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Nicolas Azor

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Tout ce qui a été posté par Nicolas Azor

  1. ça mérite une transcription je trouve: « Margareth Thatcher had it right: there is no society anymore. What there is, is a transnational security elite that is busy carving up the World using your tax money »
  2. A noter que le français Parrot sort une nouvelle version de son drône: DL5iSypmkeY Moi ces trucs ça me fait toujours imaginer un essaim de milliers de drônes qui voleraient en formation dans le ciel, en formant un immense mur vertical. Chaque unité transporterait un miroir orientable de telle sorte que l'ensemble forme un gigantesque rayon de la mort :cool:
  3. Je plussoie de toutes mes forces. Loin de soutenir la diversité culturelle, c'est tout l'inverse que cela favorise: la centralisation des médias et leur réduction à un nombre ridicule au regard de l'audience en termes quantitatifs. Encore ce matin je me faisais cette réflexion en écoutant la radio (BFM en l'occurrence). L'invité d'une émission était le directeur d'une société productrice de caviar (l'émission en question était "gout de luxe"). Quand je songeais à l'énorme publicité que constituait ce passage radiophonique, j'avais presque le vertige. Je n'ai rien contre la publicité, mais je trouve qu'il y a vraiment quelque chose d'aberrant, voir malsain, dans le fait que ces gens (les gars de BFM et donc le groupe NextRadioTV) dispose d'un média aussi puissant que la radio. Bien sûr, je ne suis pas obligé de les écouter, mais quand même… Le truc c'est que si en plus l'état aide ces sources d' «information», en les régulant ou en les subventionnant, y'a un vrai problème. A l'heure d'internet, tout le système médiatique est à revoir de fond en comble amha. Il faut déjà commencer par démanteler sur le champ France Télévision et Radio France, pour ensuite libéraliser complètement l'utilisation du spectre électromagnétique. Quand à la presse écrite, il faut bien entendu la laisser crever.
  4. +1 PS. Par ailleurs il me semble que quand Coluche a créé les restos du coeur, c'était pas avec l'aide de l'Etat, et pourtant personne ne l'a accusé d'être un apôtre du capitalisme.
  5. J'imagine que c'est sensé représenter un coeur ou un truc du genre, mais alors, pourquoi en 3D?? Surtout qu'avec cette formule, Y = -Z, donc la figure est plane de toute façon…
  6. Vous la connaissiez celle-là ? AXhZ3Oekz2U Paroles: Le petit anonymous , Qui pirate les sites du gouvernement. C'est comme une pamplemousse , Qu'on met dans le cul d'nos dirigeants. Les tapettes , tapettes du FBI , Qui ferment les sites sauvagement. Moi j'propose comme représailles , De télécharger illégalement ! Y'a plus MegaUpload , C'est sur c'est pas commode. Y'a encore RapidShare , T'en fais pas mon frère. Y'a plus MegaPorn , Ta vie est devenue morne. T'avais un compte PREMIUM , Tu prends du Valium. Ne pleuuuuuuure pas ! Ne t'en fais paaaaaaaas ! Reeeeegaaaaardes-moi ! Et n'ouuuuuuublie pas ! Que l'petit anonymous , Qui pirate , le site d'UNIVERSAL. C'est un coup d'pied dans les bourses , Et dans tout l'appareil génital ! Les tapettes , tapettes du FBI , Qui ont foutu le bordeeeel ! J'te prédis une grosse pagaille , La fuite de leurs données personnelles ! ( La la la la la la laaaaaaa …. )
  7. Vendre quelque chose sans en concéder la pleine utilisation pourquoi pas, mais le mot "vendre" est un abus de language amha. On devrait plutôt parler de service ou de location. En tout cas non, je n'ai rien contre le principe, et ce d'autant plus que quand je télécharge un truc, je ne suis pas concerné puisque je n'ai pas acheté le truc. Est-ce que la rupture de cet accord est un délit ? Pour moi, non. C'est une trahison ou un mensonge et un mensonge n'est pas un délit.
  8. Je ne nie pas du tout le caractère volontaire du téléchargement. Je nie l'opposition que tu en fais avec l'acquisition d'idées. Pour moi les deux relèvent d'un gout pour la découverte de nouvelles choses, d'un intérêt pour la vie et la culture. Bref en général quand on retient une idée c'est qu'elle nous plait et cette acquisition est donc de même nature que ce que tu reproches à l'acquisition d'un fichier. Peut-être, mais même si c'est le cas, il n'en reste pas moins qu'il existe une part certainement non négligeable d'idées qu'on acquiert de façon volontaire, "active". Ainsi par exemple un internaute fréquente un forum pour discuter et échanger des idées, pas uniquement étaler son point de vue. Oui ils ont tout à fait le droit de ne pas être d'accord, du moment qu'ils n'en concluent pas qu'il faut exiger de la police qu'elle surveille mes communications et ce qu'il y a dans mon PC. Ben oui mais tu abondes dans mon sens là. Le téléchargement a énormément limité les revenus du secteur. Et donc le soi-disant manque à gagner à diminué d'autant. Ultimement, le téléchargement rend la valeur marchande d'un fichier nul. Ce n'est pas un manque à gagner qu'il faudrait regretter. C'est la perte normale de valeur d'une chose compte tenu d'un changement de situation technique, économique et social. Sinon dans le même esprit on pourrait parler aussi de manque à gagner pour les maîtres d'esclaves après l'abolition. J'ignore si ils ont été indemnisés, et peut-être est-ce que ça aurait été acceptable, mais il aurait été scandaleux d'invoquer le manque à gagner des maîtres pour justifier le maintien de l'esclavage. Non pas du tout. Ce n'est pas là dessus que portait mon objection. Mais peu importe. Je connais mal le recel donc je ne suis pas bien placé pour en parler, mais j'ai du mal à considérer comme du recel un acte qui consiste à donner gratuitement quelque chose à quelqu'un. J'ai tendance à penser que le recel implique nécessairement une transaction monétaire. C'est le caractère délictueux de cette apparition que je nie. Où alors je veux bien utiliser le mot, mais dans ce cas je suis clairement un délinquant. Quand on m'interdit toute confidentialité de mes communications et de mes données sur mon PC, moi je trouve ça très liberticide. Non, mais entre les deux il y a tout un continuum et j'aimerais bien qu'on me dise où est la limite entre la discussion entre amis et le piratage. Le smiley c'est pas utilisé pour signifier qu'on rigole, c'est plutôt utilisé pour atténuer un propos qui autrement aurait pu être perçu comme offensant, insultant ou autre. Mais après réflexion tu as raison, cette discussion est si peu cordiale qu'un smiley n'aurait eu aucun effet de toute façon. Tuer et voler non. Mais frauder le fisc par exemple, si. Pareil, sauf que j'ai ma propre idée de ce droit et que je n'accepte pas bêtement celui que la majorité essaie de m'imposer. Vrai, mais ce n'est pas ce que je voulais dire. Megaupload prenait la place les majors du disque auraient du prendre. A ce titre il enfreignaient très précisément au droit d'auteur, vue en tant qu'exclusivité sur le droit à tirer des bénéfices de l'exploitation d'oeuvres d'artistes. Je ne suis pas sûr que la jouissance non monétaire d'une oeuvre soit quelque chose qu'envient les majors, et qui tombe sous le coup du droit d'auteur.
  9. Oui, en gros. Megaupload parvenait à vivre selon l'ancien modèle de diffusion de l'information. C'est tout à leur mérite, mais une telle activité ne remet pas en question le droit d'auteur comme le fait le P2P. Je ne suis pas particulièrement fort. Ce sont plutôt ceux qui voudraient m'empecher d'échanger des données qui sont devenus quasiment impuissants.
  10. Je n'ai pas écrit que cela se faisait de manière indpendante de la volonté. J'ai écris que ça fait partie de la démarche normale d'acquisition de connaissances motivée par la curiosité. Comme pour l'acquisistion des idées: les idées dont tu dis qu'on peut y être exposé involontairement, on pourrait très bien s'en protéger en restant cloitré chez soi ou en ne sortant qu'avec des oeillères sur les yeux et des morceaux de cotons dans les oreilles. En outre, les logiciels dont tu parles ne sont pas censés, a priori, être utilisés nécessairement pour télécharger des fichiers protégés. Le P2P, c'est utile pour télécharger des fichiers libres, notamment. Ce n'est pas qu'anecdotique. Mon contre-argument c'est: 1. le contractant peut très bien violer le contrat en question. C'est pas bien, c'est sûr, mais bigre de dieu c'est pas un crime non plus. C'est au pire un mensonge qui ne devrait que nuire à la réputation du menteur. 2. parmi ceux qui téléchargent le fichier protégé, l'immense majorité sont des gens qui n'ont pas, ni de près ni de loin, signé un tel contrat. Ils sont tout au plus coupables d'un recel, ce dont on a déjà discuté et dont personnellement j'estime qu'on s'en tape. Ne serait-ce que parce que ce soit-disant recel n'implique pas de transaction financière. le manque à gagner n'existe que si on présuppose la viabilité du modèle économique. Donc décrier l'échange illégal de fichiers sous ce motif, c'est circulaire. Non, je n'ai pas prétendu ça. Et puis ton raisonnement est faux. La prémisse que tu évoques n'a pas la conséquence que tu décris. Peut-être, mais ce que le client s'est engagé à faire ou à ne pas faire, ce n'est pas mon problème. Je ne suis pas le client en question. Tu prends le caractère illicite de la présence de ces fichiers comme un postulat. Ce qui t'amène à réfléchir de façon circulaire, encore une fois. Moi je m'en tape que ce soit licite ou pas. Je n'obéis qu'aux lois que j'approuve. Et les lois sur le droit d'auteur, je ne les approuve pas. Mon propos consistait à te montrer, par la caricature si tu veux, qu'empêcher les gens de s'échanger librement des données, c'est aussi liberticide que de les empêcher de se parler et d'échanger des informations. Tiens par exemple, quand quelqu'un lit le journal et raconte sa lecture à un ami qui lui, n'a pas acheté le journal en question, est-ce un délit ? Bien sûr que non. Et bien si au lieu de raconter oralement sa lecture, le lecteur effectue une copie du journal et la transmet à son ami, y'a-t-il une réelle différence si ce n'est en terme d'efficacité du transfert d'information ? Et si au lieu d'un seul ami, le lecteur a des millions d'amis dans le monde, est-ce bien différent si ce n'est d'un point de vue quantitatif ? En général quand on dis "et j'ose espérer que même toi tu …", c'est effectivement sinon une caricature, du moins une figure de style. C'était évident que tu ne pourrais pas approuver ce que je décrivais. J'aurais du mettre un smiley. Ben moi j'ai beaucoup de mal à faire la distinction. Parce que sans les mesures de coertition nécessaire pour la faire respecter, la loi ça ne veut pas dire grand chose, amha. Ok bonne remarque. N'empèche que la direction prise actuellement par la protection du DA, c'est bel et bien la surveillance et la fouiille systématique. Là si tu fais allusion à quelqu'un qui diffuserait en masse et venderait un fichier protégé dont il ne détient pas les droits, c'est clairement un autre sujet. Ca ne correspond pas à l'échange de fichiers en P2P qui constitue l'essentiel du problème qu'a à affronter l'industrie du divertissement numérique.
  11. Bof: publicité, télévision, etc… En général quand on télécharge un fichier, on ne sait pas ce qu'il y a dedans. Donc on télécharge des tas de choses et on prend ce qu'on trouve désirable. Pour les idées c'est pas très différent, on les acquiert en restant à l'écoute de l'environnement culturel. C'est le même processus d'acquisition de connaissance motivé par la curiosité. Et même si c'était vrai, ce n'est pas justification acceptable. Si «acquérir» une oeuvre est le résultat d'une volonté, ça n'en fait pas un crime. Car encore une fois celui qui télécharge ne prive personne. PS. Et puis ce que tu dis ça marche dans les deux sens. Si télécharger un fichier nécessite une démarche active, c'est aussi le cas pour la divulgation du dit fichier. Si un créateur ne veut pas que son oeuvre soit diffusée, il lui suffit de ne pas la publier, après tout. Le truc c'est qu'il est tout aussi difficile de vouloir contrôler ce que les gens enregistrent sur leur disque dur. Ou, pour reprendre l'exemple du gars qui photographie la tour Eiffel: il serait extrêmement difficile de chercher à controler tous les touristes à Paris pour les empêcher de photographier la tour. Il faudrait des fouilles systématiques, des caméras de surveillance, etc. Par ailleurs certes il est impossible d'empêcher les gens de mémoriser des choses, mais imagine qu'on puisse, justement. Il y aurait une police de la pensée et de la mémoire qui analyserait continuellement nos esprits pour vérifier qu'il ne s'y trouve pas de données illicites. Et s'il y en a, le contrevenant devrait subir une opération du genre électrochoc améliorié afin d'effacer ces informations. Un tel monde serait une dictature des plus ignobles et j'ose espérrer que même toi tu t'en rends compte. Et bien, le droit d'auteur, c'est exactement ça, sauf que ça s'applique aux ordinateurs des gens au lieu de leur cerveau. Les pratiques normales, ça évolue, notamment du fait des évolutions technologiques. Désormais, copier un fichier est aussi facile que mémoriser un poème (et même plus facile, pour tout dire). Donc la pratique normale en matière de distribution de fichiers c'est l'échange libre.
  12. Il n'y a pas de distinction à faire entre les processus de transmission soi-disant "naturels" et les processus impliquant un dispositif technique. La machine est le prolongement du corps de l'homme. En l'occurence, l'ordinateur est le prolongement du cerveau humain. Que je retienne un poème par coeur ou que j'enregistre un film sur une mémoire Flash, c'est fondamentalement pareil.
  13. Être propriétaire ça signifie précisément toucher sa part des bénéfices et voter à l'assemblée. Et même si à un moment donné, l'entreprise n'appartenait qu'aux travailleurs, il n'y aucune raison que cela perdure: la propriété c'est un processus dynamique. Un travailleur actionnaire peut, à tout moment et pour diverses raisons, souhaiter vendre ses actions. Et il les vendra à celui qui offrira le meilleur prix. il importera peu pour lui que l'acheteur soit un travailleur de l'entreprise ou non.
  14. Il faut bien que les décisions soient prises. L'actionnariat consiste simplement à diviser ce pouvoir de décision en parts échangeables. Donc dire que l'actionnariat est illégitime, c'est prétendre qu'on a pas le droit de partitionner un processus de décision. Et je ne vois pas pourquoi on aurait pas ce droit. Pour ce qui est de l'attribution des bénéfices, ça découle directement du pouvoir de décisions. Chaque année à l'assemblée générale si il y a des bénéfices il faut décider de ce qu'on va en faire. Comme en gros ce sont les actionnaires qui décident de cela, souvent ils se partagent ces bénéfices. Et c'est normal. C'est à ça que ça sert les actions, essentiellement. PS. On peut aussi considérer l'action comme une part du droit de propriété sur l'entreprise, comme expliqué plus haut par d'autres, mais c'est un point de vue plus abstrait qui ne satisfairait pas les gauchistes, amha.
  15. Ces mots constituent de l'information au sens de Shannon. http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_de_l'information Et c'est en ce sens qu'on utilise cette notion dans ce fil. Par delà toute réflexion métaphysique sur l'information de Shannon comparée à sa signification ou sa valeur littéraire, ça n'a pas d'importance puisque quand je télécharge un truc, c'est bel et bien l'information que je télécharge, et rien d'autre.
  16. Je sens qu'on va te répondre que tout travail mérite salaire.
  17. Si tu copies mon fichier wallet.dat, c'est que j'ai été assez imprudent pour le rendre visible. C'est comme quand je perds mon portefeuille physique (avec du papier monnaie dedans). Ramasser un portefeuille dans la rue et ne pas le remettre aux autorités, je ne crois pas que ce soit un délit. C'est du vol par ruse. Que ça doive être sanctionné par l'état, je ne sais pas. Personnellement je ne pense pas. Et oui, on s'éloigne du sujet: on parle de la copie de données qui ont été intentionnellement dévoilées. Les gens ont le droit d'avoir des secrets, mais il n'ont pas à forcer les gens à les faire respecter une fois qu'ils les ont dévoilés. PS. Au passage, une quantité illimitée d'adresses bitcoin peut-être générée à partir d'une seule. Dès lors, il est possible de stocker tout ses bitcoins dans son esprit (mental wallet). Perso environ 10% de mes bitcoins sont mémorisés mentalement. PS#2, bref, nier le droit d'auteur ça ne signifie absolument pas nier le droit de garder des données privées (cad secrètes). Il y a un gouffre entre échanger des données avec des gens sur le net et exiger de quelqu'un qu'il dévoile les siennes.
  18. Tant que ça reste sur une base volontaire, y'a rien à y redire. Être con, maso et aimer l'idée d'être badgé comme du bétail, c'est pas un crime. Tout juste peut-on regretter que tout ça sera financé y compris par ceux qui n'approuvent pas le dispositif. Mais bon de ce coté on commence à avoir l'habitude.
  19. Euhh… non je n'ai pas l'impression que ça légitimise le concept.
  20. En admettant que le droit soit correct sur le meurtre (si tant est que cette idée ait un sens), ça ne doit pas suffire à le légitimer par rapport à tout le reste.
  21. ça va un peu plus loin manifestement. A lire certains, dans un état de droit quand je divulgue des données que j'étais censé garder secrètes, t'as un tiers, avec une robe, une perruque et un marteau, qui rapplique, se mêle de ce qui ne le regarde ni de près ni de loin, hurle "c'est pas bien", et ordonne à un autre mec, tout aussi peu concerné par cette affaire, mais ayant promis d'obéir au mec en robe contre un salaire volé au gens par l'impôt, de me foutre en taule sous la menace d'un flingue.
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