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Dardanus

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Tout ce qui a été posté par Dardanus

  1. Mon cher, quelles sont tes compétences en matière climatique ? Égales ou supérieures aux miennes ? Ce terrain là est un terrain glissant où nous n'avons pas intérêt à nous risquer.
  2. C'est donc une opinion, ce qui n'a guère d'impact. Je la partage d'ailleurs mais qu'importe. La question est d'être audible.
  3. Je ne vois pas bien l'intérêt de nier le réchauffement climatique. C'est le catastrophisme qu'il faut s'efforcer de ridiculiser. Après tout, j'entendais encore ce matin sur une radio la journaliste s'extasier car dans cet été pourri, il y avait du soleil et donc un peu de chaleur dans la moitié sud. Cette obsession du soleil d'un côté (comme si un peu de fraicheur et d'humidité était la fin du monde) et cette crainte du réchauffement de l'autre est un des plus remarquables paradoxes de notre époque. Il faudrait tenir le discours : le réchauffement c'est fun, c'est plein de côtés positifs.
  4. Disons que Macron est le roi de France, donc le premier Prince de l'Europe. C'est là toute la différence.
  5. Ma deuxième contribution de la rentrée avant d'être absorbé par d'autres soucis (antivax s'abstenir, une phrase est semble-t-il, presque aussi douloureuse qu'une injection) : https://www.contrepoints.org/2021/08/26/403776-la-servitude-volontaire-au-temps-du-covidisme
  6. Ma rentrée, inspirée comme souvent par les discussions sur le forum : Macron en héritier du despotisme éclairé https://www.contrepoints.org/2021/08/24/403642-emmanuel-macron-heritier-du-despotisme-eclaire
  7. Qui est venu parler de la Shoah dans un fil sur le réchauffement climatique ? Je ne crois pas que cela contribue à un forum de bonne tenue.
  8. Quel rapport avec le sujet ? C'est curieux comme réflexion (disons cela pour être gentil). Si le RCA remplit les programmes, la Shoah doit occuper 1 heure du programme d'histoire sur 3 années de lycée par exemple. Et, rassure-toi, on parle aussi du génocide arménien et du génocide rwandais. L'un dans l'autre, les génocides doivent représenter l'équivalent d'une semaine de cours sur trois années. Le sort des pandas et des abeilles préoccupe davantage que le massacre de masse d'êtres humains.
  9. Dardanus

    Gaspard Koenig

    J'aime bien la pique contre ces libéraux qui ne sont que des libéraux pour l'économie. Ces pro-business au fond toujours prêt à sacrifier les libertés autres qu'économiques. Les impôts c'est mal mais le pass c'est bien.
  10. @Largo WinchLes deux cours en même temps, sans parler des conditions techniques qui n'existent pas à l'heure actuelle dans les établissements secondaires, supposent je présume le cours magistral qui n'existe pas vraiment dans le secondaire où on pratique un mixte de cours dialogué et de travail sur documents. D'ailleurs quand on a pratiqué la demi jauge au lycée c'était avec l'alternance une semaine sur deux vacances, une semaine sur deux présence en classe.
  11. Sinon notre ministre nous prend pour des cons depuis pas mal de temps déjà. Le ministère navigue à vue, les chefs d'établissement apprennent les nouvelles mesures par les médias (et ils n'apprécient pas vraiment), c'est l'improvisation permanente depuis deux ans. Il est hors de question que les enseignants fassent deux cours en même temps. Ne serait-ce d'ailleurs que pour des raisons techniques.
  12. Dans mon lycée sont à disposition des enseignants : les postes profs dans chaque salle de cours. Plus quelques PC en salle des profs. Certains de mes collègues travaillent dessus. Aujourd'hui tout est en ligne : saisie des notes, bulletins, emploi du temps, cahier de texte.
  13. Les options c'est fini. Ou presque. Maintenant ce sont les spécialités qui font fonctionner et font éclater d'ailleurs la classe traditionnelle.
  14. Disons que pendant trente ans je les ai bien supporté mais que maintenant c'est plus difficile. Mais rassure-toi : on arrive de moins en moins à recruter des enseignants donc le message a fini par passer.
  15. La parade mais c'est fini mon brave monsieur. Aujourd'hui, vous vous asseyez derrière votre bureau sans dire un mot. Autrefois le silence finissait toujours par revenir. C'était le fameux "truc". Maintenant, on peut rester ainsi toute l'heure. J'ai fait l'expérience pendant vingt minutes il y a quelques mois avec une classe gentille, pas affreuse, mais où tout le monde bavardait en même temps. J'aurais pu attendre toute l'heure. Le niveau de bavardage n'a pas baissé un seul instant. Une de mes collègues a fait l'expérience de se mettre au fond de la salle. Il a fallu un temps considérable pour que les élèves s'aperçoivent qu'il n'y avait plus personne ne face d'eux.
  16. Ben voyons, va donc passer 18 h tranquille devant des élèves (je te conseille dans ce cas particulièrement le collège) et on en reparlera. C'est pas 18 h tranquillou devant un ordinateur.
  17. Ceux qui suivent ? Où ? Je crois que vous ne comprenez pas ce qu'est aujourd'hui un lycéen. C'est quelqu'un qui ne sait pas lire, qui ne comprend pas le vocabulaire courant, qui ne comprend donc pas un texte écrit. Il vit avec son téléphone et est incapable de se concentrer plus de 15 secondes. Mais en revanche il ne perd pas son temps au lycée et en gardera certainement un bon souvenir : c'est un lieu de convivialité et de papotage permanent.
  18. Mais ils ne s'emmerdent pas à tout refaire. C'est toi qui projette cela. J'en connais même qui ont toujours fait le même cours sans s'occuper des programmes.
  19. Le profs ne sont pas des robots, curieusement ils sont tous différents. Ce qui marche avec l'un du fait de sa personnalité ne marche pas avec l'autre. Et les vieilles recettes d'autrefois ne marchent plus. Et les élèves changent énormément.
  20. J'aime bien les petits malins mais des gens (non enseignants) capables de parler devant un public et de faire passer un contenu, je n'en connais pas beaucoup. Mais j'en ai vu beaucoup en revanche se montrer très très mauvais à cet exercice. Si enseigner consistait à faire lire le manuel aux élèves, le métier effectivement serait simple. Et comme je ne suis pas un pauvre abruti et que j'aimerais bien ne pas travailler (ou du moins en faire le moins possible) je ne m'embêterais plus depuis longtemps à préparer des cours. Le problème n'est pas le contenu mais comment faire passer le contenu. Et ben, oui, mes petits amis, je ne fais plus le même métier qu'à mes débuts. Le public change et il change de plus en plus vite. D'année en année, on doit sans cesse essayer de trouver le moyen de faire passer le programme (et il passe de moins en moins).
  21. On ne peut se rendre compte de la qualité d'un livre qu'après l'avoir expérimenté pendant une année. Mais comme on ne peut pas le changer, si on a fait un mauvais choix (je parle de l'équipe enseignante), on doit le garder plusieurs années pour des raisons évidentes de coût.
  22. Ben, non. C'est curieux cette rancoeur. Jusqu'aux programmes actuels en lycée qui guident le prof pas à pas pour le contenu de chaque chapitre, la liberté pédagogique faisait que la mise en oeuvre de chaque thème offrait la possibilité de s'appuyer sur une approche et des exemples assez diversifiés. Maintenant, il y a des points de passage obligés et comme il y a très peu d'heures pour chaque chapitre, cela uniformise nettement le contenu. C'est donc très récent et un peu inquiétant (d'ailleurs). Les "livre de cours" sont des manuels proposés par de nombreux éditeurs privés qui interprètent (parfois librement) le programme. Ils ne sont donc approuvés par personne (l'imprimatur n'existe pas dans l'EN). Donc selon les établissements, il n'y a pas les mêmes livres. En effet, ce sont les profs qui choisissent les livres. De plus, le texte proposé dans les livres est beaucoup trop dense pour être utilisé tel quel par les élèves (déjà que la masse de connaissances est astronomique en HG). Dans le public en principe, les livres sont prêtés aux élèves et sont utilisés plusieurs années de suite par conséquent. Chacun faisant ce qu'il veut (et oui, c'est ainsi dans l'éducation nationale) je ne peux évoquer que ma pratique. J'utilise systématiquement le livre comme source documentaire et je demande un livre par table pour ne pas obliger tout le monde à le trimballer justement. Comme des casiers sont disponibles pour les élèves, certains peuvent les laisser dans leur casier. Je distribue rarement d'autres documents. Les "polycopiés moisis" que je leur fournis sont des parcours à compléter qui s'appuient en grande partie sur des documents du livre. En géographie, je leur demande souvent de répondre aux questions proposés par le livre ou une partie d'entre elle sur mon polycopié moisi (qui sert en fait pour mettre une trace écrite). En histoire, où il est plus compliqué d'interpréter les documents, nous en faisons l'analyse le plus souvent collectivement. Sinon, les livres sont utiles comme éléments de révision : les meilleurs proposent des pages de synthèse en fin de chapitre bien utiles.
  23. Les profs de français sont ceux qui ont le plus de travail. L'État est le pire des patrons. Le pire, c'est que les profs en ont bien conscience, ce qui ne les empêche pas de tenir les discours sur les vertus du public par rapport au privé.
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