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A Propos De L'impot.


Lapin kulta

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re hors sujet. Tu persiste et tu signe. Je te parle de libre concurrence, pas de concurrence.

le problème c'est que le libre arbitre est individuel, ce qui fait que ton choix de financement que tu vas retirer à l'individu et lui imposé va être décidé par… quoi …. si ce n'est par d'autres humains ? Des robots peut-être ? Dieu ? Mon chien ? Des lapins par vote démocratique ?

même pas capable de faire ta propre vanne, encore faut-il que tu répète celle des autres.

Eskoh je comprends ton opinion et je la respecte! mais je ne la partage pas (en tout cas pas dans sa totalité). C'est pour cette raison que c'est un peu une discussion de sourds qui tourne toujours autour de la meme problematique!

T'inquietes pas tu ne merites pas 0…… :icon_up:

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Eskoh je comprends ton opinion et je la respecte! mais je ne la partage pas

Juste une question: que tu aies envie, pour telle ou telle raison, de prélever un impot, je dit soit. (par exemple, pour financer la police, l'armée, etc.. la santé, l'instruction publique, etc..)

Mais que tu présentes le débat de ce fil (merci à toi d'ailleurs) en partant uniquement de l'idée "combien on va taxer, car IL FAUT taxer", me paraît bizarre.

On dirait que ton but est de prélever un impôt, tu te poses ensuite seulement la question de l'usage.

A l'inverse, un Amartya Sen cherche à offrir aux individus (pas à la société) des "capacités", pour faire face à la vie (pour faire simple), et ne s'intéresse à la question de l'impôt que parce que l'Etat doit être financé.

En d'autres termes: ne raisonnes-tu pas à l'envers?

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Juste une question: que tu aies envie, pour telle ou telle raison, de prélever un impot, je dit soit. (par exemple, pour financer la police, l'armée, etc.. la santé, l'instruction publique, etc..)

Mais que tu présentes le débat de ce fil (merci à toi d'ailleurs) en partant uniquement de l'idée "combien on va taxer, car IL FAUT taxer", me paraît bizarre.

On dirait que ton but est de prélever un impôt, tu te poses ensuite seulement la question de l'usage.

A l'inverse, un Amartya Sen cherche à offrir aux individus (pas à la société) des "capacités", pour faire face à la vie (pour faire simple), et ne s'intéresse à la question de l'impôt que parce que l'Etat doit être financé.

En d'autres termes: ne raisonnes-tu pas à l'envers?

comment ca je raisonne a l'envers? Je part du principe que l'impot ou le budget est une loi que le gouvernement elabore a partir de ses orientations politiques! A partir de la il existe differentes conceptions de ce que doit etre un prelevement juste! Dans la mesure ou nous sommes dans une democratie, ben oui il faut financer les activités de ceux qui la dirigent…..Amartya Sen insiste sur les effets positifs du financement public de certaines activités qui engendrent des externalités positives (voir l'exemple des dragons d'Asie) et il insiste sur les effets positifs globaux de la democratie, notamment par la liberté d'expression.

En offrant aux individus des capacités on offre generalement a toute la societe des capacités de faire face a ses defis!

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Pour te parler franchement, je te pose la question:

- il y a d'un coté, la mentalité du quasi-pillard, de ceux qui veulent "réhabiliter l'impot", parce qu'ils trouvent que c'est bien de taxer (ou pas bien de trop gagner, cf la proposition de S.Royal de plafonner les salaires"

- de l'autre, ceux qui ont des projets sociaux (Sen, apparemment toi aussi, etc…) de choses à faire pour aider un pays, qui se soldent par (ou, si tu preferes, dont la consequence est), evidemment, un prelevement.

Je ne suis peut-etre pas clair, mais j'ai le sentiment qu'il y a une différence, non?

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A propos de liberté d'expression, tu sais que nos bienveillants Etats interdisent généralement que l'on dénonce le soi-disant "consentement à l'impôt" ?

Il est sûr que même ces Etats, se rendant compte que leurs arguments sont bidons, ne peuvent que passer à l'interdiction de la réfutation. C'est logique, en fait.

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Pour te parler franchement, je te pose la question:

- il y a d'un coté, la mentalité du quasi-pillard, de ceux qui veulent "réhabiliter l'impot", parce qu'ils trouvent que c'est bien de taxer (ou pas bien de trop gagner, cf la proposition de S.Royal de plafonner les salaires"

- de l'autre, ceux qui ont des projets sociaux (Sen, apparemment toi aussi, etc…) de choses à faire pour aider un pays, qui se soldent par (ou, si tu preferes, dont la consequence est), evidemment, un prelevement.

Je ne suis peut-etre pas clair, mais j'ai le sentiment qu'il y a une différence, non?

Je trouve pas que ce soit bien de taxer….Je dis pas vive les impots, vive les fonctionnaires, et personne de serieux peut avoir ce genre de propos. D'ailleurs le projet du RMU, ou de l'impot negatif est pas mal!

Je pense qu'il faut une transparence totale sur l'utilisation du fric des contribuables ce qui n'est pas le cas en France! La democratie, par la liberté d'expression, permet de denoncer des abus. Cette pratique commence a faire son chemin en France alors qu'elle existe dans les pays scandinaves depuis bien longtemps! La bas, si un membre du gouvernement ou un fonctionnaire effectue un derapage, le lendemain matin tout les journaux le publient en couverture et le gars est viré!

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Donc, tu te situes dans le second cas, alors. Tu as des projets, que tu finances par l'impot. Et pas le contraire: tu ne décides pas de taxer, en pensant ensuite seulement à l'usage.

Je pense qu'aucun gouvernement a ce genre de reflexion puisque les elections doivent porter en principe sur un programme…..C'est assez marrant que le monarque francais echappe a tout controle de la justice. Le gars joue avec le fric du contribuable, pourtant il a été elu 2 fois! :icon_up: Faut il en conclure que les francais aiment bien les voleurs?

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Le problème n'est pas le président actuel, mais réside dans le système. Remplacer Machin par Tartempion ne changera rien aux données du problème.

Je pense sincerement que les gens qui s'engagent dans le debat public (tout au moins au debut) ont des convictions! Le systeme est il pourris? J'aime bien la phrase de Churchill "la democratie est le pire des systemes a l'exception de tout les autres"! ila bien dit le pire…..!

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Je pense sincerement que les gens qui s'engagent dans le debat public (tout au moins au debut) ont des convictions! Le systeme est il pourris? J'aime bien la phrase de Churchill "la democratie est le pire des systemes a l'exception de tout les autres"! ila bien dit le pire…..!

Il a aussi dit, je crois: "le meilleur argument contre la démocratie, c'est 5 minutes avec un électeur"

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De la loi, la démocratie et la liberté.

On croit que, lorsque nous réclamons le libre-échange, nous sommes mus uniquement par le désir de laisser au travail et aux capitaux la faculté de prendre leur direction la plus avantageuse. On se trompe: cette considération n'est pour nous que secondaire; ce qui nous blesse, ce qui nous afflige, ce qui nous épouvante dans le régime protecteur, c'est qu'il est la négation du droit, de la justice, de la propriété; c'est qu'il tourne, contre la propriété et la justice, la Loi qui devait les garantir; c'est qu'il bouleverse ainsi et pervertit les conditions d'existence de la société. — Et c'est sur ce côté de la question que j'appelle vos méditations les plus sérieuses.

Qu'est-ce donc que la Loi, ou du moins que devrait-elle être? quelle est sa mission rationnelle et morale? n'est-ce point de tenir la balance exacte entre tous les droits, toutes les libertés, toutes les propriétés? n'est-ce pas de faire régner entre tous la justice? n'est-ce pas de prévenir et de réprimer l'Oppression et la Spoliation, de quelque part qu'elles viennent?

Et n'êtes-vous pas effrayé de l'immense, radicale et déplorable innovation qui s'introduit dans le monde, le jour où la Loi est chargée d'accomplir elle-même le crime que sa mission était de châtier? le jour où elle se tourne, en principe et en fait, contre la liberté et la propriété?

Vous déplorez les symptômes que présente la société moderne; vous gémissez sur le désordre qui règne dans les institutions et dans les idées. Mais n'est-ce pas votre principe qui a tout-perverti, idées et institutions?

Quoi! la Loi n'est plus le refuge de l'opprimé, mais l'arme de l'oppresseur! La Loi n'est plus une égide, mais une épée! La Loi ne tient plus dans ses mains augustes une balance, mais de faux poids et de fausses clefs! Et vous voulez que la société soit bien ordonnée!

Votre principe a écrit sur le fronton du Palais législatif ces mots: Quiconque acquiert ici quelque influence peut y obtenir sa part de Spoliation légale.

Et qu'est-il arrivé? Toutes les classes se sont ruées sur les portes de ce palais, criant: À moi, à moi une part de Spoliation!

Après la révolution de Février, quand le suffrage universel a été proclamé, j'ai espéré un moment que sa grande voix allait se faire entendre pour dire: « Plus de Spoliation pour personne, justice pour tous. » — Et c'est là qu'était la vraie solution du problème social. Il n'en a pas été ainsi; la propagande protectioniste avait trop profondément altéré, depuis des siècles, les sentiments et les idées.

Non, en faisant irruption dans l'Assemblée nationale, chaque classe est venue pour s'y faire, en vertu de votre principe, de la Loi un instrument de rapine. On a demandé l'impôt progressif, le crédit gratuit, le droit au travail, le droit à l'assistance, la garantie de l'intérêt, d'un minimum de salaire, l'instruction gratuite, les avances à l'industrie, etc., etc.; bref, chacun a voulu vivre et se développer aux dépens d'autrui.

Et sous quelle autorité a-t-on placé ces prétentions? Sous l'autorité de vos précédents. Quels sophismes a-t-on invoqués? Ceux que vous propagez depuis des siècles. Ainsi que vous, on a parlé de niveler les conditions du travail.

Ainsi que vous, on a déclamé contre la concurrence anarchique. Ainsi que vous, on a bafoué le laissez faire, c'est-à dire la liberté. Ainsi que vous, on a dit que la Loi ne devait pas se borner à être juste, mais qu'elle devait venir en aide aux industries chancelantes, protéger le faible contre le fort, assurer des profits aux individus aux dépens de la communauté, etc., etc. Bref, le socialisme est venu faire, selon l'expression de M. Ch. Dupin, la théorie de la Spoliation. Il a fait ce que vous faites, ce que vous voulez que fassent avec vous et pour vous les professeurs d'économie politique.

Vous avez beau être habiles, messieurs les restrictionistes, vous avez beau radoucir le ton, vanter votre générosité latente, prendre vos adversaires par les sentiments, vous n'empêcherez pas la logique d'être la logique.

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Les partisans de la démocratie, telle qu'exercée en France et dans les autres pays dits démocratiques, commettent à mon avis deux erreurs.

En premier lieu, ils pensent que ce régime politique est conforme aux principes fondateurs de la démocratie moderne. Par exemple en France, ils pensent que la Vème République est conforme à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Or, il y a belle lurette que ses principes fondateurs, largement inspirés du droit naturel, sont foulés aux pieds. Toute position approuvée par une majorité de votants sera considérée comme démocratique, même si elle bafoue les droits naturels. Par exemple, si demain 51% de la population décidait d'exproprier par l'impôt les 49 autres pourcents, nul doute que nombre de républicains approuveraient cette décision "démocratique". Pourtant, la propriété figure parmi les droits sacrés et inaliénables. Il n'est donc pas surprenant d'entendre dire qu'il est normal et "citoyen" de payer ses impôts.

En second lieu, ils pensent que la démocratie est l'horizon de l'humanité et que l'on ne doit pas chercher à faire mieux. Celui qui pense que la démocratie doit être renversée et remplacée par un système meilleur sera qualifié d'anti-démocrate, ce qui sonne comme une insulte.

Il n'est donc pas faux de dire que le libéralisme s'oppose à la démocratie. Disons que le libéralisme s'oppose à la social-démocratie et cherche à revenir aux droits naturels qui en sont le fondement.

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Je suppose évidemment que l'on peut "s'opposer à la démocratie" lorsqu'elle viole les "principes fondamentaux." Mais elle ne s'y oppose pas nécessairement et au contraire se montre complémentaire en permettant d'ouvrir le débat sur la suite, les principes fondamentaux--que pourrait produire une réflexion absitraite-'théorique' tel le "droit naturel"--étant destinés à être inscrits dans une constitution ou une déclaration de droits.

L'absolutisme reste une caricature des principes démocratiques ; par "démocratie", la plupart des démocrates entendent déjà : un ensemble de droits. Maintenant l'absolutisme libéral aussi est une caricature du libéralisme et on ne peut pas expliquer à la démocratie, qu'une bonne démocratie, est une démocratie libertarienne ou super-libérale.

Enfin l'"idée de voter" est universelle et incroyablement commune, et certains traits de la démocratie lui semblent irrésistiblement uniques. Je ne m'étonne pas qu'on ne propose pas plus de la "changer" qu'on ne propose de changer le principe un juge, un avocat, un procureur…

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Les partisans de la démocratie, telle qu'exercée en France et dans les autres pays dits démocratiques, commettent à mon avis deux erreurs.

En premier lieu, ils pensent que ce régime politique est conforme aux principes fondateurs de la démocratie moderne. Par exemple en France, ils pensent que la Vème République est conforme à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Or, il y a belle lurette que ses principes fondateurs, largement inspirés du droit naturel, sont foulés aux pieds. Toute position approuvée par une majorité de votants sera considérée comme démocratique, même si elle bafoue les droits naturels. Par exemple, si demain 51% de la population décidait d'exproprier par l'impôt les 49 autres pourcents, nul doute que nombre de républicains approuveraient cette décision "démocratique". Pourtant, la propriété figure parmi les droits sacrés et inaliénables. Il n'est donc pas surprenant d'entendre dire qu'il est normal et "citoyen" de payer ses impôts.

En second lieu, ils pensent que la démocratie est l'horizon de l'humanité et que l'on ne doit pas chercher à faire mieux. Celui qui pense que la démocratie doit être renversée et remplacée par un système meilleur sera qualifié d'anti-démocrate, ce qui sonne comme une insulte.

Il n'est donc pas faux de dire que le libéralisme s'oppose à la démocratie. Disons que le libéralisme s'oppose à la social-démocratie et cherche à revenir aux droits naturels qui en sont le fondement.

bien sur que la democtatie, ou la pratique democratique, possede des defaults. il n'y a que a se rappeller comment Hitler est arrivé au pouvoir!

But tell me comment faire mieux? Il me semble logique que dans une communauté de personnes on adopte le principoe un citoyen=une voix!

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bien sur que la democtatie, ou la pratique democratique, possede des defaults. il n'y a que a se rappeller comment Hitler est arrivé au pouvoir!

But tell me comment faire mieux? Il me semble logique que dans une communauté de personnes on adopte le principoe un citoyen=une voix!

C'est bien ce que je reproche à la démocratie: qu'elle se limite aujourd'hui au vote.

Un citoyen, une voix, certes, mais comptée comment? Et puis quand on en arrive à 40% de taux d'abstention, on fait quoi? 51% de 60% d'électeurs qui eux-mêmes ne représentent que 2/3 des gens, cela donne combien?

Depuis au moins Condorcet, on a établi que le scrutin est une façon extrêmement foireuse de prendre des décisions. Voir le théorème d'impossibilité d'Arrows: il n'existe pas de méthode de scrutin qui ne soit pas entâchée de défauts majeurs.

http://www.heresie.org/imposture_democratique.html

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Enfin l'"idée de voter" est universelle et incroyablement commune, et certains traits de la démocratie lui semblent irrésistiblement uniques. Je ne m'étonne pas qu'on ne propose pas plus de la "changer" qu'on ne propose de changer le principe un juge, un avocat, un procureur…
Je ne sais pas si le vote fait partie de la nature humaine, :icon_up: en tout cas, je suis d'accord avec toi, le vote est une procédure de gestion commune. On peut même dire que le vote - dans sa forme la plus simple, le scrutin nominatif - est une processus de décision assez coutumier dans nos sociétés. Il n'est pas qu'utilisé dans le système politique, il est utilisé dans les entreprises, dans les associations, et de matière spontanée et informelle dans les groupes temporaire d'individu (ex: un groupe d'ami qui voudraient décider où aller au resto le soir).

Si le vote n'est pas en lui-même un monopole de la démocratie, il faut bien reconnaitre qu'il est un trait marquant de la démocratie (il supose génralement une égalité Droit) et cette dernière a certainement contribué à généraliser et le banaliser.

Mon avis est que dans sa manière volontaire et non anonyme il est particulièrement conforme au libéralisme (notion de responsabilite et d'individualisme), dans sa forme et coércitive et anonyme c'est une forme de tyranie des égoïsmes et de spoliation.

A mon sens le vote - en tant que règle de décision - est simplement un processus de rassemblement d'information propre à être comptabilisé. Mais à mon avis le vote n'est pas en elle-même une garantie de liberté, d'autre conceptions jouent conjointement. Ce que je vais expliquer plus bas :

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Depuis au moins Condorcet, on a établi que le scrutin est une façon extrêmement foireuse de prendre des décisions.
Le vote n'est qu'un processus de consultation qui permet de capter de l'information. Dans l'absolu c'est le même principe qu'un micro trottoir en lieu clos. Seulement à mon avis, l'un des pouvoirs que masque le vote est le pouvoir qui revient à celui qui formule la question et solicite l'avis par le vote : quelle légitimité pour prendre une décision ?
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C'est bien ce que je reproche à la démocratie: qu'elle se limite aujourd'hui au vote.

Un citoyen, une voix, certes, mais comptée comment? Et puis quand on en arrive à 40% de taux d'abstention, on fait quoi? 51% de 60% d'électeurs qui eux-mêmes ne représentent que 2/3 des gens, cela donne combien?

Depuis au moins Condorcet, on a établi que le scrutin est une façon extrêmement foireuse de prendre des décisions. Voir le théorème d'impossibilité d'Arrows: il n'existe pas de méthode de scrutin qui ne soit pas entâchée de défauts majeurs.

http://www.heresie.org/imposture_democratique.html

Je suis bien d'accord avec toi! Quand j'ai lu les travaux de Condorcet et d'Arrows j'etais bien troublé!

L'abstentionisme est a mon avis un autre probleme qui n'est pas imputable a la pratique democratique elle meme…..!

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Dans l'absolu c'est le même principe qu'un micro trottoir en lieu clos.

Et schlak! :icon_up:

Je garde cet argument, sous forme de questions, pour les amoureux transis du vote "Dis-moi, les micro-trottoirs de TF1, tu en penses quoi? C'est nul, non? Et le vote, en définitive, tu trouves que c'est vraiment différent, à part qu'on est beaucoup plus à pouvoir raconter n'importe quoi, et qu'on peut se cacher quand on le fait?".

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Et schlak!  :icon_up:

Je garde cet argument, sous forme de questions, pour les amoureux transis du vote "Dis-moi, les micro-trottoirs de TF1, tu en penses quoi? C'est nul, non? Et le vote, en définitive, tu trouves que c'est vraiment différent, à part qu'on est beaucoup plus à pouvoir raconter n'importe quoi, et qu'on peut se cacher quand on le fait?".

Honnetement je ne comprends pas tres bien cet argument! C'est pas une raison qu'on ne consulte pas les gens meme s'ils racontent n'importe quoi….sauf si t'es pour une monarchie eclairée a la Freeman.

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Honnetement je ne comprends pas tres bien cet argument! C'est pas une raison qu'on ne consulte pas les gens meme s'ils racontent n'importe quoi….sauf si t'es pour une monarchie eclairée a la Freeman.

:icon_up:

Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas les consulter (la question n'est pas démocratie ou pas), mais, si je comprends bien ce que dit Eskoh, que lorsque l'on interroge quelqu'un il raconte en général (moi le premier) "n'importe quoi". Et qu'il faut en tenir compte si l'on est démocrate.

Exemple, simple: le sujet de la peine de mort. Pose donc la question (ou organise un vote) dans la rue, maintenant ou la veille de Noel, où tout le monde est heureux, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil.

Attends qu'il y ait un faits divers type massacres, viol, séquestrations de fillette, et refais le sondage (ou demande un vote) AVEC LES MEMES PERSONNES, puis compare le résultat.

Sur ce sujet, penses-tu qu'il faille demander l'avis du peuple?

C'est tout ce qu'on dit, l'ami. Qu'il faut te méfier du vote en tant qu'aggrégateur d'opinion et de décisions.

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Honnetement je ne comprends pas tres bien cet argument!
Que le vote ça sert juste à avoir l'avis des gens sur un sujet, point barre. Le vote en lui même m'inclus nulle question de légitimité , pas plus de celui qui pose la question du vote. Le vote est juste un mécanisme de consultation.
C'est pas une raison qu'on ne consulte pas les gens meme s'ils racontent n'importe quoi….sauf si t'es pour une monarchie eclairée a la Freeman.
Je suis chez toi, avec des amis, je me lève et je trouve que ta maison est très bien pour faire une piscine géante (voir le film de Michael Youn), je solicite un vote parmi les personnes présentes et la majorité l'emporte, sachant que tu as voté contre l'idée qu'on saccage ta maison ainsi. Question : j'ai consulté les gens sur une question, la majorité suit mon avis, suis-je légitime pour mettre mon plan à exécution et saccager ta maison contre ta volonté ?

Tu vois bien que le vote ne règle aucunement la question de la légitimité, pas plus que de la pertinence de la consultation.

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Que le vote ça sert juste à avoir l'avis des gens sur un sujet, point barre. Le vote en lui même m'inclus nulle question de légitimité , pas plus de celui qui pose la question du vote. Le vote est juste un mécanisme de consultation.

Je suis chez toi, avec des amis, je me lève et je trouve que ta maison est très bien pour faire une piscine géante (voir le film de Michael Youn), je solicite un vote et la majorité l'emporte, sachant que tu as voté contre l'idée qu'on saccage ta maison ainsi. Question : j'ai consulté les gens sur une question, la majorité suit mon avis, suis-je légitime pour mettre mon plan à exécution et saccager ta maison contre ta volonté ?

Tu vois bien que le vote ne règle aucunement la question de la légitimité.

Tu le feras pas car dans ce cas je sors mon Storm gevar et je vous arrose! :icon_up:

Mais je comprends ton argument: Faut il se plier aux choix de la majorité?

Ben oui! la liberté, la democratie a un prix! Et si je suis pas contant je me barre!

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Neh, c'est une procédure de décision, pas un sondage. Parfois, des questions se posent, la réponse n'est pas mathématique, et il faut trancher, de la façon la plus objective et la plus légitime.

Les conflits sont légion dans la société, mais les gens peuvent s'entendre sur les principes démocratiques pour arbitrer leurs différents.

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Neh, c'est une procédure de décision, pas un sondage. Parfois, des questions se posent,  la réponse n'est pas mathématique, et il faut trancher, de la façon la plus objective et la plus légitime.

Les conflits sont légion dans la société, mais les gens peuvent s'entendre sur les principes démocratiques pour arbitrer leurs différents.

http://libertarien.free.fr/Choix%20social.pdf

S’il y a au moins trois choix possibles, alors toute règle de vote est soit manipulable

soit dictatoriale.

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