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L'anti-libéralisme Français


Messages recommandés

Très intéressant, aussi bien pour le texte que pour les commentaires :

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=7342

Remarquable texte en effet, sauf la fin qui fout tout par terre:

Il ne s’agit pas de «moins d’Etat» car la complexité des sociétés modernes et l’interdépendance des actes (ex. grippe aviaire) nécessite un Etat complexe, donc puissant. Mais il s’agit d’un «Etat autrement », qui arbitre et qui régule, pas qui se mêle de tout

La grippe aviaire étant un des innombrables fallacieux prétextes pour tenter de justifier la nécessité du Léviathan. C'est la même raison qui explique l'absence de dragon en France: l'Etat est tellement efficace que plus personne en France n'est victime de dragons.

Nous verrons bientôt les responsables étatiques s'auto-féliciter de la bonne gestion de la grippe aviaire.

Quand on voit ce qui se passe à la Réunion ou quand on évoque la fameuse "canicule", je trouve étonnant que les media ne dénoncent pas la supercherie.

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Son article sur la mondialisation est bien aussi : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=6682
La conclusion est du même tonneau que pour l'article sur le libéralisme: il faut que les hommes politiques réagissent au développement du laisser-faire, afin d'adapter la mondialisation bla bla bla…

J'ai souvent l'impression que les politiciens confondent la vraie mondialisation (le développement de la communication, des mouvements de capitaux, l'ouverture des frontières, etc…) avec l'ataxie (l'incoordination) de leurs politiques qui en résulte. Au lieu d'adopter des politiques réalistes (c'est à dire tenant compte de l'inéluctable mondialisation véritable), ils harmonisent leurs politiques autour d'institutions comme l'OMC ou l'UE, leur but étant d'éviter de trop grandes distorsions entre les pays gagnants et perdants. La régulation locale de l'économie se transforme en régulation mondiale.

Mon point de vue est que, à partir du moment où l'on admet que les politiciens ont leur mot à dire sur la mondialisation et la régulation de l'économie, comme arbitres ou comme remparts, on ne tarde pas à tomber dans l'étatisme le plus ringard.

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Non au contraire, il promeut la minarchie,

Même pas:

Il ne s’agit pas de «moins d’Etat» car la complexité des sociétés modernes et l’interdépendance des actes (ex. grippe aviaire) nécessite un Etat complexe, donc puissant

Rien à voir, donc avec une minarchie. On tombe plutôt dans le "mieux d'Etat" en vogue aussi bien au PS qu'à l'UMP.

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Les politiciens, en tant qu'agents économiques rationnels, veulent une chose simple : plus de jobs pour les politiciens, ou à tout le moins, pas de réduction.

Donc : tant que l'argument de réduire le rôle du politique ne gagne pas d'élections, ils désirent, rationnellement, augmenter la taille de l'état, ou au minimum, préserver sa taille actuelle.

A nous de convaincre l'électorat de ne pas réélire des politiciens qui ne promettent pas de réduire la voilure de l'état.

Si nous n'y arrivons, le système restera dans cette situation d'équilibre, conduisant à l'appauvrissement de presque tous.

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Très intéressant, aussi bien pour le texte que pour les commentaires :

J'aurais dit moins pour le texte que pour ce commentaire:

(…) Si l’évolution est divergente c’est en grande partie à l’influence dans les esprits et les cœurs des deux empires au pouvoir relativement antidémocratique et des penseurs et philosophes en France qui, au nom d’une idée mythologique de la liberté collective et unanimiste des anciens et afin de sauver la grandeur de l’état face à ses ennemis de l’intérieur et de l’extérieur (de l’Ouest et de l’Est) ont refusé l’individualisme libéral moderne (B.Constant) et/ou l’on réduit à n’être qu’un adjuvant de la puissance étatique sous le couvert de la "volonté populaire" étatisée absolument souveraine s’exerçant sur les volontés individuelles politiquement et même juridiquement méprisées et tenues pour méprisables.

L’histoire française est en cela héritière du catholicisme monarchique absolu qui a conduit à la fonctionnarisation d’une grande partie des activité sociales et plus tard à une vision étatiste du socialisme visant à faire de la justice sociale l’affaire exclusive de l’état contre les droits individuels et les libertés économiques liés à la propriété privée des biens de production et d’échange, dénoncée comme l’expression d’une liberté égoïste, voire immorale…Il s’agit alors, pour beaucoup de penseurs républicains et socio-nationaux de substituer à la religion papiste moralisatrice une religion républicaine ou civile égalitariste donc morale, alors que pour les anglo-saxons libéraux il est tout simplement "inhumain" de prétendre moraliser l’homme contre son égoïsme spontané; il vaut toujours mieux faire en sorte que cet égoïsme soit tenu par la concurrence et la compétition réglée à satisfaire les intérêts mutuels plutôt que communs, du reste déjà chez Hobbes et les philosophes anglo-saxons la notion même de volonté générale et d’intérêt commun est suspecte, car potentiellement négatrice des intérêts individuels inséparables de l’idée d’autonomie personnelle. (…)

Ainsi l’intérêt général pour un libéral n’est en rien l’intérêt commun et encore moins le bonheur collectif, mais rien d’autre que la paix civile et l’ensemble des droits permettant à chacun de poursuivre son propre bonheur sans nuire à celui des autres… L’idée d’un bonheur politique collectif qui imposerait le sacrifice de soi aux autres est pour tout libéral liberticide. Au même titre que l’idée de changer les hommes pour les rendre fondamentalement moraux et altruistes et de faire de la politique non avec ce que sont les hommes mais avec ce qu’on voudrait qu’ils soient ou deviennent sous la férule de l’état (…)

N'est-ce pas là une belle plume? J'accueillerais ce monsieur à bras ouverts sur le fofo :icon_up:

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Invité vienne
J'aurais dit moins pour le texte que pour ce commentaire:

N'est-ce pas là une belle plume? J'accueillerais ce monsieur à bras ouverts sur le fofo :icon_up:

Je suis les textes de Sylvain Reboul depuis longtemps sur Publius, quelques blogs intelligents de gauche, AgoraVox et sur son site http://sylvainreboul.free.fr/ Le rasoir philosophique…

Parfois un peu trop à gauche à mon goût…

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Je vous propose une autre vue de la mondialisation de M.Edouard HUSSON, maître des conférences à la Sorbonne: ce qu’on appelle "mondialisation" est en fait un processus de confiscation mondiale de la souveraineté populaire aux profit de réseaux de pouvoirs transnationaux, sélectionnés par l’argent, dans lesquels les élites américaines et le dollar jouent un role prépondérant. Il serait temps d’ouvrir les yeux…

Une vue sans arguments. Classique.

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