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Libertariens Suisses


Messages recommandés

Je signale ce reportage de la télé suisse sur les libertariens. Un reportage presque pas partisan…

Pour ne pas me surprendre, les Suisses alémaniques sont bien plus proches du libertarisme que les Suisses francophones, sans doute trop influencés par le mauvais exemple de la France voisine (quand on vit au bord d'Elle, on devient un fils de p***).

http://krylenko.net/live/libertariens/

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Intéressant. On les fait passer pour les extrémistes de la liberté, pour des ultra-capitalistes mais sans plus. En revanche il est dommage de ne pas avoir de réponse quant à la critique d'une société de défense privée, qui laisse soit-disant à tous les coups les pauvres sur le carreau. Est-ce que le journaliste a poser ou non la question aux libertariens ? On ne le sera jamais.

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Il ne faut pas s'étonner, en musique c'est pareil : quand un groupe de metal (ou toute autre musique abhorrée en France) est 1er des charts en Allemagne, 3ème en Suisse Alémanique, 10ème en Suisse Francophone, 20ème en France. Et accessoirement 11ème en belgique wallonne, 7ème à Bruxelles. C'est peut-être anecdotique, mais c'était globalement ce qui était ressorti il y a quelques années sur les ventes d'un groupe (mais je ne me souviens plus lequel).

Il y a un phénomène d'influences de proche en proche et la langue n'y est pas pour rien (je pense à l'effet Terracher, mais qu'en pense notre ami Legion ?) , je pense que d'ici une dizaine d'années on aura enfin la preuve que le français est une langue collectiviste, ce qui obligerait ses locuteurs à l'être quasi-fatalement.

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je pense que d'ici une dizaine d'années on aura enfin la preuve que le français est une langue collectiviste, ce qui obligerait ses locuteurs à l'être quasi-fatalement.

C'est plutôt l'influence de la presse et de l'intelligentsia néomarxiste autoflagellationniste. Le français est aussi la langue de Montaigne, Tocqueville, Bastiat, Alain Madelin

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Oh mais c'était une boutade. Je sais bien d'où vient cet ancrage des idées socialistes. C'est juste que continuer à le constater au fil des années devient lassant. J'ai plusieurs amis expatriés, et sans être mégalibéraux, ils se sont éloignés de cette réthorique.

Je crois que les français ont besoin de voyager, mais pas seulement, vivre dans les autres pays, avant de se dire "hein on est bien en France". Le souci est que les expatriés reviennent de moins en moins souvent en France, cela devrait mettre la puce à l'oreille.

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Il ne faut pas s'étonner, en musique c'est pareil : quand un groupe de metal (ou toute autre musique abhorrée en France) est 1er des charts en Allemagne, 3ème en Suisse Alémanique, 10ème en Suisse Francophone, 20ème en France. Et accessoirement 11ème en belgique wallonne, 7ème à Bruxelles. C'est peut-être anecdotique, mais c'était globalement ce qui était ressorti il y a quelques années sur les ventes d'un groupe (mais je ne me souviens plus lequel).

Il y a un phénomène d'influences de proche en proche et la langue n'y est pas pour rien (je pense à l'effet Terracher, mais qu'en pense notre ami Legion ?) , je pense que d'ici une dizaine d'années on aura enfin la preuve que le français est une langue collectiviste, ce qui obligerait ses locuteurs à l'être quasi-fatalement.

À mon avis c'est plus une question de culture que de langue, c'est le vieux dilemne héritage latin contre héritage germanique. Le fait même que les scores évoqués soient différent en Suisse et Belgique francophone par rapport à la France prouve que sur les zones frontières, les deux cultures s'influent et se mélangent.

Si la langue joue un rôle, c'est surtout au niveau de la transmission : Ce qui part d'allemagne arrive naturellement en Suisse alémanique (intercompréhension mutuelle) et en Belgique flamande (pas d'intercompréhension directe, mais entre le flamand et l'allemand, il y a tout un continuum de dialectes qui sont eux mutuellement intelligibles). Par contre dès qu'on passe dans les zones francophones, la barrière de la langue devient importante. Et si les suisses et belges francophones sont habitués à attendre d'autres langues, ce n'est pas le cas des français méridionnaux, qui ont déjà du mal à comprendre à un locuteur marseillais…

Après sur les rapport entre culture et langue, il faut garder à l'esprit (en tout cas, c'est la théorie à laquelle je souscris) que c'est plutôt la première qui influence la seconde, et encore de façon partielle : Si le vocabulaire, et dans une moindre mesure certaines structures syntaxiques, voir morphologiques, d'une langue, reflette généralement la culture du peuple qui la parle, le reste, la phonologie et la plus grande partie de la grammaire, évolue de façon arbitraire et non motivée (quoi que conditionné par l'environement : des langues voisines (géographiquement), surtout dans un environement bilinguial, tenderons à échanger des phonèmes, des morphèmes, des structures syntaxiques, voir à développer des innovations communes).

Pour le Français ceci dit, l'influence de la culture sur la langue est relativement importante suite aux processus de planification très poussés que la langue a subi au 17ème siècle (pour un résultat qui n'est pas des plus heureux, entre le français écrit et le français oral, on est pratiquement en situation de diglossie, encore quelques décénies à ce régime et l'académie française aura atteind son but : le français sera devenu une langue morte ne s'étudiant qu'à l'école).

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Je suis d'accord, tu mets des mots logiques à des phénomènes que je pressentais.

Quant au caractère latin, je fais juste remarquer, que les socialistes ont une tendance à mieux s'implanter sous les latitudes latines (voir en ce moment l'Amérique du Sud), mais la France qui est censé être un pays de transition entre culture latine et culture germanique est encore plus attirée par les idées socialistes que les autres pays latins (Espagne et Italie ou les anciens communistes sont devenus de simples socio-démocrates - ce qui est déjà trop, certes-).

Et vivant dans le sud, j'ai l'impression qu'il y a une sous-culture communiste encore plus prégnante ici que dans le reste de la France.

Sinon bien vu pour la diglossie, le français rejoindra le latin, sauf qu'il n'y aura aucun Etat religieux pour perpétuer la langue. Ah si, peut-être que les futurs socialistes apprendront naturellement le français par nostalgie et fidélité.

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Je signale ce reportage de la télé suisse sur les libertariens. Un reportage presque pas partisan…

Pour ne pas me surprendre, les Suisses alémaniques sont bien plus proches du libertarisme que les Suisses francophones, sans doute trop influencés par le mauvais exemple de la France voisine (quand on vit au bord d'Elle, on devient un fils de p***).

http://krylenko.net/live/libertariens/

Hé ben, ils iront loin avec ça… Curzon-Price est particulièrement à chier dans l'autre vidéo.

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Je suis d'accord, tu mets des mots logiques à des phénomènes que je pressentais.

Quant au caractère latin, je fais juste remarquer, que les socialistes ont une tendance à mieux s'implanter sous les latitudes latines (voir en ce moment l'Amérique du Sud), mais la France qui est censé être un pays de transition entre culture latine et culture germanique est encore plus attirée par les idées socialistes que les autres pays latins (Espagne et Italie ou les anciens communistes sont devenus de simples socio-démocrates - ce qui est déjà trop, certes-).

Et vivant dans le sud, j'ai l'impression qu'il y a une sous-culture communiste encore plus prégnante ici que dans le reste de la France.

Hum, à mon avis ya de nombreux facteurs différents, là je ne peux pas être catégorique, tout au plus proposé des théories.

Le fait qu'en général, la périphérie d'un empire est plus conservatrice que le centre, le fait qu'en france les "envahisseurs" germains (un bien grand mots pour des bandes de nomades désorganisées qui fuyaient devant l'avancée d'Attila) ont été très rapidement assimilés, le fait que la Belgique et la Suisse aient, contrairement à la France, une longue tradition "multiculturelle", le fait que l'Espagne et le Portugal aient connu de longues dictatures fascistes qui ont forcemment transmis à la culture populaire une grande méfiance pour tout ce qui vient de la gauche (idem pour l'Argentine, un des rare pays d'Amérique latine a n'avoir pas sombré dans le communisme), tout cela ça joue, à mon avis.

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Le randien qui veut créer le "parti du capitalisme"? Faudrait quand même arrêter avec ça… :icon_up:

D'autant que c'est entrer dans la dialectique marxiste. Tant qu'à fonder un parti il serait préférable de l'intituler parti du secteur privé ce qui poserait d'emblée correctement le problème.

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le fait que l'Espagne et le Portugal aient connu de longues dictatures fascistes qui ont forcemment transmis à la culture populaire une grande méfiance pour tout ce qui vient de la gauche (idem pour l'Argentine, un des rare pays d'Amérique latine a n'avoir pas sombré dans le communisme), tout cela ça joue, à mon avis.

humm…

l'experience peroniste a quand meme joué un role important dans ce socialisme latinoamericain de 1945 a aujourd'hui…

l'argentine n'a pas moins sombré dans le communisme que ces voisins direct non plus.

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Invité jabial
D'autant que c'est entrer dans la dialectique marxiste. Tant qu'à fonder un parti il serait préférable de l'intituler parti du secteur privé ce qui poserait d'emblée correctement le problème.

Bien au contraire, bien au contraire. Mais nous en reparlerons.

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Bien au contraire, bien au contraire. Mais nous en reparlerons.

(la suite au prochain épisode : Jabial : The Revelation)

Tu passes au format Miniséries, un épisode de 45' de jabial par semaine, tous les lundis ? :icon_up:

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Invité jabial

Disons que j'ai un boulot à terminer donc j'essaie de clore mon passage sur le forum.

Pour compléter, je pense que les libéraux ne pourront gagner que par une battaille frontale avec le marxisme sur le terrain des idées - il ne faut donc pas avoir peur d'utiliser des mots comme "capitaliste", bien au contraire. Si Ayn Rand a eu autant de suivants, ce n'est pas un hasard. Le capitalisme en tant qu'idéal, oui, c'est séduisante et ça peut marcher.

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humm…

l'experience peroniste a quand meme joué un role important dans ce socialisme latinoamericain de 1945 a aujourd'hui…

l'argentine n'a pas moins sombré dans le communisme que ces voisins direct non plus.

Oula ah ouais mais non, ma langue a fourchée, je voulais parler du Chili (post-Pinnochet).

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