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Le Chili D'allende Ou Celui De Pinochet ?


Constantin_H

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A l'occasion de la mort du maréchal Pinochet, l'heure est venue pour les historiens de se pencher sur une question cruciale : le chili était-il mieux sous Allende que sous Pinochet ?

Force nous est de constater que la controverse est importante. Et tout d'abord, que sait-on du chili que préféraient les deux personnages ? La longue vie qu'a eue le général Pinochet semble indiquer à tout le moins que son chili était probablement moins épicé que celui du président socialiste. Mais est-ce une question de quantité de piments ou bien de qualité ? Et quels haricots utilisaient les deux hommes ? Etaient-ce bien les mêmes ? Quant à la viande et aux tomates, nous supposerons que les deux chefs d'Etat préféraient sans doute le boeuf argentin et les tomates mexicaines. Restent donc les haricots et les piments. Ainsi d'ailleurs que le temps de cuisson. A mon sens, un chili qui n'a pas mijoté pendant dix heures ne mérite pas son appellation.

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Et vous auriez raison. The Economist, cette semaine, explique clairement pourquoi l'agriculture bio, la production locale et le commerce équitable sont des impostures intellectuelles qui ne font qu'agraver les problèmes qu'elles sont censées régler.

Jugement à l'emporte pièce, je serais curieux de lire l'article ou que vous m'en fassiez un résumé.

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Ouais, pas transcendant. Deux erreurs qui rendent l'article sans grand intérêt à mon sens :

- la focalisation sur l'objectif politique supposé : en France par exemple, ce n'est pas le respect de l'environnement qui est la motivation principale des acheteurs de bio, même si ça risque de le devenir car les organisations bio plus ou moins étatiques communiquent là-dessus, n'ayant pas le droit de communiquer sur la qualité des produits).

- une vision très simplificatrice (le commerce équitable ne se résume pas à FLO, les techniques utilisées en bio sont très variées et c'est réducteur de les juger simplement sur la consommation d'énergie).

Cependant, il est vrai que beaucoup de consommateurs de ces produits raisonnent en ces termes, la critique est donc justifiée, mais c'est plus une critique de la communication qui est faite autour de ces modes de production ou de distribution que des modes de production ou de distribution eux-mêmes.

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Ouais, pas transcendant. Deux erreurs qui rendent l'article sans grand intérêt à mon sens :

- la focalisation sur l'objectif politique supposé : en France par exemple, ce n'est pas le respect de l'environnement qui est la motivation principale des acheteurs de bio, même si ça risque de le devenir car les organisations bio plus ou moins étatiques communiquent là-dessus, n'ayant pas le droit de communiquer sur la qualité des produits).

Notez bien que la qualité des produits est de toute manière inférieure à celles des produits de l'agriculture non bio. Les risques de maladies d'origine fongique ou bactérienne sont nettement plus importants avec l'agriculture bio. Certaines moisissures (nocives pour l'homme) de l'orge et de l'épeautre, qui avaient été éradiquées par l'agriculture technologique, sont en train de réapparaître.

- une vision très simplificatrice (le commerce équitable ne se résume pas à FLO, les techniques utilisées en bio sont très variées et c'est réducteur de les juger simplement sur la consommation d'énergie).

Il ne parle pas que de consommation d'énergie, mais également de l'inévitable augmentation des surfaces cultivées, ainsi que de l'utilisation de fongicides "traditionnels" comme le cuivre, plus nocifs pour l'environnement que les fongicides actuellement employés.

Cependant, il est vrai que beaucoup de consommateurs de ces produits raisonnent en ces termes, la critique est donc justifiée, mais c'est plus une critique de la communication qui est faite autour de ces modes de production ou de distribution que des modes de production ou de distribution eux-mêmes.

Je ne vois pas en quoi dire que la production bio est plus nocive pour l'environnement est une critique de la communication autour de ce mode de production.

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Notez bien que la qualité des produits est de toute manière inférieure à celles des produits de l'agriculture non bio. Les risques de maladies d'origine fongique ou bactérienne sont nettement plus importants avec l'agriculture bio. Certaines moisissures (nocives pour l'homme) de l'orge et de l'épeautre, qui avaient été éradiquées par l'agriculture technologique, sont en train de réapparaître.

C'est faux, les risques de maladies fongiques sont plus faibles, c'est pour ça qu'il y a traitement quasi-systématique en conventionnel et pas en bio. Si les pratiques culturales en bio ne permettaient pas de diminuer le risque d'attaque fongique par rapport au conventionnel, les produits seraient invendables : ils sont soumis au mêmes contrôles que les produits conventionnels.

Il ne parle pas que de consommation d'énergie, mais également de l'inévitable augmentation des surfaces cultivées, ainsi que de l'utilisation de fongicides "traditionnels" comme le cuivre, plus nocifs pour l'environnement que les fongicides actuellement employés.

Perso, je ne vois pas en quoi l'augmentation des surfaces cultivées est en soi un problème, de plus cette augmentation est exagérée par les anti-bio. Plusieurs études montrent que les rendements moyens sur plusieurs années, ne sont pas si éloignés. Quant au cuivre, c'est contestable, les doses utilisées ne sont pas nocives, selon d'autres études.

Je ne vois pas en quoi dire que la production bio est plus nocive pour l'environnement est une critique de la communication autour de ce mode de production.

Principalement parceque les critère retenus pour juger de la prétendue "nocivité pour l'environnement" sont très partiaux : augmentation de la surface cultivée et de l'énergie consommée. En fait, j'ai été trop indulgent : certains arguments critiquables que mettent en avant les défenseurs du bio ont été sélectionnés, les autres sont passés à la trappe (pourquoi ?), et les problèmes que posent l'agriculture non bio sont passés sous silence.

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