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Pour Qui Roule Le Wwf


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Page 19 du "Rapports planète vivante 2006" du WWF, on apprend qu'il ne faut pas exploiter la nature. On apprend que les USA et l'Europe sont des méchants. Et on apprend qu'un pays au monde se comporte de façon écologique, et que ce serait donc bien si on vivait tous comme dans ce pays. Et quel est ce pays ?

En 2003, les régions d’Asie-Pacifique et d’Afrique ont utilisé moins que la biocapacité mondiale moyenne par personne, alors que l’UE-25 et l’Amérique du Nord dépassent le seuil du développement humain élevé. Ni le monde dans son entièreté, ni aucune région prise séparément ne répond conjointement aux deux critères de développement durable. Seul Cuba y parvient, d’après les données que ce pays fournit aux Nations-Unies

http://assets.panda.org/downloads/lpr2006fr.pdf

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Ben, dans ce que cite Gadrel, ce qui est dit c'est que Cuba est bien, selon ce que Cuba dit à l'ONU. Ce qui est sans doute vrai, ils doivent mentir là comme pour le reste. C'est sans doute pour ça qu'ils précisent dans l'article d'ailleurs…

Bon, je sais, je suis trop gentil.

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Bah non, ce n'est pas surprenant. Normal que Cuba soit en un leader en développement durable, puisqu'il n'y a pas de développement.

Haha, tu me rappelles une anecdote sur Che d'un article que j'avais traduit;

Le grand révolutionnaire a eu une occasion de mettre en application sa vision économique — son idée de la justice sociale — en tant que directeur de la Banque Nationale de Cuba et du Département de l’Industrie de l’Institut National des Réformes Agraires à la fin de 1959, et à partir de 1961, en tant que ministre de l’industrie. La période au cours de laquelle Guevara fut en charge de la presque totalité de l’économie Cubaine vit la quasi-disparition de la production de sucre, l’échec de l’industrialisation, et l’introduction de rationnement — tout ceci dans ce qui avait été avant la dictature de Batista l’un des quatre pays ayant la plus grande réussite économique de l’Amérique Latine.

Son travail quotidien à la tête de la Banque Nationale, période durant laquelle il imprima des billets signés « Che », fut résumé par son député, Ernesto Betancourt : « [il] était ignorant des principes économiques les plus élémentaires ». Les capacités d’analyse économique de Che furent révélées au monde en 1961, lors d’une conférence hémisphérique à Uruguay, où il avait prédit un taux de croissance de 10 pourcent « sans aucun doute », et, d’ici 1980, un revenu per capita supérieur à celui de « l’Amérique d’aujourd’hui ». En fait, en 1997, le trentième anniversaire de sa mort, les cubains était à la diète avec une ration de 5 livres de riz et une livre de fève par mois, quatre onces de viande deux fois par an, quatre onces de pâte de soja par semaine, et quatre œufs par mois.

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c'est dommage qu'on apprenne pas ca au lycée… :icon_up:

Mais si, j'en ai parlé mardi à mes élèves : le Che est toujours l'objet de mes tendres attentions quand j'aborde la question du tiers-mondisme.

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Page 19 du "Rapports planète vivante 2006" du WWF, on apprend qu'il ne faut pas exploiter la nature. On apprend que les USA et l'Europe sont des méchants. Et on apprend qu'un pays au monde se comporte de façon écologique, et que ce serait donc bien si on vivait tous comme dans ce pays. Et quel est ce pays ?

http://assets.panda.org/downloads/lpr2006fr.pdf

les "deux critères" de développement durable!!!!!!!!??????????

Je comprends pourquoi CUBA est le seuls à réussir!!!

S'ils oublient le troisième critère!!!!! :blink:

le développement économique!!! :icon_up: !!!!!

C'est sur, qu'au niveau consommation de ressource et pollution, Cuba est peut-être en dessous. :doigt:

:warez: C'est sur qu'au niveau "redistribution", protection du travail, et étatisme (ce qui constitu les critères "sociaux" pour le développement durable dans la majorité des cas… des critères "a priori" plutôt que des résultats…), Cuba doit être bien placé!!!

:warez::ninja:

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N'oublie pas de leur signaler qu'il était prêt à déclencher la troisième guerre mondiale et à voir Cuba rayé de la carte lors de la crise des missiles.

du même texte;

Ses dispositions fanatiques firent de Che un pivot de la « soviétisation » de la révolution qui s’était à plusieurs occasions vantée de son caractère indépendantiste. Rapidement après l’arrivée des barbudos au pouvoir, Guevara pris part aux négociations avec Anastas Mikoïan, le premier ministre délégué Soviétique en visite à Cuba. On lui confia la mission de faire avancer les négociations Cubano-Soviétiques durant une visite à Moscou vers la fin de 1960. (C’était lors d’un long voyage durant lequel la Corée de Kim Il Sung fut le pays qui l’impressionna « le plus ».) Le second voyage de Guevara en Russie, en Août 1962, fut encore plus significatif, puisqu’il y conclue le marché qui transforma Cuba en base de lancement de missiles soviétiques. Il rencontra Khrouchtchev à Yalta pour finaliser les détails d’une opération qui avait déjà débuté et impliquait la livraison de quarante deux missiles soviétiques, dont la moitié armée de têtes nucléaires, ainsi que des lance-missiles et environ quarante deux milles soldats. Après avoir insisté auprès de ses alliés Soviétiques sur le risque que les Américains comprennent ce qui se trame, Guevara obtint l’assurance que la marine Soviétique interviendrait — en d’autres mots, que Moscou entrerait en guerre.

Selon la biographie de Guevara de Philippe Gavi, le révolutionnaire s’était targué que son pays était «prêt à tout risquer dans une guerre atomique d’une destructivité inimaginable pour défendre ses principes. » Après la fin de la crise des missiles cubain — où Khrouchtchev renia sa promesse faite à Yalta et négocia sans en informer Castro un traité avec les Etats-Unis qui incluait la rétractation des missiles américains en Turquie — Guevara dit à un hebdomadaire communiste Anglais : « Si les fusées étaient restées, nous les aurions toutes utilisées et les aurions dirigées vers le cœur de l’Amérique, incluant New York, dans notre défense contre les agresseurs. » Et quelques années plus tard, aux Nations Unies, il réaffirma que « en tant de Marxistes nous avons maintenus qu’une coexistence paisible entre les nations n’inclus pas de coexistence entre les exploiteurs et les exploités. »

Guevara s’est écarté de l’Union Soviétique dans les dernières années de sa vie. Il le fit pour de mauvaises raisons, blâmant Moscou d’être trop mou idéologiquement et diplomatiquement, et de faire trop de concessions — contrairement à la Chine Maoïste, qu’il vit comme un havre d’orthodoxie. En octobre 1964 un mémo écrit par Oleg Draoussenkov, un représentant Soviétique qui lui était proche, cite Guevara ; « Nous avons demandé des armes aux Tchécoslovaques, ils nous ont dit non. Nous avons ensuite demandés aux Chinois ; après quelques jours ils ont dit oui en refusant de nous les faire payer, nous affirmant que l’on ne vendait pas d’armes à un ami. » En fait, Guevara était profondément contrarié que Moscou demande quelque chose en échange de son aide et de son support politique colossal. Son attaque finale contre Moscou se fit à Alger, en Février 1965 à une conférence internationale, où il accusa les Soviétiques d’adopter la « Loi de la valeur », c'est-à-dire le capitalisme. Somme toute, il ne se sépara pas des Soviétiques pour avoir plus d’indépendance, c’était une tentative de soumettre la réalité à une orthodoxie idéologique aveugle.

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