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Article 122-1 du code pénal : L'irresponsabilité pénale dans l'actualité


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Invité jabial
Heureusement que ce n'est pas encore le cas, sinon, les politiques échapperaient régulièrement à une juste sanction. :icon_up:

Ca c'est vrai. Je veux dire, regarde Fabius : un truc comme 1000 empoisonnés et on a été jusqu'à le condamner à l'oppobre publique, rendez-vous compte. Snif.

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J'espère que non, parce que dans une telle optique collectiviste, on en arrive au système actuel : si le criminel représente un groupe de pression suffisamment important, il échappe à son juste châtiment, et par effet de bord, c'est le cas de beaucoup d'autres criminels.

Tu réalises que tu es en train d'écrire un pipo holiste là? La Justice repose sur le Droit des gens. Le Droit d'une victime a été violé, il faut réparer, c'est donc évidemment la victime qui est au centre.

Je ne veux pas être méchant mais tu sembles avoir tout compris de travers. Le vengeance est exercée par une personne dans la démesure, alors que la justice est précisément caractérsée par le rétablissement de l'ordre du Droit. Dans Justice, il y a juste. Il y a loin de l'institutionnalisation de la vengeance, qui reviendrait à renoncer au principe même du tribunal pour laisser toute victime fixer la peine infligée, au déni actuel de justice qui frôle l'impunité totale.

Moi non plus je ne voudrais pas être méchant mais je m'étonne de trouver la défense d'un "droit à" dans la bouche d'un anarcap. Tu dis que la victime "a droit à son procès". Dans le système actuel quand une personne est déclarée irresponsable on pourrait tout à fait l'assimiler à une catastrophe naturelle. Donc tu nous sors un pipo selon lequel quand une météorite tombe sur ma maison "j'ai droit à un procès"…

Maintenant si tu refuses la notion d'irresponsabilité c'est autre chose.

Il y a de plus dans le choix du mot "victime" une charge émotionelle qui me semble de mauvais aloi dans le cadre d'une juste dépassionée : en mettant la victime au centre tu mets l'émotion au centre du processus.

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Il y a de plus dans le choix du mot "victime" une charge émotionelle qui me semble de mauvais aloi dans le cadre d'une juste dépassionée : en mettant la victime au centre tu mets l'émotion au centre du processus.

:icon_up: Je suis consterné quand je lis un truc pareil.

Et en avant pour la novlangue, aussi, tant qu'on y est ! N'appelons plus "victime" les gens qui subissent des agressions. Appelons-les "référentiel attaqué". Et les criminels, on va les appeler "référentiel bondissant". La justice n'en sera que plus dépassionnée :

"Le référentiel bondissant a endommagé l'interface de dialogue du référentiel attaqué à grand coup de barre à mine. Il sera donc placé dans un centre d'aide psychologique pour bien réfléchir à la portée de ses actes déstructurants".

Faut arrêter la moraline en intraveineuse.

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:icon_up: Je suis consterné quand je lis un truc pareil.

Et en avant pour la novlangue, aussi, tant qu'on y est ! N'appelons plus "victime" les gens qui subissent des agressions. Appelons-les "référentiel attaqué". Et les criminels, on va les appeler "référentiel bondissant".

Faut arrêter la moraline en intraveineuse.

Non dans un procès il y a un accusé et un accusateur (partie civile, plaignant) et pas une victime et un agresseur. Si tu commences à parler de victime c'est que tu as déjà une idée sur l'issue du procès

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Maaaaaaais bien sûr. Tu confonds allègrement le procès et l'issue de ce dernier. A l'issue de ce dernier, y'a bien une victime et un agresseur.

(edit : tiens, tu dis la même chose, ce qui montre que nous ne parlions pas du même moment).

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Il y a de plus dans le choix du mot "victime" une charge émotionelle qui me semble de mauvais aloi dans le cadre d'une juste dépassionée : en mettant la victime au centre tu mets l'émotion au centre du processus.

Tu tombes dans le piège tendu par les constructivistes de tout poil, qui prétendent s'intéresser au victimes mais ne font que défendre des lobbies bien organisés. De la sorte, ils dévalorisent complètement la notion de victime au profit d'une idéologie victimaire. Or il est logique que les institutions judiciaires se préoccupent des vraies victimes et leur rendent… justice.

Cela me rappelle cette analyse très lucide de René Girard:

On ignore le fait que cette question de la victime a été posée par le religieux et qu'elle vient essentiellement du christianisme. Par ailleurs, la question de la victime, aujourd'hui, fait l'objet de déviations redoutables, nous sommes confrontés à deux formes de totalitarisme qui sont deux prises de position par rapport au christianisme.

Nous sommes confrontés au totalitarisme de type nazi, qui doit, à mon avis, pour être pensé pleinement, être pensé à partir de Nietzsche. Nietzsche a dit : "le christianisme c'est le mensonge dangereux d'un univers sans victime" et les nazis ont repris ça, au fond. Ils ont voulu montrer qu'on pouvait toujours faire des victimes, enterrer en quelque sorte le rêve judéo-chrétien sous des monceaux de victimes. Ce premier totalitarisme va peut-être réapparaître sous d'autres formes mais il me semble bien fini.

Quant à l'autre totalitarisme il est beaucoup plus vivant aujourd'hui, c'est celui qui consiste à faire de la victime une force de pression…

MLM : Mais pour rester encore un instant sur le totalitarisme sacrificiel (celui qui revendique le droit de revenir au sacrifice) avant de parler du totalitarisme du victimaire (celui qui revendique au nom du droit des victimes), ne peut-on pas dire qu'il y a eu justement, dans le projet nazi, et vous le soulignez d'ailleurs dans Quand ces choses commenceront le besoin d'éradiquer le judéo-christianisme en commençant justement par le projet de l'extermination des Juifs ?

RG : Eradiquer le judéo-christianisme, oui, ce n'est pas une question de foi, là, mais c'est pour faire des victimes, c'est faire des boucs émissaires en le sachant, n'est-ce pas, c'est-à-dire rétablir le sacrificiel et montrer que loin d'être démodé, d'être devenu impossible, le principe qui consiste à faire des victimes est plus fort que jamais.

MLM : Mais est-ce que vous pensez que Nietzsche par exemple s'adressait véritablement au christianisme ou à une gnose qu'il prenait pour le christianisme, Claude Tresmontant dit que Nietzsche confondait la gnose cathare avec le véritable christianisme.

RG : Je crois que oui et non, parce que Nietzsche a dit des choses extrêmement profondes sur le fait que le christianisme cherchait à établir un monde sans victime et je crois qu'il a raison mais ce monde sans victime lui, il l'a vu comme une espèce d'humanitarisme plein de sensiblerie et il n'a pas perçu que le problème de la vérité de l'homme est engagé dans cette affaire. Nietzsche n'a pas vu que le christianisme était du côté de la réalité puisque lui-même ne croyait pas du tout en l'existence de la vérité. Il a pris sciemment partie contre ce que d'une certaine façon (c'est le paradoxe et la grandeur de Nietzsche malgré tout) il comprenait mieux que personne : à savoir que le christianisme voulait un monde sans victime.

MLM : Donc, il avait anticipé, en quelque sorte, sur la dérive du lobby de la victime, celle qui donnera l'autre totalitarisme.

RG : Voilà c'est ça. En fait Nietzsche est le plus grand satiriste du monde actuel, voyez, il avait vu une dérive, il avait vu l'abus du principe victimaire qui donne l'autre totalitarisme et qui est une espèce de surenchère par rapport au christianisme. On se drape dans le victimaire, dans la victime et, on en fait ainsi, par là, souvent, un moyen nouveau de persécution.

Les hommes sont pleins de ressources lorsqu'il s'agit de mal interpréter les vérités que le réel, la Révélation, met à leur disposition. Nous vivons, aujourd'hui, dans un univers, où existent des puissants lobbies de la victime, où aujourd'hui on ne peut plus persécuter, où on ne peut plus exercer la violence que par l'intermédiaire d'un discours victimaire, d'une défense des victimes.

MLM : Le discours de la dénonciation de la violence devient violent lui-même c'est cela que vous dites ?

RG : Voilà. Le communisme par exemple, le soviétisme, prétendait ne parler qu'au nom des victimes, et faisait des victimes au nom des victimes, et l'échec du soviétisme est un échec de ce second totalitarisme qui n'a pas marqué sa fin du tout, je pense que lui va reparaître sous d'autres formes et qu'il est déjà en train de reparaître, qu'il reste bien vivant.

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Maaaaaaais bien sûr. Tu confonds allègrement le procès et l'issue de ce dernier. A l'issue de ce dernier, y'a bien une victime et un agresseur.

Oui à l'issue du procès, je suis d'accord.

Je rappelle que nous sommes dans un fil où l'on discute de la tenue ou non de procès suivant la responsabilité (ou non) des acteurs. Si tu écris des trucs comme "la victime a droit à un procès" c'est bien que ce dernier n'a pas eu lieu non ?

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Je rappelle que nous sommes dans un fil où l'on discute de la tenue ou non de procès suivant la responsabilité (ou non) des acteurs. Si tu écris des trucs comme "la victime a droit à un procès" c'est bien que ce dernier n'a pas eu lieu non ?

Je peux parfaitement admettre que tu dises qu'on ne doit pas appeler "criminel" le type accusé tant qu'il n'y a pas eu procès. Après tout, il n'est peut-être pas du tout coupable. C'est parfaitement logique. Celui qui a subi le préjudice, en revanche, il n'y a pas besoin d'un procès pour savoir s'il est victime ou pas, nom d'une pipe.

Sauf à se focaliser sur les quelques cas de mythomanes qui attaquent pour un oui ou un non, la plupart des gens qui se lancent dans un procès le font parce qu'ils ont subi un préjudice suffisamment important pour s'emmerder avec les démarches afférentes. Et dans ce cas, les appeler "victime" me semble être la moindre des courtoisies. En outre, un type qui se fait trouer la peau, tu veux l'appeler comment ?

Je réitère : il faut arrêter la moraline.

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Je peux parfaitement admettre que tu dises qu'on ne doit pas appeler "criminel" le type accusé tant qu'il n'y a pas eu procès. Après tout, il n'est peut-être pas du tout coupable. C'est parfaitement logique. Celui qui a subi le préjudice, en revanche, il n'y a pas besoin d'un procès pour savoir s'il est victime ou pas, nom d'une pipe.

Sauf à se focaliser sur les quelques cas de mythomanes qui attaquent pour un oui ou un non, la plupart des gens qui se lancent dans un procès le font parce qu'ils ont subi un préjudice suffisamment important pour s'emmerder avec les démarches afférentes. Et dans ce cas, les appeler "victime" me semble être la moindre des courtoisies. En outre, un type qui se fait trouer la peau, tu veux l'appeler comment ?

Je réitère : il faut arrêter la moraline.

Mais le problème en l'espèce est qu'il peut y avoir des cas où la notion même de procès est inique. Trouverais tu normal la tenue d'un procès par ce que j'ai été frappé par la foudre et que "je suis une victime" ? Ai je droit à un procès pour autant ?

Alors je crois qu'on est plus ou moins d'accord sauf sur le point suivant : pour moi il existe des cas où les acteurs sont irresponsables. Le problème est de discerner ces cas correctement, genre le mec qui se drogue ou bois pour faire un truc qu'il n'oserait pas faire d'habitude (il se déresponsabiliserait en connaissance de cause). Sur un vrai schizophrène qui a des problèmes biochimiques dans son cerveau on peut trouver limite de dire qu'il est "responsable" et trouver une analogie avec l'éclair qui lui tombe dessus.

Un référentiel gruyérisé ? :doigt:

Le plomb c'est pas bon pour la santé ça donne le saturnisme :icon_up:

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Mais le problème en l'espèce est qu'il peut y avoir des cas où la notion même de procès est inique. Trouverais tu normal la tenue d'un procès par ce que j'ai été frappé par la foudre et que "je suis une victime" ? Ais je droit à un procès pour autant ?

Peu importe : tu es bien victime de la foudre, dans ce cas, non ?

Note que je n'ai absolument rien dit sur la notion de "droit à un procès" que tu semble trouver dans les propos de Jabial.

Le problème est de discerner ces cas correctement, genre le mec qui se drogue ou bois pour faire un truc qu'il n'oserait pas faire d'habitude (il se déresponsabiliserait en connaissance de cause).

Exemple qui ne tient que s'il est victime d'une obligation de se droguer ou de boire (qui vient de l'extérieur, hein, pas du "je peux pas m'en empêcher").

Sur un vrai schizophrène qui a des problèmes biochimiques dans son cerveau on peut trouver limite de dire qu'il est "responsable" et trouver une analogie avec l'éclair qui lui tombe dessus.

Ca ne change rien : que le type soit ou non responsable juridiquement ne change pas la nature de ses victimes. Elles restent victimes.

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Peu importe : tu es bien victime de la foudre, dans ce cas, non ?

Exemple qui ne tient que s'il est victime d'une obligation de se droguer ou de boire (qui vient de l'extérieur, hein, pas du "je peux pas m'en empêcher").

Ca ne change rien : que le type soit ou non responsable juridiquement ne change pas la nature de ses victimes. Elles restent victimes.

L'exemple montre justement que décider de la responsabilité ou non d'une personne à un moment donné est très délicat. D'ailleurs c'était un des points soulevés dans la discussion. On pourrait penser amender cette procédure de décision (la rendre contradictoire ou je ne sais quoi en faisant participer le plaignant), qui pour l'instant repose sur le juge et les experts.

Mais ce qui me fait réagir est la confusion entretenue entre la justice qui rend une décision et l'empathie pour la victime. La proposition est de créer un nouveau statut, le "statut de vicitme". De proposer des tenues de procès y compris quand l'irresponsabilité a été reconnue (ce qui est pour moi un non sens), car de par son statut la victime aurait "des droits à".

Bien sûr que pour moi une victime est une victime. Mais c'est exactement pour éviter ce type d'incohérence (avec des procès consolatoires totalement illogiques) qu'il ne faut pas mélanger les genres, et en l'occurrence le vocabulaire a son importance.

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Invité jabial
Moi non plus je ne voudrais pas être méchant mais je m'étonne de trouver la défense d'un "droit à" dans la bouche d'un anarcap. Tu dis que la victime "a droit à son procès".

Ah boooon? J'ai dit ça où? En plus il ne s'agit pas du tout d'un "droit à" mais bien d'un conséquence de ce qu'on appelle la responsabilité, c'est-à-dire une créance légitime : si je viole ton droit, je te dois de le rétablir. Bien sûr, c'est au tribunal de déterminer et les faits, et la peine appropriée, mais dans l'hypothèse de travail qui est que j'ai bien commis un crime envers toi, bien sûr que tu as droit à un procès - et ce n'est pas un droit-créance qui repose sur l'imposition d'innocent mais un droit-responsabilité qui repose sur le coupable. Si le tribunal détermine que l'accusé est innocent, et bien le droit en question n'existe pas et ce sera au plaignant de payer les frais ud procès.

Je n'arrive pas à voir ce qui est compliqué là-dedans.

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Tu réalises que tu es en train d'écrire un pipo holiste là? La Justice repose sur le Droit des gens. Le Droit d'une victime a été violé, il faut réparer, c'est donc évidemment la victime qui est au centre.

Là par exemple où tu associes à la victime (sans regards des circonstances) le droit à réparation et procès.

Je pense que le problème vient de l'utilisation du mot "victime" qui est vague (est ce une condamnation, un jugement moral d'un particulier, une attitude empathique compassionelle). Si je reprend l'exemple des cataclysmes naturels : un Tsunami peut faire énormément de victimes, atteindre à la propriété de millions de personnes (qui sont victimes en ce que leur maison a disparu) et pour autant la notion de procès est absurde dans ce cas de figure.

La première chose à faire donc de voir s'il y a matière à faire un procès. Ce qui est au centre est de savoir si l'atteinte au droit des gens découle d'une action délibérée et responsable. Maintenant la proposition actuelle de Sarkozy me fait le même effet que si on voulait poursuivre Poséidon par ce qu'il a fait des bulles en jouant au fond de l'océan et qu'il en a résulté un Tsunami.

Tout cela n'ayant strictement aucun lien avec le reconfort que l'on se doit de porter à ces victimes. Il s'agit d'autre chose que de la justice, c'est la charité et là oui la victime est son centre.

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Invité jabial
La première chose à faire donc de voir s'il y a matière à faire un procès. Ce qui est au centre est de savoir si l'atteinte au droit des gens découle d'une action délibérée et responsable. Maintenant la proposition actuelle de Sarkozy me fait le même effet que si on voulait poursuivre Poséidon par ce qu'il a fait des bulles en jouant au fond de l'océan et qu'il en a résulté un Tsunami.

OK, je pige désormais la raison des contorsions : tu n'aimes pas Sarkozy :doigt: Peux-tu justifier ce que tu viens de dire? :icon_up:

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OK, je pige désormais la raison des contorsions : tu n'aimes pas Sarkozy :doigt: Peux-tu justifier ce que tu viens de dire? :icon_up:

Dans cet article par exemple : http://www.latribune.fr/info/Sarkozy-pours…annel=Politique

avec la citation suivante suffisament édifiante à mon goût :

"Je ne suis pas sûr que le mot non-lieu soit parfaitement compréhensible pour le mari dont on a égorgé la femme et par la soeur dont on a décapité le frère", a commenté le chef de l'Etat. "S'il faut faire évoluer la loi, je suis prêt à la faire évoluer". Il s'agirait de faire en sorte que "le procès puisse avoir lieu y compris lorsqu'il y aura irresponsabilité pénale déclarée".

qui recoupe exactement ce que je disais : faire un procès y compris quand celui ci n'a pas lieu d'être.

A la limite s'il avait parlé de réformer la manière dont est décidée l'irresponsabilité pénale ok. Mais là c'est en admettant qu'elle ait été reconnue qu'on continue à s'acharner "judicièrement". Pour parler cru la famille a reçu une réponse de la justice : ils ont été victime d'un accident de type "naturel" (c'est ce que veux dire l'irresponsabilité pénale) et n'ont pas besoin d'un procès de "consolation" pour "faire le deuil" ou je ne sais quoi.

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Invité jabial

Ca, en l'occurrence, ce sont des gesticulations politiciennes, mais ce n'étiat pas mon propos. Mon propos est que responsable ou pas, faire sortir le décapiteur dans quinze ans relève du lâcher de piranhias dans la piscine de la maternelle.

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Pourquoi serait-ce la guerre de tous contre tous sachant que le système de la réparation fixée (raisonnablement) par la victime dans les règles spécifiées d'ailleurs par jabial a fort bien fonctionné pendant des millénaires dans moult sociétés humaines ? Il ne s'agissait pas de vengeance mais bien de réparation et de protection.

Le code pénal français n'est pas, loin s'en faut, l'horizon indépassable de la justice, me semble-t-il.

A une différence près quand même. Dans les sociétés anciennes, le Droit était affaire de professionnels ou d'individus reconnus comme tels par la société en raison de leur sagesse, soit exactement l'inverse d'une justice populaire comme c'est le cas dans la majorité des pays occidentaux.

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Invité jabial
A une différence près quand même. Dans les sociétés anciennes, le Droit était affaire de professionnels ou d'individus reconnus comme tels par la société en raison de leur sagesse, soit exactement l'inverse d'une justice populaire comme c'est le cas dans la majorité des pays occidentaux.

Il se trouve que ces spécialistes n'étaient pas vraiment réputer pour leur grand clémence par rapport aux critères actuels.

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Il se trouve que ces spécialistes n'étaient pas vraiment réputés pour leur grande clémence par rapport aux critères actuels.

Comparons ce qui est comparable. Selon les critères de l'époque, qui était autrement plus rude qu'aujourd'hui, ils faisaient souvent montre d'humanité. La peine de mort n'était que très rarement prononcée car réservée généralement aux crimes les plus odieux. Le bannissement était très souvent la peine maximale, jugée infamante et qui, en outre, ôtait tout caractère sacré à la vie de celui qui en était frappé. Par exemple, dans le cas de l'Islande du haut moyen-âge, le banni était appelé vargr (loup) ou skógarmadr (homme des bois). Non seulement il était condamné à ne plus fréquenter les hommes, mais il était également coupé du transcendant, ne pouvant plus entretenir de relation avec le sacré. Ce faisant on lui ôtait toute raison de vivre.

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Invité jabial
Comparons ce qui est comparable. Selon les critères de l'époque, qui était autrement plus rude qu'aujourd'hui, ils faisaient souvent montre d'humanité. La peine de mort n'était que très rarement prononcée car réservée généralement aux crimes les plus odieux.

Ce qui est une très bonne chose - et encore, la peine de mort ne devrait à mon sens jamais être appliquée tant que la prison peut résoudre le problème. A l'époque, les lois étaient trop dures, et la sagesse consistait à les interpréter avec souplesse ; aujourd'hui, en tout cas en ce qui concerne les crimes, elles sont bien trop douces, et la sagesse, à mon avis, est sauf exception de les appliquer avec toute la rigueur possible.

Le bannissement était très souvent la peine maximale, jugée infamante et qui, en outre, ôtait tout caractère sacré à la vie de celui qui en était frappé. Par exemple, dans le cas de l'Islande du haut moyen-âge, le banni était appelé vargr (loup) ou skógarmadr (homme des bois). Non seulement il était condamné à ne plus fréquenter les hommes, mais il était également coupé du transcendant, ne pouvant plus entretenir de relation avec le sacré. Ce faisant on lui ôtait toute raison de vivre.

Oui, parce que les gens ainsi bannis ne trouvaient pas de communautés pour les soutenir. Aujourd'hui il y aurait toute la racaille marxiste pour les accueillir à bras ouverts.

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Invité Arn0
Sur le sujet, qui est le passage d'une justice exemplaire (au sens où l'on fait un exemple pour montrer à la population ce qu'il ne faut pas faire) à une justice des victimes, les exemples de M. Iacub sont déroutants et ont le mérite de pousser à la réflexion. Vraiment recommandable :
La justice des victimes cela existe : c'est la justice civile. Ansi un fou reste redevable, dans la mesure du possible, de la réparation des dommages qu'il a causé (cela vaut pour les animaux d'ailleurs, via leurs propriétaires bien sur).
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La justice des victimes cela existe : c'est la justice civile. Ansi un fou reste redevable, dans la mesure du possible, de la réparation des dommages qu'il a causé (cela vaut pour les animaux d'ailleurs, via leurs propriétaires bien sur).

Le civil permet d'obtenir des dommages et intérêts, je ne vois pas en quoi il serait plus dédié aux victimes que le pénal. De toutes manières on ne peut engager un procès que lorsqu'une personne est lésée, il y a donc toujours une "victime" qui traine quelque part. Je ne comprend pas comment quelqu'un déclaré irresponsable pénalement pourrait devenir redevable de quoi que ce soit.

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Un "fou" n'est pas censé être sous la responsabilité de quelqu'un ?

Comment cela pourrait il être le cas de manière générale ? Un mec qui décompense d'un coup sous forme d'une bouffée délirante ça arrive.

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Invité jabial
Le civil permet d'obtenir des dommages et intérêts, je ne vois pas en quoi il serait plus dédié aux victimes que le pénal. De toutes manières on ne peut engager un procès que lorsqu'une personne est lésée, il y a donc toujours une "victime" qui traine quelque part.

Faux. On peut te poursuivre pour consommation de drogue, dans certains endroit du monde on peut te poursuivre en raison de l'activité sexuelle que tu as à l'intérieur de ton propre domicile, on peut te poursuivre pour des fait légitimes qui causent du tort à un parasite (il y a bien une "victime" mais pas d'une agression), par exemple une violation de monopole.

Je ne comprend pas comment quelqu'un déclaré irresponsable pénalement pourrait devenir redevable de quoi que ce soit.

Pourtant c'est le DP actuel et il ne paraît pas si idiot que ça.

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Faux. On peut te poursuivre pour consommation de drogue, dans certains endroit du monde on peut te poursuivre en raison de l'activité sexuelle que tu as à l'intérieur de ton propre domicile, on peut te poursuivre pour des fait légitimes qui causent du tort à un parasite (il y a bien une "victime" mais pas d'une agression), par exemple une violation de monopole.

Pourtant c'est le DP actuel et il ne paraît pas si idiot que ça.

Pour la conso de drogue, je trouve ça choquant qu'on puisse être poursuivi pour cela mais passons, la victime c'est toi. Quant aux poursuites en raison de l'activité sexuelle privée c'est aussi débile mais je parlais de la France (et pas de l'Iran).

Le DP c'est quoi ?

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