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Topic du cinoche d'avant


phantom_opera

Messages recommandés

Obsession : un pur chef d'oeuvre avec ce lent travelling final… Epoque où De Palma pouvait en effet être considéré comme le fils spirituel du maître, d'autant plus que dans ce film on retrouve le même compositeur, ce qui n'enlève rien.

Absolument: le grand Bernard Herrmann (également compositeur des BO de Citizen Kane… et de Taxi Driver).

Un autre grand compositeur ayant travaillé avec Hitch (pour Spellbound) est Miklós Rósza.

Et Cliff Robertson a eu le mérite (et l'Oscar) de se démener pour re-adapter Des Fleurs pour Algernon de Daniel Keyes, et incarner Charlie Gordon.

J'ai lu qu'il avait été mis sur la touche au milieu des années 70 parce qu'il avait dénoncé des histoires louches dans le marigot hollywoodien. Quelqu'un en sait plus ? Sinon, il était également très bon dans cette variation mankiewieczienne sur Volpone: The Honey Pot.

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Tiens, dans un registre plus léger, mais pour revenir au topic, j'ai revu récemment une comédie policière très sympatoche (@ phantom :icon_up: ): Une Souris chez les hommes/Un drôle de caïd (1964), de J. Poitrenaud, avec De Funès, Maurice Biraud (un second couteau très populaire à l'époque, et disparu prématurément), Dany Saval (aujourd'hui Mme Drucker), et surtout l'adorable Dany Carrel (dont les origines devraient plaire à l'ami phantom). Les dialogues sont signés Audiard. Les décors extérieurs du Paris du début des années 60 sont très bien photographiés, à mon estime. Un ou deux plans m'ont fait penser à certaines focales utilisées par un Lautner sous haute influence wellesienne.

Dany Carrel: carreltop-plur.jpg

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Dans la rubrique film noir, je conseille chaudement ce polar de John Farrow (le père de Mia): The Big Clock.

Construction en forme de flash-back, décor original et impressionnant, progression dramatique captivante, plus un plan d'ouverture aussi habile techniquement que d'un grand intérêt narratif. Quant à la distribution, excusez du peu: Ray Milland ( :icon_up: ), Charles Laughton (quasiment impassible jusqu'à la chute finale, si j'ose dire), Maureen O'Sullivan, Elsa Lanchester (Mme Laughton à la ville), sans oublier l'inquiétant George Macready (l'un des officiers de Paths of Glory).

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L'une des trois ou quatre scènes finales de film qu'il m'est impossible de voir sans être ému.

N'hésite pas à nous faire partager les autres.

Ils ne font parti de mes préférés mais je crois que personne n'a cité les superbes Rashomon, Voyage à Tokyo, The General, Ivan le Terrible et Les Contes de la lune vague après la pluie.

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Comme il a été question de Hitch', je me permets de mentionner quelques uns de ses films des années 30.

La version de 1934 de Man Who Knew Too Much:

Avec Leslie Banks, Peter Lorre… et Pierre Fresnay.

Secret Agent, également avec Peter Lorre + John Gielgud.

The 39 Steps, quintessence de la course-poursuite hitchcockienne:

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La plus grande scène du cinéma:

http://fr.youtube.com/watch?v=QZVTEVIuLQ0

Je ne sais pas si c'est la plus grande. Mais je te remercie, je viens de fondre en larmes. Sincèrement, ça fait du bien de voir une telle scène, de - (manque de qualificatifs) - et d'en être ému.

Dieu que c'est beau, que c'est du grand art !

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Ce n'est pas pas plutôt Miquette et sa mère ?

Oui, j'ai dû confondre avec Rocco…

Sinon, j'aimerais aussi découvrir ce film de Preminger (je ne sais pas pourquoi Lourcelles écrit dans son Guide des films que c'est l'un des moins bons du vieil Otto).

Je vois que Monsieur a de bonnes lectures:

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N'hésite pas à nous faire partager les autres.

La fin de Vertigo et, dans un tout autre style, celle d'Un Singe en hiver (pour citer des films déjà mentionnés).

Je vois que Monsieur a de bonnes lectures:

Au fait, il y a quelques mois, Lucilio avait rappelé avec délectation ce passage de la critique lourcellienne d'À bout de Souffle:

Tout, ou presque tout, est d'emprunt dans cette pâle décalcomanie de film noir américain (…) Certes, le cinéma français (…) avait bien besoin d'un bain de jouvence. Mais le remède fut sans doute pire que le mal. La seule raison pour laquelle "A bout de souffle" doit encore être mentionné aujourd’hui, c’est qu’il marque, comme une borne milliaire, l’entrée du cinéma dans l’ère de la perte de son innocence (…) Après "A bout de souffle", le cinéma, comme blessé, sera plus triste, moins créatif, plus conscient de lui-même, self-conscious, comme disent les Anglo-Saxons avec une discrète nuance péjorative ?

(…) L'originalité majeure - et incontestable celle-là - des cinéastes de la Nouvelle Vague, c'est que personne, avant eux, n'avait osé dire autant de bien de soi at autant de mal des autres. Quelques exemples entre mille : "On a toujours cru que la Nouvelle Vague, c'était le film bon marché contre le film cher. Pas du tout. C'était simplement le bon film, quel qu'il soit, contre le mauvais film". "Leur cinéma (celui des cinéastes qui n'appartenaient pas à la Nouvelle Vague), c'était l'irréalité totale. Ils étaient coupés de tout (…). Ils ne vivaient pas leur cinéma. J'ai vu un jour Delannoy entrer dans le studio de Billancourt avec sa petite serviette : on aurait dit qu'il entrait dans une compagnie d'assurance". (Personnellement, nous préférerons avec le recul et même sans le recul la sacoche et certains films de Delannoy à toute l'oeuvre de Godard.) (…) Ces propos de Godard, illustrant ce que Freddy Buache avait appelé avec à peine d'exagération "l'arrogance fasciste" de la Nouvelle Vague, figurent dans les "Cahiers du Cinéma" n°138 (1962).

:icon_up:
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En attendant mes prochains films, je me suis un peu renseigné sur la Nouvelle Vague et je viens de regarder les 400 coups de Truffaut. Je n'ai pas très bien saisi cette notion de "nouvelle vague", était-ce pour rompre avec un côté théâtral du vieux cinéma, + de réalisme? Je ne sais pas, en tout cas je n'ai pas eu de réponse claire dans les 400 coups. Un film agréable qui fait passer le temps (houla je vais passer pour le charcuteur de vieux films dans lib.org :icon_up: ), une histoire sympa de la vie courante quoi. L'ambiance devrait plaire à ceux qui ont connu l'école de l'époque, mais ayant connu une école post-soixantuitarde je n'ai donc ressenti aucune nostalgie. J'avais déjà vu un film récent japonais qui était un peu près dans le même registre: Café Lumière, un film chiant à mourir que je déconseille à tout le monde où il ne se passe rien, mais alors quasiment rien, si ce n'est une histoire de la vie courante japonaise, plus nombriliste que ça tu meurs!

(je déconseille Café Lumière)

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La fin de Vertigo et, dans un tout autre style, celle d'Un Singe en hiver (pour citer des films déjà mentionnés).

Le sous-estimé Un Singe en hiver. Autre film avec Gabin qui est très sous-estimé: Les Grandes Familles.

Je ne sais pas si c'est la plus grande. Mais je te remercie, je viens de fondre en larmes. Sincèrement, ça fait du bien de voir une telle scène, de - (manque de qualificatifs) - et d'en être ému.

Dieu que c'est beau, que c'est du grand art !

Oui et la puissance est accrue lorsque l'on voit l'entièreté du film et que l'on a pleinement conscience de sa condition et de ce qu'il a fait pour aider cette femme.

Le plus beau film d'amour. Le plus beau film tout court?

Quelques autres scènes remarquables:

De The Kid, lorsque l'Etat essaie de lui retirer l'enfant: http://fr.youtube.com/watch?v=Xh3z89u1NtY

De Hara Kiri, lorsque l'on force un pauvre homme à se faire seppuku… avec une lame en bois…: http://fr.youtube.com/watch?v=aef7kkJQO-s

De Les Fraises Sauvages, lorsque le vieux professeur rêve de la mort: http://fr.youtube.com/watch?v=3O01zxTTrQY

De La Passion de Jeanne d'Arc: http://fr.youtube.com/watch?v=KdwipLrD7xQ

Je ne mets pas la scène de l'escalier du Cuirassé Potemkine ou la scène de la douche de Psycho car tout le monde les a vues et revues…

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Le sous-estimé Un Singe en hiver. Autre film avec Gabin qui est très sous-estimé: Les Grandes Familles.

Oui et la puissance est accrue lorsque l'on voit l'entièreté du film et que l'on a pleinement conscience de sa condition et de ce qu'il a fait pour aider cette femme.

Oui, et c'est justement parce que j'en avais un vague souvenir, l'ayant vu il y a longtemps, que l'anamnèse et le reste a fonctionné.

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Ce n'est pas le sujet du topic, mais je recommande en passant ces deux variations hitchcockiennes, signées De Palma:

Obsession:

Avec le trop sous-estimé Cliff Robertson (notamment excellent dans The Best Man, face à Henry Fonda - film datant de 1964 - et plus connu depuis comme l'Oncle Ben dans Spiderman :icon_up: ).

Je viens de le voir, c'est du grand De Palma…

Spoiler:

A la fin, j'ai flippé, j'ai vraiment cru qu'il allait mettre une balle dans la tête de sa propre fille.

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Ronnie, Harald et Lucilio ayant déjà bien déblayé le terrain, j'ajoute quelques pépites perso.

[…]

J'ai également bien aimé ce film. De très loin supérieur à La Bataille des Ardennes de Ken Annakin.

J'ai failli l'acheté l'autre jour et je me suis ravisé (n'en ayant jamais entrendu parler auparavant). Sur tes conseils, je l'achèterai donc.

Sinon, quelques autres films de guerre :

La version d'À l'ouest, rien de nouveau :

Également de Milestone :

Peut-être le plus beau rôle de Jack Palance :

Les deux classiques de Birmanie :

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Comme ce sont des nazis et donc pas malins…

Ceci dit, il ne faut oublier la paranoïa espionnite qui frappait les Nord-américains pendant la Seconde Guerre mondiale et qui, très souvent, permis d'arrêter réllement des espions allemands sur le territoire des USA. Ainsi, l'espion allemand Erich Gimpel, dans Ma vie d'espion, raconte comment lui et ses camarades furent arrêtés, peu après avoir été débarqués d'un sous-marin allemand sur les côtes américaines, sur la dénonciation d'un jeune scout qui les dénonça à la police parce qu'il trouvait suspects ces mecs qui se baladaient sans porter de chapeau !

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Ceci dit, il ne faut oublier la paranoïa espionnite qui frappait les Nord-américains pendant la Seconde Guerre mondiale et qui, très souvent, permis d'arrêter réllement des espions allemands sur le territoire des USA. Ainsi, l'espion allemand Erich Gimpel, dans Ma vie d'espion, raconte comment lui et ses camarades furent arrêtés, peu après avoir été débarqués d'un sous-marin allemand sur les côtes américaines, sur la dénonciation d'un jeune scout qui les dénonça à la police parce qu'il trouvait suspects ces mecs qui se baladaient sans porter de chapeau !

Et pourtant, on a l'habitude de faire porter le chapeau aux Nazis.

Bastogne et Objective Burma sont parmi les meilleurs films de guerre jamais réalisés.

Quelqu'un a-t-il cité les Fuller ?

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…dans Vertigo, l'intérêt n'est pas tant l'énigme qui est éventée au milieu du film…

De manière générale, chez Hitchcock, la résolution de l'énigme policière n'a presque aucune importance. Ce qui importe c'est le comportement psychologique des meurtriers, des témoins ou des enquêteurs. Cas d'école :

ou

Sinon, quelques autres films dans la catégorie thriller/drame policier qui n'ont pas encore été cités :

Et le splendide et trop méconnu :

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De manière générale, chez Hitchcock, la résolution de l'énigme policière n'a presque aucune importance. Ce qui importe c'est le comportement psychologique des meurtriers, des témoins ou des enquêteurs. Cas d'école :

Et le splendide et trop méconnu :

La surprise n'a effectivement rien à voir : pour Alfred le Grand, il est nécessaire que le spectateur soit au courant, cela est beaucoup plus fort. Le Trou est un très grand film, Becker est mort à la fin du tournage.

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De manière générale, chez Hitchcock, la résolution de l'énigme policière n'a presque aucune importance.

Quand il y en a une, ce qui est rare. Hitchcock d'une manière générale détestait le roman d'énigme, sauf lorsque la composante "suspense" était forte, d'où son intérêt hélas jamais concrétisé cinématographiquement pour Patrick Quentin ou John Dickson Carr.

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La plus grande scène du cinéma:

http://fr.youtube.com/watch?v=QZVTEVIuLQ0

Peut-être pas la plus grande scène, mais une des plus émouvante certainement. Par ailleurs, on peut sans doute considérer Les lumières de la ville comme le film fondateur de la comédie sentimentale. Quoique le film qui posera les bases du genre (mélange de love affair, humour et souvent critique sociale) serait

Quelques incontournables du genre :

Et l'autre amour platonique de ma vie, Audrey Hepburn :

Il faut aussi citer trois grands documentaires (y en a t-il de meilleurs que ceux-là d’ailleurs ?) :

[…]

Pas mal, mais je lui préfère Les dieux du stade (Olympia).

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Autre film d'espionnage d'Hitchcock, moins connu :

Peut-être le premier du genre, le muet :

De Sternberg :

Et un magnifique James Mason :

Excellent choix ! Ceci dit, Lady Vanishes est assez connu, non ? Un remake en a même été réalisé dans les années 70, avec le génial Herbert Lom dans le rôle du méchant.

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