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Topic du cinoche d'avant


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Tiens, à propos d'élégance masculine, quel coup dur ce fut pour moi d'apprendre hier (en regardant le docu sur ARTE) que Cary Grant n'était pas aussi raffiné dans la vie réelle qu'à l'écran !

Tu as parlé du port du chapeau mais il faut ajouter celui du gilet qui s'est perdu. Et nous sommes en train de vivre la fin de la cravate.

Pour Cary Grant j'en suis d'autant plus surpris qu'il était, comme Clift, homosexuel.

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Tu as parlé du port du chapeau mais il faut ajouter celui du gilet qui s'est perdu.

J'ai failli l'écrire. Longtemps, j'ai porté le gilet de bonne heure.

Et nous sommes en train de vivre la fin de la cravate.

Hélas…

Pour Cary Grant j'en suis d'autant plus surpris qu'il était, comme Clift, homosexuel.

Hé bien, dans le docu, les témoins et amis expliquaient qu'il s'agissait d'une rumeur fondée sur le fait que Cary et Randolph Scott partageaient la même habitation. De surcroît, c'est une mauvaise blague de cette nullité de Chevy Chase qui semble avoir relancé ce on-dit dans les années 70 (C. Grant le poursuivit en justice, au demeurant). Perso, je m'en fiche un peu.

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J'ai failli l'écrire. Longtemps, j'ai porté le gilet de bonne heure.

J'en porterais volontiers mais aujourd'hui cela fait trop habillé et les gens vous regardent de travers (surtout à Paris, moins à Londres par exemple).

Et ne parlons pas des accessoires (boutons de manchettes etc.)…

Un bon exemple de l'élégance du début du siècle… même pour les gangsters:

scar.jpg

Scarface de Howard Hawks.

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J'en porterais volontiers mais aujourd'hui cela fait trop habillé et les gens vous regardent de travers (surtout à Paris, moins à Londres par exemple).

Et ne parlons pas des accessoires (boutons de manchettes etc.)…

Un bon exemple de l'élégance du début du siècle… même pour les gangsters:

scar.jpg

Scarface de Howard Hawks.

Encore un film qui n'avait pas encore été mentionné, au passage !

Toutefois, si les gangsters portaient le costard, cela ne veut pas dire qu'ils étaient pour autant élégants. Leur tenue était souvent tapageuse, comme en témoigne cette photo.

Ceci dit, en voyant des photos du début du XXe siècle, j'ai toujours été frappé par le décalage entre les années 10 et les années 25-30. Après la première guerre mondiale, les hommes ont commencé à ne plus porter systématiquement le gilet, de même que le col souple s'est généralisé.

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J'en porterais volontiers mais aujourd'hui cela fait trop habillé et les gens vous regardent de travers (surtout à Paris, moins à Londres par exemple).

Et ne parlons pas des accessoires (boutons de manchettes etc.)…

Les boutons de manchette sont un must-have au sein des cabinets de conseil. Quant à la cravate, il est inimaginable de ne pas en porter.

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Les boutons de manchette sont un must-have au sein des cabinets de conseil. Quant à la cravate, il est inimaginable de ne pas en porter.

Dans ces cabinets, il est effectivement plus facile de se pendre avec sa cravate qu'avec le chanvre, plus dur à trouver.

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Dans ces cabinets, il est effectivement plus facile de se pendre avec sa cravate qu'avec le chanvre, plus dur à trouver.

C'est vrai, ça choquerait : ce n'est pas du tout le même genre. Toutefois, dans d'autres cabinets, on suit volontairement la ligne blanche.

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Paradoxalement, mes fuller préférés ne sont pas des films de guerre. Et en noir et blanc il y en a un que j'ai particulièrement apprécié:

Mon Fuller favori (désolé si quelqu'un d'autre l'a cité)

Ah, Jean Peters… Elle était également fort bonne (dans tous les sens du terme) dans

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Toutefois, si les gangsters portaient le costard, cela ne veut pas dire qu'ils étaient pour autant élégants. Leur tenue était souvent tapageuse, comme en témoigne cette photo.

Et dans le remake, c'est pire… Ca c'est mieux:

JCAGNEY2.jpg

James Cagney.

Le seul film avec Cagney que j'ai vu au cinéma (et d'après certains critiques, le meilleur Raoul Walsh):

Ceci dit, en voyant des photos du début du XXe siècle, j'ai toujours été frappé par le décalage entre les années 10 et les années 25-30. Après la première guerre mondiale, les hommes ont commencé à ne plus porter systématiquement le gilet, de même que le col souple s'est généralisé.

La fin de de la "Belle Epoque". Ce qui est encore plus frappant, c'est la différence des tenues féminines…

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Je porte le gilet parfois et les boutons de manchette mais jamais au lycée, mes cravates ou mes noeuds pap suffisent largement à établir ma réputation d'être bizarre autant qu'étrange.

Ceci dit, il reste encore un peu d'élégance vestimentaire chez les femmes (plus souvent que chez les hommes hors obligation professionnelle).

Pour moi, la césure c'est plutôt la fin des années 50 : à partir des années 60, on ne sait vraiment plus s'habiller.

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Je porte le gilet parfois et les boutons de manchette mais jamais au lycée, mes cravates ou mes noeuds pap suffisent largement à établir ma réputation d'être bizarre autant qu'étrange.

Ceci dit, il reste encore un peu d'élégance vestimentaire chez les femmes (plus souvent que chez les hommes hors obligation professionnelle).

Bouton de manchettes, ça m'arrive souvent.

Cravate, j'ai arrêté au boulot, je suis pas vraiment obligé, donc ça me saôule plus qu'autre chose (je sais, c'est une honte…).

Noeud pap, en soirée, dès que j'ai l'occasion, je le sors.

Jamais utilisé le gilet.

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Et dans le remake, c'est pire…

En effet, Tony Montana ou le look de maquereau et la vulgarité érigés au rang des beaux-arts !

Ca c'est mieux:

JCAGNEY2.jpg

James Cagney.

Le seul film avec Cagney que j'ai vu au cinéma (et d'après certains critiques, le meilleur Raoul Walsh):

Je n'en connais que des extraits. Sur ma liste de films à acheter et regarder au plus vite !

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Bouton de manchettes, ça m'arrive souvent.

Cravate, j'ai arrêté au boulot, je suis pas vraiment obligé, donc ça me saôule plus qu'autre chose (je sais, c'est une honte…).

Bouton de manchettes sans cravate? Je le fais mais je ne m'en vante pas :icon_up:

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Jane Wyman, première femme de Reagan et vedette de Lost Week-End et Stage Fright, est décédée: http://www.matin.qc.ca/articles/2007091013…t_lage_ans.html

Et aussi Tout ce que le ciel permet et l'excellent Johnny Belinda pour lequel elle remporta un oscar… Une actrice bien trop méconnue de nos jours. RIP

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Mais je vous garantis que ce n'est rien par rapport à la nouvelle de Boileau Narcejac, dont le dénouement intervient dans les trois dernières pages, quand vous découvrez qu'ils vous ont balladé dans tout le bouquin.

Dans Vertigo, on comprend tout à la moitié du film. Ce n'est pas anormal vu que le mode de narration est différent de celui de la littérature, mais l'effet de surprise final n'est pas conservé.

En fait, c'est aux deux tiers du film que le spectateur comprend la vérité. A ce moment du récit (Madeleine/Judith écrivant un courrier de remords à Scotty), on peut d'ailleurs deviner que la sublime Kim Novak ne porte pas de soutien gorge :icon_up:

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Mais justement, dans Vertigo, l'intérêt n'est pas tant l'énigme qui est éventée au milieu du film que l'histoire d'amour qui se noue entre Scottie (frôlant la perversion - un rôle particulièrement inattendu pour Jimmy Stewart *) et Madeleine/Judy, et bien entendu la tension dramatique du film qui fait que le spectateur devine sans trop de difficultés que toute cette histoire se terminera très mal. Le décalage entre le spectateur qui est informé de la machination et le "héros" qui tombe amoureux d'une "inconnue" parce qu'elle ressemble à la "morte" qu'il aime reflète assez bien le côté manipulateur de sir Alfred (décalage également entre le décor californien ensoleillé et l'aspect étouffant et sinistre de l'intrigue). Cela participe, évidemment, aussi de l'aspect jeux de miroir du scénario.

_____

* Hitch a ainsi déclaré: "Ce qui m'intéressait était les efforts de James Stewart pour recréer une femme à partir de l'image d'une morte". Difficile d'être plus clair.

La musique d'Hermann est l'une des plus belles qu'il ait composées. Personnellement, je suis toujours profondément remué lorsque je revois la scène où Scotty retrouve Madeleine recréée par ses soins. Ce baiser et cette musique ! :icon_up:

Comme l'écrit à juste titre RH, on devine effectivement assez rapidement que toute cette histoire se soldera par un fiasco total. Déjà, la première partie est révélatrice: mort de Madeleine, accusations lancées contre Scotty et dépression profonde de celui-ci. Au total, ce sera deux fois pire … Madeleine, pourquoi as-tu gardé le collier de Carlotta ?

Depuis plusieurs années, je me dis que Vertigo devrait être comparé avec d'autres films d'Hitch qui mettent en scène un couple amoureux: je pense particulièrement à Marnie - là encore, Bernard Hermann signe une composition remarquable.

Toutefois, dès le début de ce dernier film, on sent qu'un happy end sera au bout des 120 minutes de pellicule.

La présence rassurante et tranquille de Sean Connery y serait-elle pour quelque chose ?

Il m'a toujours semblé qu'a contrario, un James Stewart incarne une certaine forme de fragilité, tout à fait bien rendue dans Vertigo (contrairement à Ray MIlland, on aurait un mal fou à l'imaginer jouer un pervers, un vrai méchant).

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Il m'a toujours semblé qu'a contrario, un James Stewart incarne une certaine forme de fragilité, tout à fait bien rendue dans Vertigo (contrairement à Ray MIlland, on aurait un mal fou à l'imaginer jouer un pervers, un vrai méchant).

Et pourtant il l'a fait dans After the Tin Man (1936 : 2e de la série William Powell/Mirna Loy) : J'ai tué Robert, mais pas comme je voulais. C'était trop rapide, trop facile. J'aurais voulu qu'il souffre autant qu'il m'a fait souffrir.

Son biographe (Jonathan Coe, James Stewart, Une biographie de l'Amérique, Cahiers du cinéma 2004, p. 45) note :

A ce point James Steward fait pour la première fois un geste qui deviendra une de ses caractéristiques : il porte sa main tremblante devant sa bouche et la mort dans un violent accent d'angoisse.
Geste que l'on retrouve dans Vertigo.

Ceci dit, moi qui adore James Stewart, il ne m'a pas convaincu dans le rôle.

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Et pourtant il l'a fait dans After the Tin Man (1936 : 2e de la série William Powell/Mirna Loy) : J'ai tué Robert, mais pas comme je voulais. C'était trop rapide, trop facile. J'aurais voulu qu'il souffre autant qu'il m'a fait souffrir.

Son biographe (Jonathan Coe, James Stewart, Une biographie de l'Amérique, Cahiers du cinéma 2004, p. 45) note :

Geste que l'on retrouve dans Vertigo.

Ceci dit, moi qui adore James Stewart, il ne m'a pas convaincu dans le rôle.

Au demeurant, pour prendre le rôle de Jimmy Stewart dans Rope : ce n'est clairement pas son plus sympathique. Il semble qu'Hitchcock le tînt même pour plus coupable que les deux amants criminels interprétés par John Dall et Farley Granger.

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