Aller au contenu

Topic du cinoche d'avant


phantom_opera

Messages recommandés

Et surtout oblige à faire un véritable travail de photographie et d'éclairage. Toutes choses bien négligées dans nombre de films contemporains.

C'est pourquoi le "cinéma" récent n'en est plus vraiment. Même les films des années 50 et 60 en couleurs étaient superbes. Aujourd'hui, l'image est trop plate.

Parano compulsif, tu vois le mal partout.

Non, j'ai ri parce que je trouvais que le post allait aussi droit à l'essentiel que les films en noir et blanc dont parlait Melo.

Encore que… je ne sais pas si un Welles, par exemple, va droit à l'essentiel.

Lien vers le commentaire
C'est pourquoi le "cinéma" récent n'en est plus vraiment. Même les films des années 50 et 60 en couleurs étaient superbes. Aujourd'hui, l'image est trop plate.

Toi tu regardes trop de films français. :icon_up:

Sinon il est effectivement difficile de rivaliser avec Joseph LaShelle, Nicholas Musuraca, James Wong Howe, Georges Périnal, Jack Cardiff, Arthur Miller, Leon Shamroy, Henri Alékan. Je me lancerais bien dans une nouvelle attaque contre les écoles de cinéma - la décadence du septième art coïncidant très nettement avec leur apparition - mais je m'abstiendrais pour le moment.

Lien vers le commentaire
J'entends déjà Lucilio arriver avec ses gros sabots fourchus. Gnierk gnierk !

J'ai la démarche féline, moi, Môsieur. On ne m'entend jamais arriver. (Et c'est comme ça que j'arrive à filer des trouilles monumentales à ma femme, dans un appartement aussi grand qu'un mouchoir :icon_up: )

Lien vers le commentaire
Fernandel était un acteur qui savait être très subtil mais il a beaucoup tourné de façon alimentaire. Percevoir son talent n'est malheureusement pas à la portée de tout le monde.

Quelques Fernandel à regarder par Gadrel:

Sans oublier son dernier film, l'émouvant Heureux qui comme Ulysse (mais en couleurs).

Lien vers le commentaire
  • 1 month later...

Un Lautner trop méconnu (tourné juste après Les Tontons flingueurs) : Des Pissenlits par la racine. Une course-poursuite à l'humour noir bien troussé.

L. de Funès, Serrault, Biraud, Blanche y sont irrésistibles. Quant à Mireille Darc, elle n'a probablement jamais été aussi délicieuse de fausse ingénuité (avec un rien de vulgarité). 30709.jpg

Quelques répliques signées Audiard (principalement, dans la bouche de Maurice Biraud, dans le rôle d'un caïd de pacotille) :

D'habitude avec les nanas, je dépasse jamais le diabolo-menthe ou le jus de fruit. Mais avec vous, le champagne s'impose ! Et millésimé!
- Je suis pas Lawrence d'Arabie. Je traverse pas le désert sans boire.
Y'a les vents contraires, la dégoulinante infernale, le poteau noir, la scoumoune !… Mais y'a ceux qui s'effondrent et ceux qui réagissent…. Et c'est pas seulement une question d'choux, mais c'est une affaire de tour de main… Et l'Jo, il l'a gardée sa paluche miracle… Sa pogne en Zéphyr… Le Rubens de la taille douce, le Léonard du composteur… Et quand j'vais les palper, mes deux cents briques, qui c'est qui, là-haut, va l'avoir dans l'baba ?… C'est c'fumier d'Pom Chips !
Lien vers le commentaire
Un Lautner trop méconnu (tourné juste après Les Tontons flingueurs) : Des Pissenlits par la racine. Une course-poursuite à l'humour noir bien troussé.

L. de Funès, Serrault, Biraud, Blanche y sont irrésistibles. Quant à Mireille Darc, elle n'a probablement jamais été aussi délicieuse de fausse ingénuité (avec un rien de vulgarité). 30709.jpg

Quelques répliques signées Audiard (principalement, dans la bouche de Maurice Biraud, dans le rôle d'un caïd de pacotille) :

J'ai également visionné ce sympathique petit film.

A propos de Mireille Darc, j'ai été frappé par quelque chose en elle qui différait par rapport à ses films de la même époque.

Le sourire ? Le nez ? Bref, aurait-elle été "reliftée" ultérieurement ?

Lien vers le commentaire
Le duo Noiret/Rochefort est tout bonnement grand.

Et Marielle en nobliau breton n'est pas en reste !

Une réplique gravée dans ma mémoire :

Le Régent (Noiret) : "Tu connais la Bible, l'abbé ?"

Le cardinal Dubois (Rochefort) : "Par ouï-dire."

A noter aussi que plusieurs débutants du Splendid font une courte apparition : on y voit Clavier en valet de ferme et Lhermitte en artistocrate qui, après avoir commis un crime de sang, sera condamné à la roue.

Avec Dracula himself dans le rôle - bref - d'un Commissaire politique.

Ce qui ne manque d'ailleurs pas de sel pour l'ancien partisan du bolchevique hongrois Bela Kun que fut Lugosi.

Accessoirement, ce rapprochement me rappelle un nanar oublié d'Edouard Molinaro (un Molinaro, des Molinari :icon_up: ) : Dracula père et fils. Si je me rappelle bien, le comte suceur de sang (Christopher Lee) doit déguerpir de sa propriété roumaine en compagnie de son fiston (… joué par Bernard Menez), parce qu'il est exproprié de ses terres par de bien plus redoutables vampires : le régime communiste.

Lien vers le commentaire
Exactement. Pour mémoire, ce film est aussi l'un des derniers où apparut un sympathique second couteau du cinoche à l'ancienne : Alfred Adam, dans le rôle du duc de Villeroy… dont Bruxelles se souvient encore.

Il est vrai que le cinéma français était riche de formidables seconds rôles comme Julien Carette, Marcel Dalio, Robert Dalban, etc.

Au passage, j'en profite pour citer un extrait des Tontons Flingueurs où Dalban s'illustre et dont la fin devrait donner à réfléchir aux libéraux :icon_up:

Jean Your room is ready sir !

Maître Folace Il veut dire que votre chambre est prête.

Monsieur Fernand Ah bon. Dites donc, il picole pas un peu votre british ?

Maître Folace Oh la la ! Et puis il est pas plus british que vous et moi ; c'est une découverte du Mexicain.

Monsieur Fernand Il l'a trouvé où ?

Maître Folace Ici, il l'a même trouvé devant son coffre fort. Y'a dix sept ans de ça. Avant d'échouer devant l'argenterie, l'ami jean avait fracturé la commode louis XV. Le Mexicain lui est tombé dessus juste au moment où l'artiste allait attaqué les blindages au chalumeau.

Monsieur Fernand Et bien, je vois d'ici la petite scène.

Maître Folace Vu ses principes le patron pouvait pas le donner à la police. Il a accepté de régler lui-même les dégâts. Résultat : Jean est resté ici trois mois au père comme larbin pour régler la petite note. Et puis, la vocation lui est venue, le style aussi, peut être également la sagesse. Dans le fond, nourri, logé, blanchi, deux costumes par an, pour un type qui passait la moitié de sa vie en prison …

Monsieur Fernand Il a choisi la liberté quoi !

Lien vers le commentaire
Il est vrai que le cinéma français était riche de formidables seconds rôles comme Julien Carette, Marcel Dalio, Robert Dalban, etc.

Au passage, j'en profite pour citer un extrait des Tontons Flingueurs où Dalban s'illustre et dont la fin devrait donner à réfléchir aux libéraux :icon_up:

Yes, Sir !

Lien vers le commentaire
  • 4 weeks later...

Je remonte ce fil parce que depuis quelques semaines j'essaye de me souvenir sans succès du titre d'un film. Je l'ai vu il y a plus de 10 ans. Voici les maigres informations dont je dispose:

- il est en noir et blanc;

- je l'ai vu en cours d'anglais, il est probable qu'il soit fait par des britanniques (la prof était anti-américain);

- le sujet: ça ressemble beaucoup à "10 petites nègres". Il y a une dizaine d'habitants dans une maison isolée. Ils sont assassinés les uns après les autres. Ils cherchent le coupable. Je crois me souvenir que c'est la bonne qui tue tout le monde. Il me semble que cette dernière est muette ou fait semblant de l'être (ça je n'en suis plus du tout sûr);

- il y a une histoire de pièce secrète, ou de pièce en double, qui apparait grâce à un système d'ascenseur il me semble… et qui permet au tueur de réaliser ses meurtres. Bref il y avait une subtilité dans la maison.

Voilà, c'est tout ce qui me revient. Un grand merci à celui qui trouvera, ce film m'avait laissé un bon souvenir et j'en avais loupé un petit bout, j'aimerai le revoir en entier.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...