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Pas mal le Faucon, mais bien moins bon que la Moisson rouge. Par contre, ne prends pas la Clé de verre, qui est mauvais.

Avant le Don, lis l'Homme-dé.

Je suis en train de lire toutes les comédies de Shakespeare - il y aurait matière à écrire un article sur les conceptions économiques et politiques exposées dans ces pièces. Des notions cruciales comme la fluctuation des prix selon l'offre et la demande, la subjectivité des prix et le rôle des relations commerciales dans la limitation de l'arbitraire étatique sont déjà présentes dans l'oeuvre du génie de Stratford.

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Pas mal le Faucon, mais bien moins bon que la Moisson rouge. Par contre, ne prends pas la Clé de verre, qui est mauvais.

J'ai aussi en réserve la Clé de verre et Le grand braquage. Certains m'ont présentés la Clé comme son meilleur :icon_up: On verra…

Avant le Don, lis l'Homme-dé.

C'est vrai que je ne l'ai toujours pas lu. Mais est-ce qu'il y a une raison particulière qui t'amène à me suggérer de d'abord lire le Rhinehart?

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Qu'il est meilleur ! Don Quichotte, comme le Decameron, est une oeuvre géniale et iconoclaste qui a malheureusement très mal vieilli. C'est interminablement long, même si certains passages sont excellents selon les standards actuels. Il faut plutôt considérer ces livres sous l'angle de l'étude historique des processus narratifs, stylistiques, etc.

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Qu'il est meilleur ! Don Quichotte, comme le Decameron, est une oeuvre géniale et iconoclaste qui a malheureusement très mal vieilli. C'est interminablement long, même si certains passages sont excellents selon les standards actuels. Il faut plutôt considérer ces livres sous l'angle de l'étude historique des processus narratifs, stylistiques, etc.

Je dois t'avouer que j'ai décidé de le lire parce que j'ai surtout envie de me taper, dans la foulée, le livre de Nabokov sur le Quichotte…

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Excellent "Les Sept Pilliers de la Sagesse". On y voit notamment que Lawrence n'avait aucun jugement politique.

Sinon, pour "Don Quichotte", je ne trouve pas pour ma part que cela ait tant vieilli que cela… Je me suis bien amusé en le lisant.

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  • 1 month later...

J'avais beaucoup apprécié "Le démon" de Hubert Selby Jr, que je considère comme un grand livre.

Donc c'est avec un grand enthousiasme que je me suis jeté sur le livre qu'il avait fini peu avant sa mort. Le résumé était alléchant: c'est l'histoire d'un type que veut se flinguer. Il va donc s'acheter un 357, mais une panne du réséau informatique qui doit dire au vendeur s'il peut vendre l'arme à cette personne reporte la transaction de trois jours. pendant ces trois jours, il va progressivement se dire qu'il y a vraiment des ordures (politiciens, mafieux, syndicalistes, dans cet ordre) qui mériteraient cent fois plus que lui d'y passer. Un fois qu'il reçoit l'arme, il ne veut plus se suicider mais éliminer quelques ordures. Cela aurait pu être le point de départ d'un roman noir assez marrant. Malheureusement, Selby s'est complètement planté. Alors qu'il avait pris le parti d'un pratiquement constant monologue intérieur qui aurait pu faire la force du roman, il a réussi à rendre le tout vraiment plat, vulgaire. Il m'avait habitué à plus de puissances. De plus, les discours anti-systèmes sont dignes d'un chômeur longue durée qui n'aurait jamais fini l'école primaire. Vraiment lamentable. la critqiue française a adoré (argument principal: c'est une critique virulente de l'Amérique de Bush). Etre et avoir été.

En résumé, évitez ceci comme la peste:

Dans le genre testament littéraire et monologue intérieur, le livre ci-dessus est d'un tout autre niveau. Le dernier bouquin de William Gaddis, comme d'hab assez hermétique, mais pour qui fait l'effort, c'est un chef d'oeuvre.

Sinon, quoi d'autre?

Beaucoup de gens m'avaint parlé de "Roman avec cocaïne" d'Agueev comme d'un grand livre, ils s'étaient trompés. La première partie (genre étude de sentiments) est assez bonne, mais la deuxième partie est tout à fait ridicule (l'enfer de la toxicomanie: le type devient accroc du jour au lendemain).

Enfin, cela faisait longtemps que j'avais envie de lire Norman Mailer, sans me défaire d'une certaine réticence de provenace inconnue. je me suis jeter à l'eau avec "Le parc aux cerfs", et c'est une révélation. Je sais que tout ce qu'il a écrit n'est pas du même niveau, mais celui-ci est vraiment excellent. L'histoire se déroule en marge d'Hollywood à l'époque de la commission des activités anti-américaines et de la libération sexuelle. Des personnages complètement amoraux, une mise en pièce de l'idéalisme, une sorte de cynisme constant, vraiment bien.

Depuis, j'ai acheté deux autres de ses livres, mais je ne les ai pas encore lu. Il s'agit de "Pourquoi sommes-nous au Vietnam" et de "Les vrais durs ne dansent pas", phrase qui est devenu ma devise, surtout lorsqu'une copine de ma copine veut me convaincre d'aller danser alors que je suis peinard en train de boire une chope.

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Je me suis toujours demandé d'où venait son succès considérable en Europe et particulièrement en France, alors qu'il est largement ignoré aux Etats-Unis, commercialement comme académiquement. Je fais tout mon possible pour ne pas, dans la réponse que je cherche, introduire mon mépris profond pour la littérature française récente ainsi que pour les gouts du milieu littéraire parisien. Il me semble cependant que cela a bel et bien à voir. Auster est un auteur européen, et même français -langue et décors exceptés.

Je reprends ce vieux message de toi, Taisei, et je me demande si tu peux préciser ? Qu'est-ce qui te déplaît dans la litt. française actuelle, et qu'est-ce qui te plaît dans la litt. anglophone ?

Sinon, je viens de lire "Black Venus", de Jef Geeraerts (auteur belge flamand), et c'est très impressionnant. Le bouquin a été brièvement interdit en Belgique lors de sa sortie pour "racisme et pornographie" : le héros est un fonctionnaire de l'état colonial au Congo et le roman le suit dans ses tribulations (principalement sexuelles). La fin est apocalyptique, se déroulant au moment de l'indépendance du Congo. Ce qui est intéressant, c'est l'écriture (le livre est une seule phrase), les odeurs, les couleurs, l'état d'esprit du pays qui est très bien rendu par le style. Mutatis mutandis, c'est un mélange d'Henry Miller et de la partie finale de "Ulysse" de Joyce.

Egalement lu "L'élu", de Chaïm Potok. Décevant (surtout la première partie). Mieux vaut se limiter à lire "Je m'appelle Asher Lev".

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En fait, je n'ai vraiment pas aimé la première partie (la partie de base-ball, puis le passage à l'hôpital), car c'est beaucoup trop prévisible (on bâtit consciencieusement le décor, on pose les personnages, on crée une fausse dissension qui va naturellement se muer en amitié, etc.). Je trouvais que c'était trop mécanique, alors qu'Asher Lev, roman que je tiens en haute estime, était surprenant et intéressant. Le style de l'Elu est d'ailleurs assez classique, mais dans le mauvais sens du terme.

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Peut-être la traduction est-elle mauvaise ?

En ce qui concerne la structure du roman, si elle est prévisible, c'est aussi parce qu'elle est nécessaire pour illustrer le débat (et sa solution) entre juifs séculiers et sionistes et juifs religieux anti-sionistes. En d'autres termes, sans cela, un des thèmes majeurs du bouquin disparait.

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Je reprends ce vieux message de toi, Taisei, et je me demande si tu peux préciser ? Qu'est-ce qui te déplaît dans la litt. française actuelle, et qu'est-ce qui te plaît dans la litt. anglophone ?

Commençons par deux aveux: je ne me souviens plus du dernier livre français contemporain que j'ai lu; et je suis aussi de mauvaise foi. Une autre chose qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'en tant que francophone, si on regarde la télé, lit les journaux ou regarde les étalages de librairies, il y a tout une série d'auteurs médiatiques ou à succès auxquels on ne peut pas échapper. En ce qui concerne les littératures étrangères, c'est assez différent et une distance plus grande est possible.

Sinon en gros et rapidement, la littérature française contemporaine me semble en général extrèmement classique, dans sa langue comme dans sa structure. Peu de prise de risque, déroulement de l'intrigue assez peu boulversant on va dire, contenu généralement tout à fait inoffensif. En plus, il y a un tendance à vouloir rendre les récits moraux. Ou plutôt, j'ai l'impression que certains écrivains français n'écrivent pas un roman mais une leçon de morale ayant la forme d'un roman (l'héritage de Camus, peut-être).

Les anglo-saxons, de leur côté, son beaucoup plus libre, tout spécialement les américains. Peut-être que la tradition à moins de poids? En tout cas, ils mêlent de façon bien plus gracieuse les genres littéraires au sein d'un même livre, ils ont un art consommé des dialogues, ils ont intégré le cinéma d'une façon assez saisissante. En bref, c'est beaucoup plus vivant, beaucoup plus contemporain. Impossible de trouver l'égal d'un DeLillo en France. Je ne vais pas dire que les grand auteurs américains ne sont jamais des moralistes, mais je trouve généralement que c'est beaucoup plus subtil: c'est le lecteur qui doit faire le travail, l'auteur ne sème pas d'énormes pierres tout au long du chemin pour t'indiquer ce que tu dois noter.

Dans ce domaine, les Américains osent, et parfois les français les imitent (et ça marche pas, il suffit de comparer le premier Beigbeder aux Lois de l'attraction).

Bon je rappelle à toute fin utile que dans une discussion sur l'art contemporain il y a de cela quelques temps, melodius m'a qualifié de nihiliste, et c'est vrai j'ai de temps en temps besoin de ma dose d'apologie du glauque, ce qui se trouve plus facilement aux USA qu'en France. :icon_up:

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Sinon en gros et rapidement, la littérature française contemporaine me semble en général extrèmement classique, dans sa langue comme dans sa structure. Peu de prise de risque, déroulement de l'intrigue assez peu boulversant on va dire, contenu généralement tout à fait inoffensif. En plus, il y a un tendance à vouloir rendre les récits moraux. Ou plutôt, j'ai l'impression que certains écrivains français n'écrivent pas un roman mais une leçon de morale ayant la forme d'un roman (l'héritage de Camus, peut-être).

En effet, il y a un côté moralisateur très présent dans la litt. fr. actuelle. Les auteurs se sentent obligés de s'agenouiller devant toutes les icônes de l'époque (en gros, les idées qu'on trouve dans tous les journaux), ou alors ils parlent dans l'absolu (c-à-d de rien) et passent leur temps à disserter de sentiments niais (Gavalda, etc.), ou niais mais dans l'autre sens (Despentes, etc.). Je crois que ce qui a fait le plus de tort à la litt fr., c'est le nouveau roman et la psychanalyse, le premier parce qu'il a supprimé ce qui caractérise un roman : une histoire avec des personnages, des rebondissements, un intérêt soutenu. La psychanalyse parce qu'elle a poussé les écrivains à beaucoup trop s'observer et à délaisser l'action. Je me demande si le propre de la litt n'est pas l'action.

Les anglo-saxons, de leur côté, son beaucoup plus libre, tout spécialement les américains. Peut-être que la tradition à moins de poids? En tout cas, ils mêlent de façon bien plus gracieuse les genres littéraires au sein d'un même livre, ils ont un art consommé des dialogues, ils ont intégré le cinéma d'une façon assez saisissante. En bref, c'est beaucoup plus vivant, beaucoup plus contemporain. Impossible de trouver l'égal d'un DeLillo en France. Je ne vais pas dire que les grand auteurs américains ne sont jamais des moralistes, mais je trouve généralement que c'est beaucoup plus subtil: c'est le lecteur qui doit faire le travail, l'auteur ne sème pas d'énormes pierres tout au long du chemin pour t'indiquer ce que tu dois noter.

L'intégration du cinéma est en effet très forte, tant dans la narration (on entre directement dans l'action, on montre plus qu'on explique) que dans le style (choc, court, s'adapte à l'action). Toutefois, je trouve que c'est une perte car le roman doit se distinguer du cinéma : il ne s'agit pas des mêmes médias, le temps passé à regarder un film ou lire un livre diffère, le façon de suivre l'histoire également, un livre doit être bien plus riche qu'un film, etc.

Je me demande si la différence stylistique principale entre les deux "écoles" (fr. >< us) ne tient pas dans le fait que même les épisodes narratifs ou descriptifs de la litt us sont rédigés et présentés dans une langue presque orale, alors que la litt fr. conserve l'oralité pour les seuls dialogues ?

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L'intégration du cinéma est en effet très forte, tant dans la narration (on entre directement dans l'action, on montre plus qu'on explique) que dans le style (choc, court, s'adapte à l'action). Toutefois, je trouve que c'est une perte car le roman doit se distinguer du cinéma : il ne s'agit pas des mêmes médias, le temps passé à regarder un film ou lire un livre diffère, le façon de suivre l'histoire également, un livre doit être bien plus riche qu'un film, etc.

Il est clair que, par exemple, tout ce qui est "hard boiled school" est très proche du cinéma par écrit. Ce fut une révolution à l'époque et évidemment, ça a laissé des traces. Mais l'essentiel des bons romans américains se distingue quand même fortement du cinéma. Les écrivains ont appris du grand écran, mais ont gardés la spécificté de leur art. Je ne te parlerai pas de Pynchon parce qu'il est hors-catégorie et que tu ne l'aimes pas, ni de DeLillo, parce que j'en parle tout le temps, mais il y a d'autres choses. Saul Bellow a révolutionné la prose américaine avec son "Augie march", surtout le ton, les dialogues très "vie réelle". Mais à côté de ça, il reste un style, une patte et une profondeur inatteignable -parce que différente- par le cinéma. Tous les livres de William Gaddis sont presqu'exclusivement constitués de dialogues, c'est une des auteurs qui a le mieux rendu la langue parlée, mais ses livres sont véritablement d'une richesse inouïe.

Et en plus les auteurs américains ont quand même une forte tendance à une sorte de "syncrétisme" littéraire, relativement peu présent au cinéma.

Je me demande si la différence stylistique principale entre les deux "écoles" (fr. >< us) ne tient pas dans le fait que même les épisodes narratifs ou descriptifs de la litt us sont rédigés et présentés dans une langue presque orale, alors que la litt fr. conserve l'oralité pour les seuls dialogues ?

C'est assez vrai, même s'il y a des exceptions. La langue des dialogues et des épisodes narratifs diffère mais reste très dynamique, avec une vraie science du rythme, même lorsque la phrase fait 25 lignes. Je trouve aussi que les écrivains US maitrisent bien mieux la narration à la première personne. C'est une vrai école, ça rend le livre encore plus vivant, et ça tombe nettement moins souvent que leurs confrères français dans l'auto-fiction complètement plate.

En fait, et assez étrangement, je trouve que la différence entre les deux littératures, de manière générale, est plutôt bien illustrée par la différence entre… deux auteurs anglais. Martin Amis serait la tendance américaine, Ian McEwen la tendance francophone (ce n'est d'ailleurs pas un hasard que le second soit bien plus popualire dans nos contrées que l'infiniment meilleur Amis). Amis a ce grain de folie, cette irréverence, cette ironie, ce cynisme, ce sens du rythme, du dialogue, de la structure, du jeu sur la syntaxe que j'adore. Les romans de McEwen, bien que pas désagréable, restent très conventionnels et surtout, en fin de compte, assez moralisateurs.

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Par syncrétisme littéraire, tu entends qu'ils mélangent les genres (polar/sentiments/… ?) ou bien les styles litt. ?

Lorsque tu dis que le côté moralisateur te dérange, tu veux dire que la morale proposée te dérange car il s'agit de la morale mainstream, ou simplement qu'il ne faut pas de morale, pas d'idée (exposée en bien ou en mal) sur laquelle l'auteur veut que tu te fasses une opinion conforme à la sienne ?

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Oui, je l'ai lu (j'ai lu quasi tout Potok). J'ai aimé mais on est tout de même un ou deux crans plus bas. Probablement que tu peux t'abstenir.

Moi qui ne lit vraiment pas beaucoup de romans, sur tes conseils je viens de finir L'élu, je le recommande chaudement à tous mes amis.

Du reste, je le relirai sûrement un jour, car j'ai le sentiment d'être passé à côté de plein de trucs.

Ce qui est sûr, c'est que je vais me procurer les autres Potok.

Merci encore à toi, melodius. :icon_up:

Ps: je suis nul en commentaires littéraires, donc je m'abstiens d'en parler.

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Par syncrétisme littéraire, tu entends qu'ils mélangent les genres (polar/sentiments/… ?) ou bien les styles litt. ?

Les genres le plus souvent, les styles parfois (Pynchon, Barth, …)

Lorsque tu dis que le côté moralisateur te dérange, tu veux dire que la morale proposée te dérange car il s'agit de la morale mainstream, ou simplement qu'il ne faut pas de morale, pas d'idée (exposée en bien ou en mal) sur laquelle l'auteur veut que tu te fasses une opinion conforme à la sienne ?

Un peu des deux. En fait, je crois arriver à repérer de loin ceux à morale mainstream ras des paquerettes.

Pour le deuxième point, je n'ai aucun problème avec la présence d'une morale. Ce qui m'emmerde terriblement, c'est l'impression que l'auteur t'a mis un entonnoir dans la bouche pour pouvoir mieux imposer sa vision. Tu vois, la désagréable impression que tout le livre a été orienté dans l'optique d'une dissertation. Je préfère les choses beaucoup plus subtiles, soit que la morale est là mais se fait discrète, se met au service de l'histoire plutôt que le contraire, soit qu'il n'y a pas de morale vraiment définie, mais plutôt quelque chose de polysémique, que le lecteur va construire en fonction de son expérience propre. je n'aime vraiment pas que l'écrivain me considère comme un mouton.

Je ne sais pas si j'ai été clair et cohérent…

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Tiens, je vous conseille un roman magnifique et un peu méconnu, vu que le titre a surtout servi pour les films de M6 le dimanche soir:

L'Amant de Lady Chatterley de David Herbert Lauwrence

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  • 3 months later...

J'ai commencé tout à l'heure L'Agent Dormant de Fabrice Pliskin, que j'ai acheté par hasard pour 1.50€ dans un magasin de livres d'occasion, où je vais lorsque j'ai besoin de lire un livre de Vivianne Forrester, Jeremy Rifkin, Bernard Maris, etc… (vous voyez ce que je veux dire) ou si j'ai besoin de faire des blagues à des amis en leur offrant un livre tout pourri.

Ce type est pparemment assez connu puisque chroniqueur du Nouvel Obs (musical, il a parlé de Matthew Herbert que j'aime beaucoup en des termes assez vilains je trouve :icon_up: )*

Ce livre, normalement, devait plaire à notre ami Zek, je me demande si il l'a lu.

Présentation de l'éditeur

Mohammed Bendjebbour, chauffeur de bus, reçoit chaque jour les crachats des collégiens. Paumé, humilié, il rencontre celui qui, faute de mieux, va devenir son gourou : Jean-René Bridau, sexagénaire, prof de philo, homme de gauche, " ami des minorités ". Sa femme, une ex-punk, est productrice à Cuisine TV, sa maîtresse une Africaine sans papier. Incarnation d'une " pensée soixante-huitarde " dévoyée, Bridau aime à se donner pour un rebelle en proie aux inquisiteurs. Ce qui ne l'empêche pas de manger du homard et de rouler en 4x4. Bendjebbour fait son éducation philosophique avec ce maire. Bridau, qui souffre de n'être pas connu, lui demande d'écrire sa biographie. Soudain saisi par le démon de la célébrité, il renie tous ses beaux principes.

Bridau, esprit libre ou tartuffe ? Bendjebbour, candide ou pervers ? Tous deux courent à la catastrophe. L'Agent dormant est le portrait burlesque et tragique d'une France qui ne jure que par la " résistance " et la " subversion " mais dit oui à tout.

Quatrième de couverture

Mohammed Bendjebbour, chauffeur de bus, reçoit chaque jour les crachats des collégiens. Paumé, humilié, il rencontre celui qui, faute de mieux, va devenir son gourou: Jean-René Bridau, sexagénaire, prof de philo, homme de gauche, «ami des minorités». Sa femme, une ex-punk, est productrice à CuisineTV, sa maîtresse une Africaine sans papier. Incarnation d'une «pensée soixante-huitarde» dévoyée, Bridau aime à se donner pour un rebelle en proie aux inquisiteurs. Ce qui ne l'empêche pas de manger du homard et de rouler en 4x4. Bendjebbour fait son éducation philosophique avec ce maître.

Bridau, qui souffre de n'être pas connu, lui demande d'écrire sa biographie. Soudain saisi par le démon de la célébrité, il renie tous ses beaux principes. Bridau, esprit libre ou tartuffe? Bendjebbour, candide ou pervers? Tous deux courent à la catastrophe. L'Agent dormant est le portrait burlesque et tragique d'une France qui ne jure que par la « résistance » et la «subversion » mais dit oui à tout.

Ce Bridau est un philosophe gauchiste, jaloux du succès de Derrida, et hallucinant de connerie.

Au début, les tirades de celui-ci sont assez amusantes, mais au bout d'un moment, j'ai senti une petite lassitude tout de même, à force de lire des raisonnements alambiqués et incompréhensibles, de références gauchistes, etc..

Mais tout de même, je peux le conseiller, surtout à ceux qui conchient la civilisation festive des gauchistes qui roulent en 4x4 en s'indignant du traitement par les policiers de sans-papiers, en célébrant la société métissée, etc…

Vous voyez de qui je parle, bien sûr. :doigt:

Ps: désolé, je sais pas commenter les livres, je ne sais pas quoi dire d'autre d'autant que je ne l'ai pas encore fini.

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  • 8 months later...

Je viens de terminer Le seigneur des porcheries, de Tristan Egolf, jeune auteur américain qui s'est récemment suicidé. C'est tout bonnement magnifique. 600 pages d'une écriture riche et prenante, qui ne verse jamais dans le proustisme. Une histoire de vengeance dans un bled paumé du Middle West, où un jeune homme perd son père puis sa mère, se fait voler son héritage, se retrouve en prison, puis crée une fantastique machination car le temps est venu de tuer le veau gras et d'armer les justes. Un village totalement détruit en sortira.

Le Comte de Monte-Cristo sans les temps morts, l'écriture faiblarde et le romantisme à deux euros cinquante.

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