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Le chèque-éducation


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Pour rappel, les premières lois françaises sur la décentralisation ont été adoptées en 1982. Donc, je crois qu'on a désormais le recul nécessaire pour constater que la décentralisation a empiré notre situation fiscale.

En réalité les premières lois de décentralisation remontent à 1871 et 1884 et ont eu des conséquences difficilement mesurables, mais sans doute plutôt minimes sur le plan fiscal.

Est-ce que tu peux me donner des exemples de décentralisations qui ont "réussi"?

C'est impossible car pour cela il faudrait établir des comparaisons avec ou sans décentralisation, ceteris paribus. On peut pas, sauf à inventer la machine à remonter le temps. Ce que l'on peut faire, en revanche, c'est constater si les zones 100% décentralisées fonctionnent mieux que les zones centralisées. A ma connaissance, il n'y a, en France, qu'un seul territoire qui corresponde très exactement à l'idée qu'un libéral peut se faire de la décentralisation: Saint Barthélemy, dans les Antilles françaises. Autonomie fiscale totale excepté pour l'IS. Larges possibilités en matière législative suite au traité du 16 mars 1878 qui impose que "tout reste en l'état" suite à la cession du territoire par le roi de Suède vers la France. Et c'est d'autant plus amusant de constater la réussite insolente de ce bout de terrain aride, car il ne disposait d'aucun atout pour prospérer: pas d'eau potable sur l'ile, pas de terres cultivables, taille insuffisante, atouts touristiques inférieurs au voisinage… la seule chose que ce petit rocher a eu, ou plutôt a préservé, c'est son autonomie. C'est cette dernière et elle seule qui a permis son succès éclatant (le salaire moyen dépasse les 3500€ mensuel).

En France on pourrait également parler de Monaco peut être. Je sais qu'en cherchant des exemples pour d'autres pays j'en trouverai beaucoup d'autres car ce n'est pas un cas isolé.

De plus, tu crois réellement qu'un Etat va, un jour, accepter de transférer toutes ses compétences fiscales aux régions, départements ou communes? Soyons sérieux deux minutes, voyons!

Tu sais, ça ou l'anarcapie, un des deux combats est un peu moins perdu que l'autre. Mais dans cette phrase, tu admets donc que la "décentralisation" actuelle est incomplète; ce que pourtant tu contestais auparavant…

Et je me fiche pas mal des schémas théoriques et utopiques hoppéens. Les mots sont les mots et il faut savoir en respecter le sens.

Le terme décentralisation sous la plume de l'Etat français ne correspond justement pas à la réalité du terme, car pour que l'on puisse la qualifier comme telle il faudrait qu'elle soit politique, administrative, fonctionnelle et structurelle. Le seul critère qui est à peu près validé est la question administrative, ce qui me permet de conclure que nous vivons en France une déconcentration, que par abus de langage, l'Etat français s'est permis d'appeler décentralisation; sans doute pour rallier à sa cause ceux à qui l'étiquette suffit pour voter la réforme. La création de nouvelles personnes morales (CG, CR…) n'étant qu'un artifice pour masquer la totale emprise de la maison mère. Ces structures sont d'ailleurs dépendantes à tous niveaux.

Une décentralisation bien menée est un système très puissant pour réduire dans de larges proportions l'importance des prélèvements obligatoires, car la population "voit" qui profite de l'argent public, un dispositif de répartition des revenus est nettement moins envisageable dans une commune de 20 000 habitants que dans un pays de 60 000 000, car les conséquences sont observables directement et l'intermédiation des pouvoirs publics masque moins facilement la réalité du vol dans un contexte géographique limité.

On peut d'ailleurs rappeler le célèbre mot de je ne-sais-plus-qui pour désigner la formule actuelle en matière de décentralisation: "raccourcir le manche du marteau, pour mieux frapper".

En défendant une décentralisation complète - ie, qui ne néglige aucun aspect du concept -, les libéraux ne poursuivent pas une chimère, mais une avancée réelle et réalisable permettant d'endiguer autant que possible l'inflation des pouvoirs publics. C'est une attitude bien plus raisonnable que de se réfugier dans la pureté dogmatique, qui est certes noble et éthiquement irréprochable; mais qui ne débouche pas sur grand chose en dehors de travaux universitaires de très bonne facture certes, mais fort inutiles à notre cause malheureusement.

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Voila qui prouve une fois de plus, ton manque de connaissance. Il est évident que les collectivités locales ont beaucoup trop recruté et sur des critères de sélection plus que douteux. Quant à l'Etat central, son recrutement a été dans la majeur partie objectif, et il réduit ses effectifs actuellement (t'es au courant, non ?).

J'attends encore de voir les effectifs réduits…

Je vois là poindre la défense des concours, du plus grand sérieux de la fonction publique d'Etat etc. Connerie en barre. Les deux sont les mêmes. Les collectivités ont beaucoup recruté, pour assumer les tâches que l'Etat leur donne. La responsabilité d'un maire est hallucinante, il faut pas mal de monde pour gérer cela.

Et ne compte pas sur moi pour défendre les CG ou les régions. Ces échelons sont ineptes. Ca vaut l'Etat.

Ah ! le bel argument Keynesien ! Dans une optique libérale, le budget public s'apprécie de la manière suivante : Il y a des dépenses, il faut les couvrir, et rien de plus, donc nécessité d'un budget en stricte équilibre. Tu défend l'endettement à fins d'investissement, c'est pas libéral du tout. Le rôle d'une collectivité n'est pas de produire de la valeur, elle doit remplir des missions régaliennes, le reste appartient à l'initiative privée.

C'est à cause du genre de raisonement que tu tiens, que dans beaucoup de collectivités, beaucoup d'argent part dans des choses pouvant être faites par le privé, et que la police -pour ne citer que ce domaine - connait un délabrement dont souffrent les citoyens.

Tu parlais d'utilité économique. Un bon investissement étatique ça peut exister (ça arrive, rarement mais ça arrive). Cela dit ce n'est pas libéral, clairement. Il faut donc que tu prennes un argument moral et non économique comme tu l'as fait. Tu confonds allègrement les deux domaines dans ton intervention.

Et puis prenons la police. Tu dois aussi investir dans des infrastructures, des technologies etc. Il est donc tout à fait normal d'emprunter pour couvrir les charges régaliennes. Il serait même assez immoral de faire porter le coût uniquement sur les contribuables actuels alors qu'ils vont profiter aussi aux suivants.

En France on pourrait également parler de Monaco peut être. Je sais qu'en cherchant des exemples pour d'autres pays j'en trouverai beaucoup d'autres car ce n'est pas un cas isolé.

Le meilleur cas de "décentralisation" est la Suisse. Certes c'est un Etat fédéral, mais il faudra m'expliquer en quoi, sur le plan fiscal, cela change quelque chose à l'affaire.

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En défendant une décentralisation complète - ie, qui ne néglige aucun aspect du concept -, les libéraux ne poursuivent pas une chimère, mais une avancée réelle et réalisable permettant d'endiguer autant que possible l'inflation des pouvoirs publics. C'est une attitude bien plus raisonnable que de se réfugier dans la pureté dogmatique, qui est certes noble et éthiquement irréprochable; mais qui ne débouche pas sur grand chose en dehors de travaux universitaires de très bonne facture certes, mais fort inutiles à notre cause malheureusement.

La recherche de "pureté dogmatique" est plutôt l'obsessions des inconditionnels de la décentralisation, comme en témoigne leur volonté de nier que telle ou telle politique de décentralisation en soit véritablement une, d'une part, et leur attachement doctrinal au praxéologiquement correct, d'autre part. Je t'invite à relire d'anciens débats sur le sujet.

mais qui ne débouche pas sur grand chose en dehors de travaux universitaires de très bonne facture certes, mais fort inutiles à notre cause malheureusement.

Du genre, ceux de Bramoullé ou Serge Schweitzer ? :icon_up:

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La recherche de "pureté dogmatique" est plutôt l'obsessions des inconditionnels de la décentralisation, comme en témoigne leur volonté de nier que telle ou telle politique de décentralisation en soit véritablement une,

C'est plutôt l'aboutissement de ces réformes que je met en cause. La dépendance actuelle des échelons locaux ne se limite pas aux pouvoirs régaliens.

Du genre, ceux de Bramoullé ou Serge Schweitzer ? :icon_up:

Je ne crache pas dans la soupe, je passe également un peu de temps à l'université et participe quelque peu à l'effort. Des 3 niveaux dans lesquels les libéraux peuvent se faire entendre (universitaire, associatif, politique), je m'investi dans les 3; mais je ne manque pas de remarquer à quel point ces univers sont cloisonnés - surtout à l'égard du politique -, et comment les uns méprisent l'action des autres. C'est dommage.

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J'attends encore de voir les effectifs réduits…

Je vois là poindre la défense des concours, du plus grand sérieux de la fonction publique d'Etat etc. Connerie en barre. Les deux sont les mêmes. Les collectivités ont beaucoup recruté, pour assumer les tâches que l'Etat leur donne. La responsabilité d'un maire est hallucinante, il faut pas mal de monde pour gérer cela.

Et ne compte pas sur moi pour défendre les CG ou les régions. Ces échelons sont ineptes. Ca vaut l'Etat.

Tu parlais d'utilité économique. Un bon investissement étatique ça peut exister (ça arrive, rarement mais ça arrive). Cela dit ce n'est pas libéral, clairement. Il faut donc que tu prennes un argument moral et non économique comme tu l'as fait. Tu confonds allègrement les deux domaines dans ton intervention.

Et puis prenons la police. Tu dois aussi investir dans des infrastructures, des technologies etc. Il est donc tout à fait normal d'emprunter pour couvrir les charges régaliennes. Il serait même assez immoral de faire porter le coût uniquement sur les contribuables actuels alors qu'ils vont profiter aussi aux suivants.

Le meilleur cas de "décentralisation" est la Suisse. Certes c'est un Etat fédéral, mais il faudra m'expliquer en quoi, sur le plan fiscal, cela change quelque chose à l'affaire.

Je pense que je vais arrêter de te répondre. D'une part j'ai du mal à comprendre (souligné), d'autre part ce que je comprend (en gras) me laisse à penser que c'est n'importe quoi, que tu as une analyse fort succinte du rôle des communes, et des collectivités locales en général.

*Par contre si t'as une étude sous la main, présentant la Suisse comme le meilleur cas de décentralisation, je suis preneur. Je sens que je vais bien rire.

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  • 2 weeks later...

:doigt: Allez, je vais reprendre ce fil à l'aide de multiples quotes:

A penser comme ça, je ne vois pas comment tu peux répondre à ceux qui veulent que l'Etat leur procure un job dans les 10km, avec un arrêt de bus juste devant, bien payé, et pas trop pénible.

Je vois que tu ne sais pas lire… Inutile de poursuivre la discussion avec toi sur ces points. Ne vous étonnez pas, en tout cas, de ne ramasser que des miettes électorales car, avec de tels jugements, vous n'êtes pas près de convaincre, les gars!

Ce ne sont pas les communes qui ont cherché à faire des intercommunalités, mais les communes socialistes (c'est à dire une infime minorité) qui ont poussé un gouvernement socialiste à faire une réforme en leur faveur.

Les communes socialistes seraient donc une infime minorité… Je t'invite à prendre connaissance des résultats des dernières élections municipales. Sinon, j'aime beaucoup la distinction implicite que tu sembles faire entre mauvaises communes socialistes et autres "bonnes" communes.

Tu avais les SIVOM, qui marchaient très bien.

Pour information, les SIVOM ressemblaient (et ressemblent toujours car bien que moins utilisés, ils existent toujours) énormément aux dispositifs actuels en matière d'intercommunalité. Renseigne-toi un peu.

2_Que le décentralisation augmente les effectifs des administrations locales est somme toute logique. En revanche, que l'Etat augmente lui aussi ses effectifs est tout de même assez surprenant. Mis à part ça, la responsabilité incombe aux potentats locaux :icon_up:

Sans commentaires. En tout cas, ton masque vient de tomber.

3_Si tu t'endettes pour produire de la valeur, ça ne pose pas de problème. Donc un budget en équilibre n'est pas à défendre en soi.

J'adore ces pseudo-anarcaps, toujours à la pointe pour faire des procès en libéralisme sauf quand ça les arrange. Finalement, tu es toi-même peut-être plus keynésien qu'anarcap. Et un vrai politocard, de surcroît!

En réalité les premières lois de décentralisation remontent à 1871 et 1884 et ont eu des conséquences difficilement mesurables, mais sans doute plutôt minimes sur le plan fiscal.

Je sais mais c'est réellement à partir de 1982 qu'on a commencé à parler d'Etat décentralisé.

C'est impossible car pour cela il faudrait établir des comparaisons avec ou sans décentralisation, ceteris paribus.

Ha! Enfin, tu reconnais implicitement que j'ai raison!

A ma connaissance, il n'y a, en France, qu'un seul territoire qui corresponde très exactement à l'idée qu'un libéral peut se faire de la décentralisation: Saint Barthélemy, dans les Antilles françaises.

Encore une fois, tu ne prends que les exemples qui t'arrangent. Moi, j'ai vu de très nombreux libéraux applaudir en 2003 au moment de la réforme sur la décentralisation, expliquant qu'elle allait dans le bon sens et aujourd'hui, ces mêmes libéraux retournent leur veste avec une fieffée malhonnêteté. Je suis désolé mais c'est trop facile, on vous a donné des milliers d'exemples (pas forcément uniquement sur ce fil) montrant que la décentralisation n'était pas la panacée, vous citant même le cas Thatcher qui a re-centralisé son pays. Encore une fois, je ne dis pas que la décentralisation n'amène aucune avancée intéressante dans certains lieux mais on ne peut nullement faire de généralisation abusive telle que celle que nous servent inlassablement les partisans de la décentralisation à outrance.

Je note, enfin, que décidément, certains libéraux n'aiment rien d'autre que de proposer des solutions visant finalement à maintenir le système en place: chèque-éducation, décentralisation, réforme des scrutins, réforme des statuts de partis libéraux (en ce qui concerne celle-ci, on n'aurait pas pu enc… les mouches d'une meilleure manière…), autonomie des universités, service minimum…

En France on pourrait également parler de Monaco peut être.

Pour rappel, Monaco n'appartient pas à la France.

Mais dans cette phrase, tu admets donc que la "décentralisation" actuelle est incomplète; ce que pourtant tu contestais auparavant…

Non, pas du tout, je n'ai jamais admis ce que tu essayes de me faire dire. Pour rappel, la décentralisation implique toujours la primauté de la loi nationale et un large contrôle de l'Etat sur les collectivités territoriales. La France répond donc bien à ces conditions.

Le terme décentralisation sous la plume de l'Etat français ne correspond justement pas à la réalité du terme, car pour que l'on puisse la qualifier comme telle il faudrait qu'elle soit politique, administrative, fonctionnelle et structurelle. Le seul critère qui est à peu près validé est la question administrative, ce qui me permet de conclure que nous vivons en France une déconcentration, que par abus de langage, l'Etat français s'est permis d'appeler décentralisation; sans doute pour rallier à sa cause ceux à qui l'étiquette suffit pour voter la réforme.

C'est marrant mais je pense avoir lu un certain nombre d'ouvrages de droit constitutionnel et avoir côtoyé un grand nombre de Constitutionnalistes et aucun n'a jamais affirmé que la France n'était pas un Etat décentralisé. Pour rappel, la décentralisation peut se marier avec l'Etat unitaire.

J'attends encore de voir les effectifs réduits…

Preuve encore une fois que tu ne sais pas de quoi tu parles:

http://www.liberation.fr/actualite/politiq…mp;xtor=RSS-450

Woerth: «Pas de recul sur réduction des effectifs dans la Fonction publique»

Le ministre juge qu'il serait "irresponsable" de ne pas saisir "l'opportunité "de la démographie, dans une interview donnée au Parisien.

Le ministre de la Fonction publique Eric Woerth juge qu'"il n'y a pas de raison de reculer", sur la réduction d'effectifs prévue parmi les fonctionnaires, quand "on a la conviction d'agir pour l'intérêt général", dans une interview au Parisien Dimanche.

"Je ne suis pas un père Fouettard, mais il est impératif de diminuer les effectifs de la Fonction publique", ajoute le ministre, qui veut "les réduire doucement, sans brutalité".

"A partir du moment où on a la conviction qu'on agit pour l'intérêt général, il n'y a pas de raison de reculer", explique M. Woerth, qui estime que "reculer, ce serait faire reculer le pays".

"Tous les pays qui sont parvenus à équilibrer leurs finances publiques, ont réduit le nombre de leur fonctionnaires", souligne-t-il.

Le ministre juge qu'il serait "irresponsable" de ne pas saisir l'"opportunité" de la démographie qui "fait que beaucoup partent en retraite".

Interrogé sur le service minimum dans l'Education, Eric Woerth déclare que "le droit de grève est un monument de notre démocratie, mais on a quand même le droit de l'organiser". "La grève oui, mais briser le rythme professionnel de ceux qui ont décidé de travailler, non", ajoute le ministre.

Le gouvernement a programmé 22.900 suppressions de postes de fonctionnaires dans le Budget 2008 et 35.000 ont été annoncées pour 2009 en application du non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux, dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP).

Jeudi, une journée de grève à l'appel de sept syndicats sur huit dans la Fonction publique a mobilisé 24,8% des 2,5 millions agents de l'Etat - y compris ceux de La Poste et France Télécom -, et 15,3% des agents des trois Fonctions publiques (Etat, territoriale, hospitalière), selon le ministère.

Des 3 niveaux dans lesquels les libéraux peuvent se faire entendre (universitaire, associatif, politique), je m'investi dans les 3; mais je ne manque pas de remarquer à quel point ces univers sont cloisonnés - surtout à l'égard du politique -, et comment les uns méprisent l'action des autres. C'est dommage.

Il faudrait un peu arrêter avec ces phrases d'une banalité déconcertante "il est dommage que les libéraux ne procèdent pas à une grande union générale", "il est dommage que les libéraux se chamaillent", "il est dommage que ci", "il est dommage que ça"… Il n'y a rien de dommage du tout! J'aurais plutôt tendance à penser que ce sont qui s'engagent encore en politique en France pour tenter d'y insuffler des idées libérales qui n'ont rien compris et qui refusent de tirer les conséquences des expériences précédentes. Attention, je ne suis pas hostile à un parti politique libéral (mon choix d'avatar le prouvant) mais je ne vois rien de très folichon dans l'offre actuelle. Rien en tout cas qui me semble valoir la peine de se défoncer…

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Preuve encore une fois que tu ne sais pas de quoi tu parles:

http://www.liberation.fr/actualite/politiq…mp;xtor=RSS-450

Ce texte parle des CDI en tant que fonctionnaire. Tant que les missions de l'Etat ne seront pas réduites, les "supprimés" seront remplacés par des intérimaires.

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Ce texte parle des CDI en tant que fonctionnaire. Tant que les missions de l'Etat ne seront pas réduites, les "supprimés" seront remplacés par des intérimaires.

Pas forcément (je parle de ta deuxième phrase).

+1

En plus ils sont vraiment traités comme de la merde.

Oui.

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Pas forcément (je parle de ta deuxième phrase).

Dans les domaines monopolisés, et atteints par la "maladie des coûts", i.e. où les gains de productivités sont très faibles, comment faire autant avec moins ?

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Les communes socialistes seraient donc une infime minorité… Je t'invite à prendre connaissance des résultats des dernières élections municipales. Sinon, j'aime beaucoup la distinction implicite que tu sembles faire entre mauvaises communes socialistes et autres "bonnes" communes.

Déjà que les communes ayant un maire avec une étiquette sont rares, celles avec un maire socialiste le sont encore plus.

Pour information, les SIVOM ressemblaient (et ressemblent toujours car bien que moins utilisés, ils existent toujours) énormément aux dispositifs actuels en matière d'intercommunalité. Renseigne-toi un peu.

Ben voyons. En matière fiscale ça n'a rien à voir, puisque dans le cadre d'un SIVOM chaque conseil municipal maîtrise son engagement financier. Dans l'interco actuelle, il n'a plus aucune prise sur la taxe pro.

Mais le pire reste les incitations étatiques à adopter ce système.

Sans commentaires. En tout cas, ton masque vient de tomber.

J'adore ces pseudo-anarcaps, toujours à la pointe pour faire des procès en libéralisme sauf quand ça les arrange. Finalement, tu es toi-même peut-être plus keynésien qu'anarcap. Et un vrai politocard, de surcroît!

Parce que j'ai dit qu'un investissement, fut-il public, peut être rentable ? Bien que la probabilité soit faible, ça reste possible. On ne peut pas se tromper à tous les coups.

Et oui je suis libéral, parce que j'érige la liberté comme la fin humaine. Le fait est qu'un Etat hyper informé, dotés des meilleurs décideurs et dont les agents sont rémunérés aux dividendes des investissement réalisés par leurs services serait le meilleur agent économique.

Si par ce constat, qui frôle la lapalissade, tu m'affubles le qualificatif de keynésien ; alors tu n'entends rien au keynésianisme et que pour toi la liberté est un moyen et non une fin.

Ha! Enfin, tu reconnais implicitement que j'ai raison!

:icon_up:

Encore une fois, tu ne prends que les exemples qui t'arrangent. Moi, j'ai vu de très nombreux libéraux applaudir en 2003 au moment de la réforme sur la décentralisation, expliquant qu'elle allait dans le bon sens et aujourd'hui, ces mêmes libéraux retournent leur veste avec une fieffée malhonnêteté.

Les libéraux ont applaudit la révision de la constitution mais pas la loi. La différence est pourtant de taille.

Preuve encore une fois que tu ne sais pas de quoi tu parles:

http://www.liberation.fr/actualite/politiq…mp;xtor=RSS-450

Ca ne fait même pas les 1 sur 2 de la campagne sarko. C'est donc très clairement pitoyable et pour tout dire franchement absurde.

Attention, je ne suis pas hostile à un parti politique libéral (mon choix d'avatar le prouvant)

Je ne vois pas en quoi Ron Paul est plus proche de l'idéal libéral que AL. De plus il a été ostracisé assez rapidement, et la seule chose que les gens retiennent de son discours c'est ses sorties sur l'immigration (je parle du mainstream, sur internet on ne prêche que les convaincus pour le moment).

+1

En plus ils sont vraiment traités comme de la merde.

Si ne pas être traités en fonctionnaire c'est être traité comme de la merde… Vous savez qu'il y a aussi des salariés dans les pme ? Des travailleurs individuels ?

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Si ne pas être traités en fonctionnaire c'est être traité comme de la merde… Vous savez qu'il y a aussi des salariés dans les pme ? Des travailleurs individuels ?

Euh, je crois que tu n'as pas compris ma remarque : les remplaçants des fonctionnaires qui ont un statut de travailleur privé sont mal traités, dans le sens où ils sont mal payés, enchaînent les CDD (illégalement), etc., des trucs qu'on retrouve rarement chez les employeurs privés.

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Euh, je crois que tu n'as pas compris ma remarque : les remplaçants des fonctionnaires qui ont un statut de travailleur privé sont mal traités, dans le sens où ils sont mal payés, enchaînent les CDD (illégalement), etc., des trucs qu'on retrouve rarement chez les employeurs privés.

A part les séries de CDD (parce que si nous le faisons, on est tout de suite poursuivit par l'inspection du travail), les salariés des pme sont à la même enseigne. On ne va quand même pas cracher sur le seul type d'emploi qui respecte un minimum la liberté contractuelle. Bien sur que la différence avec les fonctionnaires est scandaleuse, cela dit il ne faut pas se tromper de cible.

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Dans les domaines monopolisés, et atteints par la "maladie des coûts", i.e. où les gains de productivités sont très faibles, comment faire autant avec moins ?

Il y a une possibilité justement d'augmenter les gains de productivité (même si je n'ai pas beaucoup d'espoir à ce sujet).

En matière fiscale ça n'a rien à voir, puisque dans le cadre d'un SIVOM chaque conseil municipal maîtrise son engagement financier.

And so what? Sinon, pour ta gouverne, dans n'importe quel cours de droit des collectivités locales, on inclut les SIVOM dans les parties sur l'intercommunalité.

Si par ce constat, qui frôle la lapalissade, tu m'affubles le qualificatif de keynésien ; alors tu n'entends rien au keynésianisme et que pour toi la liberté est un moyen et non une fin.

Et non, la liberté n'est qu'un moyen pour moi, pas une fin. Mais une telle remarque venant de toi ne m'étonne nullement, au vu de tes beaux posts sur l'euthanasie et l'avortement.

Les libéraux ont applaudit la révision de la constitution mais pas la loi. La différence est pourtant de taille.

Vu que tu n'avais que 12-13 ans à cette période, je crains d'être un peu mieux informé que toi sur les réactions des libéraux en 2003.

Je ne vois pas en quoi Ron Paul est plus proche de l'idéal libéral que AL. De plus il a été ostracisé assez rapidement, et la seule chose que les gens retiennent de son discours c'est ses sorties sur l'immigration (je parle du mainstream, sur internet on ne prêche que les convaincus pour le moment).

Tu as décidément le don pour t'exprimer sur des sujets que tu ne maîtrises pas. Quand on ne connaît rien d'une thématique, généralement il vaut mieux se taire.

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Il y a une possibilité justement d'augmenter les gains de productivité (même si je n'ai pas beaucoup d'espoir à ce sujet).
  1. Soit il s'agit d'une activité néfaste dans l'absolu, auquel cas je ne veux pas que l'Etat fasse de gains de productivité ;
  2. Soit il s'agit de domaines légitimes que l'Etat a monopolisé, auquel cas je vois mal les gisements de productivité (tu en vois, toi, dans l'éducation ?).

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And so what?

J'ai comme un doute maintenant. La concurrence fiscale et la responsabilisation des élus ne sont -ils pas les arguments rabâchés par les "pro-décentralisation" ?

Sinon, pour ta gouverne, dans n'importe quel cours de droit des collectivités locales, on inclut les SIVOM dans les parties sur l'intercommunalité.

Forcément, c'est un type d'interco. Quand je disais intercommunalité, il s'agissaitt de celle de Voynet-Chevènement de 1999. Celle qui crée communautés d'agglo et métropoles. (je croyais que c'était aisément compréhensible, en particulier avec l'acuité de tes connaissances dans ce domaine)

Tu as décidément le don pour t'exprimer sur des sujets que tu ne maîtrises pas. Quand on ne connaît rien d'une thématique, généralement il vaut mieux se taire.

J'ai assez bien suivi la campagne américaine dans la presse anglophone, et j'ai de nombreux américains dans mon entourage proche, loin d'être tous démocrates. Après je n'ai pas fait de sondage non plus. Mais pour y être allé pendant les primaires, c'est clairement ce qui en ressortait.

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  1. Soit il s'agit d'une activité néfaste dans l'absolu, auquel cas je ne veux pas que l'Etat fasse de gains de productivité ;
  2. Soit il s'agit de domaines légitimes que l'Etat a monopolisé, auquel cas je vois mal les gisements de productivité (tu en vois, toi, dans l'éducation ?).

Je disais juste qu'il y a la possibilité de réduire fortement les effectifs sans que l'activité des services publics ne s'en ressente fortement. Je t'invite d'ailleurs à relire la théorie économique des coûts de transaction.

J'ai comme un doute maintenant. La concurrence fiscale et la responsabilisation des élus ne sont -ils pas les arguments rabâchés par les "pro-décentralisation" ?

Comme souvent, je ne comprends pas grand chose à ce que tu écris. Quant à la "responsabilisation des élus", ce sont des objectifs creux destinés à combler les lacunes de programmes tout aussi creux. Bref, typiquement du AL…

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Comme souvent, je ne comprends pas grand chose à ce que tu écris. Quant à la "responsabilisation des élus", ce sont des objectifs creux destinés à combler les lacunes de programmes tout aussi creux. Bref, typiquement du AL…

"responsabilisation des élus", ça veut clairement dire : "ceux qui se présentent aux suffrages sont obligés d'assumer leur politique fiscale". Et avec l'interco Chevènement, pour ce qui est de la taxe pro, tu as simplement à dire : "pas notre faute l'augmentation de 20 points sur le mandat, c'est ces cons de la communauté urbaine".

On remarquera d'ailleurs que la taxe professionnelle augmente beaucoup plus vite depuis 2000.

(et ce n'est pas du AL d'ailleurs, ils en sont à soutenir les régions…)

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