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La croissance négative


Astha

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L'avantage de la productivité de l'agriculture mécanisée "occidentale" n'est pas si évident. De nombreuses études américaines montrent le succès de l'agriculture pratiquée par les Amish et les progrès qu'ils ont réalisés dans le domaine malgré leur refus de la technologie moderne.

Intéressant. Sources ?

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…le succès de l'agriculture pratiquée par les Amish et les progrès qu'ils ont réalisés dans le domaine malgré leur refus de la technologie moderne.

Quel succès, quels progrès ? Si c'étaient vraiment le cas - c'est-à-dire, si ce modèle était rentable -, les autres agriculeurs ricains l'adopteraient. Business is business.

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Un article de The Economist (lu et perdu depuis belle lurette) démontrait chiffres à l'appui que si tous les agriculteurs se convertissaient au "Bio", très rapidement et pour le coup les terres arables ne suffiraient plus à nourrir la planète.

L'agriculture "bio", c'est moins de bouffe pour tout le monde. Et beaucoup plus chère.

L'agriculture "bio", on a connu ça durant toute l'histoire de l'Humanité jusqu'au 19e siècle, c'est-à-dire quand la majorité des gens devaient claquer presque tout leur pogon pour manger mal et peu.

Bref, le bio reste toujours un caprice de riches et une menace mortelle pour les pauvres.

Et en plus dire que le bio, c'est un label de qualité, c'est se foutre du monde : le lait "bio" n'est ni meilleur pour la santé ni n'a meilleur goût : les vaches "bio" souffrent plus souvent d'infections des pis ; les infections font courir le risque de voir les germes contaminer le lait ; les vaches "bio" produisent de 5% à 12% de lait en moins ; par ailleurs, le poulet élevé en batterie est bien meilleur, à tous les points de vue, que le poulet "bio" :

Médiocre lait bio.

Organic chicken is fattier than battery birds.

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Un article récent du Canard Enchaîné indiquait que la qualité du "bio" est de toute façon vouée à diminuer depuis que l'UE cherche à unifier les labels "bio" des différents pays. Pour ma part, je pense que la production agricole est de mauvaise qualité, "bio" ou pas, dès que l'état s'en mêle.

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quel blagueur ce lucilio !

Je vous jure que le poulet élevé en plein air et nourri au maïs issu de l'agriculture intensive est bien meilleur que le poulet bio!

Pour le lait, pour avoir consommer du lait de vache issu directement de la ferme et du lait bio y a pas photo!

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Ceci dit, on peut être pour une agriculture raisonnée sans qu'elle soit forcément bio.

On n'est quand même pas toujours obligé de passer d'un extrême à l'autre.

L'agriculture raisonnée, intensive ou "bio", ce sont toujours des agricultures étatisées:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_raisonn%C3%A9e

En France, le concept est porté par les pouvoirs publics (ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie)

Donnez-nous de l'agriculture tout court.

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Quel succès, quels progrès ? Si c'étaient vraiment le cas - c'est-à-dire, si ce modèle était rentable -, les autres agriculeurs ricains l'adopteraient. Business is business.

Mais le modèle est rentable, terriblement rentable.

http://www.msnbc.msn.com/id/26315790/

Les amish arrivent à très bien nourir leur très grandes familles, et du reste sans aucune aide sociale étatique :icon_up: . C'est bien là preuve de la rentabilité du système.

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Mais le modèle est rentable, terriblement rentable.

http://www.msnbc.msn.com/id/26315790/

Où vois-tu là des chiffres de rentabilité probants : chez les Amish tout le monde travaile aux champs. Bref, rentabilité zéro.

On parle de rentabilité, par exemple, dans le cas britannique où 1% de la population qui travaille dans l'agriculture génère 1% du PIB. Ce qui veut dire qu'en Grande-Bretagne l'agriculture a un rendement supérieur à celui du secteur des services. Ça c'est de la rentabilité.

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Les amish arrivent à très bien nourir leur très grandes familles, et du reste sans aucune aide sociale étatique :icon_up: . C'est bien là preuve de la rentabilité du système.

Non c'est la preuve que le système est viable pour la population amishe!

Il n'y a aucune mention de la surface agricole et des rendements permettant de dire que le système est rentable comparé à d'autres méthodes agricoles!

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Entendons-nous bien : le bio c'est qui sort de terre et/ou qui n'est absolument pas traité ou modifié d'une quelconque sorte.

C'est en règle général bien meilleur pour la santé, mais voila tout n'est pas forcément accessible au quidam, d'où l'intérêt de l'industrialisation, des importations et des productions grande échelle.

Que c'est suffisant pour les Amish, ça ne fait pour moi aucun doute, tout en ne contredisant rien du tout.

On en revient aux Africains. Est-ce vraiment leur priorité que de produire bio et pour se suffire uniquement ?

La décroissance c'est éventuellement bon pour l'occident. En dehors, je trouve ça indécent.

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Non c'est la preuve que le système est viable pour la population amishe!

Population qui, d'ailleurs, se comporte en grande partie comme passager clandestin de la société moderne : même s'ils rejettent le monde moderne (chose qui, en fait, est de moins en moins vrai), les Amish bénéficient, par exemple, de toutes les recherches médicales qui auraient été impossibles dans un monde purement agricole "à l'ancienne". Même chose pour les routes, les réseaux de distribution, etc.

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Même pas. En Occident, il y a toujours des pauvres qui ont autre chose à foutre que de claquer une trop grosse partie de leur maigre budget dans la bouffe.

Je sais pas si tu le sais, mais manger c'est très important. Si tu ne le fais pas tu meurs.

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Où vois-tu là des chiffres de rentabilité probants : chez les Amish tout le monde travaile aux champs. Bref, rentabilité zéro.

On parle de rentabilité, par exemple, dans le cas britannique où 1% de la population qui travaille dans l'agriculture génère 1% du PIB. Ce qui veut dire qu'en Grande-Bretagne l'agriculture a un rendement supérieur à celui du secteur des services. Ça c'est de la rentabilité.

Approche purement productiviste. Le PIB ne mesure pas grand'chose, et surtout pas la satisfaction des individus.

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Approche purement productiviste. Le PIB ne mesure pas grand'chose, et surtout pas la satisfaction des individus.

Ben, tu parlais bien de productivité, des "succès" de l'agriculture amish.

C'est justement la productivité qui a permis à l'Occident de sortir de la misère qui était la norme pour l'écrasante majorité de la population jusqu'au 19e siècle. La satisfaction des individus passe par la productivité.

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Cette comparaison ne vaut pas un pet pour parler de rentabilité dès lors que l'on ne tient pas compte du nombre de personnes employées et du salaire qui leur est versé pour leur travail.

En effet, vous ne pouvez pas comprendre la décroissance en restant de ce carcan productiviste qui pense en salaire contre travail

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Approche purement productiviste. Le PIB ne mesure pas grand'chose, et surtout pas la satisfaction des individus.

Vous avez vu quelqu'un ici dire que les amishes ont tort et qu'il faut les contraindre à adopter un modèle plus productiviste, pour faire leur bonheur malgré eux?

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…vous ne pouvez pas comprendre la décroissance en restant de ce carcan productiviste qui pense en salaire contre travail…

Mais je la comprend parfaitement, la décroissance, le fait de ne pas recevoir de salaire en échange de son travail, le fait pour la population d'être attaché à la glèbe pour survivre. Je vois très bien ce que c'est : la misère qui fut le lot de l'Humanité jusqu'au 19e siècle popur l'Occident, et encore aujourd'hui pour la plus grande partie des populations du reste du monde.

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Ben, tu parlais bien de productivité, des "succès" de l'agriculture amish.

C'est justement la productivité qui a permis à l'Occident de sortir de la misère qui était la norme pour l'écrasante majorité de la population jusqu'au 19e siècle.

La productivité, en terme de rendement par ha ou par exploitation, est très élevée chez les amish. Et elle a progressé malgré l'absence de mécanisation.

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La productivité, en terme de rendement par ha ou par exploitation, est très élevée chez les amish.

Non, la productivité tient compte également du nombre de personnes qui travaillent. On parle de productivité supérieure quand le même nombre de personnes produit plus ou lorsque un nombre inférieur produit autant ou même plus.

Tant qu'on n'a pas le nombre de personnes travaillant aux champs chez les Amish et des heures travaillées, on ne peut pas comparer avec le reste de l'agriculture américaine où seulement 0,9% de la population se consacre à ce secteur (et mon petit doigt me dit qu'il y a un poil plus de 0,9% des Amish qui se consacrent à l'agriculture).

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