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J'ai une question...


Solomos

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Bonjour tout le monde,

Je suis assez perplexe concernant la causalité entre fonte des glaces et montée du niveau des océans.

Ma question n'est pas de savoir si les glaciers fondent. Ma question est "En imaginant que les banquises fondent, celà fait-il monter le niveau des océans ?"

Celà ne me parait pas évident, car je me représente les choses de la manière suivante:

Dans la situation initiale, un bloc de glace qui flotte occupe un volume immergé, noté V, qui correspond à une masse équivalente d'eau (principe d'Archimède).

Si ce bloc de glace fond entièrement, il se changera en un volume d'eau V, ce volume prendra la place qui était occupée initialement par la partie immergée du bloc de glace et le niveau de l'eau n'aura pas changé.

Est-ce la salinité de l'eau qui fait que ce n'est pas aussi simple ?

Merci de vos réponses

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C'est la fonte des glaciers qui fait monter le niveau des eaux, et pas celle de la banquise.

Voilà! merci…je me disais bien…

Autrement, je m'inquiète de constater l'accélération de la vitesse de circulation de l'eau…

On a tendance à oublier quel e couvert végétal, en plus de stocker le co2, ralentit et diminue aussi la course de l'eau vers la mer…

Dans ma région, pour arroser du maïs entre autre,en quarante nous avons aussi vidé les nappes phréatiques fossiles: cette eau supplémentaire" à l'air libre"pourrait -elle avoir un impact?

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J'y connais rien au sujet.

Cependant je pense que ton raisonnement est juste uniquement si l'eau à l'état solide et l'eau à l'état liquide ont la même masse volumique. Et il doit être fort possible que les différences de salinité entre l'eau de mer et la glace intervienne dans les masses volumiques.

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Al Gore l'explique dans La vérité qui dérange il me semble : le problème ne serait pas la fonte de la banquise (mer gelée) mais des calottes polaires (ou inlandsis, soit étendues de glace continentale), ainsi que des autres types de glaciers bien entendu.

Il nous explique aussi que cette fonte s'auto-entretient, puis nous invite à ne pas être fatalistes alors que le plan qu'il propose permettrait au mieux, au prix de gros efforts financiers et technologiques, de revenir à nos niveaux d'émission de 1970. Même en adhérant à ses analyses, il y a de quoi rester sérieusement dubitatif quant à notre marge de manœuvre pour éviter la catastrophe.

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Al Gore l'explique dans La vérité qui dérange il me semble : le problème ne serait pas la fonte de la banquise (mer gelée) mais des calottes polaires (ou inlandsis, soit étendues de glace continentale), ainsi que des autres types de glaciers bien entendu.

Avant que la calotte du Groenland et de l'Antarctique fondent, il va falloir un sacré réchauffement. Ce sont des endroits où la température descend le plus souvent sous -30 degrés., alors avant d'atteindre le point de fusion, il y a une marge de réchauffement d'un fort beau gabarit.

Il nous explique aussi que cette fonte s'auto-entretient, puis nous invite à ne pas être fatalistes alors que le plan qu'il propose permettrait au mieux, au prix de gros efforts financiers et technologiques, de revenir à nos niveaux d'émission de 1970. Même en adhérant à ses analyses, il y a de quoi rester sérieusement dubitatif quant à notre marge de manœuvre pour éviter la catastrophe.

Il y a surtout de quoi rester dubitatif quant à la catastrophe.

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De fait Al Gore avoue avoir gonflé à grosse louche son scénario catastrophe sur la fonte des glaces dans l'Arctique.

Al Gore se prend les pieds dans la calotte glacière

LEMONDE.FR | 15.12.09 |

Après le "Climategate", les remarques de l'ancien vice-président américain Albert Gore ont jeté un froid, lundi 14 décembre à Copenhague, affirme le Times. Dans un article – dont le titre est un clin d'œil au film Inconvenient Truth, (Une vérité qui dérange, 2006) et qui fait référence à certaines erreurs factuelles que contenait le film de Davis Guggenheim dans lequel Al Gore tenait le rôle du conférencier – le quotidien britannique rapporte que celui-ci a affirmé, lundi, que les dernières recherches indiquaient que l'Arctique pourrait être libre de glace l'été, dans un futur proche.

"Ces chiffres sont récents. Certains modèles suggèrent au Dr [Wieslav] Maslowski qu'il y a 75 % de chances que la calotte polaire ait disparu pendant les mois d'été, d'ici 5 à 7 ans." En 2008, le professeur Wieslaw Maslowski, de l'Ecole navale supérieure [Naval Postgraduate School (NPS)] de Monterrey, en Californie, indiquait que, dès 2013, il n'y aurait plus de glaces entre mi-juin et mi-septembre au pôle Nord.

Réagissant pour le Times aux propos d'Al Gore, le scientifique s'interroge. "Je ne comprends pas comment on en est arrivé à ce chiffre" [de 75 % de probabilité], dit le professeur. "Je ne me hasarderai jamais à estimer la probabilité de quelque chose comme ça". Le service de communication d'Al Gore a admis que ces 75 % étaient une estimation "à la louche" donnée par le professeur Maslowksi lors d'une conversation avec Al Gore, il y a plusieurs années. De quoi apporter de l'eau au moulin de ceux qui doutent que le réchauffement climatique soit provoqué par l'homme. Déjà, un blog conservateur, American Thinker ne se prive pas d'ironiser sur la bévue d'Al Gore.

http://www.timesonline.co.uk/tol/news/envi…icle6956783.ece

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