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La Suède admet l'échec de la discrimination positive


José

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Sous pression de la justice, l'État suédois a décidé de revenir sur une mesure de discrimination positive qui s'est révélée parfaitement désastreuse. Mais il est vrai que cette mesure était en faveur des hommes.

Or donc, en 2003, un bureaucrate quelconque a eu l'ingénieuse idée de privilégier l'accès des hommes à l'université, squattée par 60% de femelles. Résultats catastrophiques et chiée de procès. Machine arrière toute.

Government ends gender quotas at universities

The government want to end the use of gender quotas at higher education institutions. Shortly a draft will be sent for consultation to amend the Higher Education Act so that gender quotas are removed.

“The education system must open doors - not slam them in the face of study motivated young women,” writes Minister for Higher Education Tobias Krantz in a debate article in newspaper Dagens Nyheter today.

This follows critique against that men have had preferential access to popular courses in which their gender is under-represented. This has been the case where the number of candidates with the highest scores are more than there are places, such as education for becoming a veterinarian, dentist, medical doctor or psychologist.

As more female than male candidates have had the highest scores, the consequence has been that men received preferential treatment. This since the Higher Education Act prescribes that a gender quota should be used to separate out applicants with equal qualifications.

The regulatory framework has caused inequality, writes Tobias Krantz. Last year it was almost exclusively women, 95 per cent, who got excluded because of their gender. Those educations where men have dominated has not work in the same way, since the number of applicants have been lower.

Gunnar Strömmer at the ´Centre for Justice´, a non-profit organisation for individual human rights, welcomes the proposal. He represents a group of women who sued the universities after having been removed at admission because of the quota.

“This is joyful, because thousands of young people would avoid being affected by an admission where applicants are sort out by their gender. It is also logical since several courts have already ruled that this kind of admission is unlawful discrimination,” said Gunnar Strömmer, lawyer and executive member at the Centre for Justice, in a press release.

Svea Court of Appeal recently gave 44 women the right to compensation because they had been removed on grounds of gender when applying to veterinary education. Lund University has also been sued by women who are victims of the gender quota when applying for education to become psychologists.

http://www.stockholmnews.com/more.aspx?nid=4651

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Je m'etais toujours demande comment on pouvait legalement faire de la discrimination positive dans un pays ou la discrimination est interdite.

La reponse en suede est donc: on ne peut pas.

Un tel proces serait il possible en france ? Il me semble que la loi stipule qu'on ne peut pas discriminer en fonction du sexe ou du handicap d'une personne, et pourtant les quotas dans les partie politique et les entreprises le font.

Ceci dit dans le cas des parties politiques il ne s'agit pas vraiment d'une embauche, donc ca n'est peut etre pas illegal.

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La discrimination positive (tout court aussi), quelle bêtise sans nom ! Faudra penser à dire à l'Etat qu'il y a discrimination dans ses concours, pourquoi qu'il prendrait les meilleurs ??

Et les belles gonzesses pourquoi qu'elles sont qu'avec des beaux ? allez hop procès pour discrimination. Non mais des fois et l'égalité dans tout çà ! :icon_up:

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Et les belles gonzesses pourquoi qu'elles sont qu'avec des beaux ? allez hop procès pour discrimination. Non mais des fois et l'égalité dans tout çà ! :icon_up:

Chacun se marie plein de fois avec un partenaire différent chaque fois (y compris de même sexe) pour éviter l'odieuse sélection donc discrimination dans le mariage. Le droit au sexe égal, libre et fraternel.

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  • 1 month later...

Article facepalmesque à bien des égards.

Le chômeur qui se présente à l'entretien d'embauche refuse les codes locaux. Pas besoin de réfléchir longtemps pour anticiper l'ambiance pourrie avec ses collègues. A ce compte-là, mieux vaut ouvrir sa boîte ou aller voir ailleurs.

Couic les allocs chômage. Alors le monsieur porte plainte pour discrimination ( :icon_up: ) et il gagne son procès.

D'où une situation délectable sur le plan juridique. Un poème.

Et là, la madame nous rajoute une petite couche de mayonnaise, pour rire.

L’égalité d’abord, la liberté religieuse ensuite

Un jugement favorable à un musulman qui avait refusé de serrer la main de son employeuse a suscité ce commentaire acerbe d’une romancière.

A Almhult [dans le sud du pays], un homme a obtenu 6 000 euros de dommages et intérêts du tribunal de première instance pour ses comportements sexistes. L’individu, privé de ses allocations de chômage à la suite d’un comportement jugé offensant lors d’un entretien d’embauche, réclamait devant la justice le poste ambitionné ou le maintien de ses allocations. La première chose qu’il avait faite en arrivant à cet entretien avait été d’humilier la représentante de l’entreprise en refusant de lui serrer la main – ce que tout le monde aurait ressenti comme un affront manifeste – et en évitant de la regarder dans les yeux, au motif qu’il s’agissait d’une femme. C’est pourtant à cet homme que le médiateur suédois pour les questions de discrimination et le tribunal de première instance ont donné raison. N’importe qui estimerait normal qu’une personne qui refuse de serrer la main d’un Noir ou d’un musulman se voie refuser un emploi. En revanche, si Dieu proclame qu’il est interdit de toucher les créatures du sexe opposé, on peut compter sur le soutien des pouvoirs publics suédois.

Sur la page d’accueil du site web du médiateur, on peut lire : “Le médiateur lutte contre les discriminations relatives au sexe, à l’identité sexuelle, au genre, à l’appartenance religieuse, à la religion ou autres convictions personnelles, au handicap, à l’orientation sexuelle et à l’âge.” Dans ce cas, pourquoi la défense de la liberté religieuse passerait-elle avant la lutte contre le sexisme ? Cela peut tenir à deux choses : premièrement, au fait que la religion est associée au recueillement et à la fragilité, et que son caractère impalpable inspire la crainte et le respect ; deuxièmement, au fait que les textes et les usages religieux oppriment généralement les femmes et se fondent presque toujours sur une profonde différenciation des deux sexes. L’association de ces deux facteurs a entraîné l’acceptation irréfléchie de certains comportements à l’égard des femmes qui ne seraient jamais approuvés s’ils concernaient un autre groupe. Mais la mission confiée au médiateur par le gouvernement ne peut pas être celle de défendre des pratiques religieuses sans se soucier des valeurs discriminatoires revendiquées par la religion en question. L’égalité doit nécessairement peser plus lourd que la liberté religieuse lorsque les deux se télescopent. Il convient de combattre, et non de soutenir, la division et la discrimination sexuelles.

Naturellement, même l’homme de l’affaire d’Almhult a le droit de s’employer à changer les normes et les valeurs de la société actuelle de manière à ce qu’elles correspondent mieux à son idéal. Mais tout individu qui veut gagner sa vie doit faire preuve d’un minimum de pragmatisme. Même si la soif idéologique de transformer la Suède en Arabie Saoudite est inextinguible chez un individu, celui-ci devra jouer la comédie lorsqu’il cherchera un emploi dans lequel il aura à côtoyer des femmes. Ou alors, il devra comprendre qu’il sera difficile de se faire embaucher tant que sa lutte ne sera pas gagnée.

Un apartheid sexuel pratiqué au nom de la religion

Certes, on choisit sa croyance et son idéologie – quoiqu’il ne soit peut-être plus adéquat de parler de choix à partir d’un certain degré d’aveuglement. Peut-être est-on entré alors dans un autre domaine. Se pourrait-il que le médiateur ait en réalité réglé ici une affaire qui touche non pas à la religion, mais au handicap ? L’homme en question bénéficierait de circonstances atténuantes si le fait de ne pouvoir serrer la main d’un individu sexuellement différent de lui était considéré comme relevant d’une névrose obsessionnelle. Les individus atteints de névroses ou de phobies ont besoin d’aide pour arriver à les dominer. Les pouvoirs publics ne doivent pas conforter ces pathologies, ni les élever au rang d’idéologie à protéger. Quel que soit le diagnostic établi pour cette affaire, il paraît normal qu’un employeur porte son choix ailleurs que sur un individu affichant des valeurs misogynes. D’autant plus que, en cas d’embauche, il est à craindre que l’homme n’accepte pas de rester seul dans une pièce avec une collègue, considérant celle-ci comme impure une semaine par mois – selon son dieu. Une telle discrimination n’est pas plus agréable pour une femme qu’elle ne le serait pour un Noir. C’est pourtant ce que le médiateur suédois, Mme Katri Linna, entend préserver et défendre. A ses yeux, l’apartheid sexuel pratiqué au nom de la religion n’a pas à subir l’influence de l’égalité et de la laïcité. L’homme en question est discriminé parce qu’il n’a pas le droit de discriminer les femmes. Voilà un raisonnement parfaitement pervers.

Repères

La séparation de l’Eglise et de l’Etat est très récente en Suède, puisqu’elle remonte à l’année 2000. Jusqu’à cette date, le christianisme luthérien était considéré comme la religion d’Etat. La dissociation entre l’Eglise et l’Etat était évoquée depuis la fin du XIXe siècle, mais le principe de laïcité ne fut accepté par l’opinion que progressivement, au cours du XXe siècle. Le roi doit d’ailleurs toujours appartenir à l’Eglise de Suède. On estime que 87% des Suédois sont luthériens. La seconde religion du pays, par le nombre de croyants (300 000), est l’islam. Celui-ci est assez récent en Suède. Il émane principalement de l’immigration en provenance des Balkans(Albanais, Bosniaques), d’Irak ou de Turquie.

http://www.courrierinternational.com/artic…igieuse-ensuite

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Oui ^^ Ces gens sont en pleine dissonance cognitive. Les méchants sont la "majorité" traditionnelle. Les autres sont les gentils. Mais que se passe-t-il quand des gentils se crachent au visage ? Hé bien heu… savent pas.

Quant à la légalité de la discrimination positive publique, heu … n'est ce pas la DDH-1989 qui déclare l'égalité des citoyens devant la loi ? Il me semble que le conseil constitutionnel français fait bien mal son travail en la matière, mais ce n'est pas le seul vu ce qui se déroule dans nombre de pays masochifiés par des décennies de propagande marxisante relayée par leurs psychosidéens les bobos.

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Oui ^^ Ces gens sont en pleine dissonance cognitive. Les méchants sont la "majorité" traditionnelle. Les autres sont les gentils. Mais que se passe-t-il quand des gentils se crachent au visage ? Hé bien heu… savent pas.

Quant à la légalité de la discrimination positive publique, heu … n'est ce pas la DDH-1989 qui déclare l'égalité des citoyens devant la loi ? Il me semble que le conseil constitutionnel français fait bien mal son travail en la matière, mais ce n'est pas le seul vu ce qui se déroule dans nombre de pays masochifiés par des décennies de propagande marxisante relayée par leurs psychosidéens les bobos.

Le temps est venu de reconnaître la supériorité du modèle Français :icon_up:

Ah, ben non, on est justement en train de l'abandonner pour un modèle anglo-saxon avec lequel ses propres promoteurs commencent à prendre leur distance :doigt:

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Quant à la légalité de la discrimination positive publique, heu … n'est ce pas la DDH-1989 qui déclare l'égalité des citoyens devant la loi ? Il me semble que le conseil constitutionnel français fait bien mal son travail en la matière, mais ce n'est pas le seul vu ce qui se déroule dans nombre de pays masochifiés par des décennies de propagande marxisante relayée par leurs psychosidéens les bobos.

La loi sur la parité ayant été voté à l'unanimité, le CC n'a pas été consulté et comme il ne peut pas s'autosaisir, il n'a pas donné son avis, mais depuis le 1 mars, les citoyens peuvent saisir le CC, donc il suffit de présenter une liste ne respectant pas la parité, qui sera refusée par la préfecture, contester devant le TA la décision et là poser la QPC sur la parité.

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La loi sur la parité ayant été voté à l'unanimité, le CC n'a pas été consulté et comme il ne peut pas s'autosaisir, il n'a pas donné son avis, mais depuis le 1 mars, les citoyens peuvent saisir le CC, donc il suffit de présenter une liste ne respectant pas la parité, qui sera refusée par la préfecture, contester devant le TA la décision et là poser la QPC sur la parité.

Et histoire de créer un Buzz, présenter une liste qui ne comportent que des femmes.

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