Aller au contenu

Démission du gouvernement belge


Invité rogermila

Messages recommandés

Ces crises gouvernementales à répétition montrent que la Belgique est un non-pays. Une construction artificielle qui explique aussi au passage le manque de repères de certains de nos amis belges.

De fait, je me demande si la Belgique a déjà eu une identité propre, le plus souvent elle s'est constituée de 2 identités distinctes artificiellement unies par une royauté, les crises politiques sont les conséquences d'un divorce définitif évident. En revanche je ne pense pas qu'on puisse résumer cette crise à un affrontement entre gentils démocrates wallons et méchants nationalistes flamands tel que le dit mélodius, c'est d'un manichéïsme hautement simpliste et une analyse très incomplète qui ne prend pas en compte le fait historique.

Lien vers le commentaire
De fait, je me demande si la Belgique a déjà eu une identité propre, le plus souvent elle s'est constituée de 2 identités distinctes artificiellement unies par une royauté, les crises politiques sont les conséquences d'un divorce définitif évident. En revanche je ne pense pas qu'on puisse résumer cette crise à un affrontement entre gentils démocrates wallons et méchants nationalistes flamands tel que le dit mélodius, c'est d'un manichéïsme hautement simpliste et une analyse très incomplète qui ne prend pas en compte le fait historique.

Oui. Je précise que Melodius recommandait en tant qu'état des lieux ce billet sur le forum conservateur, mais il n'en est pas l'auteur et émettait une réserve sur son parti-pris gauchisant. Affecter une supériorité démocrate comme argument d'autorité, c'est le genre de posture que prennent les républicains français autoproclamés pour disqualifier leurs contradicteurs. La configuration des rapports de force est en effet plus complexe, d'autant que cet assemblage belge compte non pas deux, mais trois entités culturellement distinctes, puisque Bruxelles n'est réductible ni à l'une ni à l'autre partie et constituera une pomme de discorde, voire un casus belli en cas de partition. Si la vision manichéenne susmentionnée est fausse, celle opposant des flamands industrieux et libéraux à des francophones paresseux et socialistes l'est tout autant. J'avais justement saisi la nature de cette double illusion en lisant un texte de Melodius à l'époque où il officiait comme héraut de la blogosphère libertarienne.

Voilà un de ses billets qui remonte à deux ans mais qui n'a rien perdu de son actualité.

Belgique, terminus ?

L'enjeu de la crise actuelle n'est pas le sort de la Belgique; c'est celui des francophones et singulièrement des Bruxellois.

Constatons tout d'abord que la marge de manoeuvre est faible. Le paysage politique flamand garantit une influence déterminante aux extrémistes, et rien ne permet de croire que cela va changer. Le CD&V est incontournable - avec ou sans NVA - et son but est de déshabiller la Belgique jusqu'à ce qu'il n'en reste que ce qui arrange encore les Flamands. Qu'on ne s'y trompe pas, la seule différence avec la NVA sur ce point est que le CD&V est un peu moins impatient, c'est tout.

Car qu'est-ce que la Belgique "confédérale" à la sauce flamande qu'on tâche de nous vendre comme une dernière chance pour sauver les meubles ? C'est avant tout une frontière linguistique dont chacun sait le caractère politique et artificiel - voir notamment l'excellent article de Baudouin Peeters à ce sujet. L'ambition flamande non dissimulée est d'en faire une frontière d'état derrière laquelle les francophones, qualifiés "d'immigrés" , seraient condamnés à disparaître. C'est ensuite le maintien d'une législation linguistique inapplicable et défavorable aux francophones qui garantit des tensions communautaires pour les siècles à venir. C'est enfin le reserrement de la mainmise flamande sur Bruxelles, ville qui est pourtant désormais à peu près totalement francophone, quoi qu'en disent certains Flamands qui prétendent tirer de la présence de fortes populations étrangères à Bruxelles des conclusions diamétralement opposées à celles qu'ils sont prêts à accepter pour leurs propres minorités. Cette position de force est d'autant plus inique que les Flamands attaquent systématiquement les intérêts des Bruxellois chaque fois qu'ils en ont l'occasion, en ce compris pour des mesquineries comme les vols de nuit provenant de Zaventem, voulant sans doute prouver par là l'affection qu'ils ont pour cette ville dont ils prétendent qu'elle serait leur capitale.

La Belgique "confédérale" est donc un instrument d'asservissement des francophones et c'est à très juste titre que l'écrasante majorité d'entre eux n'en veulent pas. Nombre de nos concitoyens manquent cependant encore de réalisme et s'imaginent pouvoir maintenir sous une forme ou l'autre la Belgique de papa, sans s'apercevoir qu'ils ont besoin pour cela de partenaires flamands et que ceux-ci n'existent plus.

Bruxelles est essentielle pour l'avenir de la Wallonie et la périphérie est essentielle pour l'avenir de Bruxelles. L'élargissement de Bruxelles aux communes à facilités, très majoritairement francophones, sociologiquement et économiquement bruxelloises, n'est pas une simple question de justice ou même de continuité territoriale, elle est également indispensable parce que ces communes abritent une population riche et dynamique dont Bruxelles ne peut se priver si les mécanismes de solidarité et électoraux de l'état belgique sont rompus. Le refus flamand d'aborder cette question sérieusement est inacceptable et ce doit être dit clairement. L'élargissement de Bruxelles est un préalable à toute refonte du système belge. Si les Flamands trouvent cette "annexion" trop "dix-neuvième", ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes. Il s'agit en effet d'une juste riposte à leur conception archaïque de la nation et du territoire national et aux politiques ethnocentristes qu'elle leur inspire depuis des décennies. On imagine les réactions qu'aurait suscité un premier ministre slovaque s'il avait cru pouvoir déclarer au sujet des Juifs ou des Tsiganes ce qu'Yves Leterme, appuyé par toute la Flandre, a osé affirmer au sujet de la minorité francophone qu'il gouvernait et aux intérêts de laquelle il était censé veiller. Ce sont en d'autres termes les Flamands qui ont rendu indispensable l'élargissement de Bruxelles par leur refus de reconnaître les droits de la minorité francophone et la mise en oeuvre de politiques d'assimilation forcée. Tout politicien francophone qui cèderait quoi que ce soit aux Flamands sur ce point trahirait les intérêts vitaux de ses concitoyens.

Trois voies s'ouvrent désormais aux francophones: une stratégie du pourrissement, s'appuyant sur la prime à l'immobilisme qu'offrent les règles du jeu actuelles - c'est jusqu'à présent le choix qu'ont fait les partis politiques francophones - une refonte complète de l'état belgique et enfin la disparition de cet état, du moins dans la mesure où il comprend la Flandre. Il n'y a pas grand chose à dire sur la première stratégie, sauf qu'elle est très efficace à court terme mais qu'elle laisse finalement l'initiative aux Flamands.

Une refonte complète de l'état belgique n'a de sens que s'il existe de part et d'autre la volonté de remettre tout le système à plat dans une optique d'efficacité et qu'on est prêt à trouver des équilibres durables le long de la frontière linguistique. Sachant que cela implique la disparition de nombre de ces petits postes dont sont si friands les politiques de tous les rôles linguistiques, on appréciera le réalisme de la proposition. Mais essayons-nous cependant à cet exercice, qui jette par ailleurs une lumière tout à fait intéressante sur la troisième solution, l'indépendance ou une formule de réunion avec la France.

Tout d'abord, il faudra scinder BHV et mettre fin aux facilités - sauf là où elles sont acceptées par tous, auquel cas il convient de les rendre "éternelles" de manière claire. Le bricolage institutionnel ne mène qu'à de nouveaux conflits, il faut y mettre fin. Parallèlement, il faudra pérenniser les droits des francophones établis dans des communes où jamais ces droits n'auraient été menacés si les Flamands avaient respecté les accords auxquels ils ont souscrit dans le passé. Concrètement, le seul moyen de préserver ces droits, face à la volonté flamande de faire disparaître la minorité francophone, est le transfert des communes à facilités de la périphérie vers la région bruxelloise, bilingue et donc respectueuse des droits légitimes de la minorité néerlandophone, sans oublier évidemment le retour à Liège des Fourons. On voit bien en effet que la Flandre ne peut accepter en son sein une quelconque minorité et que les instruments juridiques qui permettaient de corriger les excès et les injustices n'existent plus. Les chambres flamandes de la Cour constitutionnelle et du Conseil d'état, généralement compétentes pour juger de ces affaires en raison de leur distribution territoriale, donnent systématiquement tort aux francophones obligés de s'adresser à elles et sont donc devenues un instrument aux mains des flamingants. Notons aussi qu'il faudra abolir les mécanismes antidémocratiques dont bénéficient les partis flamands à Bruxelles et revoir les mécanismes qui garantissent aux Bruxellois néerlandophones l'exercice de leurs droits légitimes. Ce qui importe est que l'administration puisse traiter les demandes en néerlandais, et non que chaque fonctionnaire soit bilingue. Les fameux "guichets" de Roger Nols n'étaient en réalité pas une mauvaise solution. Et il est également grand temps qu'il soit mis fin à l'anomalie que constitue la présence des institutions de la région flamande en région bruxelloise. Avis au monde politique flamand : il parait qu'Anvers c'est très joli.

Il faudra ensuite défédéraliser complètement la fiscalité afin de réduire les heurts entre communautés, tout en rendant à chaque région les instruments qui lui permettent d'assurer son avenir. Cela implique notamment l'application du principe fondamental de la fiscalité sur le travail frontalier, l'imposition sur le lieu de travail. La Wallonie y perdra, certes. Bruxelles par contre, financièrement exangue suite aux manoeuvres flamandes, y gagnera et la dynamisation qui en résultera aura un effet d'entraînement sur la Wallonie. Il est d'ailleurs indispensable de profiter de la diminution des dépenses publiques induites par la complexité institutionelle de ce pays pour diminuer de manière spectaculaire les charges fiscales et sociales qui plombent l'économie de notre pays.

Les Flamands ont raison d'inviter les francophones à prendre leur destin en main - mais les francophones ne peuvent les laisser détruire leurs atouts en se laissant voler une partie de leur territoire et de leur population ainsi que les instruments fiscaux et économiques qui leur permettent d'assurer leur avenir. Si la Flandre n'est pas prête à reconnaître que les intérêts des francophones sont aussi importants que les siens, les francophones doivent en tirer les conclusions et abandonner cette Belgique qui s'apparente de plus en plus à une cage qu'on n'oserait qualifier de "dorée".

Car à nouveau, il ne faut pas s'y tromper; ce n'est pas l'envie qui manque à nos amis flamands de tirer la prise, c'est la prise de conscience d'une réalité simple, celle qu'ils n'ont rien à gagner dans l'aventure. Les francophones ont par contre suffisamment d'atouts en main pour pouvoir aborder le débat institutionnel sereinement et en ne se laissant pas impressionner par l'hystérie imprécatoire que nombre de Flamands semblent confondre avec le dialogue.

Lien vers le commentaire
n'ont-ils pas intérêt à prendre les devants en posant les bases d'une nation autonome?

Les francophones je sais pas dire par contre pour ce qui est des wallons c'est autre chose.

Ils ont besoin d'un maître et préfèrent se soumettre à la France…

L'éclatement de la Belgique est bien la pire chose qui pourrait arriver. N'empêche que les flamands ont plus de courage et affirment leur indépendance sans demander l'autorité des autres.

Lien vers le commentaire
…pour ce qui est des wallons c'est autre chose.

Ils ont besoin d'un maître et préfèrent se soumettre à la France…

Où es-tu aller chercher cette sottise ? Le parti rattachiste n'a jamais fait que des scores ridicules (maximum 1,5%).

Lien vers le commentaire
Comme la France entre 1789 et 1870, ou sous la IV République ?

Le fait que l'unité française ait surmonté les énormes crises de régime au XIXè s consécutives aux ondes de choc révolutionnaires de 1789 - et en sorte même renforcée - valide au contraire la cohésion culturelle, sociologique et civilisationnelle ancienne de son territoire. En comparaison la Belgique demeure une curiosité administrative construite sur une zone de champs de batailles européens. Ce n'est pas un hasard si elle se situe au coeur de l'appareil eurocratique, paroxysme de l'édification politique abstraite et inconsistante. Il serait d'ailleurs souhaitable que le cas de la Belgique serve de propédeutique à un éclatement de la construction bureaucratique imposée aux peuples par l'intégration forcée à l'UE.

La fréquence de ces crises révolutionnaires et impériales était en effet bien moindre que dans le contexte politique belge actuel, travaillé par des forces séparatistes qui gagnent en influence et se nourrissent de chaque épisode de destabilisation institutionnelle, lesquels révèlent un peu plus les dissensions communautaires et le processus de décomposition à l'oeuvre.

HS : quelle est l'adresse de ce forum ?

Je te l'envoie par MP. Sachant que les droits d'écriture y sont conditionnés par une demande d'adhésion à la Chapelle conservatrice, ou par cooptation.

Lien vers le commentaire
HS : quelle est l'adresse de ce forum ?

Elle est visible dans la signature d'un membre éminent de ce forum : conservateurs.edenlord.net.

Les politiciens et les fonctionnaires flamands sont détestables, c'est un fait. Les civils flamands ont généralement une piètre idée des francophones, qui est en gros le fruit d'une méconnaissance totale de l'environnement (culturel, politique, économique) de ceux-ci. Certains de mes clients flamands, il est vrai installés à la Côte, s'entêtent à me demander d'écrire des textes en wallon plutôt qu'en français, ce qui est une parfaite illustration de leur mode de pensée (une région, un peuple, une langue) et de leur inculture crasse. Je pense donc que nous n'avons pas grand-chose à partager, mais je me demande ce que partagent réellement des concitoyens. Je crois que les habitants des autres pays ne sont pas plus fraternels qu'ici et que la citoyenneté est un concept essentiellement administratif qui se traduit dans les relations interpersonnelles par une neutralité légèrement bienveillante. Sur le fond, j'applaudis toutes ces déconnades parce qu'elles nuisent à l'état, freinent les projets gouvernementaux et renforcent l'hostilité de la population vis-à-vis de la clique au pouvoir. L'anarchie étatique c'est la liberté.

:icon_up:

Lien vers le commentaire
Comme la France entre 1789 et 1870, ou sous la IV République ?

A propos de la révolution française, je me posais une question il n'y a pas longtemps.

on dit souvent que la révolution française a été une avancée dans l'histoire et que cela a grandement amélioré les choses.

Seulement voilà, j'ai un doute. Il y a eu 5 républiques depuis et il y a eu un retour du roi au début si j'ai bien compris. Plus napoléon qui s'est proclamé empereur et qu'on peut facilement qualifier de dictateur. Il y a mieux comme réussite quand même.

D'ailleurs je n'ai pas l'impression qu'il y ait eu beaucoup de révolution qui ont vraiment marché si ce n'est pas aucune.

A part la révolution américaine qui a recommencé une fois par la guerre de sécession je vois pas grand-chose.

Cuba, l'Urss, la Chine, plus les interminable guerres civiles en Afrique ou en Amérique du sud il n'y a pas grand-chose de positif dans la révoltes.

Lien vers le commentaire

Quand même, même si la révolution de 789 a eu besoin de rééditions, le résultat est quand même là, on vit en démocratie, ce que personnellement je considère encore comme un système totalitaire, mais qui évite que l'état ne fasse vraiment n'importe quoi vis à vis de l'individu.

Sinon c'est la combientième fois qu'Yves Le terme démissionne… un vrai champion.

Lien vers le commentaire

En tant que Premier Ministre, il n'a démissionné que deux fois. Si je ne me trompe pas, il n'y a eu "que" quatre démissions depuis le début de la crise politique en Belgique. Ce qui fait bien moins que ce que je croyais au départ.

Lien vers le commentaire
Quand même, même si la révolution de 789 a eu besoin de rééditions, le résultat est quand même là, on vit en démocratie, ce que personnellement je considère encore comme un système totalitaire, mais qui évite que l'état ne fasse vraiment n'importe quoi vis à vis de l'individu.

Sinon c'est la combientième fois qu'Yves Le terme démissionne… un vrai champion.

a/ 1789

b/ combientième ?! Quantième.

Lien vers le commentaire
Quand même, même si la révolution de 789 a eu besoin de rééditions, le résultat est quand même là, on vit en démocratie, ce que personnellement je considère encore comme un système totalitaire, mais qui évite que l'état ne fasse vraiment n'importe quoi vis à vis de l'individu.

Je ne parlais pas vraiment de la démocratie (bien que ça peut aussi être une forme de dictature). On dit toujours beaucoup de bien de la révolution française, mais je ne pense pas que ça eu autant d'effet positif.

Même si le régime précédent était condamnable le mouvement révolutionnaire a été beaucoup trop loin et aurait dû faire autre chose. Le but était de tout renverser pour tout refaire en condamnant la religion avec et dès le début il y avait des idées d'intervention de l'état au nom du patriotisme. Il a fallu un bon bout de temps avant que ça devienne stable après de nombreuses autres dictatures.

Lien vers le commentaire
Moi, je voterais pour l'annexion du Hainaut de Liège par la France. Luxembourg, Namur, Brabant et Bruxelles indépendants. :icon_up:

Ca te ferait quand même bien chier que la Wallonie devienne française, tu serais désormais français comme nous autres :doigt:

Lien vers le commentaire
Ca te ferait quand même bien chier que la Wallonie devienne française, tu serais désormais français comme nous autres :icon_up:

Mais chuis pas Wallon, moi. 'a va pas la tête ? Bruxellois, fieu !

Sinon, font bien rire avec ces sondages à la gomme : jamais, mais jamais la Wallonie n'intègrera la République française. Tu peux compter sur les politocards et tous les intérrêts créés pour que cela ne se produise jamais. Wallonie indépendante, je dis pas ; ce sera d'office si la Flandre se déclare indépendante. Et encore, on peut considérer que ce sera toujours le Royaume de Belgique composé des seules provinces francophones et de Bruxelles. Mais comme je vois vraiment mal les Flamands renoncer à Bruxelles, j'augure de la disparition de la XIIe République française avant celle de la Belgique.

Lien vers le commentaire
Mais chuis pas Wallon, moi. 'a va pas la tête ? Bruxellois, fieu !

Sinon, font bien rire avec ces sondages à la gomme : jamais, mais jamais la Wallonie n'intègrera la République française. Tu peux compter sur les politocards et tous les intérrêts créés pour que cela ne se produise jamais. Wallonie indépendante, je dis pas ; ce sera d'office si la Flandre se déclare indépendante. Et encore, on peut considérer que ce sera toujours le Royaume de Belgique composé des seules provinces francophones et de Bruxelles. Mais comme je vois vraiment mal les Flamands renoncer à Bruxelles, j'augure de la disparition de la XIIe République française avant celle de la Belgique.

Bruxellois, wallons tout ça c'est pareil

Existe-t-il une identité nationale bruxelloise? :icon_up:

Les flamands renonceraient à l'indépendance seulement pour Bruxelles ? Je n'y crois pas.

Lien vers le commentaire
Bruxellois, wallons tout ça c'est pareil…

Inculque.

Existe-t-il une identité nationale bruxelloise?

Bien sûr, le zinneke.

4370202185_3c12397f93.jpg

:icon_up:

Les flamands renonceraient à l'indépendance seulement pour Bruxelles ?

Certain. Quand tu sais ce que les autorités régionales flamandes investissent à Bruxelles pour essayer d'y acclimater des Flamands immigrés, les ponts d'or qu'ils y jettent pour maintenir une activité culurelle flamande, les missions économiques à l'étranger soi-disant "flamandes" mais qui sont le fait d'entreprises bruxelloises, etc. En plus du fait d'avoir choisi comme capitale de leur région, Bruxelles, qui est une autre région et sans oublier qu'une très grosse partie de la prospérité flamande a sa source dans l'économie bruxelloise. Non, les Flamands ne lâcheront jamais le joyau de la Couronne.

Lien vers le commentaire

Ce sont toujours les mêmes conneries, depuis cinquante ans les partis flamands font du communautaire à l'approche des élections juste pour rallier les électeurs, de la même façon que Sarkozy fait du sécuritaire ou que Chavez fustige l'impérialisme américain. Cela n'a pas la moindre importance, c'est de la couille pour les électeurs neuneus.

Lien vers le commentaire
Mais comme je vois vraiment mal les Flamands renoncer à Bruxelles, j'augure de la disparition de la XIIe République française avant celle de la Belgique.

Tu es beaucoup trop pessimiste.

Tiens pour Bruxelles, la situation semble en voie d'être réglée à l'amiable.

607615bruxellex.png

:icon_up:

C'est justement pour se prémunir des coups de force et tentatives d'annexion flamands que les francophones auront besoin d'une protection française (comme Monaco pour ce qui est de sa défense et de son indépendance), même dans le cadre d'une micro-nation autonome, dont on peut souhaiter qu'elle prenne exemple sur la réussite d'autres micro-Etats européens.

Lien vers le commentaire
C'est justement pour se prémunir des coups de force et tentatives d'annexion flamands que les francophones auront besoin d'une protection française…

:icon_up:

Les Flamands… annexer Bruxelles… par la force… faut arrêter de fumer les poissons pourris de plomb que tu pêches. :doigt:

…dont on peut souhaiter qu'elle prenne exemple sur la réussite d'autres micro-Etats européens.

Le Luxembourg, moi, ça ve va.

Pas besoin du soutien d'un mac français.

Cela n'a pas la moindre importance, c'est de la couille pour les électeurs neuneus.

De fait, depuis une semaine, ni au boulot, ni avec les voisins, ni avec les amis, ni avec le libraire ou la boulangère et encore moins avec ma famille, je n'ai discuté une seule fois de cette couillonade.

Les Français, vous pouvez pas comprendre ça : on peut parfaitement vivre sans la politique et les politiciens.

Lien vers le commentaire
:icon_up:

Les Flamands… annexer Bruxelles… par la force… faut arrêter de fumer les poissons pourris de plomb que tu pêches. :doigt:

Apparemment les partis flamands en prennent aussi, du Hareng fumé je présume.

Le Mouvement Flamand vote l'annexion de Bruxelles

Le mouvement flamand VVB a organisé ce samedi 24 avril 2010 un congrès sur le thème « Bruxelles, une ville en Flandre » (Lien). L'indépendance de la Flandre et l’annexion de la Région bruxelloise par la Région flamande sont les objectifs finaux des nationalistes flamands.

Le million de Bruxellois francophones recevrait de force le statut de citoyens Flamands. Dans un premier temps, les Francophones conserveraient certains droits. Dans l’attente de la soumission des Bruxellois, le VVB exige le maintien d'une politique flamande assertive à Bruxelles.

Les résolutions suivantes ont été votées. Elles constituent le point de vue officiel du VVB. Pour rappel, les membres du VVB sont représentés dans tous les partis politiques flamands. Sa doctrine politique a été à la base de l'accord du gouvernement flamand du 9 juillet 2009 (Lien).

Résolution 1

L'indépendance de la Flandre n'est pas seulement nécessaire, mais aussi urgente et prioritaire. La Flandre doit déclarer l'indépendance pour la totalité de son territoire situé au nord de la frontière linguistique, en incluant les 19 communes bruxelloises.

Résolution 2

La Flandre doit faire le pas vers son indépendance même s’il n’est pas absolument certain que Bruxelles formerait une sous-partie. La Flandre offre un projet politique qui est aussi intéressant pour Bruxelles.

Résolution 3

Résolution 3.1

La ville de Bruxelles est la capitale de l’Etat Flandre.

Résolution 3.2

Les habitants des 19 communes bruxelloises, y compris ceux qui choisissent le rôle linguistique français, sont entièrement des citoyens Flamands.

Résolution 3.3

Bruxelles, limitée aux 19 communes, reçoit un statut bilingue qui sera appliqué de manière stricte.

Résolution 3.4

Les habitants Francophones de Bruxelles, limitée aux 19 communes, recoivent une structure propre pour pouvoir exercer des compétences limitées sur des matières personnelles (enseignement, culture, et bien-être).

Résolution 4

Nous appelons l’autorité flamande à mettre en œuvre entretemps à Bruxelles une présence et une politique de communication assertive. En utilisant les compétences flamandes actuelles une assistance qualitative qui soit catégoriquement identifiée comme flamande doit être offerte.

Résolution 5

Dans le cas où Bruxelles ne ferait pas partie d'un Etat flamand, nous offrons à chaque habitant de Bruxelles, la chance de recevoir la citoyenneté flamande.

http://www.francophonedebruxelles.com/2010…nnexion-de.html

Lien vers le commentaire
Apparemment les partis flamands…

Quels partis flamands ? Tu fais seulement référence à un groupe flamoutche radical à la con (Vlaamse Volksbeweging) qui existe depuis 50 ans et ne réussit toujours pas à avoir plus de 6.000 membres en 2006.

Lien vers le commentaire
Apparemment les partis flamands en prennent aussi, du Hareng fumé je présume.

Sérieusement, FJ, je t'assure que le Belge moyen ne s'inquiète pas franchement. Les médias paniquent un peu, pour faire du papier, et on trouve bien une ou deux grosse dame gentille pour répondre aux micro-trottoirs avec des airs affolés. Mais en réalité, tout le monde s'en bat les couilles.

Les flamands comme les autres.

Lien vers le commentaire
Quels partis flamands ? Tu fais seulement référence à un groupe flamoutche radical à la con (Vlaamse Volksbeweging) qui existe depuis 50 ans et ne réussit toujours pas à avoir plus de 6.000 membres en 2006.

Le VVB ne dit pas autre chose que ce que disent le N-VA (nouveau parti indépendantiste et première formation de Flandre si je ne m'abuse) ou le Vlaams Belang de façon plus musclée et démonstrative. Au demeurant, non seulement ce type de nationalisme agressif est devenu le discours dominant les partis flamands, mais comme rappelé plus haut, constitue la base politique d'accord pour une coalition de gouvernement. En effet d'après un sondage récent du Standaard, ces partis sont aujourd'hui majoritaires dans l'électorat flamand.

Un truc que certains libéraux ne peuvent pas comprendre, c'est qu'on ne sort pas de la politique et de l'histoire par des haussements d'épaules.

Sérieusement, FJ, je t'assure que le Belge moyen ne s'inquiète pas franchement.

Tu noteras d'ailleurs que l'électeur moyen, ennivré par l'irresponsabilité ambiante et une confiance aveugle dans les institutions, ne s'inquiète pas franchement non plus de la faillite qui menace la social-démocratie européenne, mais beaucoup plus du changement climatique et des ours polaires.

Lien vers le commentaire
Le VVB ne dit pas autre chose que ce que disent le N-VA (nouveau parti indépendantiste et première formation de Flandre si je ne m'abuse) ou le Vlaams Belang de façon plus musclée et démonstrative.

Ils disent ce qu'ils veulent les flaminguants, mais l'annexion forcée de Bruxelles par la Flandre, c'est du niveau du rêve humide chez certains flamoutches, c'est tout. Jamais les Flamands n'auront Bruxelles. Ja-mais.

Donc pas besoin de la "protection" française. Non, merci, c'est gentil d'être passé, mais non…

Un truc que certains libéraux ne peuvent pas comprendre, c'est qu'on ne sort pas de la politique et de l'histoire par des haussements d'épaules.

La politique n'est pas l'histoire. Et on peut parfaitement hausser les épaules comme le font les Belges sans se trouver dans une situation pire que celle de Français hyper-politisés depuis le biberon.

Tu noteras d'ailleurs que l'électeur moyen, ennivré par l'irresponsabilité ambiante et une confiance aveugle dans les institutions, ne s'inquiète pas franchement non plus de la faillite qui menace la social-démocratie européenne, mais beaucoup plus du changement climatique et des ours polaires.

Tu confonds l'opinion publique et l'opinion publiée. 99% des gens que je connais, en Belgique, sont aussi peu alarmés de la social-démocratie que des nounours.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...