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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Hannan est tres facile a traduire, je devrais pas avoir de mal a le faire aujourd'hui. Je vais le faire assez vite et tot pour qu'on puisse le mettre en Une demain. Verifiez pour la publication (j'ai 7h de decalage en retard pour rappel)

Je le fais le plus tot possible (dans l'aprem)

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Proposition d'article à traduire :

 

We tried a Tobin tax and it didn’t work


By Magnus Wiberg


Europe should learn from Sweden’s transaction levy, says Magnus Wiberg


Europe is making a mistake. In February, the European Commission published a proposal for a financial transaction tax – also called a Tobin or “Robin Hood” tax – in the EU. Eleven states have been granted the right to impose a minimum 0.1 per cent tax on equity and debt transactions and a minimum 0.01 per cent charge on derivatives transactions. If the experience of Sweden’s use of such a tax is anything to go by, this move is extremely unwise.

 

One aim of the proposed tax is to improve the efficiency of financial markets by reducing speculation. Another is to generate tax revenues. Those were also the reasons why Sweden introduced a transaction tax in 1984. At that time, the outflow of capital from Sweden was limited by foreign exchange controls, which meant that Swedish investors were restricted in moving capital to foreign markets. Even so, investors fled the tax regime.

 

Initially, the tax rate was 0.5 per cent in connection with the purchase and sale of shares. In mid-1986, the rate was doubled and the tax base was broadened to cover share options and convertibles. The trading volume on the Stockholm stock exchange changed dramatically when the tax was increased. Average turnover fell 30 per cent during the second half of 1986 and throughout 1987. The turnover in the 11 most traded shares fell 60 per cent. It seems unlikely that this sharp decrease reflected a decline only in speculative trading.

Later, in 1989, the tax base was broadened to include bonds. This, in turn, led to an 85 per cent reduction in bond-trading volume and a 98 per cent reduction of trading volume in bond derivatives. The increase in tax revenues resulting from the broadening was less than 5 per cent of what had been expected.

 

By 1990, shortly after the last vestiges of the currency controls were abolished in Sweden, more than 50 per cent of the trading in Swedish shares had moved to London. Conversely, once the tax was abolished in December 1991, trading on the Stockholm stock exchange recovered. In 1991, 40 per cent of trading in Swedish shares took place on the Stockholm stock exchange; in 1992, this number had increased to more than 50 per cent.

 

Even investors that stayed in Sweden found their way around the tax. There were problems in defining what should constitute a taxable transaction: for good reasons, some derivatives and debt instruments were not taxed. But this resulted in increased trading in these instruments. This gives reason to question the extent to which the tax really reduced speculation.

This conclusion is reinforced by studies on the effects of the Swedish tax, which suggest that it reduced market liquidity but not volatility. Since increases in speculative trading tend to be associated with more volatility, this also suggests that the tax had little substantial effect on speculative trading.

 

There are some lessons to be learnt from the Swedish experience. First, on open financial markets it is easy to move transactions to untaxed markets. The intensified use of automatic trading makes it easier to do so, which erodes the tax base.

 

Second, it is legally problematic to determine what constitutes a taxable transaction. This makes tax inspection difficult – and will increase trades in the financial instruments that are untaxed.

Third, it is unlikely to make much money. If the tax improves the efficiency of the market, the tax base will shrink as a result of the decline in trading. Even if the volume of transactions is not affected by the tax, the tax may not necessarily generate much since transactions may move to untaxed instruments.

 

Taxes generate revenues, but also entail costs in the form of distortions that reduce economic activity. When choosing between different taxes, the starting point ought to be for public expenditures to be funded at the lowest cost to the economy.

 

From this perspective, and according to the Swedish experience, a transaction tax is a poor way of generating revenues. Rather than merely reducing speculative trading, the Swedish tax tended to reduce and redirect financial investments that reflected other needs than speculation.

 

So Europe should learn from Sweden: a transaction tax is likely to lead to distortions in the form of short-term and long-term transactions migrating to other countries, and to untaxed financial instruments – or they might come to a complete halt.

 

The writer is a former economist at the Swedish ministry of finance and the country’s Riksbank

 

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/b9b40fee-9236-11e2-851f-00144feabdc0.html#axzz2QbxrOD59

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Voilà. En espérant qu'on ait l'autorisation de reproduire. 

 

 

Nous avons essayé la taxe Tobin : ça n'a pas fonctionné.

 

Par Magnus Wilberg

 

L'Europe devrait apprendre de l'expérience suédoise sur la taxe Tobin, nous dit Magnus Wilberg.

 

L'Europe est dans l'erreur. En février, la commission européenne a dévoilé une proposition de taxe pour les transactions financières – aussi appelée taxe Tobin ou taxe Robin des Bois – dans l'union européenne. Onze pays européens se sont ainsi vus accorder le droit de taxer les opérations sur les actions et sur les dettes souveraines à hauteur de 0,1% et les opérations liées aux produits dérivés à hauteur de 0,01%. A en croire l'expérience suédoise, cette taxe est une erreur. Le but de cette taxe est double : améliorer l'efficacité des marchés en réduisant la spéculation et générer des revenus pour l'Union Européenne. Ces objectifs sont les mêmes que ceux invoqués par la Suède en 1984. A cette époque, la fuite des capitaux hors de Suède était limitée par le contrôle des changes qui restreignait les fuites des capitaux des investisseurs suédois vers l'étranger. Et pourtant, les investisseurs avaient fui ce nouveau régime fiscal.

 

Au départ, le taux d'imposition était de 0,5 % et était connecté aux achats et ventes d'actions. Puis, au cours de l'année 1986, le taux avait été doublé et l'assiette de base avait été élargie aux échanges de stock-options et de devises. La conséquence immédiate avait été une diminution brutale du volume des transactions à la Bourse de Stockholm. Le résultat moyen des marchés avait diminué de 30% pendant la deuxième moitié de l'année 1986 et tout au long de l'année 1987. Le volume d'échange des 11 actions les plus importantes avait baissé de 60%. Or, il semble peu probable que cette diminution ait seulement touché les échanges spéculatifs : plus tard, en 1989, la taxe était à nouveau élargie pour y inclure les obligations d'état. La conséquence fût la réduction de 85% du volume des échanges et de 98% des produits dérivés sur obligations. L'augmentation des revenus de la taxe due à son élargissement avait alors représenté moins de 5% de ce qui avait été attendu. En 1990, peu de temps après que les derniers vestiges du contrôle monétaire se soient effondrés en Suède, plus de 50% des transactions financières suédoises prenaient place à Londres. A l'inverse, dès que la taxe fut abolie en décembre 1991, les échanges à la Bourse de Stockolm reprirent. En 1991, 40% des échanges suédois prenaient place à Stockolm ; en 1992 ce nombre avait augmenté de plus de 50%. Même les investisseurs restés en Suède réussissaient à échapper à la taxe Tobin. La définition d'une transaction "taxable" avait posé problème aux autorités suédoises : certains instruments et opérations dérivées liés aux dettes souveraines avaient ainsi échappés à la taxe. Ces derniers produits avaient alors connu une forte augmentation de leurs transactions. Ceci semble donc montrer que la taxe n'avait pas vraiment réduit la spéculation.

 

Cette conclusion est renforcée par les études menées sur cette taxe, qui tendent à montrer que celle-ci a eu pour conséquence de réduire la liquidité des marchés sans affecter leur volatilité. Etant donné que l'augmentation des activités spéculatives tend à indiquer une plus grande volatilité des marchés, ceci suggère que cette taxe n'avait que peu d'effets sur les échanges spéculatifs.

 

Nous pouvons alors tirer plusieurs leçons de cette expérience suédoise.

 

Premièrement, sur des marchés financiers ouverts, il est relativement simple de déplacer des transactions vers les marchés non-taxés. De plus, le développement des échanges automatiques facilite les transferts et érode l'assiette de la taxe.

 

Deuxièmement, il est juridiquement compliqué de définir ce que constitue une transaction "taxable". Cette complication rend le contrôle fiscal très difficile et encourage le déplacement des transactions vers les instruments financiers non taxés.

 

Troisièmement, ces taxes ne rapportent rien aux Etats. Si la taxe augmente l'efficacité des marchés, l'assiette de la taxe va fortement diminuer, de la même façon que le volume des échanges. Même si le volume des transactions n'est pas affecté par la taxe, la taxe ne générera pas plus de revenus dès lors que les transactions sont déplacées vers des instruments financiers non taxés.

 

Les taxes créent des revenus pour l'Etat mais induisent des coûts sous la forme de perturbations qui réduisent l'activité économique. Lors de la mise en place d'une taxe, le point de départ devrait être d'assurer le financement des dépenses publiques au moindre coût pour l'économie. Sous cet angle, et d'après l'expérience suédoise, une taxe appliquée aux transactions financières est un mauvais moyen de générer des revenus. Au lieu de réduire la spéculation, la taxe suédoise tendait à réduire et à détourner les investissements financiers répondant à d'autres besoins que ceux de la spéculation. L'Union Européenne devrait donc s'inspirer de la Suède. Il est probable que la taxe Tobin conduira à un déplacement des transactions à court et à long terme vers d'autres pays et vers d'autres instruments financiers - ou entraînera un arrêt brutal des échanges financiers en Europe.

 

L'auteur est un ancien économiste ayant travaillé au ministère des finances suédois et à la banque de Suède. 

 

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Le Parlement européen vient juste de rejeter une mesure qui tentait de ranimer le marché des émissions carbone, ce qui en provoquera probablement la lente agonie et la mort. C'était le dernier effort de l'Union européenne pour ranimer les prix des droits d'émissions carbone afin d'inciter aux réformes écologiques, et c'est un échec.

Le marché des droits d'émission de CO2 de l'Union européenne était le programme phare de ses efforts écologiques. Idéalement, il aurait motivé les entreprises à émettre le moins de CO2 possible. Celles qui émettaient moins que leur quota étaient autorisées à les revendre à celles qui en avaient besoin. Mais les autorités ont distribué trop de quotas, et lorsque la crise économique a frappé, les prix de ces quotas se sont effondrés. Le vote d'aujourd'hui était destiné à sauver le programme en corrigeant cette trop forte distribution, en créant une pénurie artificielle qui aurait à nouveau fait grimper les prix ; mais au milieu d'une crise financière, le Parlement européen a choisi l'industrie sur l'idéologie écolo. Le Wall Stree Journal rapporte ainsi:

“C'était un vote de raison,” explique le ministre de l'environnement polonais, Marcin Korolec. La Pologne, un des états européens les moins influents, avait été désavouée dans son opposition aux mesures de quotas, dont elle expliquait qu'ils pouvaient entraver le développement économique. [...]

Après le vote, les prix [des crédits d'émission de CO2] ont chuté à 2.55€ avant de remonter un peu à 3.2€ … alors qu'ils étaient à presque 30€ en 2008.

Sans ce plan de secours visant à créer une pénurie de droits d'émission, “le marché va certainement s'effondrer,” explique Kash Burchett, un analyste basé à Londres pour la firme de consultants IHS Energy.

L'Union européenne est un laboratoire global pour tester l'agenda écolo et voir comment il fonctionne. L'actualité montre que le cobaye est mort ; le plus beau morceau d'interventionnisme écolo dans l'histoire est devenu un flop coûteux et embarrassant. Il est difficile d'exagérer l'importance de ceci pour tous les écologistes du monde : si l'Union européenne n'arrive pas à faire marcher l'agenda écolo, il est fort improbable que qui que ce soit d'autre tente à nouveau sa chance.

 

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Franchement, si on pouvait avoir une trad de ceci (Allemand, donc), ce serait super génial : personne n'en parle en France, mais ça commence à sentir le roussi pour les Banques Franchouilles.

http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/04/14/geheim-operation-draghi-erteilt-frankreich-lizenz-zum-gelddrucken/

(et éventuellement http://www.welt.de/finanzen/article112420942/Die-europaeische-Notenpresse-geraet-ausser-Kontrolle.html )

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Franchement, si on pouvait avoir une trad de ceci (Allemand, donc), ce serait super génial : personne n'en parle en France, mais ça commence à sentir le roussi pour les Banques Franchouilles.

http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/04/14/geheim-operation-draghi-erteilt-frankreich-lizenz-zum-gelddrucken/

(et éventuellement http://www.welt.de/finanzen/article112420942/Die-europaeische-Notenpresse-geraet-ausser-Kontrolle.html )

 

 

Le premier, samedi vers midi.

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Franchement, si on pouvait avoir une trad de ceci (Allemand, donc), ce serait super génial : personne n'en parle en France, mais ça commence à sentir le roussi pour les Banques Franchouilles.

 

Voilà !

 

 

 

 

Mario Draghi accorde à la France une licence pour imprimer de la monnaie.

 

La France a obtenu de la BCE la permission d’imprimer de la monnaie sur un programme d’obligations pratiquement illimité. L’affaire porte sur des banques « de l'ombre » encore non désignées. Il s'agirait ici d'une bulle qui se mesure en milliards. La BCE veut empêcher que l’Allemagne se mêle de cette affaire, et donc du sauvetage du monde bancaire français.

 

A Chypre règne une vive émotion parce que le BCE a privé la banque nationale de tout son pouvoir. En revanche, en France, sans que le public ne le remarque, c’est exactement le contraire qui s'est produit : la BCE a accordé à la France une licence illimitée pour imprimer des euros.

Cette action vise à empêcher l'écroulement d'une banque française qui, semble-t-il, ne pourrait être empêché sans une intervention de dernière minute.

A la fin de l'année 2011 a eu lieu une action concertée des plus puissantes banques centrales du monde, entre autres, la FED, la Banque d’Angleterre et la BCE. La BCE a par la suite démarré des opérations de refinancement à long terme (LTRO ou Long Term Refinancing Operations) d'un volume sans précédent et a injecté environ 500 milliards d’euros dans le système bancaire de la zone euro. Quelques mois plus tard, à peu près la même somme a été mise à la disposition des banques dans le cadre d'une recapitalisation par la BCE.

 

En coulisses régnait l’inquiétude que les banques de la zone euro - qui détiennent la grande majorité des obligations d’États - ne tombent en faillite si un Etat faisait défaut et que l’union monétaire soit alors anéantie. Il était alors question d’une banque française qui était proche de l'effondrement. Il n’a cependant jamais été dévoilé de quelle banque il était question.

Depuis longtemps, les grandes banques françaises telles que la Société Générale, le Crédit Agricole ou BNP Paribas sont dans le viseur des marchés obligataires. D'après le groupe financier Bloomberg, le Crédit Agricole a dû vendre l’année dernière pour 3,5 milliards d'euros de fonds propres. On a également appris qu’à côté de ce courant de liquidités du LTRO, presque ininterrompu pendant trois ans, une deuxième source de liquidités presque inépuisable est à la disposition des banques françaises, le marché STEP (Short Term European Papers).

 

Il s'agit là d'un marché non régulé sur lequel des obligations de banques et d’entreprises à court terme sont placées. Des titres de dettes d'un volume d'environ 440 milliards d'euros y sont négociés. Pour faire simple : le secteur bancaire français a trouvé là un nouveau moyen de faire de l'argent de manière très créative et s’offre avec le marché STEP un programme de création de crédit totalement innovant et à court terme une licence pour faire fonctionner ses planches à billets.

 

1 – Le marché STEP est en dehors de la Bourse. Il n’y a donc aucune transparence.

2 – Le marché STEP est presque exclusivement orienté sur le secteur bancaire français.

3 – Les banques françaises remettent ces obligations STEP en garantie à la Banque de France.

4 – Une banque nommée Euroclear (chambre de compensation entre la Banque de France et les banques françaises) dépose également des titres STEP comme garantie à la BCE.

5 – La Banque de France présente également les risques de ces obligations STEP déposées comme garantie à la BCE.

Évidemment, le papier n'y est pas toujours de grande valeur. Tant que la Banque de France protégera de tels agissements, ceux-ci garderont un rôle subalterne. Des titres avec la note BBB y sont ainsi acceptés et déposés à la BCE.

 

 

Une maison de fous

 

La BCE, qui est en train de prendre contrôle de l’ensemble des banques de la zone euro, ne peut en aucun cas prélever elle-même des données sur le marché STEP. Elle les reçoit indirectement de la Banque de France, elle-même fournie par de tiers acteurs sur le marché. On fonctionne donc dans le sens inverse : il y a création de monnaie pour les banques françaises, sous l’autorité protectrice de la Banque de France, sans contrôle de la BCE. Une vraie maison de fous.

Avec environ 445 milliards d’euros, les banques françaises contrôlent une partie considérable du marché STEP pour le financement des banques centrales. A court terme, les collectes de fond ne sont cependant pas exclusivement limitées aux banques françaises. Les banques de la zone euro négocient ces titres STEP entre elles et peuvent les déposer à la BCE pour y puiser des liquidités. A côté d’un marché réglementé, c’est une des possibilités d'accéder à des crédits bon marché de la BCE. Ce qui est intéressant dans cette situation : les achats très controversés d’obligations d’états par la BCE pour un montant, il y a 2 ans, d’environ 200 milliards d’euros — grâce auxquels la BCE a obtenu le titre de “bad bank” — ne pèsent pas lourd face aux dettes de crédit des banques européennes détenues par la BCE qui s'élèvent à environ 1300 milliards d’euros. Bien entendu, Mario Draghi est conscient que cette procédure n’est pas tout à fait casher. Il s’est déjà exprimé dans le passé en faveur de “plus de transparence” et a estimé que “l’on devrait prendre cette affaire (STEP) très au sérieux”. Mais il n’a rien fait.

Et pour une très bonne raison.

 

La BCE a donné à la France avec le marché STEP la possibilité de stabiliser ses propres banques, sans que l’Allemagne puisse entreprendre quoi que ce soit pour s’y opposer.

Ce programme doit, semble-t-il, servir à acheter du temps pour les Français, jusqu’à ce que l’on arrive à l’union bancaire. Celle-ci était prévue pour 2018, mais l’Union Européenne veut désormais rapprocher sa mise en place à 2015. Ensuite, le sauvetage des banques en Europe pourra être fait aux dépens des actionnaires et des épargnants. Avant cette date, il se développera discrètement en France une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir des discours et s'en offusquer. Rien de plus.

 

Si cela était encore à démontrer, il apparaît désormais clairement que les pays du Sud de la zone Euro ont, par l'intermédiaire de la BCE, pris le contrôle de la construction de l'Europe.

 

 

 
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The debt problem in the United States was supposed to destroy the economy. Instead, the deficit is shrinking, the stock market is surging, and the price of gold is plummeting.

Social security was supposed to go broke. It might have some dents and scratches, but it looks as if it will be fine.

lol

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