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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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J'ai un gros doute sur la traduction de ce texte, ayant du mal à en comprendre le sens. Je ne vois pas ce qu'ils veulent dire par 'remboursment de taxe' ou 'tax refund'. Comment traduiriez vous la phrase suivante et à quoi fait elle référence :

 

 

El País notes that data from Spain's Agencia Tributaria (tax agency) show that tax refunds in January 2013 were 82.8% higher than in January 2012 (see the table on page 15).

 

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Je ne connais pas bien le système fiscal espagnol, mais je suppose que comme dans d'autres pays, tu es imposé sur une estimation de tes revenus et ce chiffre peut être corrigé à la hausse ou à la baisse plus tard. Dans le deuxième cas, tu reçois un tax refund. J'ai trouvé "bonification de trop-perçu" comme traduction, mais "remboursement d'impôt" me semble plus naturel.

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Moyennant l’emploi de silencieuses et agaçantes manigances, nous sommes lentement ‘européanisés’.

 

‘Nae birdie maun whistle, nae lambie maun play’ (je ne suis pas parvenu à traduire cette citation de Moore)

 

Remplacer le jour de vote du Jeudi au Samedi est l’un de ces petits et déplaisants changements que nous sommes incités de faire afin d’assurer l’intégration européenne. Nous avons déjà déplacé nos élections locales de Mai à Juin pour se concilier avec l’agenda du Parlement européen. Nous avons abandonné notre système de majorité à un tour pour la liste des partis. A présent, on nous demande de voter à un jour différent de la semaine.

 

Le raisonnement originel induisant de refuser le Samedi était que la population protestante du Royaume Uni n’apprécierait pas de voter un jour de sabbat. Cette pensée n’a pas entièrement disparut : il existe toujours des groupes de croyants honorant le sabbat, bien qu’ils soient moins nombreux qu’auparavant. Et alors que nos ancêtres du 17ème et 18ème siècle croyaient qu’ils étaient séparés de l’Europe en partie par leur protestantisme, les fidèles actuels ont faiblit en membre et ont une vision plus œcuménique. 

 

Ce qui reste gênant, en dépit des faits exposés, est l’obligation de changement uniquement par conformité avec les résolutions européennes. L’Angleterre semblait toujours être le vilain petit canard. A l’inverse l’UE tend, assez naturellement, à refléter le modèle politique des Etats continentaux. Son Parlement est semi-circulaire et élu en représentation proportionnelle. Ses principaux groupes politiques sont sociales ou chrétiens démocrates. Son système juridique est inspiré du droit romain plutôt que du droit commun. Elle confère préférablement plus de pouvoir à son obèse bureaucratie qu’à ses instances législatives. Elle considère ses échanges ‘internes’ plus important que le commerce extérieur à son territoire. Ses unités de mesures sont françaises plutôt qu’impériales. Elle soutient une économie agraire et d’exportation alimentaire. Au fur et à mesure, on constate que c’est à l’Angleterre de s’adapter à ces pratiques.   

 

Pourquoi ? Pourquoi contorsions nous nos institutions afin de nous empêtrer dans une partie du monde en déclin ?  Alors que l’UE périclite, le Commonwealth et les marchés de l’Anglosphère se maintiennent, avec des institutions, des lois, des habitudes et une langue similaire. Pourquoi nous écartons nous des prometteuses parties du monde ?

 

Source : http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100206638/in-a-thousand-slight-and-irritating-ways-were-being-europeanised/

 

Par contre, je suis désolé d'avoir à faire cette requête mais quelqu'un peut t'il prendre en charge à ma place la traduction de ce texte : http://openeuropeblog.blogspot.fr/2013/03/is-spain-using-accounting-tricks.html

J'ai bien peur de faire quelques boulettes si je l'effectue... Merci pour votre compréhension.

 

 

L'UE vote des subventions pour le tabac http://blogs.telegra...obacco-growing/

 

Chypre : voler les retraités pour la "stabilité financière". http://eureferendum....px?blogno=83717

 

Je peux faire ces deux là.

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Barem, fais en moins, ou moins vite. Non je ne suis pas fou.

 

Cette phrase " Les seules personnes qui employèrent proprement les cartes du parti aux chemises rouges, et qui garnissaient leurs bourses grâce à leurs contrats publics, étaient surnommées les ‘boligarchs’ : ils jouèrent un rôle dans la révolution Bolivarienne que Chavez lança."

 

Signifie en fait "Les seules personnes qui en ont profité sont les cadres en chemises rouges du parti, surnommés les "boligarches", qui se sont enrichis grâce à des contrats d'Etat : ils ont tiré leur épingle du jeu de la révolution bolivarienne lancée par Chavez."

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Je suis navré et serais plus vigilant à l'avenir. Ce qui n'empêchera pas que vous contrôliez la qualité des traductions puisque je ne prétends pas être un pro en la matière. (c'est pour éviter les bourdes que je me désiste sur la traduction du texte sur la comptabilité publique espagnole)

 

 

Non je ne suis pas fou.

 

Pourquoi dis tu cela ?

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je pense que ceci serait à placer en fin d'article plutôt :

Quelle est l'importance du gaz pour l'avenir économique et géopolitique de Chypre ?

 

Le ministre des finances russe Anton Siluanov a émis quelques commentaires intéressants sur la taxe sur les dépôts :  (via Reuters):

 

"Nous avions un accord avec nos collègues de la zone euro que nous coordonnerions nos actions."

 

"Il s'avère que l'action des membres de la zone euro de taxer les dépots a été proposée sans aucune discussion avec la Russie. Nous allons donc ré-étudier le problème de la restructuration du prêt bancaire russe aux Chypriotes en tenant compte des actions de l'Union Européenne pour sauver Chypre."

Sans surprise, il semblerait que la Russie ne soit guère heureuse de l'approche choisie par l'Europe. Si elle refuse d'améliorer les termes de son prêt de 2.5 milliards d'euros de prêt d'aide qu'elle a consenti à Chypre, cela pourrait accroître les besoins de financements chypriotes, même si d'un montant pas trop substantiel. Cela pourrait cependant revenir à ce que des fonds d'aides de l'eurozone soient utilisés pour rembourser un prêt russe dans un futur proche - quelque chose qui aurait du mal à passer auprès des contribuables allemands. Encore une fois, le résultat intéressant sera de voir comment tout ceci impacte les relations entre la Russie et Chypre d'une part et l'Europe en général d'autre part.

et ceci est le post original

Au Moyen-Âge, Chypre a souvent été une position clé des batailles que se livraient des grandes puissances qui cherchaient à dominer la région. Eh bien apparemment, le pays, qui, pour rappel, ne représente que 0.2% du PIB de la zone euro, pourrait à nouveau devenir un point chaud (et il n'y a aucune raison de s'enthousiasmer à ce sujet).

Selon un journaliste grec, Gazprom a fait une offre ce week-end au gouvernement chypriote de financer la restructuration bancaire de Chypre (qui devrait coûter jusqu'à 10 milliards d'euros) en échange des droits exclusifs d'exploration des eaux territoriales chypriotes. Il est délicat de vérifier une telle histoire, mais elle a tendance à concorder avec les tensions géopolitiques que nous avions déjà observées sur place.

 

Gazprom est connu pour être très proche du gouvernement russe, et en dépit du fait que le Président russe, Vladimir Putin, a ouvertement condamné la taxe sur les dépôts  - l'appelant ainsi "injuste, peu professionnelle et dangereuse" -  il est peu probable que cette société laisse passer ainsi une aussi belle opportunité. Heureusement, le gouvernement chypriote aurait rejeté la proposition aussi sec,  mais si le mécontentement envers la zone euro et l'Union Européenne continuent de grandir, l'option russe pourrait bien redevenir intéressante.

Et donc, quelle peut être l'importance du gaz dans le futur économique et géopolitique de Chypre ? Eh bien, on ne peut pas nier que l'île pourrait bien être située juste au dessus de réserves de gaz plusieurs fois équivalentes à son PIB. Cependant, comme source de revenu, on est loin d'un fait acquis. Voici ce que nous en disions dans notre analyse rapide de Vendredi :

Les explorations récentes suggèrent que Chypre pourrait avoir entre 18.5 et  29.5 milliards d'euros (103% - 163% of GDP) sous forme de réserves de gaz stockées dans ses eaux territoriales (selon la Deutsche Bank). Des rumeurs ont circulé proposant que cette source de revenu future pourrait être utilisée pour offrir des garanties à des prêts d'aides. Bien que cette idée soit attrayante, il reste cependant une énorme incertitude autour de la valeur réelle des réserves et quand elles pourraient produire un revenu.

Pour le moment, un champ a été exploré (connu sous le nom de Block 12) et sa valeur potentielle a été estimée jusqu'à 100 milliards d'euros. Voici un petit graphique pour illustrer ceci (via Baker Tilley):

 

CYgas.jpg

 

Cependant, quelques éléments doivent être rappelés lorsqu'on veut intégrer ce gaz dans les plans d'aides à Chypre :

  • Les productions de ce champ gazier ne pourront pas commencer avant 2019 au plus tôt. Chypre sera à cours d'argent en Juin de cette année, et une solution de court et moyen terme est indispensable dès à présent. Exploiter les réserves au-delà du Block 12 prendra en outre encore plus de temps.
  • Il faudra prévoiri des investissements  significatifs, pouvant aller jusqu'à 4 milliards de dollars, pour commencer à extraire le gaz – le gouvernement chypriote ne peut certainement pas payer ça. Bien qu'il y ait un intérêt certain dans les droits d'explorations,  Nick Butler du Financial Times explique que Noble Energy (qui a mené l'exploration du Block 12) n'a pas enchéri pour plus de droits, ce qui ne manque pas de soulever quelques questions.
  • En outre, la Turquie conteste toujours la propriété de ces eaux et de ces réserves. Bien que Chypre dispose pour le moment du soutien international, cette dispute territoriale pourrait ralentir encore le processus d'exploitation de ces réserves. Plusieurs entreprises intéressées par ces champs à Chypre ont aussi des intérêts en Turquie et ne voudront pas les mettre en danger.
Pour nous, l'offre du gouvernement chypriote de fournir aux déposants chypriotes des bons d'états liés aux revenus gaziers pourrait être une bonne idée, mais ces bons ne seront productifs que dans plusieurs années, dans le meilleur des cas.

En tout cas, tout en gardant un œil sur Moscou, surveillez bien cette affaire.

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Ça ? But, remember with a view to Moscow, this is definitely one to watch.

 

Te casse pas la tête "mais, souvenez vous en, avec un oeil sur Moscou, cette affaire est définitivement à surveiller".

 

En gros, c'est le sens.

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Je suis navré et serais plus vigilant à l'avenir. Ce qui n'empêchera pas que vous contrôliez la qualité des traductions puisque je ne prétends pas être un pro en la matière. (c'est pour éviter les bourdes que je me désiste sur la traduction du texte sur la comptabilité publique espagnole)

...

 

Courage :)

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http://openeuropeblog.blogspot.co.uk/2013/03/what-if-cypriot-parliament-votes.html

Mardi 19 mars 2013, par l’équipe du blog Open Europe.

Et si le parlement chypriote votait contre la saisie des comptes en banque ?

Cette question fait retenir leur souffle aux marchés financiers mondiaux. Est-ce vraiment une possibilité ? Si oui, quelles en sont les implications ? Examinons les différents scénarios.

Le parlement chypriote peut-il voter contre la saisie ?

Selon Reuters le porte-parole du gouvernement, Christos Stylianides, a déclaré à la radio que « apparemment, ça ne passera pas ». Pendant ce temps, via Zerohedge :

  • Le président de Chypre : le parlement trouve le plan de sauvetage injuste, le gouvernement fait d’autres plans.
  • Le président de Chypre : le parlement va rejeter le plan de sauvetage.

Comme nous le disions hier sur Twitter, le parti DIKO (membre minoritaire de la coalition avec 8 parlementaires) a déclaré qu’il n’approuverait pas cette offre sous sa forme actuelle, mais nous pensons qu’un allègement de la charge sur les petits épargnants pourrait les convaincre. Le Parti Européen (2 parlementaires) voulait également rejeter la saisie, mais selon la CYBC il est prêt à se repositionner à condition que les épargnants soient remboursés avec intérêts à l’aide de bons gouvernementaux (dont nous supposons qu’ils seraient liés aux revenus du gaz, ce que le gouvernement a déjà offert).

Ceci étant, d’après la presse chypriote, la dernière proposition exempte les comptes en dessous de 20 000€, taxe à 6.75% ceux entre 20 000€ et 100 000€ et à 9.9% ceux contenant plus de 100 000€, ce qui est peu susceptible de satisfaire ceux qui veulent épargner les plus pauvres. La barre des 5.8 milliards d’euros serait également difficile à atteindre, puisque le taux originel serait appliqué à un ensemble plus petit de comptes.

Par ailleurs, nous avons ce matin des rapports contradictoires concernant un nouveau report du vote. Le gouvernement ne risquera probablement pas un vote avant d’avoir toutes les assurances possibles qu’il passera.

Quelles seraient les répercussions ?

Un rejet du projet aurait des conséquences explosives sur lesquelles nous ne pouvons que spéculer, mais l’adhésion à la zone euro serait sans doute remise en question. Comme nous le notions dans notre analyse flash Chypre a bien peu d’alternatives pour récolter l’argent nécessaire, et la zone euro a clairement fait comprendre qu’elle ne règlerait pas entièrement l’addition (ce qui rendrait de toute façon la dette chypriote non viable).

L’Europe pourrait donner à Chypre quelques jours pour changer d’avis ou pour trouver les 5.8 milliards par un autre moyen. Un autre vote parlementaire pourrait avoir lieu (ce ne serait pas la première fois que l’UE exige qu’on vote dans son sens).

La BCE aurait déjà averti des conséquences néfastes d’un rejet. Plus spécifiquement, les deux plus grandes banques chypriotes ne seraient pas recapitalisées et pourraient ne plus recevoir de liquidités de /// the ela /// (qui dépendent la BCE via la Banque de Chypre). Elles deviendraient alors insolvables et s’effondreraient, entraînant potentiellement avec elles leurs dépôts s’élevant à 30 milliards d’euros (puisque le gouvernement ne peut évidemment pas les garantir) et la plus grande partie, sinon la totalité, du système financier chypriote.

Avec un secteur financier sinistré et sans support de la zone euro ou de la BCE, Chypre pourrait être amenée à quitter l’euro pour émettre sa propre monnaie. Une telle monnaie serait peu reconnue à l’international, ce qui pourrait entraîner une spirale d’hyperinflation (en clair, un très mauvais scénario).

Il y a bien sûr une chance que, devant la perspective du départ de Chypre, le reste de la zone euro trouve un autre moyen de sauvetage, mais les implications politiques d’un tel scénario ont de quoi faire froid dans le dos. Même si la BCE ne donne pas suite à sa menace de priver les banques chypriotes de liquidités, cela ne sera qu’un soulagement temporaire. Le gouvernement sera à court d’argent début juin lorsqu’il devra payer un bond de 1.4 milliard d’euros, et entre temps la situation des banques aura été empirée par la probable vague de prélèvements une fois qu’elles auront rouvert leurs portes, que la taxe soit appliquée ou non.

Quels sont les « autres plans » ?

Le président Nicos Anastasiades n’a pas été très clair en évoquant « d’autres plans ». Nous avons repéré depuis longtemps une option viable pour Chypre qui serait l’approfondissement des relations avec la Russie. Les russes sont furieux contre la zone euro, qui a tenté de /// burn some of its depositors/// et pourraient décider d’apporter leur soutien, peut-être à la condition que Chypre quitte l’euro (non sans implications géopolitiques comme nous l’avons noté ici).

D’autres options font l’objet de rumeurs, dont une taxe sur les transactions financières et la proposition de Lee C. Buchheit et Mitu Gulati (qui ont déjà travaillé sur la restructuration en Grèce) de convertir les dépôts en certificats de dépôts aux taux fixés à long terme. La première a été largement rejetée par Chypre et ne rapporterait sans doute pas assez. La seconde est intéressante mais se concentre sur la liquidité et pas sur la solvabilité, et les banques resteraient sous-capitalisées. Une telle proposition nécessiterait dans tous les cas un soutien (qui ne sera pas gratuit) de la zone euro ou de la Russie, et un accord pourrait être tout aussi difficile à trouver.

Au final, même si l’éventualité d’un « non » de la part des parlementaires chypriotes est séduisante, elle ne mènerait qu’à d’autres choix encore plus sévères. Cela reste une possibilité, mais elle est peu probable.

 

Deux choses : je ne sais pas comment traduire "the ELA" ni "try to burn some of its depositors". Plutôt que de faire au pif, je les ai laissé entre /// dans le texte.

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