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Dette et défaut


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Je me posais une question bête : quels seraient els inconvénients d'un défaut unilatéral de l'état français :

* Ce défaut serait légitime, puisque la dette a servi à financer l'élection de politiciens corrompus

* Ce défaut permettrait de limiter la taille de l'état : il sera désormais obligé de payer comptant ses conneries

* Ce défaut permettra de repartir sur des bases saines (plutôt que de faire du paiement des seuls intérêts de la dette la principale poste de dépense de l'état).

* Ce défaut placera les créanciers face à leurs responsabilités : ils alimentent l'addiction d'un junkie, qu'ils payent donc le cout social de leur connerie

* A l'avenir, la dépense publique sera regardée avec plus de méfiance

J'ai beau réfléchir, j'y vois très peu d'inconvénients.

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Je me posais une question bête : quels seraient els inconvénients d'un défaut unilatéral de l'état français :

* Ce défaut serait légitime, puisque la dette a servi à financer l'élection de politiciens corrompus

* Ce défaut permettrait de limiter la taille de l'état : il sera désormais obligé de payer comptant ses conneries

* Ce défaut permettra de repartir sur des bases saines (plutôt que de faire du paiement des seuls intérêts de la dette la principale poste de dépense de l'état).

* Ce défaut placera les créanciers face à leurs responsabilités : ils alimentent l'addiction d'un junkie, qu'ils payent donc le cout social de leur connerie

* A l'avenir, la dépense publique sera regardée avec plus de méfiance

J'ai beau réfléchir, j'y vois très peu d'inconvénients.

Si tu n'as pas d'assurance vie, si tes parents n'en ont pas non plus, et si aucun de tes amis n'en a, alors tes proches n'en subiront que les conséquences secondaires (chomage à 20 %, émeutes etc…). Sans cela, ils seront ruinés. S'ils sont retraités ou fonctionnaires, ils verront également leur revenu réduit à peu de chose. Mais sans cela tout ira bien.

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Je me posais une question bête : quels seraient els inconvénients d'un défaut unilatéral de l'état français :

* Ce défaut serait légitime, puisque la dette a servi à financer l'élection de politiciens corrompus

* Ce défaut permettrait de limiter la taille de l'état : il sera désormais obligé de payer comptant ses conneries

* Ce défaut permettra de repartir sur des bases saines (plutôt que de faire du paiement des seuls intérêts de la dette la principale poste de dépense de l'état).

* Ce défaut placera les créanciers face à leurs responsabilités : ils alimentent l'addiction d'un junkie, qu'ils payent donc le cout social de leur connerie

* A l'avenir, la dépense publique sera regardée avec plus de méfiance

J'ai beau réfléchir, j'y vois très peu d'inconvénients.

Quand on constate qu'une partie non négligeable des revenus des français est issue de la redistribution et de l'impôt, on comprend vite qu'un défaut entrainerait un beau bordel qui nous mènerait plus vite à un régime socialiste fort plutôt qu'à une prise de conscience libérale. A choisir entre deux maux, l'inflation me parait être tout de même une solution plus souple et moins brutale.

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Quand on constate qu'une partie non négligeable des revenus des français est issue de la redistribution et de l'impôt, on comprend vite qu'un défaut entrainerait un beau bordel qui nous mènerait plus vite à un régime socialiste fort plutôt qu'à une prise de conscience libérale.

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Inflater, c'est seulement remettre à plus tard les restructurations recquises qu'il faut prendre maintenant (pour ne pas dire hier) pour éviter la catastrophe demain. Catastrophe qui a tout autant de chances de finir en dictature socialiste qu'une restructuration immédiate à cause de défaut.

En plus, une inflation douce à 3% c'est insuffisant pour éviter le défaut, faudrait plutôt une bonne inflation à deux chiffres pendant quelques années. Faut avoir la foi pour ne pas craindre un emballement après une manipulation pareille. Surtout qu'il y aura encore moins d'épargne pour rebondir.

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Inflater, c'est seulement remettre à plus tard les restructurations recquises qu'il faut prendre maintenant (pour ne pas dire hier) pour éviter la catastrophe demain. Catastrophe qui a tout autant de chances de finir en dictature socialiste qu'une restructuration immédiate à cause de défaut.

En plus, une inflation douce à 3% c'est insuffisant pour éviter le défaut, faudrait plutôt une bonne inflation à deux chiffres pendant quelques années. Faut avoir la foi pour ne pas craindre un emballement après une manipulation pareille.

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Il est illusoire de penser que les politiciens joueraient la carte de l'inflation pour se donner du temps pour réformer le pays, c'est simplement pour refiler le sale boulot au successeur et ainsi de suite. L'expérience au 20 ème siècle est pourtant là pour nous enseigner que c'est ce qui s'est toujours passé.

On peut éviter encore la faillite si on prend des mesures drastiques à la Thatcher*10, mais je doute que nos gouvernements le fassent, la France a toujours réagi uniquement après une révolution ou des temps troubles dans son histoire.

S'il y a faillite c'est d'abord moins d'argent pour assurer l'ordre et la garantie de voir Björn, des syndicalistes ou des mal lavés saccager en toute tranquilité, des jugements reportés sine die etc.. etc…C'est cela qui m'embête, et on peut craindre une reprise en main un peu trop musclée de la situation dans un second temps.

Côté social, ce sera très dur au début, mais un mal pour un bien.

Il va falloir automatiquement couper dans les effectifs de fonctionnaires (beaucoup se retrouveront au chomage inévitablement). Toutes (ou presque toutes) les aides sociales seront nécessairement supprimés, les gens devront enfin se démerder par eux-mêmes, en revanche les vieux n'auront plus leurs revenus garantis, certains seront contraints de retravailler au black à 70 ans, le gouvernement sera peut-être contraint enfin de supprimer la limite d'âge de travail à ce moment-là pour que les vieux déclarent leur revenus et puissent simplement survivre.

Comme il n'y aura plus de fonctionnaires pour faire respecter les réglementations et les multiples législations, certaines deviendront caduques de fait ou annulés carrément, faute de moyens pour les appliquer. Beaucoup trouveront du travail au black au début, ou se mettront à leur propre compte, l'Etat collectera donc encore moins d'impôt, mais si le paysage législatif change et l'Etat maigrit, cela incitera tous ces gens à déclarer leurs activités. Pensons aussi qu'on aura le droit à une bonne grosse déflation, ce qui n'est pas si mal que cela.

Franchement ce scenario est crédible, c'est ce qui s'est passé dans les pays du bloc de l'est après la chute du communisme.

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Inflater, c'est seulement remettre à plus tard les restructurations recquises qu'il faut prendre maintenant (pour ne pas dire hier) pour éviter la catastrophe demain. Catastrophe qui a tout autant de chances de finir en dictature socialiste qu'une restructuration immédiate à cause de défaut.

En plus, une inflation douce à 3% c'est insuffisant pour éviter le défaut, faudrait plutôt une bonne inflation à deux chiffres pendant quelques années. Faut avoir la foi pour ne pas craindre un emballement après une manipulation pareille. Surtout qu'il y aura encore moins d'épargne pour rebondir.

Faire défaut et penser que, derrière, seront faites les restructurations requises, c'est un peu croire au père Noël. S'il y a défaut, les politiques s'empresseront de reproduire les mêmes erreurs tant que le modèle social-démocrate et étatiste sera le modèle dominant.

Il est certain que défaut + libéralisation + état minimal est en théorie et dans l'idéal la meilleure option mais dans le monde dans lequel nous vivons, je crois que l'option inflationniste est préférable, entrainant moins de troubles politiques, en tous cas plus dilués dans le temps, laissant donc un plus grand temps d'adaptation.

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Faire défaut et penser que, derrière, seront faites les restructurations requises, c'est un peu croire au père Noël. S'il y a défaut, les politiques s'empresseront de reproduire les mêmes erreurs tant que le modèle social-démocrate et étatiste sera le modèle dominant.

Il est certain que défaut + libéralisation + état minimal est en théorie et dans l'idéal la meilleure option mais dans le monde dans lequel nous vivons, je crois que l'option inflationniste est préférable, entrainant moins de troubles politiques, en tous cas plus dilués dans le temps, laissant donc un plus grand temps d'adaptation.

L'expérience en Europe de l'est te prouve justement le contraire (Pologne, Estonie, Lettonie, Lituanie, République tchèque etc…) Il a fallu la faillite pour arriver à l'Etat minimal, c'était inévitable. Rien n'est dit que l'inflation soit utilisée par les politicards pour amortir les effets des réformes difficiles, de plus, tu sous-estimes complètement les effets de l'inflation sur la stabilité d'un pays, les révoltes tunisiennes et égyptiennes sont des conséquences directes de l'augmentation des prix sur les biens de première nécessité, il en fut de même à l'origine de la révolution française.

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Les pays de l'est sont passés du communisme et de ses pénuries à la faillite et à ses pénuries (c'était donc presque une bénédiction). Cette marche est nettement moins difficile à franchir que d'un modèle social-démocrate qui vous a fait croire que tout vous était dû (santé ,logement, allocations diverses et variées etc…) garantissant un tas de faux-droits à un défaut total et à ses pénuries. La masse des gens ne le vivront pas de la même façon.

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Faire défaut et penser que, derrière, seront faites les restructurations requises, c'est un peu croire au père Noël. S'il y a défaut, les politiques s'empresseront de reproduire les mêmes erreurs tant que le modèle social-démocrate et étatiste sera le modèle dominant.

Comment ? Ils n'ont plus que les taxes comme ressources puisque personne ne pretera. Les dépenses sont matériellement plafonnées.

A moins qu'ils inflatent, ce qui reviendrait à ton scénario.

Moi, je suis politicien, j'ai à ma disposition une epson pour dépenser, je ne vais pas m'en priver, tu peux me croire, suffit de regarder la coopération Obama et Bernanke. L'un inflate, l'autre dépense ; et la transition en douceur est une page 404.

A mon avis, il y aura des morts, il n'y a pas de transition en douceur, ce n'est pas possible, ça ne peut que se faire dans la douleur, la peur et la mort. On en est là et je remercie de tout coeur les générations précédentes pour ce merveilleux héritage.

Et plus on laisse couler plus il y en aura. La procrastination ne fonctionne pas à terme, je le sais d'expérience pour être un fervent pratiquant.

De toute façon mon avis n'a aucune conséquence sur les décisions politiques. Les politiciens vont choisir de faire la stratégie de l'échec Bernanke-Mugabe, alors si après vient un Allende ou non, pour moi ça ne change rien, et je conserve la même stratégie de survie dans un monde de merde.

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Les pays de l'est sont passés du communisme et de ses pénuries à la faillite et à ses pénuries (c'était donc presque une bénédiction). Cette marche est nettement moins difficile à franchir que d'un modèle social-démocrate qui vous a fait croire que tout vous était dû (santé ,logement, allocations diverses et variées etc…) garantissant un tas de faux-droits à un défaut total et à ses pénuries. La masse des gens ne le vivront pas de la même façon.

Ah mais on y viendra au communisme et aux pénuries, ne t'inquiète pas, ce sera la première étape, et après seulement on goutera à la faillite et ses pénuries.

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Faire défaut et penser que, derrière, seront faites les restructurations requises, c'est un peu croire au père Noël. S'il y a défaut, les politiques s'empresseront de reproduire les mêmes erreurs tant que le modèle social-démocrate et étatiste sera le modèle dominant.

Il est certain que défaut + libéralisation + état minimal est en théorie et dans l'idéal la meilleure option mais dans le monde dans lequel nous vivons, je crois que l'option inflationniste est préférable, entrainant moins de troubles politiques, en tous cas plus dilués dans le temps, laissant donc un plus grand temps d'adaptation.

Faire defaut, c'est s'assurer de ne plus pouvoir s'endetter pendant de longues années. Bref, c'est obligé l'Etat à un budget équilibré. Et ça c'est un très bon frein à son engraissement.

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Faire defaut, c'est s'assurer de ne plus pouvoir s'endetter pendant de longues années. Bref, c'est obligé l'Etat à un budget équilibré. Et ça c'est un très bon frein à son engraissement.

Le fait qu'un budget soit équilibré n'empêche pas la spoliation des individus et je ne crois pas que les politiques , même en cas de défaut, soient prêts à lâcher l'affaire et à mourir la bouche ouverte pour le bien de la liberté et du libéralisme. D'ailleurs, certains d'entre eux (en tout cas, les plus socialistes) ont fait savoir que la dette publique française n'était pas un problème puisque l'épargne des français la couvrait largement, nous montrant ainsi le chemin qu'ils envisageaient pour régler le problème.

L'inflation spolie le rentier et ruine l’épargne tout autant que les politiques socialistes dures mais elle laisse un temps d'adaptation et permet aux plus "adaptés" de s'en sortir en laissant surement plus de libertés d'agir, moins de coercition politique.

Comme je l'ai dit plus haut. Dans un monde complètement rationnel (c'est à dire sans aucun socialiste :rolleyes:), le défaut et les réformes libérales sont la bonne solution mais pas dans le cas particulier de notre monde. Enfin c'est ce que je crois…

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