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Parti Pirate, que faut il en penser ?


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Mais sinon, je ne crois pas que l'on puisse apparenter l'achat d'un DVD à une prestation de service...

Mon raisonnement peut sembler capillotracté, mais pourquoi cette objection ?

 

Tu parles ensuite de pillage, donc de vol, et on ne répètera jamais assez que pour qu'il y ait un vol, il faut qu'il y ait une soustraction.

M. X produit quelque chose par son labeur. Il essaye d'en tirer subsistance. M. Y en profite (usufruit) sans aucun retour pour m. X. D'un point de vue éthique, j'ai du mal à voir comment on peut dire que monsieur X n'a pas été lésé dans l'histoire.

Mais oui ce n'est pas un vol, c'est une rupture de contrat :).

 

Ce qui n'est pas le cas lorsque je copie un DVD. Tout comme Jésus n'a pas volé le boulanger en multipliant les pains.

Si on peut parler de paranormal :-) . Une compagnie, appelons la coca cola, essaye de vendre son brevage et protège la formule par le secret industriel. Jesus revient, copie avec ses pouvoir la formule, et la poste sur internet.

Si je suis ton raisonnement, Coca-cola n'a bien évidemment subi aucun préjudice, puisque seule de l'information a été copiée / diffusée.

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Maintenant, je pense que cette situation n'est vraie que pour de gros passionnés de musique. Les gens qui piratent les chansons à la mode pour mettre durant 5 semaines sur le Ipod et puis l'oublier, c'est autre chose.

Voila. Que le droit d'auteur soit juste ou non, peu importe, il est probable que son existence fait qu'aujourd'hui les choses se vendent autant.
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Maintenant, je pense que cette situation n'est vraie que pour de gros passionnés de musique. Les gens qui piratent les chansons à la mode pour mettre durant 5 semaines sur le Ipod et puis l'oublier, c'est autre chose.

Je pense au contraire que c’est assez « universel ».

Niveau « produits culturels » comme on dit, je suis à peu près dans la même situation (100% de ce que j’achète, c’est parce que j’ai pu tester avant en téléchargement illégal ; et 100% de ce que je télécharge illégalement et que je n’achète pas je n’aurai de toute façon pas acheté « pour voir »), sauf que moi niveau volume c’est très léger (si en un mois j’achète 2 trucs et que j’en télécharge 5, c’est un très gros mois)

Après dans mon cas c’est peut-être aussi parce que je me satisfait principalement de tout ce qui est dans le domaine public (wikisource principalement).

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Je pense au contraire que c’est assez « universel ».

Niveau « produits culturels » comme on dit, je suis à peu près dans la même situation (100% de ce que j’achète, c’est parce que j’ai pu tester avant en téléchargement illégal ; et 100% de ce que je télécharge illégalement et que je n’achète pas je n’aurai de toute façon pas acheté « pour voir »), sauf que moi niveau volume c’est très léger (si en un mois j’achète 2 trucs et que j’en télécharge 5, c’est un très gros mois)

 

Je ne pense pas que ça soit universel, si je me base sur une rapide coup d'oeil empirique sur mon entourage, je vois deux grandes catégories :

 

-la catégorie "mordus pointus", en général, des gens à la limite de la geek attitude, avec des goûts très pointus en musique (surtout en rock, metal, électro ou jazz) et une excellente connaissance de leur(s) style(s) de prédilection (et qui sont souvent musiciens, ou journaliste, ou proche de la mouvance musicale), qui téléchargent énormément (je parle en To) mais qui ont aussi une collection à faire pâlir un disquaire.

 

-la catégorie "mordus modeux", en général, des gens qui écoutent en boucle ce qu'on trouve à la radio, en boite, les trucs à la mode (un savant mix entre NRJ et MTV), qui téléchargent beaucoup aussi (mais largement moins) et qui n'achètent que très rarement des CD (et encore moins des mp3 payants), souvent leurs quelques groupes fétiches.

 

Je parle musique parce que un milieu que je connais bien, mais je suis prêt à parier que c'est pareil pour le cinéma.

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Tiens, question, peut-on croiser avec le topic des contrats implicites ? ( S'ils savent que c'est copyrighté, on doit pouvoir requalifier en contrat  ;-) )

Sinon, j'avais précédemment répondu qu'il me semblait logique que ce ne soit pas le cas, mais dans ce cas la, celui qui avait diffusé, devait donc payer pour les autres, car le préjudice était de sa responsabilité.

 

Pas de contrat implicite, car pas de contact avec l'éventuel ayant-droit, ni avec ce qu'il vend.

 

Autrement, une femme qui couche avec un homme marié viole un contrat implicite avec la femme de celui-ci ?

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Je suis un gros pirate, mais aussi un gros (très gros) acheteur. .

 

Seule une de ces deux propositions s'applique à mon cas.

 

Jamais, je dis bien jamais, je n'aurais acheté tout ça si je n'avais pas pu télécharger avant pour savoir si ça valait la peine ou pas. 

Et j'ai une liste longue comme mon bras de gens dans la même situation que moi.

 

T'as sans doute aussi acheté les 1000 bouquins en attente de ta liseuse :D

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Pas de contrat implicite, car pas de contact avec l'éventuel ayant-droit, ni avec ce qu'il vend.

 

Autrement, une femme qui couche avec un homme marié viole un contrat implicite avec la femme de celui-ci ?

Tu prends le problème a l'envers :).

Il faudrait je pense comparer comme suit : Lors d'un adultère, en cas de conflit, un juge pourrait reconsidérer la nature de la relation des deux adultes (ayant commis l'adultère ensemble) comme un contrat de mariage de fait. Que d'autres contrats aient été violés n'entre pas en compte il me semble (dommage collatéral).

:tarpe:

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Ah ouais, contrat de mariage implicite par adultère, fallait oser, c'est de la bonne. 

 

Ben c'est toi qui sort des exemples bizarre. Ou alors je n'ai pas compris ce que tu voulais dire.

Sinon, pour le mariage de fait, je ne serais pas étonné que ça ait existé dans des pays très religieux.

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T'as sans doute aussi acheté les 1000 bouquins en attente de ta liseuse :D

 

Dans ma liseuse, il n'y a que des livres gratuits d'Amazon.

 

Après, j'ai pas mal de PDF, mais je suis littéralement incapable de lire un pdf sur un ordinateur, donc au final, ceux que je veux vraiment lire attentivement, je finirai par les acheter. C'est d'ailleurs ce que je fais au rythme de 2 ou 3 livres par mois.

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Techniquement, on considère qu'il y a deux opérations juridiques lors de l'achat d'un CD (ou DVD, ou Bouquin):

- Achat du support. C'est une vente classique avec ce que ça emporte.

- Licence sur l'oeuvre. C'est-à-dire que l'ayant droit concède des droits limités à l'utilisateur. Sauf mention contraire, c'est un simple droit d'usage. Ce contrat est un contrat d'adhésion, avec une acceptation tacite.

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Ben c'est toi qui sort des exemples bizarre. Ou alors je n'ai pas compris ce que tu voulais dire.

Sinon, pour le mariage de fait, je ne serais pas étonné que ça ait existé dans des pays très religieux.

 

Ouep, mais c'est pas libéral-compatible. Profiter d'une rupture de contrat n'est donc pas criminel, si tu considère l'existence d'un contrat entre l'acheteur et le vendeur, ce contrat n'engage pas ceux qui n'ont rien acheté, les téléchargeurs donc.

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Ouep, mais c'est pas libéral-compatible. Profiter d'une rupture de contrat n'est donc pas criminel, si tu considère l'existence d'un contrat entre l'acheteur et le vendeur, ce contrat n'engage pas ceux qui n'ont rien acheté, les téléchargeurs donc.

 

Ca peut se discuter. Si la source du droit de consultation d'une oeuvre est un contrat, et que tu n'en as pas du tout, par application du principe de bonne foi, tu peux te douter que tu es dans une zone grise.

 

Je ne suis d'ailleurs toujours pas certain des contours de la bonne foi dans un système purement libertarien. Il y en aurait sûrement un minimum, mais son extension n'est pas claire pour moi.

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Le point crucial est que pour être tiers-complice, il faut avoir participé à la rupture de l'obligation contractuelle en connaissance de cause.

 

La mauvaise foi que j'évoquais pourrait répondre au "en connaissance de cause".

 

Reste à savoir si on peut considérer que le téléchargeur participe réellement. Je pencherais plutôt pour non, mais ça ne me paraîtrait pas aberrant d'arriver à la conclusion inverse.

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Autrement, une femme qui couche avec un homme marié viole un contrat implicite avec la femme de celui-ci ?

Je ne suis pas du tout fan de l'extension du domaine contractuel, mais par ailleurs c'est un bon exemple, pousser autrui a commettre une faute en connaissance de cause est au minimum une faute morale, mais la dilution de la faute ne peut être éludée à moins d'impliquer toute l'humanité, tout le monde profite un peu (et est un peu lésé) de toute action, et la motivation et la proximité doivent être prises en compte.

La distribution commerciale primaire de copies 'illicites' me semble un cas simple et ouvertement délictueux, la diffusion et la consommation en bout d'une chaîne de distribution longue et (volontairement) obscure comme dans un P2P public me semble être l'autre extrémité ou le tort a l'éditeur est le moins qualifiable et ou la ˋcomplicité´ de fraude la moins crédible.

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