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Syrie


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Mais si on s'en mêle, on peut être sûr d'un retour de bâton.

D'un autre côté je suis presque persuadé, que même si on ne s'en mêle pas, on peut s'attendre à un retour violent.

Y a-t-il une position neutre possible pour des pays comme les USA ou la France, l'inaction s'apparentera plutôt à une approbation voir un soutien du régime en place non ?

Surtout lorsqu'on connait la différence d'armement entre l'armée et la rébellion, ne pas intervenir signifie plutôt laisser l'armée agir dans la mesure ou les autres ont de toute façon peu de chance de l'emporter.

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L'expérience en Libye, assez récente et assez ressemblante devrait pourtant inciter à la prudence car la Syrie oppose aussi un autocrate socialiste à des mouvances islamistes armées.

Certe c'est un pays différent avec une réalité différente, par exemple la société civile syrienne y semble plus forte et plus éduquée qu'en Libye, les revendications pour accéder à davantage de libertés semblent exister. La Syrie est un pays à grande majorité sunnite -même s'il existe beaucoup de minorités et que Assad est lui-même allaouite- alors que la Libye n'est qu'un rassemblement de tribus et d'ethnies disparates au sein d'une confédération qui tenait tant bien que mal grace à des jeux d'alliance.

Bachar el Assad a l'air de mieux contrôler son territoire que Khadafi, une guerre en Syrie serait beaucoup plus compliquée à gérer qu'en Libye. Surtout, le pays dispose de l'aide iranienne et russe (pour l'instant), les répercussions géopolitiques sur la région sont beaucoup moins négligeables .

En plus du fait que l'alternative à Assad n'est pas plus satisfaisante.

La seule alternative viable est d'essayer de faire fléchir la position d'Assad et de faire évoluer le régime progressivement comme au Maroc, mais Assad n'est pas un roi ni le commandeur des croyants comme Mohammed VI, il est moins respecté et sa position moins stable, par conséquent peut-être moins tenable face à l'opposition s'il se décidait à ouvrir le pays.

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D'un autre côté je suis presque persuadé, que même si on ne s'en mêle pas, on peut s'attendre à un retour violent.

Y a-t-il une position neutre possible pour des pays comme les USA ou la France, l'inaction s'apparentera plutôt à une approbation voir un soutien du régime en place non ?

Surtout lorsqu'on connait la différence d'armement entre l'armée et la rébellion, ne pas intervenir signifie plutôt laisser l'armée agir dans la mesure ou les autres ont de toute façon peu de chance de l'emporter.

En terme d'analyse coût bénéfice, intervenir revient plus cher que ne rien faire, de loin.

Ne rien faire pourra éventuellement coûter un peu à la France (encore qu'on voit assez bien qui viendra gueuler mais qui ne prendra jamais sa place, fusil en bandoulière, pour aller au front) mais j'en doute.

Ce qui se passe actuellement est la pire des deux solutions : ne rien dire et agir plus ou moins discrètement dans l'ombre. On a toutes les chances que ça nous pète au museau big time.

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En terme d'analyse coût bénéfice, intervenir revient plus cher que ne rien faire, de loin.

Ne rien faire pourra éventuellement coûter un peu à la France (encore qu'on voit assez bien qui viendra gueuler mais qui ne prendra jamais sa place, fusil en bandoulière, pour aller au front) mais j'en doute.

Ce qui se passe actuellement est la pire des deux solutions : ne rien dire et agir plus ou moins discrètement dans l'ombre. On a toutes les chances que ça nous pète au museau big time.

Quand je pense au coûts de l'inaction, je pense à un résultat du type attentat en plein Paris, commis par les "brigades X" en représaille à la complicité française avec le régime syrien.

Mais tu as tout à fait raison sur le fait que même si on y va ce sera le bousin.

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Quand je pense au coûts de l'inaction, je pense à un résultat du type attentat en plein Paris, commis par les "brigades X" en représaille à la complicité française avec le régime syrien.

Mais tu as tout à fait raison sur le fait que même si on y va ce sera le bousin.

Ok, un attentat est problématique mais finalement moins coûteux qu'une intervention, largement.

Et si on fait une non-intervention en expliquant que "on soutient les peuples épris de liberté mais on n'a pas les moyens d'aller les aider : we're flat broke", ça marche aussi.

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Ok, un attentat est problématique mais finalement moins coûteux qu'une intervention, largement.

Et si on fait une non-intervention en expliquant que "on soutient les peuples épris de liberté mais on n'a pas les moyens d'aller les aider : we're flat broke", ça marche aussi.

On est bien d'accord, mais il faudrait certainement plus, si par exemple on a vendu des armes à un tyran pour réprimer les manifestations qu'un simple "bouh vilain" pour convaincre les révoltés de notre sympathie.

Sans compter l'effet "in ze baba" s'ils se font massacrer.

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  • 3 weeks later...

« Ni ultimatum, ni menaces. » Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a ainsi qualifié la déclaration formulée par le Conseil de sécurité à l’égard de la Syrie, à laquelle tous les membres ont accepté de s’adjoindre. Cette dernière exhorte Damas ainsi que l’opposition à œuvrer « de bonne foi » avec l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan, afin que puisse rapidement être instauré un plan de sortie de crise.

Source : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Le-Conseil-de-securite-de-l-ONU-appelle-la-Syrie-a-arreter-les-violences-_NG_-2012-03-22-780986

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Tout ça c'est pipo. Personne ne veut d'une situation stalemate où tout le monde se regarde dans le blanc des yeux pendant 30 ans comme dans les zones non-juives d'Israël. Un camp n'acceptera une trève que s'il espère s'en servir soit pour endormir l'adversaire, soit pour réarmer, ou tout autre but belliqueux.

Bisounours, en syrien, ça se dit baston.

C'est faux mais ça pourrait.

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« Annan va probablement mieux saisir jusqu’où les Chinois sont prêts à soutenir son plan. Il va sentir ce que les Chinois pourraient accepter et ce qu’ils n’accepteront pas. » a déclaré Joshua Eisenman de l’American Foreign Policy Center. Koffi Annan est attendu en Chine aujourd’hui pour s’entretenir avec les autorités de Pékin sur leur position vis-à-vis de la Syrie. Cette visite de l’ancien secrétaire général des Nations unies, mandaté par l’ONU et la Ligue arabe pour résoudre la crise en Syrie, fait suite à un déplacement à Moscou la semaine dernière. En se rendant chez les deux principaux opposants à une intervention internationale, il espère les convaincre d’adhérer à ses propositions de sortie de crise, qualifiée par le président russe Dimitri Medvedev de « dernières chances ».

Source: http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/03/27/kofi-annan-a-pekin-pour-evaluer-le-soutien-chinois-a-son-plan-pour-la-syrie_1676062_3218.html

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