L'affreux

Haha non il peut aller en d8.

Je ne la vois pas. Je veux bien la réponse.

Je dirais que la dame prend le cavalier en D7. Je ne sais pas comment ça peut se terminer, mais je ne vois pas d'autre solution. Et il sera peut-être possible, après les échanges, de prendre le deuxième cavalier noir, car il est possible de le coincer.

J'ai tout de même un gros doute. Dans le temps, la contamination suit tout de même la baisse de température et la hausse de l'humidité.

En fait, pas dans l'absolu. Tout dépend des valeurs. Apparemment le mot "liberté" n'a plus sa place dans la devise française. On avait tous pu constater depuis longtemps que l'étatisme était très avancé en France et que la liberté individuelle en pâtissait. Mais, maintenant, la situation est plus claire. Et décevante. La sécurité prime sur la liberté. Le peuple français n'est plus ce qu'il était. La fierté et l'intransigeance a été remplacée par la peur et la soumission. La citation de Benjamin Franklin est plus que jamais d'actualité.

Mettons que j'avais peut-être mal cerné le fossé entre les deux sociétés en ce qui concerne les croyances. Mon environnement français est incroyant, celui béninois est croyant, et j'avais peut-être transposé un peu vite les règles qui régissent les rapports entre les croyants que je connais autour de moi, vers les croyants que je ne connais pas en France.

Si si, j'ai lu, deux fois je crois. Je ne parlais pas de CH mais du contexte dont ils se moquent. Le contexte dans lequel je vis est un environnement croyant et sain, avec un nombre élevé de croyances qui cohabitent, dans lequel ceux qui piétinent le sacré sont des fous. Un croyant ne piétine pas le sacré d'autrui puisqu'il n'admettrait pas qu'autrui piétine le sien. Dans mon environnement, CH est une équipe de fous qui jettent de l'huile sur le feu et ceux qui s'aventureraient à les publier seraient inconscients, et certainement responsables des réactions violentes. J'ai trouvé l'article de Pierre Jourde intéressant mais il imagine un peu trop que le chemin que la France a choisi est le seul possible. Il est possible de vivre dans un environnement multi-religieux avec un respect mutuel, le Bénin est un exemple. Je lis peu la presse au Bénin car elle est trop insultante et de mauvaise foi pour moi, mais je n'ai jamais vu qu'elle insultait des croyances. Seulement des politiciens. Aussi, pour revenir à CH, je trouve qu'il est un peu facile de se moquer du sacré d'autrui quand rien n'est sacré pour soi. Et si je comprends aussi le contexte historique du droit au blasphème comme un outil pour faire reculer la religion qui dominait la société, dans le cadre d'une religion minoritaire, insulter les croyances d'autrui est au contraire une invitation à la radicalisation. Cela dit le contexte français est différent, et bien plus malsain. Les musulmans habitant en France mais qui vivent mal la laïcité à la française sont comme des plaies pourries qu'il faut ouvrir et exposer pour leur donner une chance de sécher. Et je suis ahuri devant l'incompréhension ou la bêtise des officiels Turcs, qui doivent s'imaginer au fond que CH parle avec l'assentiment des officiels français. Ils n'ont rien compris et si le petit CH arrive à les piquer alors ils font bien de ne pas se priver.

Possible. J'avoue que je suis étonné. C'est peut-être ma représentation de la réalité qui était erronée, et non la leur.

J'aime bien aussi. Je trouve pour ma part que l'actualité récente rend Charlie Hebdo de plus en plus sympathique. En fait leur travail c'est d'ouvrir les plaies pourries. C'est nécessaire tout compte fait.

Franchement c'est une mauvaise idée puisque la gravité de la maladie est corrélée à la charge virale. Si les séquelles n'étaient pas si inquiétantes, il serait peut-être envisageable de le faire en mode "vaccination" : trouver un moyen de s'inoculer une quantité déterminée de virus, puis s'isoler.

Ouch ! Elle est folle. Elle appelle à tuer des innocents.

À part bien sûr les conséquences pas très claires sur le plan des effets secondaires.

C'est que, on a pris de l'âge.

Ça se discute peut-être mais pour moi la réponse est non. Franchement c'est quel père de famille qui se protégerait en premier lui plutôt que sa famille ? Quand il y a un danger, sa place est devant et non derrière. Je suis dans le même bateau que le reste de ma famille. C'est d'ailleurs un point important. Nous ne sommes pas des machines régies par des probabilités et pour lesquelles rien n'a de sens. Un expatrié humanitaire par exemple peut vivre plusieurs années d'une manière locale, certains coopérants ne sont pas forcément plus riches que leurs voisins, et ils font des boulots aussi durs. La différence vient de l'assurance rapatriement et de la sécurité sociale. Ils sont comme des alpinistes descendus sur une paroi avec une corde de rappel quand les autres sont là seulement. Ils font le même effort. Mais c'est juste pour le sport.

C'est aussi l'histoire de ma vie, ce slogan. Je me suis barré de la vie occidentale parce que j'avais besoin de liberté. Je n'ai toujours pas une assurance santé, je ne peux pas, ma famille est trop large, je n'ai pas de preuve que mes enfants sont à ma charge, et je ne vais pas me protéger moi seul. Vivre libre et accepter le risque de mourir. Je mourrai sûrement plus vite que si j'étais resté, mais, vivre libre ou mourir.

Je pense aussi qu'il faut agir. Vous vous faites piquer vos vies les gars. J'aime aussi énormément cette devise. En français elle sonne aussi bien qu'en anglais. Vivre libre ou mourir ! Je me demande si je ne l'ai pas entendue chez les Béruriers noirs d'ailleurs. Après les étatistes paniqués vont penser "vivre libre et mourir" mais osef. L'association de la liberté et de la mort est à garder. C'est un slogan sans concession. C'est lui qu'il faut. EDIT : Et ce détournement n'en est d'ailleurs pas un. Cf ci-dessous. "Vivre libre ou mourir" est au fond une manière de dire que la liberté n'est pas négociable. Mais cela implique nécessairement d'accepter le risque de mourir en contrepartie de la liberté. Ce qui est précisément le point à défendre.

Je ne suis pas certain de comprendre mais je pense que j'en fais partie.

C'est parce que ces langages ont une histoire plus ancienne pour des APIs ou autres programmes serveurs. JavaScript est utilisable de manière solide depuis… le 31 octobre 2017. C'est le moment où Node 8 est passé en LTS. Avant Node 8, il n'était pas possible d'utiliser async / await (de ECMAScript 2017) en natif sur le serveur. Avant async / await, la programmation asynchrone était un plat de spaghetti et la gestion des erreurs impossible à faire proprement. Sur les frontends le souci était marginal car l'essentiel du code est synchrone mais côté backend c'était l'enfer. Donc JavaScript côté backend est devenu une solution raisonnable depuis moins de 3 ans. Python et PHP permettent de faire les choses de manière robuste depuis beaucoup plus longtemps. Maintenant, on peut faire des choses solides avec Node. En ce moment je travaille sur de l'embarqué et Node gère sans faire d'histoire des dizaines d'images par secondes, au prix il est vrai d'une consommation mémoire importante. Pour te donner un autre exemple, j'ai écrit il y a quelque temps un petit programme abonné à la web socket d'une API distante et qui alimente une base de données. Ça tourne depuis plus de 3 mois sur mon serveur, zéro souci de maintenance, pas de fuite mémoire, pas de charge CPU ni rien. Si on refaisait le backend WordPress en JS je suis convaincu qu'on pourrait diviser par 10 la charge sur le serveur. En outre, le modèle asynchrone est supérieur au classique multi-threads à l'ancienne. Node est un champion des traitements parallèles.

J'aurais plutôt dit la même chose sur C++ qui est devenu une sorte de tour de Babel de concepts mal intégrés. C'est inutilement verbeux, on est rarement sûr de savoir quand la mémoire est libérée. Mais on est obligé de l'utiliser dès qu'on veut accéder à l'API d'un périphérique parce qu'il n'y a que lui qui est supporté. Quand je code en C++ je me sens sale. C'est l'horreur ce langage. J'avoue trouver le couple JavaScript-TypeScript formidable. Il n'est pas complet, JS pêche notamment sur le traitements des nombres (je ne sais pas si j'oserais coder un logiciel de compta en JS) et la manipulation des buffers en mémoire est loin d'être agréable. Mais le typage statique sur un langage dynamique est une excellente manière d'intégrer la documentation dans le code, on y gagne le même niveau d'assistance fourni par l'IDE d'un langage statique tout en conservant la souplesse d'un langage dynamique. Pour moi le couple TS+JS est supérieur aux langages Python, Dart et PHP sur le plan de l'organisation du code et des données. Ces 3 langages font coexister, au côté d'une POO classique plutôt rigide, des structures dynamiques : les "dictionnaries" de Python, les "maps" de Dart et les "arrays" de PHP. Sans l'armature des types à la manière TypeScript, le code qui utilise cette partie dynamique garde toujours un aspect bricolage et mou. De plus, contrairement à JS, dans ces langages les deux concepts restent complètement séparés et on se retrouve avec deux manières d'implémenter, l'une plutôt pour les petits détails et l'autre pour les fonctionnalités importantes. Bien entendu les détails grossissent souvent et on se retrouve régulièrement à réécrire des bouts d'algo dans le même langage mais avec l'autre concept. Ces langages sont à la fois trop mous comme JavaScript sans TypeScript et trop rigides et verbeux comme Java pour la partie POO. Ça m'étonnerait.

En effet. ?

Franchement mon cœur balance entre "tout est à jeter" et (je sais je suis têtu) "nos dirigeants n'étaient pas à la hauteur". On parle bien d'une assignation à résidence de 67 millions d'innocents durant plus d'un mois en mars, et en plus ils remettent le couvert en octobre. Le tournant autoritaire ne les dérange pas lorsqu'il s'agit de nous casser les pieds. Donc je n'arrive pas à te croire. Le Jupiter et son premier ministre (enfin l'ancien, pas le guignol) étaient en position pour imposer une solution autre que d'enfermer tout le monde. Ça les aurait mouillé. Mais, entre risquer personnellement de passer quelques mois en prison et enfermer les 67 millions d'innocents du pays qu'on aime puisqu'on le dirige, on sait tous très bien ce qu'un véritable dirigeant choisirait.

À la place d'un fonctionnaire oui. Mais je ne doute pas que des fonctionnaires auraient été ravis de contribuer à débloquer la situation si leur hiérarchie avait pris la responsabilité de donner l'ordre d'agir. Les dirigeants servent à quoi ?

Moi aussi je comprends bien comment ça a bloqué. … et on en arrive à trouver plus facile d'assigner tout un pays à résidence pendant un mois et demi plutôt que de laisser des vétérinaires contribuer. 67 millions d'innocents en prison. Quand on aime son pays, on se mouille. Les politiciens n'ont simplement pas été à la hauteur de la crise. Faudrait-il que ces gens visent ou acceptent un poste de président ou de premier ministre mais à la condition que tout aille bien ? Ils sont responsables.

En mars l'épidémie du nombre de tests était effectivement moins inquiétante. L'évolution du nombre de tests que nous subissons maintenant ressemble à une exponentielle. Mais, comme déjà signalé sur le fil du suivi des courbes, il devrait y avoir une limite technique à cette augmentation exponentielle donc on peut prévoir que ça se calmera. Sauf rupture d'ordre technologique bien entendu.

Tu es optimiste. Moi pas. Le discours du premier confinement était le suivant : dans l'urgence, il fallait lisser la courbe des contaminations pour éviter de dépasser les capacités des hôpitaux. Ce discours a disparu, le semi-confinement est revenu, et tout le monde baisse la tête. La manière compte aussi. Égorger n'est pas décapiter. Il y a quelque chose de spectaculaire, humiliant et antique dans la décapitation.