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Tout ce qui a été posté par Anton_K
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Je dois sombrer dans le complotisme parce que je croyais que c'était un fait déjà bien établi. oh snap.
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Je suis d’accord avec ce que tu dis, et remarque que le gros bruit est déjà là et n’a pas besoin des libéraux pour l’entretenir. Les libéraux ne peuvent pas non plus empêcher les revendications débiles d’être formulées. Par contre ils peuvent abonder dans le sens de la dénonciation d’une taxe injuste qui punit les français qui prennent leur voiture pour gagner un salaire de subsistance. Faire preuve d’empathie envers les GJ me semble aussi important, après tout ils sont victimes d’un gouvernement qui les sacrifie sur l’autel de l’équilibre budgétaire en augmentant les prélèvements (dénonciation au passage de l’hypocrisie des justifications écologistes) au lieu d’assainir ses finances. On peut aussi faire remarquer que cet étouffement des classes moyennes inférieures signale un début de paupérisation très inquiétant.
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Aucun mouvement populaire n’est motivé par une idéologie. En revanche celui là est centré autour d’une revendication claire : pas de hausse des taxes sur le carburant. En acceptant le récit du « ras le bol général » on rend cet aspect moins visible. Ce récit est accepté par les gilets jaunes eux même pace que leur ras le bol est réel, mais il n’est en rien incompatible avec la revendication anti-taxe. Soutenir les « gilets jaunes », mouvement incohérent et imprévisible n’a peut être pas de sens pour les libéraux. Par conte, redoubler d’efforts dans le discours anti-taxes au moment où il est le plus pertinent est impératif. En ce sens il y a bien une occasion à saisir, et c’est bien le moment de défendre nos idées.
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M’est avis qu’il est difficile de dire quelque chose de significatif quant à l’orientation idéologique de ce « mouvement » ou ce dont il serait une facette. Sauf à dire que tout ce qui est français est étatiste...
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Méta l'hurlant (mais aussi plus calme)
Anton_K a répondu à un sujet de Hidalgo dans Sports et loisirs
Je conçois, mais je trouve que Power Trip a un style plus spécifique que Metallica. Le metal a tendance à se développer par l'exploration de sous-genres, évidemment bien peu d'albums de niche valent les grands classiques plus généralistes, mais en ce qui me concerne j'écoute souvent du metal comme une "musique de genre". C'est-à-dire que je découvre un aspect stylistique qui n'est qu'une partie du style de certains groupes majeurs, et je trouve un sous-genre de metal qui exploite à fond cet aspect, je cherche "plus de la même chose" pendant un certain temps et ça me passe. Je dis ça pour faire remarquer que tu pourrais dire la même chose d'un très grand nombre d'albums de metal. Maintenant peut-être que dans le cas de Power Trip c'est un peu différent car ils ne sont pas "si" spécifiques que ça, il mélangent des aspects de Hard Core, de Trash (on appelle ça du "Crossover Thrash"), ce qui peut faire penser à des groupes classiques comme Metallica ou Slayer, sauf qu'ils le font dans le mouvement inverse : ce n'est pas que ces styles étaient contenus dans et ont été développés à partir de leur musique, c'est qu'ils les ont repris et combinés a posteriori. Enfin bref : si on approche le metal comme une musique de genre, on apprécie l'exploration de ce genre de niche, sinon je comprends qu'on se limite à "ce qu'il y a de mieux". -
Méta l'hurlant (mais aussi plus calme)
Anton_K a répondu à un sujet de Hidalgo dans Sports et loisirs
Vous connaissez ça les copains ? -
Où Ferghane nivèle par le haut :
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Méta l'hurlant (mais aussi plus calme)
Anton_K a répondu à un sujet de Hidalgo dans Sports et loisirs
Oui je vous rassure, ce ne fut absolument pas respecté. -
Méta l'hurlant (mais aussi plus calme)
Anton_K a répondu à un sujet de Hidalgo dans Sports et loisirs
Ted Cruz tried to get on Nine Inch Nails’ guest list, Trent Reznor told him to “fuck off” Sinon dans la même veine que ça : l'autre jour j'étais à Barcelone avec des amis pour voir Slayer, Anthrax, Lamb of God et Obituary : Ajoutons à cela le fait que l'on nous ait dit que nous parlions "trop fort" dans un soit disant "bar rock"... qu'est-ce qu'on s'amuse ! -
CRISPR-Cas9 : L'édition des gènes, pour le meilleur et pour le pire.
Anton_K a répondu à un sujet de Citronne dans Science et technologie
Anthropologue ! -
CRISPR-Cas9 : L'édition des gènes, pour le meilleur et pour le pire.
Anton_K a répondu à un sujet de Citronne dans Science et technologie
Don’t feed the troll. -
J’avaid assisté aux confs de l’IHP dans lesquelles il avait présenté ce livre (« qu’est-ce qu’une réponse », « qu’est-ce qu’une question », elles sont sur YouTube), mais je ne l’ai pas lu. Sur le moment pas mal de choses m’avaient semblé fantaisistes et finalement, même si ce qu’il a à dire sur le rapport entre sémantique, scientisme et logique n’est pas technique et ne cherche pas non plus à s’inscrire dans les termes de débat philosophique académique, d’une part il y a vraiment une correspondance avec ses travaux techniques en sémantique, et d’autre part ça m’avait fait et continue à me faire réfléchir utilement même vis à vis du débat académique. Bref, on en reparlera j’espère, je suis curieux de savoir ce que tu penses du bouquin. D’ailleurs j’ai entamé Logique 2.0 un de ses derniers papiers, où il promet de donner corps à ses idées pour refonder carrément la logique. Malheureusement pas eu trop le temps d’approfondir.
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CRISPR-Cas9 : L'édition des gènes, pour le meilleur et pour le pire.
Anton_K a répondu à un sujet de Citronne dans Science et technologie
D’ailleurs, modifier un gène dont une mutation rare produit un trait rare, que l’on peut donc définir par dissociation d’avec le commun, semble totalement différent d’essayer de retrouver un trait défini phénotypiquement chez un individu commun en cherchant les gènes qui le codent. En général il n’y a aucune raison que ce que nous identifions comme un trait phénotypique commun soit codé par un ensemble de gènes codant exclusivement et exhaustivement ce trait. Un peu comme en neurosciences il n’y a que face à des dissociations que l’on peut identifier clairement un corrélât « hardware ». -
Mêmes réserves mais j'aime bien aussi son style, et comme j'essaie de faire davantage confiance au style, je vais le suivre un peu. Il a l'air quand même beaucoup plus intelligent et en possession des principes et même s'il y a le côté "compromis les mains de cambouis", au moins il sent la tension avec la force des principes libertariens et sait bien l'articuler.
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Mais non : et pour les enfants :
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Méta l'hurlant (mais aussi plus calme)
Anton_K a répondu à un sujet de Hidalgo dans Sports et loisirs
La vie du Metal (heureusement ils ne font pas de la shoegaze ) Au fait, l'un de vous (@fryer, @Ultimex) est-il allé à leur concert à Paris l'autre jour ? -
N’es tu pas familier du concept de « front républicain »?
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Les limites du rationalisme scientifique
Anton_K a répondu à un sujet de 0100011 dans Philosophie, éthique et histoire
"Inconcevable" veut dire "impossible" ? J'ai beau penser que S. Harris a une compréhension limitée de certaines questions, je serais quand même surpris qu'il ait dit un truc aussi manifestement faux. -
Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
Anton_K a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
Stratégie d’entrisme parfaitement in-co-gni-to. -
Jordan B. Peterson
Anton_K a répondu à un sujet de Eltourist dans Politique, droit et questions de société
Bon pour faire preuve d'un peu de charité, ce genre de débat et d'intellectuels publics présentent quand même l'intérêt de mettre en scène des schémas de pensée plus généraux que ceux qui sont discutés par les spécialistes, et de les voir opposés dans des débats auxquels ne s'adonnent pas forcément les spécialistes des domaines respectifs. Pour quelqu'un qui sait au moins aussi bien que les intervenants ce dont ils parlent ça peut permettre de être l'occasion de réfléchir et d'ordonner ses propres idées en fonction de la "big picture". Après la question est, intellectuellement, à quoi bon poursuivre ces représentations synthétiques et ces "big pictures"... -
Jordan B. Peterson
Anton_K a répondu à un sujet de Eltourist dans Politique, droit et questions de société
Surtout des gens qui sont moins qualifiés sur les sujets qu'ils discutent que des universitairs qu'il est aussi possible d'écouter parler des heures sur youtube... -
Les limites du rationalisme scientifique
Anton_K a répondu à un sujet de 0100011 dans Philosophie, éthique et histoire
Dans la perspective anthropologique et naturaliste : question très difficile. Il s'agirait de comprendre l'explication comme un mode de discours qui remplit une certaine fonction ou des fonctions suffisamment similaires dans toutes les cultures humaines. Si je devais risquer une théorie : la plupart des humains partagent l'idée qu'ils sont dans un monde, et leur rapport au monde est tel que quand un évènement se produit, ils éprouvent un besoin de raconter une histoire à propos de cet évènement. On ne va pas demander d'où vient ce besoin sinon on va déjà spécifier les fonctions. Un certain nombre d'histoires portent, très généralement, sur "l'origine" de l'évènement (ici la notion d'origine est sensée englober celles de cause, raison, justification), qui permet de le relier à d'autres évènement dans une certaine structure d'ordre. Comme dans beaucoup de culture, les choses peuvent avoir des intentions, être bonnes ou mauvaises etc, ces récits sur l'origine ne distinguent pas nécessairement l'intention, de la cause, le descriptif du prescriptif, au sens ou l'épistémologie moderne le fait. Dans la perspective de l'épistémologue des sciences au sens moderne, celui où nous l'entendons, un récit doit répondre à davantage de critères pour être une explication. Déjà, le critère de la cohérence avec les autres récits d'évènements est beaucoup plus contraignant que dans la plupart des cultures de l'explication (c'est la logique, souvent formelle). Ici, on vient de perdre tout le paradoxalisme qui est fréquent dans la mysticisme (d'ailleurs il y a des travaux de Sperber intéressants sur la question de savoir pourquoi beaucoup d'explications sont paradoxales dans les cultures non-scientifiques). Ensuite, une bonne explication doit permettre de faire des prédictions (sinon on dit qu'elle ne peut que rationaliser "a posteriori"). Là on vient de perdre la plupart des mythes, mais aussi une partie de la psychologie, et certains diraient, de l'économie. Enfin, on doit pouvoir dire clairement quand ces prédictions sont fausse (c'est la réfutabilité, sans laquelle on considère que ce qui a été dit est trivialement vrai et n'explique rien). Là on perd des explication du genre psychanalytiques ou de lutte des classes, pour reprendre des thèmes Popperiens. C'est vrai qu'une explication scientifique remplit ce critère, mais je pense que plein de type de récit qui ne sont pas des explications scientifiques le remplissent aussi. Là je crois que tu as ajouté un aspect auquel je n'avais pas pensé, qui n'est pas vraiment la prédiction, mais disons, la reproduction d'évènements déjà observés à partir d'un autre évènement déjà observé, qui est certainement un critère de scientificité important. Même si ça semble être la mécanique de base pour faire des prédictions, remarque que ça n'implique pas forcément une bonne capacité à prédire ce qui n'a pas été observé d'ailleurs, c'est exactement le problème qu'on a avec la recherche en économie et dans l'études d'autres systèmes complexes par la simulation. Mais après, c'est peut-être quand même la meilleure méthode pour essayer de faire des théories prédictives, et le problème vient peut-être des phénomènes auxquels on essaie de l'appliquer... Alors ça ça me semble hyper important et je crois que ça fait partie d'un bon angle pour réfléchir à l'attitude que les scientifiques doivent avoir par rapport aux études critiques qui sont faites de leurs disciplines. J'ai une théorie à ce sujet, pour essayer de recapturer ce qu'est une connaissance d'une manière qui ne la lie pas trop intimement à la question de la vérité (au sens "sémantique" ou tarskien du terme) tout en permettant de fonder la certitude et de ne pas rejeter le préjugé pour la seule raison qu'il ne serait pas fondé. En gros le problème qu'on a depuis le rationalisme des lumières : on rejette le préjugé dans plein de domaines où l'on préfère une connaissance scientifique qu'on sait justifier mais dont on voit qu'elle n'est pas fiable, à une connaissance non scientifique qu'on ne sait pas justifier et dont on sait mal à dire à quel point elle est fiable. En deux mots il s'agit de réinterpréter le rôle de la logique d'une part et de la méthode scientifique d'autre part comme ceux de mécanismes de sélection des représentations, plutôt que de justification des représentations. Je ne développe pas car je n'ai pas le temps tout de suite, mais bon vous voyez que ça a un goût fortement poppero-hayeko-talebien : on substitue à une vision du progrès de la connaissance fondée sur le couple (vérité, justification) à une vision fondée sur le couple (erreur, sélection), finalement c'est dans l'air du temps. -
Les limites du rationalisme scientifique
Anton_K a répondu à un sujet de 0100011 dans Philosophie, éthique et histoire
Je veux pas pinailler car tu n'avais pas l'air de vouloir en faire grand cas, mais il n'est pas que question d'écart temporel entre le début de la philosophie au sens où on l'entend ici et la première formulation de cette distinction mais aussi du fait que sa clarté et son bien fondé ont souvent été remis en cause dans l'histoire de la philosophie et jusqu'à maintenant. -
Les limites du rationalisme scientifique
Anton_K a répondu à un sujet de 0100011 dans Philosophie, éthique et histoire
C’est une théorie bien défendue par Dan Sperber notamment (héritier de Levi-Strauss, qui aurait dit « classer »), mais en un sens du mot « expliquer » plus général (plus naturaliste en fait) que ce qu’on comprendrait dans une perspective d’épistémologue empiriste logique. Au sens qu’a « expliquer » dans cette deuxième perspective, le mythe sert entre autre à expliquer, mais il fait beaucoup d’autres choses qui pour le scientifique ne relèvent pas de la tentative d’expliquer. Autrement dit, même s'il y a peut-être quelque chose de commun entre tous différents types de récits que les humains racontent "sur le monde" quant à leur fonction, l'épistémologie moderne ne peut s'empêcher de devenir de plus en plus exigente quant à ce qu'est une "bonne" explication, qui remplit le mieux la fonctions qui est la sienne. L'anthropologue, lui, qui essaie de comprendre l'homme et son évolution générale, peut étudier non pas ce que l'homme moderne et scientifique accepte comme standard d'explication, mais la manière dont, à travers le temps et les culture, il a essayé de remplir cette "fonction". Avec cet écueil, pas envisagé par Sperber d'ailleurs je crois, que des cultures divergentes pourraient se mettre à poursuivre, par l'usage d'un langage qui était explicatif "de la même manière" avant divergence, la réalisation de fonctions différentes... Quoi qu'il en soit lorsqu'il s'agit de savoir quel type de discours "explique", en tant qu'homme moderne, qui parle de "que je veux expliquer", et pas de "la manière dont l'homme, dans sa diversité, explique", je me réfère à ce qui me semble être la meilleure manière de comprendre l'explication étant donnée la "fonction" que le discours scientifique, dans lequel je baigne, remplit. Et je dis : ni la religion ni la philosophie ne sauraient être vus comme des discours proprement explicatifs. En tout cas dans leur plus grande diversité, peut-être penses tu à des cas particuliers. -
Les limites du rationalisme scientifique
Anton_K a répondu à un sujet de 0100011 dans Philosophie, éthique et histoire
Petite remarque anthropologique. Le fait de penser qu’il y a une vérité quant à « ce qui est » et de définir un mode d’utilisation du langage propre au fait de dire cette vérité est est quelque chose qui est beaucoup plus récent et circonscrit que le phénomène religieux, et le fait de distinguer théoriquement et clairement entre ce qui est et ce qui doit être est encore plus récent et même plus circonscrit que le phénomène de la pensée philosophique. Même en les réinterprétant de la manière dont une épistémologie compatible avec la pensée scientifique moderne - l’empirisme logique au hasard - nous permet de comprendre de la philosophie et de la religion (ce qu’il faut faire, je ne prône pas le « décentrement »), il me semble douteux de tenter le partage que tu proposes. Au sens où l’empiriste logique l’entend, il y a du descriptif et du prescriptif en philosophie et en religion, mélangés de façons que l’on essaie d’éviter dans le cadre du projet intellectuel qu’est la science moderne, forts de la capacité à établir des distinctions manifestement utiles.