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Anton_K

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Tout ce qui a été posté par Anton_K

  1. Je précise que je ne suis même pas en désaccord avec l'intégralité de ce qui est évoqué dans l'interview (surtout sur la fin), et que l'observation qui suit se rapporte à ce qui, dans le propos de l'interviewé, suggère une incompréhension inquiétante des sciences économiques : J'en viens à me demander si une université sérieuse ne devrait pas dissuader ses enseignants-chercheurs de discuter avec des journalistes. L'un des freins à la perte de crédibilité académique qui devrait durement et légitimement frapper un chercheur s'adonnant à ce genre de débauche me semble être le fait que, malheureusement, les raccourcis formidables de complaisance et les énormités qu'il se permet de proférer au public vulgaire sont compensées aux yeux des collègues par le fait que ces énormités sont conformes à ce qu'ils continuent de penser "à côté" de leur travail scientifique. Quand ils ne conçoivent pas, comme beaucoup en sciences humaines, le langage scientifique comme une manière de développer professionnellement, voire de justifier ces "à côtés". edit : ce qu'il dit à la fin sur les problèmes d'agrégation et le recours aux méthodes multicritères n'est pas inintéressant théoriquement, le problème est qu'à ce stande je ne suis plus persuadé que le type comprend réellement de quoi il parle, et je commence à craindre que, comme c'est le cas chez beaucoup de chercheurs, il reste un écart entre une réflexion critique déjà pas mal formattée (l'idée "critique" étant l'idée enseignée chronologiquement après l'idée "classique"), et le recours à des outils formels exotiques dont on sait qu'ils sont utilisés par les gens (ici le Giec) qui veulent développer une analyse fondée sur une observation critique (typiquement le multicritère relativement au monocritère), mais on ne sait pas rigoureusement pourquoi ces choix sont faits.
  2. C'était assez brouillon en effet. J'avais été agréablement surpris par les morceaux les plus sludge que je ne connaissais pas car je venais de découvrir le groupe par mon père avec Snakes for the Divine, et je me souviens avoir été plutôt déçu relativement à ces morceaux. Après, c'était en première partie de Metallica et la première partie avait été minée par des problèmes techniques. Donc je n'ai pas d'avis tranché.
  3. En l'espace de quelques jours bientôt passent Taake et Bölzer, High On Fire et Dir En Grey. Ayant déjà vu High On Fire, j'ai pris mes places pour les deux autres shows, n'en déplaise à mes amis partisans du son lourd.
  4. et du coup, c'est acceptable ou pas? j'aurais tendance à penser que produire cette distinction est intéressant rhétoriquement : elle provoquerait la surprise et appellerait une explication, justement parce que les adversaires du capitalisme sont aussi des adversaires du libéralisme. Mais peut-être que ma prédiction est hardie. non, précisément pas si tu affirmes qu'il y a bien une différence... Je ne comprends pas où tu veux en venir. Le cheminement ne m'apparaît pas non plus clairement mais je comprends que ce que tu veux dire c'est que Baverez aurait pu aller jusqu'à proposer une critique prétendûment libérale du capitalisme s'il avait poursuivi. Dans tous les cas j'aurais trouvé ça intéressant, ça aurait probablement enrichi le contenu de la discussion.
  5. Reveillez vous, Ferghane Azihari est impertinent tout du long. Il a eu une occasion en or d'élever le débat au début de pointer le fait que ses interlocuteurs attribuaient au libéralisme une "réalité néolibérale" illibérale, d'utiliser le discours de Coralie Delaume sur les institutions européennes pour distinguer, clarifier les rôles des différents niveaux institutionnels, les évaluer du point de vue libéral. Mais il ne le fait pas, il ne clarifie pas, il s'insurge sans dire précisément contre quoi il s'insurge et il redonne une définition du libéralisme classique ; il ajoute à la confusion. On lui parle histoire économique (libéralisme intérieur, protectionnisme extérieur), il répond histoire des idées économiques. Plus tard sur la souveraineté monétaire il a une avenue pour clarifier des positions libérales qui seraient inattendues des autres invités et inviteraient à la réflexion. Il ne le fait pas. Poncifs et réflexes rhétoriques sur "l'immobilisme", remarques sur les progrès économiques à l'échelle globale qui sont hors sujet. Nicolas Baverez sait détecter la confusion et énoncer des distinctions (quand bien même sans rapport avec la discussion). En somme le niveau de la conversation reste infra-logique, il n'y a rien à en tirer.
  6. Non tu as raison quant au fait que théoriquement pour un problème continu le saut de dualité est nul, alors qu’en nombre entier il peut être théoriquement irréductible. D’une part je ne suis pas certain que c’est une solution duale qui est donnée, d’autre part j’utilisais le mot duality gap abusivement vu qu’on est bien dans le cas continu. Le problème de « l’écart » dans le cas continu n’est pas théorique mais dans le choix de la méthode de résolution, certaines méthodes permettent de s’approcher arbitrairement sans dépasser l’optimal en mettant à jour le pas de modification de la solution mais leur critère d’arrêt n’est pas l’annulation du terme dual (désolé je décris ça de moins en moins précisément car je ne suis même pas sûr que c’est ce qui explique le résultat).
  7. Non la solution rendue n’est pas optimale pour la relaxation linéaire, c’est vraiment une approximation de la solution au problème en nombres entiers. A mon avis elle est obtenue en dualisant (si ça te parle) certaines contraintes, dont peut être les contraintes d’entièreré. D’où le fait qu’on ait un tout petit écart (« duality gap ») mais qu’on tende quand même vers une solution entière et optimale pour le problème entier.
  8. C’est ce que je fais justement, mais cplex utilise quand même des relaxations de ces contraintes aboutissant aux approximations décrites avant, et des solutions de type double même quand tu demandes explicitement une solution entière. Après oui je pourrais utiliser une autre implémentation du simplexe, c’est peut-être ce que je finirai par faire mais d’abord je vais voir si on peut paramétrer cplex pour l’empêcher de prendre ces raccourcis fâcheux. Ou sinon j’arrondis a posteriori bien sûr.
  9. Non, c'est une fonction à valeur vectorielle linéaire sur chaque composante, composantes à maximiser sur un sous-ensemble convexe de {0,1}^n, si c'est ta question. Dans l'espace des images il ne se passe rien de bizarre, on pousse vers le haut à droite. Le problème sembait juste être que (dans certaines instances, aucune idée pourquoi) si une composante de la solution (pas de son image) était approchée même très près, elle était tronquée parce que je manipulais chaque composante comme un entier (ayant spécifié que je voulais une solution entière). Du coup 0.9999999999 devient 0 et la valeur de la solution calculée à la main ne correspond plus. Donc finalement rien de mystérieux.
  10. Cplex renvoie des solutions sous optimales. Après avoir regardé la tête du modèle exporté, le problème ne vient pas d´une erreur sur la fonction maximisée. Après examen il y a en fait incohérence entre la valeur de la solution prétendument optimale telle que rapportée par le solver (surestimée) et telle que calculée à la main edit : bon je crois avoir trouvé, c’est pas cplex, je pense que ça a à voir avec une troncature dans la récupération de la solution (cplex donne parfois à un problème en nombre entier des solutions non entières à un 10^(-15) près...)
  11. À tout hasard : il y a des gens qui connaissent bien cplex ici ?
  12. « Qui nous dépasse ». On peut tirer beaucoup de choses d'une définition imprécise, c’est sûr. Sinon @F. mas ça donne un peu de crédit à ma théorie de complot, non ?
  13. Contre-culture d'une contre-culture... ça promet, intellectuellement.
  14. Salut @Scienthousiaste et bienvenue !
  15. En fait j’en suis pas si sûr. Les graffitis des murs de latrine qui sont arrivés jusqu’à nous avaient manifestement un coût de stockage nul, ce n’est pas le cas de nos twitts qui seront sûrement wipés tôt ou tard. En plus je suis pas certain que nous traitions l’information archéologique de la même manière. Les inscriptions de latrine ont sûrement été ignorées jusqu’à ce que les archéologues les découvrent et les sauvent. Aujourd’hui les scientifiques étudient déjà Twitter pour comprendre les tendances culturelles du présent ou faire de l’apprentIs sage, donc ils synthétisent cette information, qui n’aura pas à être redécouverte. En revanche il est possible que se posent à l´avenir des questions qui ne sont pas pertinentes maintenant et justifieraient un minage rétrospectif. Donc la conservation des données ne se justifierai qu’en vue de ce minage rétrospectif. Mettre l’utilité de cet usage en balance avec le coût de stockage semble difficile. Il est clair qu’il y a une utilité à cruncher l’intégralité de Twitter mais comment savoir combien de temps il est utile de la stocker ?
  16. No shit Sherlock ! Ce type a lancé l'Italo Disco et est aussi a l'origine d'un hit majeur avec Donna Summer, "I Feel Love". Mais pour revenir à de plus mauvais sentiments :
  17. Petite remarque : ça fait quelque temps (jours? semaines? j’ai mis du temps à percuter) que je ne peux plus visionner de vidéos insérées dans les posts du forum version mobile. Il n’y a qu’une plage vide et inactive à la place. J’utilise Firefox sur iOS. Est-ce connu? Merci !
  18. J’ai vu I love you, Daddy de Louis CK, avec Louis CK et John Malkovich notamment. Ironie suprême, le comédien réalisateur ayant été banni car coupable de comportement sexuels déplacés, le film traite de relations inappropriées dans le milieu du cinéma. Le ton est proche de ce dont on est habitué avec Louis CK : autoflagellation, empilements de gênes, de gaffes elle d’outrances. C’est drôle, c’est très bien écrit, assez fin et crédible, ça traite son sujet avec une nuance et un aveu d’incertitude dont on aurait eu à la fois besoin et qui seraient probablement irrecevables voire jugés coupables. Dans le style, l’influence de Woody Allen est sensible mais pas insistante, mais ça ne manque pas d’originalité (les choix de musique et d’eclairage faussement rétro et grinçants marchent assez bien, je ne sais pas trop décrire pourquoi à l’instart). Formellement, on croit discerner des signes que la post prod à été avortée. Rappelons que le film n’a pas été distribué. Dommage !
  19. @poney tu connais Terror ? J’ai découvert l’album Keepers of the Faith récemment, super mélange de hardcore, metalcore et punk hardcore, production soignée mais violente, assez varié tout en restant simple et no bullshit, vraiment pas mal.
  20. Ah. Trève de méchanceté, je vois ce que tu veux dire. A l’occasion je lirai ses papiers académiques publiés parce que j’ai toujours du mal à comprendre comment un type peut d’une part avoir le bagage méthodologique qu’il semble avoir, faisant souvent de bonnes remarques en matière de sciences humaines générale, et produire des théories aussi fumeuses. En fait il faudrait que quelqu’un discute avec lui un peu sérieusement de sa conception de la psychologie un jour car ça a l’air d’un joyeux bazar.
  21. Je crois que ça a un rapport avec ce Spitznagel. Par contre j’ai sous estimé le truc.
  22. C'est pas avec ça que son égo va dégonfler :
  23. Quand on lit Trouble dans le Genre de Butler (qui date de 1990!) il apparaît clairement que le mouvement queer-non-binaire est incompatible avec le féminisme classique et qu’il est sur une trajectoire de collision avec le transsexualisme chirirugical et la partie non-queer du mouvement homo. C’est une idéologie qui est tellement subversive qu’elle subvertit aussi ces identités. Vous ne pouvez pas d’un côté produire des politiques de sélection identitaires (interdire la baignade aux hommes) et une idéologie qui permet de dissocier l’identité de genre de tout critère vérifiable objectivement. Je ne sais pas si les intéressés s’en rendent compte seulement maintenant (qu’ils ont des penis féminins sous les yeux) ou s´ils avaient conclu une alliance temporaire. Je penche pour la première option.
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