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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Je comprends ce que tu exprimes, mais je pense que les féministes qui écrivent ce genre de choses, soit le font sans penser que ça puisse être pris comme une offense, soit le font pour contribuer à ce que ça n'en soit plus une. Si nos deux hobbits avaient été de genre/sexe différents, au vu des quelques extraits cités dans l'article, et qui m'avaient échappés, il aurait sans doute paru naturel de voir au moins une certaine forme de sentiment tendre entre les personnages, différents de ce qu'on appelle habituellement amitié, même sans quoi que ce soit de charnel entre les deux. Evidemment, que les deux personnages soient bien de même sexe change quelque chose, ce n'est pas neutre. Mais ça ne change pas forcément tout pour autant. On lit toujours une oeuvre à travers le prisme de notre époque, et loin d'être un outrage, c'est parfois une façon intéressante et pertinente de créer une nouvelle façon de la lire, qui a pu même inconsciemment échapper à l'auteur. Et puis, je pense qu'il y avait un peu plus d'homosexuels que de matérialistes dialectiques dans l'Espagne renaissante, donc le décalage n'est pas forcément aussi incongru. C'est quand même au moins 50% de l'intérêt de discuter d'une oeuvre d'art. Et je ne suis pas tout à fait sûr de savoir ce que sont les 50% restant. Ce qui compte est la perception que Tolkien est susceptible d'en avoir eu. Je ne suis pas un expert sur le sujet, mais je crois me souvenir que Russell, à peu près à la même époque et à peu près du même niveau social et d'étude, avait une vision de la sexualité grecque comme une ouverture assez libre à l'homosexualité. Ce n'est toujours pas la même chose que la conception actuelle où chaque nuance de forme de désir se retrouve avec un drapeau et un serveur discord, mais c'est encore moins la vieille pédérastie. Je pense que le catholicisme et le paganisme (principalement celte et germanique) sont deux racines aussi importantes l'une que l'autre dans son imaginaire. Il y a une certaine volonté de s'affranchir de la culture classique gréco-romaine, en donnant aux britanniques et aux anglo-saxons une mythologie et des épopées aussi riches, mais les grecs et les romains s'y retrouvent donc au moins par la négative. Et puis, le livre II de la République de Platon me semble être une influence au moins aussi grosse sur lotr que Beowulf. Je veux dire, il y a littéralement une histoire d'un anneau magique issu d'un âge lointain, qui rend son porteur invisible mais le corrompt moralement. Ainsi qu'une premier jet de description de la cité idéale (la "cité des pourceaux" d'après Glaucon) qui ressemble comme deux goutes d'eau à la Conté. Hors de lotr, il y a l'histoire de Numenor qui est clairement pompée sur l'histoire de l'Atlantide, elle aussi tirée de Platon. Puisqu'il a visiblement, en partie au moins, tenté de faire un deuxième Timée (principalement dans le Silmarion, donc) et une deuxième République (avec lotr), il n'est pas absurde de lui prêter l'intention d'avoir tenté aussi en même temps une nouvelle Iliade. Ce qui implique d'avoir quelque part au moins un petit quelque chose de la relation entre Achille et Patrocle, puisque c'en est le sujet central. Je crois aussi avoir lu qu'il y a eu, pour Tolkien, en gros, trois phases dans la construction des langues elfiques. Lors de la première phase, il se serait inspiré principalement des langues germaniques anciennes dont il était spécialiste. Lors de la deuxième, alors qu'il était en extase devant le Kalevala, il aurait "finnisé" ses langues jusqu'à en faire presque du finlandais. Et c'est pour corriger le tir que dans un troisième temps, il en aurait écarté ses langues elfiques... en acceptant des influences grecques et latines. Je crois que "orc", par exemple, lui est probablement venu de "orcus", l'ancien dieu romain de la mort. Donc même s'il ne l'assume pas, et qu'il déguise tout le monde en breton, les grecs sont bien là eux aussi. Le but est même d'apprendre un numéro pour personnages imaginaires grecs à des personnages imaginaires bretons. Tu me donnes des idées pour la prochaine pride. Si je trouve suffisamment d'alliés, ce sera hot, et kalos kagatos.
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École & éducation : Le temps des secrets
Mégille a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Ouai, alors, ces histoires ne font pas parti du contenu de mes cours ! A priori, les élèves ne connaissent rien de ma vie, ni de mes opinions, politiques ou autres (même si je n'ai pas de mal à en parler aux collègues). Malheureusement, dans l'imaginaire des lycéens, je sors avec deux de mes collègues, et je ne sais pas où ils sont allé chercher ça... (pour ne pas avoir l'air sur la défensive, j'évite de nier, mais ils spéculent de plus belle. J'espère qu'ils passeront à autre chose cette année.) /jrml -
C'est surtout que je ne vois pas pourquoi ce serait plus grossier que l'histoire de Aragorn et Arwen, qui pour le coup est vraiment dépourvue de profondeur émotionnelle.
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École & éducation : Le temps des secrets
Mégille a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
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Non, c'est une faute d'orthographe de ma part, d'un mot qui pour moi veut dire "grenouille de bénitier". Je n'ai toujours pas compris si le racisme etc était une simple connotation ou une part de la définition du mot pour les américains. L'angle de lecture le plus important reste d'ordre spirituel. Mais il me semble tout aussi intéressant de le lire, toujours à un niveau suffisamment abstrait pour être proche du fil directeur le plus important, soit comme une allégorie politique (l'anneau représentant le pouvoir politique, comme celui de Gygès), soit pourquoi pas comme la tentation de la chair face à un amour désincarnée, qui peut tout aussi bien être le cas entre deux personnages masculins. Oui oui, un peu comme Achille et Patrocle.
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École & éducation : Le temps des secrets
Mégille a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Je suis vraiment le seul à trouver le métier agréable, et à consentir très volontiers à avoir moins de salaire pour plus de temps libre ? Bon, je suis hors de l'ednat, ceci dit... -
Non, si ça parle de littérature, c'est juste de l'analyse littéraire ! Je ne sais pas si c'est un article sjw, mais il fait explicitement référence à un amour strictement platonique. Ca, c'était une blague de ma part. A propos de l'amitié de Sam et Frodon, peut-être, reste que c'est une amitié avec bisous sur le front, avec des "je l'aime !", avec désir de cohabitation, avec "queerness" explicite de la maison de Bilbon et Frodon (mot qui avait déjà en parti sa connotation actuelle, même si sans la revendication), avec destin de se retrouver ensemble pour l'éternité après la mort... Et à propos de la mise en contexte de Tolkien malgré l'époque et sa religiosité. Je pense que l'erreur de le juger d'après le cadre de pensée actuel n'est pas du coté que l'on croit. Aujourd'hui, il serait assez aberrant qu'un catholique anti-Vatican II revendiqué écrive des romances homosexuelles, et plutôt absurde de le prétendre. Mais c'est en parti parce que c'est un sujet au centre de la cultural war américaine actuelle, qui n'existait pas, ou en tout cas, pas du tout de la même façon, à l'époque et en Angleterre. Tolkien était aussi très écolo avant l'heure, et ça aussi, c'est quelque chose que l'on ne s'attend pas à retrouver aujourd'hui du coté des biggots. Je ne trouve pas qu'imaginer des sentiments amoureux entre Frodon et Sam soit aberrant. Ca ne serait après tout qu'une dimension de plus à sa tension interne entre sa foi chrétienne et sa sensibilité païenne (d'autant plus que même s'il ne l'assume pas, il y a bien une influence gréco-romaine sur son imaginaire). Et ça ajouterait quelque chose à l'anneau comme figure de la tentation, et à la capacité des hobbits d'y résister. Evidemment, ça garde la force d'une analyse littéraire, c'est à dire, pas grand chose. Mais pour ce que ça peut vouloir, je trouve ça au moins aussi fort que l'interprétation opposé, et il ne me semble pas que ça retire quoi que ce soit à la profondeur de l'oeuvre, bien au contraire.
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Ce n'est pas une histoire de sexe, mais d'amour platonique. Homosexuel. Et si c'est un peu une fixette de notre époque, elle a parfois l'avantage de contrebalancer la règle précédente, qui était plutôt d'avoir à ce sujet une pudeur qui frôlait la niaiserie. Il y a des années que je n'ai pas relu lotr, mais l'idée de l'article m'a paru plutôt convaincante, ou au moins plausible.
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Beaucoup de TIL là dedans : https://www.polygon.com/lord-of-the-rings/22550950/sam-frodo-queer-romance-lord-of-the-rings-tolkien-quotes Tolkien était il bi ?
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Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Ca implique d'être attentif à l'influence de la possible position de supériorité de l'autre, à la peur de perdre l'autre si on ne le satisfait pas, au sentiment qu'il est "normal", à un certain âge, dans certaines circonstances, de faire certaines choses, etc. Autant de points sur lesquels même les féministes pro-sex invitent à la plus grande prudence. -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Il me semble qu'il y a d'assez grosses différences entre la "libération sexuelle" de la génération précédente et la culture pro-sex du féminisme actuel. Les hippies ne se souciaient pas du droit à ne pas consentir, et tendant à voir comme prude et réactionnaire les personnes qui refusaient de baiser. Ce n'est pas eux qui allaient inventer des mots comme "asexuel" ou "demisexuel" et en faire des identités à protéger. Les boomers se battaient seulement pour avoir le droit de dire "oui". Aujourd'hui, il y a plutôt une grosse culture du droit de dire "non", ainsi qu'une attention toute particulière aux conditions du consentement. Dans le milieu sex positive, on attend que le consentement soit donné positivement (une simple absence de "non" n'est pas suffisant), que les personnes concernées soient en mesure de le donner, idéalement qu'il n'y ait pas de pression sociale pour ne pas refuser, etc... On fait même des stages où on s'entraine à donner et recevoir des refus, et des cercles de paroles pour comprendre nos inhibitions et nos gênes à ce sujet. Je n'ai pas connaissance qu'il y ait eu quoi que ce soit du genre à l'époque de la jeunesse des Matzneff et autres Cohen-Bendit. Il me semble que tout ça fait qu'il y a assez peu de risque que l'on ait ce genre de dérive. -
Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Mégille a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Pour finir, même si j'en ai aimé à peu près chaque partie, je ne sais pas quoi penser de la totalité de Sandman. A partir de la moitié de la saison, on ne comprend plus très bien où est-ce qu'on nous amène et pourquoi l'histoire se prolonge. On continue régulièrement à nous y présenter de nouveaux personnages, mais sans qu'ils ne reviennent par la suite. On ne comprend même pas très bien tout du début de la saison (à quoi servait le masque ? est-ce que l'histoire de Constantine est vraiment cohérente ? etc). Par forcément non plus de cohérence esthétique d'un épisode à un autre. Etait-ce pour donner volontairement un air onirique à la série ? Est-ce aussi la façon dont le livre est écrit ? Il faudrait que je le lise. -
Bouuu ! Sérieux, il y a mieux. Et Marc-Aurèle et Epictète écrivaient en grec. Et Sextus aussi, mais pour l'impact pratique direct, il n'y a pas grand chose à la hauteur des stoïciens impériaux. Par contre, ils sont contre mon mode de vie actuel, donc ils ont probablement tort.
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Pas stoïcien du tout lui, au contraire, les stoïciens étaient très dogmatiques. Tout au plus, il y a un air de famille hellénistique. Si ce que tu cherches, @ttoinou, est de la philo directement applicable à la vie de tous les jours, outre le Manuel d'Epictète, les Pensées de Marc-Aurèle et les lettres de Sénèque sont de très bonnes lectures.
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Mes cheveux longs plaisent beaucoup aux femmes à cheveux courts, figure toi. D'ailleurs, rien que cet été, j'ai couché avec au moins trois femmes homos qui avaient envie "d'essayer" avec un homme. Ah, je ne savais pas qu'on réfléchissait aussi à comment rencontrer des hommes ! -
Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Mégille a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Et en grec, monsieur. Mais capite velato quand je les lis en français avec les noms latins. Ca perd de son charme si ce n'est pas fait comme il faut. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Ne me forcez pas à aller sur le fil des playmates pour y mettre des photos de belles femmes à cheveux courts ! -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Aimer quelqu'un pour son esthétique ou son physique > aimer quelqu'un pour sa morale et sa politique > aimer quelqu'un pour son épistémologie > aimer quelqu'un pour sa métaphysique et son ontologie. Ceci dit, les cheveux courts sur une femme, c'est hot. Hymnes homériques, orphiques (pour Cupidon), et de Proclus. -
Triste pour elle, inquiétant à propos de fb, mais c'est un exemple à garder dans le coin de la tête pour tous ceux qui souffrent d'anti-paranoïa aggravée au nom du fait "qu'ils n'ont rien à se reprocher". Pour l'instant.
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Deux de mes anciens crushs, avec qui je n'étais plus en contact (dont une depuis près d'une dizaine d'années) viennent de me recontacter. Et ce, juste après que deux amoureuses viennent spontanément se répartir mon week-end avant que je parte en Italie avec une autre. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. J'ai l'impression de planer. Je suis à deux doigts de croire que les hymnes à Vénus, et à Cupidon, que je lis régulièrement parce que je les trouve beaux, sont entendus. Ceux qui veulent se marier devraient essayer de prier Junon et Vesta. Je connais un groupe de femmes dans le sud qui leurs organisent des célébrations, si jamais. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Oui, j'ai divergé, mais je suis à peu près sûr que le GN peut être utile aussi dans une perspective mono. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Ca durait 3 ~ 4 jours, donc ça n'allait pas être une orgie continue non plus... Il y avait des espaces pour ça, mais sans obligation, beaucoup d'ateliers variés (des GN, des groupes de parole, ou des trucs plus sensoriels...). Et surtout, un très grand souci pour l'inclusion et le respect du consentement (les seuls ateliers obligatoires étaient ceux pour s'entrainer à donner et recevoir des "non", verbalement, ou avec des codes silencieux). Et aussi, j'imagine, un esprit généralement plus bienveillant, et encore plus ouvert à différentes formes d'expérimentation, que ce qui existe je crois dans le milieu libertin ? Mais je ne le fréquente pas, donc je ne sais pas. La population est assez visiblement différente, par contre. De ce que j'en ai vu, le milieu libertin est très hétéro, et très masculin, alors que j'ai l'impression de rencontrer plus de femmes et de queers dans le monde sexpo. En l'occurrence, c'était sans drogue ni alcool. Mais le "love camp" du festival château perché, qui se veut aussi sexpo, n'avait pas ces règles là, donc ce n'est pas un critère distinctif (même si ça peut poser deux ou trois petits problèmes...). -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
okc marche très bien pour moi, mais en étant sur un créneau woke et polya. Mais à la fois, ça marche très mal pour le copain d'une de mes copines, qui pourtant n'est pas laid et est très sympa et intelligent, donc ce n'est pas une science exacte... Pour se rapprocher de geekettes, pourquoi pas faire du GN ? (jdr grandeur nature, avec costumes etc) C'est une activité chouette en elle-même, qui peut aider à travailler sur son aisance sociale d'une façon comparable au théâtre, c'est geek, et pour ce que j'en sais, c'est mixte. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'autres événements sociaux, qui permettent de rencontrer d'autres humains donc, et qui soit geek, et qui ne soit pas un boyz club (les tournois de magic ou de warhammer, ça ne marche pas). Ca demande de l'investissement de temps et d'argent, mais ça peut valoir le coup, pour toutes sortes de raisons. J'étais à un événement "sex positive" depuis quatre jours, j'y ai connu pas mal de personnes, principalement des femmes d'ailleurs, et la plupart faisaient du gn. Des personnes très agréables, et très ouvertes d'esprit à toutes sortes de jeux. (tw : q, bdsm) Ceci dit, j'imagine qu'il y a aussi des gnistes monogames, et que beaucoup d'entre eux se rencontrent justement en gn. -
Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Ce n'était pas un argument à teneur particulièrement philosophique, puisque ce n'est pas l'objet de la discussion. Je connais la théorie neutraliste de l'évolution. Mais reste que, à partir du moment où ta valeur sélective est impactée, c'est en général de façon négative, sauf sacré coup de chance. Et de fait, quand l'une de tes cellules se met à muter au hasard, la plupart du temps, tu ne t'en aperçois pas, mais quand tu t'en aperçois, c'est rarement parce que c'est une bonne surprise. Mais peu importe, ce n'était qu'une analogie. Je me contentais de souligner qu'il n'y a pas de raison a priori de croire qu'il n'est pas possible que les conséquences d'un changement soient globalement négatives, puisque c'est souvent le cas. Il me semble que les modèles sont surtout là pour faire des projections relativement précises, mais en partant justement du postulat que le co2, entre autre, a un impact sur le climat. Le modèle présuppose la cause anthropique du réchauffement, il ne cherche pas à la prouver. (ceci dit, que les prédictions des modèles soient assez bonnes peut être vu comme un argument assez fort en faveur de leurs postulats) Ce qui justifie la croyance en l'effet prédominant du co2 sur le climat, c'est 1) une bonne grosse corrélation entre co2 et température globale 2) indépendamment du fait qu'il peut y avoir une influence du climat sur le taux de co2, il y a clairement une augmentation anthropique du taux de co2 depuis la révolution industrielle, et 3) il y a un mécanisme physique connu et bien compris, l'effet de serre, expliquant le rapport causal du taux de co2 sur le climat. Si on le remet en cause d'ailleurs, il y aura un paquet d'autre chose à réviser, par exemple, l'explication de la température de Vénus.