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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Est-ce que cette différence de traitement est spécifique à la presse française ? N'ayant pas l'habitude d'avoir un gouvernement indépendant du chef de l'Etat, le français moyen a peut-être du mal à comprendre le rôle de la commission.
  2. Oui, c'est différent en rock. Moins grande attente de communication des corps, et les portés donne une contrainte niveau force de l'un/poids de l'autre. Il me semble qu'il y a tout de même une attente de prise d'initiative de la part du cavalier qui ne se limite pas à cette considération pragmatique ? Quoi qu'il en soit, la distinction entre les deux rôles est beaucoup plus précise en tango. Attention, le "ds" (domination/soumission) et le "sm" (sado-masochisme) de bdsm ne se superposent pas nécessairement. Il est tout à fait possible d'avoir un jeu de domination sans jouer avec la douleur, et inversement. Oui, tout à fait. Si je donne parfois des initiations et des cours rudimentaires de tango, c'est souvent en guise de préliminaires.
  3. N'importe quoi. Dans la plupart des danses de couple et en tango en particulier il y a bien une répartition des tâches très claire entre une personne qui guide et une personne qui est guidée, et ça n'a absolument rien à voir avec la force physique, le poids ou la taille. Les deux danseurs sont penchés en avant pour faire reposer leur poids l'un sur l'autre, et c'est par l'attention au déplacement du centre de gravité de l'autre (et de la position de son torse) que se fait la communication. Peu importe le poids, ce sont ses mouvements qui comptent. Un guide plus lourd aura peut-être plus de facilité à guider, mais il a à la fois plus de risque de moins prendre véritablement en compte le corps de la personne guidée et de danser presque tout seul. Et un guide qui "force" son partenaire avec les bras ou autrement est un mauvais tangero... voire même, ne fait pas de tango, mais en fait une simple imitation, sans vivre en vivre vraiment l'expérience. La personne guidée ferme souvent les yeux, et se laisse entièrement absorbée dans le monde de son partenaire et de la musique. Le guide a des yeux pour deux, et décide l'essentiel de la danse. Le guidé ajoute tout au plus des fioritures, et, s'il est expérimenté, propose subtilement des ouvertures et des mouvements possibles au guide, mais sans les imposer, c'est toujours, d'une certaine façon, le guide qui les faits, avec les deux corps. Je reconnais qu'il est plutôt utile que le guide soit plus grand (simplement pour avoir plus de visibilité et ne pas rentrer dans les autres...), mais j'ai appris à danser avec une cavalière qui faisait une tête de plus que moi, et je danse assez souvent avec des hommes beaucoup plus grands que moi (en faisant les deux rôles), et ça reste tout à fait faisable. Idem en sexe, lorsqu'on détermine, lors d'un jeu de domination/soumission, qu'il y a une personne qui agit et une personne qui subit, ça peut tout à fait être fait quel que soit le corps des partenaires. J'ai d'ailleurs une amie, petite et fine, qui gagne très bien sa vie en dominant des hommes.
  4. Je soupçonne que le partenaire principal de l'une de mes amantes ait ouvert son couple un peu à contre coeur et seulement pour des raisons religieuses (il est raélien). Et je ne sais pas très bien comment je me sens à propos de ça.
  5. Mégille

    Tweets rigolos

    Il y avait déjà plusieurs façons de s'en procurer gratuitement (distribution libre dans les centres de dépistage d'IST, possibilité de s'en faire prescrire quand on a plusieurs partenaires, etc). Pragmatiquement, ça a sans doute un rapport coût/bénéfice plutôt avantageux : ça coûte moins cher que des IVG -déjà remboursées elles aussi- ou que le traitement d'IST, sachant que la syphilis, entre autre, est en train de revenir chez les jeunes...
  6. Connais pas. Je ne suis que le LVMI et le Cato, mais de loin.
  7. Quand je donne des cours de tango, je dis généralement "guide" et "guidé". Et je trouve que les personnes qui maîtrisent les deux rôles sont souvent meilleures. Et même si c'est absolument hétérodoxe, changer de rôle au cours d'une même danse sur du neotango est particulièrement jouissif. Ceci dit, c'est aussi parce que je danse avec et fais danser principalement des queers. Une façon de faire plus traditionnelle ne leur conviendrait pas. Il faut s'adapter à son public, et l'enseignante de science-po ne l'a visiblement pas fait...
  8. Oui, c'est sûr, mais le souci de rigueur qui me fait grincer des dents lorsque l'on emploie le mot "libéralisme" n'importe comment m'occasionne aussi une légère gène lorsque l'on fait de même avec "socialisme" et "social-démocrate". Le socialisme (sous ses variétés soc-dem, marxiste, fasciste de gauche ou anarco-socialiste), c'est d'abord et essentiellement la socialisation des moyens de production. L'opposition socialisme/libéralisme ne se limite pas, et même ne réside pas d'abord, dans le paramètre "plus ou moins de redistribution". Sous Hollande, les libéraux se sont mis à qualifier de soc-dem (presque) tous leurs opposants, parce que même si ce n'était pas tout à fait exact, c'était à peu près efficace pour désigner un ennemi. Maintenant, ce n'est toujours pas plus exact, mais ce n'est plus utile du tout. Il faut qu'on passe à autre chose.
  9. Ca fait trois avec la bande d'Anas Kazib, non ? (à moins qu'on parle du même groupe ?)
  10. Ils ne sont rien du tous, les politiciens ne sont pas les incarnations d'idées abstraites ou d'idéaux, ce sont des chefs de factions opportunistes.
  11. C'est bien mon avis, mais il me semble que pour que l'on puisse véritablement parler de conservatisme, il faut qu'il y ait une valeur accorder au fait même de conserver. Généralement ça prend la forme d'un certain scepticisme concernant la faculté de décider rationnellement ce qui est bon ou non, aboutissant à un "dans le doute, on garde", ou à un "au moins, on change pas trop". Si ce qui est conservé est conserver pour sa valeur intrinsèque, avec les mêmes arguments rationnels qu'à l'époque ou c'était le fruit d'un progrès, alors, ce n'est un conservatisme qu'accidentel. Parler de libéralisme dans l'antiquité grec me semble un peu difficile... Mais non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Je désignais bien le mode de pensée de ces trois auteurs (Montesquieu, Tocqueville et Hayek). Loin de produire une défense rationaliste d'un système, les deux premiers analyses assez factuellement l'état du monde à leur époque, et cherchent à l'expliquer en le ramenant à des tendances culturelles et émotionnelles des peuples. Et ceci en vue de mettre en garde contre certains phénomènes nouveaux en leur temps. Et quand à Hayek, son opposition au cartésianisme me semble très burkéen. Il s'agissait du même argument que le tien, à propos de la torture. Si on garde un truc bon seulement parce qu'il est vieux, alors, on est tout autant amené à garder les mauvais vieux trucs.
  12. Mégille

    Le mufle du jour

    Alors, dans le polyamour, on met un point d'honneur à la vérité dans la communication. Un type qui sors avec plusieurs personnes mais sans leur dire, ce n'est pas un polyamoureux(tm).
  13. Non, mais ça serait une façon très drôle de se venger. Ce ne serait pas plus gênant pour @Marlenus que de se désister, ou que d'y aller. Par contre, ça donnera le même niveau de gêne à tous les autres. Hail Discordia.
  14. Parce que wikipédia dit n'importe quoi, et que le vocabulaire politique a perdu 90% de son sens. D'idéologies avec leurs propres systèmes de justification, et leur propre conception de ce vers quoi la société doit tendre, les étiquettes politiques traditionnelles se sont mise à ne désigner plus que des nuances d'un même programme étatiste bureaucratique et paternaliste, où les seules questions encore posées sont le comment et le combien de la redistribution et du contrôle. Et ce n'est pas moins une trahison des socialismes que des libéralismes.
  15. Invite -à la dernière minute- une autre personne célibataire. 7, c'est un très bon chiffre. Ca sera délectablement gênant pour tout le monde.
  16. Quelqu'un regarde Willow ? Je me demande juste si je dois m'attendre à avoir honte une fois que j'en serai fan.
  17. Non, les libéraux classiques n'acceptent pas l'état providence... Le terme "libéralisme classique" est apparu spécifiquement non pas pour s'opposer au libertarianisme, minarchiste ou ancap, mais pour distinguer le "libéralisme moderne" d'un Dewey, d'un Keynes ou d'un FD Roosevelt, partisans de l'état providence, de leurs prédécesseurs qui n'imaginaient pas une telle chose. En un certain sens, on pourrait dire que les libertariens sont l'aile radicale du libéralisme classique (tout comme les ancaps sont l'aile radicale du libertarianisme). Parce que même sans aller jusqu'aux états providences actuels, les libéraux classiques, historiques, sont dispersés sur un assez large spectre en terme d'exigence/de tolérance à l'état, de Smith (qui voulait nationaliser les ports) et Paine (qui voulait une sorte de revenu universel), assez proches du libéralisme moderne, à Bastiat et Spencer, libertariens avant l'heure. A propos des sociaux-démocrates... Pour accorder autant de rigueur dans l'usage des termes aux étiquettes du camp d'en face, un vrai "social démocrate" n'est pas simplement un socialiste modéré, pas plus qu'un libéral classique n'est un libéral modéré. Un soc-dem, un vrai, c'est d'abord un vrai socialiste, c'est à dire, quelqu'un qui exige la socialisation des moyens de production (donc pas trop partisan du libre marché...). Ce qui le distingue d'un autre socialiste, ce n'est pas tant sa modération que son acceptation permanente de l'état (contrairement à un socialiste anarchiste qui n'en veut pas du tout, ou à un marxiste qui ne l'accepte, en théorie, que provisoirement) comme représentant du peuple, à la condition qu'il soit démocratique (contrairement à l'aile gauche des fascismes historiques, qui étaient aussi des socialismes étatistes, mais sans l'exigence de démocratie). Mais attention, nos socialistes à nous ne sont pas tout à fait des soc-dems, ils appartiennent à une autre tradition, proche, du socialisme étatistes, qu'est le socialisme républicain. La différence est que la conception de la démocratie des soc-dems allemand passe aussi par une démocratie dans la sphère du travail, c'est à dire, par les syndicats, qui sont étroitement liés aux partis. Le socialisme républicain français, lui (d'un Pierre Leroux, d'un Louis Blanc ou d'un Jean Jaurès), en se revendiquant de la révolution française de 1789, de la DDHC, et donc en un sens des dernières lumières, a été l'héritier de l'hostilité des jacobins envers les corps intermédiaires. Et donc, envers les syndicats (ce sont les libéraux qui les ont fait autoriser !). D'où la faible coopération entre le PS et les syndicats, contrairement à ce qu'on peut voir dans la gauche d'autres pays.
  18. "Pour ce qui est de la superstition des logiciens : je ne me lasserai pas de souligner sans relâche un tout petit fait que ces superstitieux rechignent à admettre, — à savoir qu'une pensée vient quand « elle » veut, et non pas quand « je » veux ; de sorte que c'est une falsification de l'état de fait que de dire : le sujet « je » est la condition du prédicat « pense ». Ça pense : mais que ce « ça » soit précisément le fameux vieux « je », c'est, pour parler avec modération, simplement une supposition, une affirmation, surtout pas une « certitude immédiate ». En fin de compte, il y a déjà trop dans ce « ça pense » : ce « ça » enferme déjà une interprétation du processus et ne fait pas partie du processus lui-même. On raisonne ici en fonction de l'habitude grammaticale : « penser est une action, toute action implique quelqu'un qui agit, par conséquent — ». C'est à peu près en fonction du même schéma que l'atomisme antique chercha, pour l'adjoindre à la « force » qui exerce des effets, ce caillot de matière qui en est le siège, à partir duquel elle exerce des effets, l'atome ; des têtes plus rigoureuses enseignèrent finalement à se passer de ce « résidu de terre », et peut-être un jour s'habituera-t-on encore, chez les logiciens aussi, à se passer de ce petit « ça » (forme sous laquelle s'est sublimé l'honnête et antique je)." C'est dans Par delà le bien et le mal. (en gras les citations qui viennent quand elles le veulent chez les bons petits bacheliers)
  19. Je suis devenu tribun spécifiquement pour ne plus avoir à autant m'en soucier !
  20. Le conservatisme libéral a tout de même quelques raisons d'être : d'une part, le libéralisme ayant profondément marqué l'identité politique et la culture occidentale, il se retrouve à faire partie des valeurs à conserver. D'autre part, l'état pouvant être vu comme un agent du changement (il cherche toujours à réformer et réinventer la société pour augmenter son emprise sur des individus isolés), les structures sociales résistantes au changement peuvent être vues comme protectrices, voir comme étant une condition du libéralisme. D'ailleurs, plusieurs de nos auteurs classiques, Montesquieu, Tocqueville, mais aussi Hayek (même s'il s'en défend) ont une pensée aux racines presque autant conservatrice que libérale. Bien entendu, je suis d'un avis tout à fait différent. A mes yeux, défendre le libéralisme pour la simple raison qu'il est ancien mène à le conserver autant lui que les restes de ses ennemis, et quant aux structures sociales résistantes au changement, j'y vois une autre forme de frein à la liberté et à l'épanouissement individuel. Et d'ailleurs, pour donner une justification "thin" à ma méfiance concernant lesdites structures, même si elles ne sont généralement pas en elles-mêmes coercitives, elles servent de protection pour des formes de coercition traditionnellement acceptables (violence domestique et paternalisme privé en tout genre) au moins autant qu'à la liberté.
  21. J'avais deux amis islamistes à la fac. Un faux, pas très musulman, mais réac tendance Evola et Soral, et d'origine algérienne. Il se retrouvait donc à mettre de l'Islam partout à la façon d'un de ces réacs qui rêvent d'une théocratie catholique mais sans eux-mêmes aller à la messe (en l'ayant fréquenté trois ans, je crois ne l'avoir vu aller à la mosquée qu'une fois ou deux). Et une autre, une vraie, dont le père est un cadre des Frères musulmans et fiché S. Elle avait des contacts un peu chelou en Syrie, et même le premier avait un peu peur d'elle. J'avais dû étudier à fond la théologie musulmane et lui faire croire que j'était proche de la conversion pour obtenir sa confiance. Elle m'avait invité à son mariage (arrangé) d'ailleurs. Parfois, je me demande si je suis fiché S moi aussi. C'était très enrichissant/amusant. C'est chiant de ne discuter qu'avec des gens avec qui ont est d'accord.
  22. En l'occurrence il y a aussi un peu de curiosité. Je trouverais ça très drôle de voir un vrai islamiste venir débattre ici.
  23. Bienvenue par ici ! Avant de te joindre à nos discussions, je t'invite à te choisir un avatar et à te présenter ici : https://forum.liberaux.org/index.php?/forum/191-forum-des-nouveaux/ A bientôt !
  24. Pas mal, les nouveaux SSP du giec.
  25. Mégille

    Vidéos comiques

    Il y a donc une branche française de la famille Addams !
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