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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Jeanne d'Arc avait effectivement une expression de genre un peu inhabituelle. Ceci dit, parler de trans-identité serait clairement un anachronisme, voire un mégenrage, et de plus, vu ses fréquentations, je ne suis pas sûr que tenter de la revendiquer soi une bonne idée. Tiens d'ailleurs, c'est plus ou moins elle, l'instigatrice de l'idée de monarchie de droit divin en France, non ? -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Peut-être l'un des miens -
Allemagne, Übermensch und Kartoffel
Mégille a répondu à un sujet de Adrian dans Europe et international
Qui a envie de voir ? -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Yup. Mais ce n'était pas interne au lycée. (convocation nationale pour des corrections d'épreuve, dans l'éducation agricole, ce n'est pas numérisé, on fait ça sur place) La plupart bossaient dans le public, je crois. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Aujourd'hui, en correction d'une épreuve de culture g et d'économie à la fois, dans une salle avec des profs de lettres et d'économie, quelqu'un partage, pour se moquer (faut bien s'amuser un peu) un élément apparemment ridicule. Un candidat, en parlant du bitcoin, a prétendu que l'inflation était dû à la création monétaire ! Hilarité chez les profs d'économie. Je fais timidement remarquer que ce n'est pas inapproprié dans la mesure où btc repose sur une théorie hétérodoxe qui explique de cette façon l'inflation... Je n'ai pas eu le courage (ni le temps, surtout) de leur demander ce qui causait l'inflation à leur avis... -
École & éducation : Le temps des secrets
Mégille a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Donc un effet collatéral de la subvention des étudiants, qui mène à une surpopulation de diplômés de matières cool mais peu utiles à la marge, qui se retrouvent à envahir des métiers qui auraient eux besoin d'autres compétences ? Mais les autres européens ne subventionnent ils pas autant leurs étudiants ? Ou alors, sont-ils culturellement moins enclin à aller vers les humanités ? -
École & éducation : Le temps des secrets
Mégille a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Vrai question : comment on fait pour être aussi nuls en math ? Je sais que le concerné n'est plus là, mais je précise tout de même : il n'y a pas le prétexte des nouarabes, puisqu'il me semble que les pays du Maghreb produisent de bons matheux. Et ce n'est pas non plus la disparition des math du tronc commun du bac général, vu le niveau dont on parle. Qu'est-ce qui a changé à l'école primaire ? -
Les médias ont au moins raison de s'en alarmer et d'y voir un événement important parce que ça ressemble beaucoup (en particulier, que ça ait lieu maintenant, et que plusieurs états en profitent pour effectivement interdire) à une sorte d'échec du féminisme actuel à convaincre la population -ce qui est un peu censé être le but du militantisme. On se souviendra de la première vague pour avoir obtenue le vote, de la deuxième, pour la contraception, l'avortement, et la facilitation de l'accès au travail, mais si ce que laisse la troisième est un drapeau arc-en-ciel à Wall Street et quelques séries sur Netflix au prix de la perte d'au moins l'un des "acquis" les plus importants de la génération précédente, ce serait un peu la honte.
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Ceci est une preuve, s'il en fallait, que les libéraux ont tort de laisser aux socialistes le monopole du public débile. Tout con qu'il soit, celui là est liberhallal. Je lui donne 5+15i.
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Je corrige une épreuve terminale "d'expression culturelle et socio-économique" de BTSA (bts agricole) en ce moment, et ils ont un texte de Koenig au sein d'un petit corpus de doc. C'est chouette. Ca parle d'IA. -
Effectivement, il semble qu'aux USA, ce sont les afro-américains qui avortent le plus. (je tombe sur des chiffres différents d'une source à une autre, mais toujours pour la même conclusion, alors flemme de creuser)
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*mensuration Ceci dit, l'antiquité est pleine d'inconnus et de mystères...
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La Chambre Insondable
Mégille a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Ou alors, il conclut une alliance avec le PS et EELV. Il ne lui manquerait alors plus qu'une poignée de "divers" pour avoir sa majorité (ou alors, les communistes, qui ne sont pas assez nombreux pour avoir leur propre groupe). Et puisque les partis de gauche (contrairement à LR) risquent beaucoup plus de se faire phagocyter par la mélanchonie que par la macronie, ce ne serait pas une mauvaise stratégie pour eux. -
J'ai l'impression que ça reste une idée assez répandue, mais elle n'est pas particulièrement invoquée dans ce débat là. Comme autres arguments, j'ai déjà entendu : -La transition hormonale équilibre les choses, au moins en partie. -Il y a une variation individuelle intra-genre des prédispositions innées, et on ne puni pas les plus favorisés (ex : en mettant des poids au pied des coureurs ayant de plus grandes jambes) -Osef du sport, it's about sending a message. A propos du deuxième argument, on peut imaginer la situation suivante : une coureuse trans a de grandes jambes, plus grandes que la moyenne des femmes, mais dans la moyenne des hommes. Une autre, cis, en a d'aussi grandes, voire plus grandes encore. Pourquoi faudrait-il interdire à la première de concourir, alors qu'elle n'est de toute évidence pas favorisée par rapport à la deuxième ? Je fais ici comme s'il n'y avait pas d'autres différences que la taille des jambes, mais on peut tout aussi bien imaginer que la première a un taux d'androgènes/de fibres musculaires/etc anormalement bas pour une personne née mâle, ou inversement que l'autre a un taux de tout ça anormalement haut, peu importe. Je pense que l'argument des transféministes ici est que considérer l'avantage de la première comme pertinent pour la sport puisque dû à son sexe, mais que l'avantage de la deuxième comme un hasard de la nature ne méritant pas d'être pris en compte, revient justement à poser une distinction arbitraire au sein des aléas naturels en vu de faire du sexe une catégorie spéciale justifiant les discriminations. (c'est une opinion que je m'efforce de transmettre/reconstruire, personnellement, je m'en fiche un peu, je suis pour une liberté des fédérations sportives d'imposer les normes de leur choix, et je verrais d'un bon oeil un pluralisme à ce sujet)
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https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12158052/ tl;dr : si ce que tu veux est un impact sur la démographie, interdire l'avortement ne change rien si tu n'interdis pas aussi la contraception.
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De ce que j'en comprends, elle revient simplement à dire que la constitution n'interdit pas elle-même aux états d'interdire l'avortement. Ce qui revient en fait seulement à entériner l'état actuel des choses, puisque des états comme le Texas restreignent déjà assez durement l'avortement. Mais ça ne revient pas à interdire au gouvernement fédéral de légiférer là dessus. J'imagine qu'une lecture conservatrice de la constitution/du Xème amendement pourrait permettre à la SCOTUS de juger anticonstitutionnelle une telle loi fédérale, mais ça demanderait un nouveau gros boulot à la scotus et un débat dont l'issue ne serait pas certaine.
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De toute évidence : le super-héros aux sens surhumains décrit par Plutarque dans son "Le démon de Socrate" ! Plus sérieusement, je peux voir comment le Socrate de Platon (ou un Socrate proche de lui) a aussi pu être celui des cyniques. Leur rejet de l'artificiel et du conventionnel peut être vu comme une radicalisation, du coté pratique, de l'examen critique des opinions. (tout comme le rejet du sensible peut être vu comme une radicalisation de la même chose, mais du coté théorique, même si ici, l'influence de Pythagore vient s'y ajouter, plus ou moins secrètement, mais sans que ça ne trompe personne dans l'antiquité) D'ailleurs, je relisais le Banquet de Platon récemment, et je me suis aperçu d'un petit détail qui m'avait échappé (comme à chaque fois que je relis Platon...). Le dialogue est rapporté par Apollodore, qui l'a lui-même entendu de Glaucon, qui l'a entendu d'Aristodème. Je prends généralement ces longues chaînes de transmission de Platon (idem dans le Parménide, ou avec l'Atlantide dans le Timée, par exemple) comme des indications assez insistantes sur le fait que les événements n'ont pas véritablement eu lieu, ou au moins que leur possible historicité est hors de propos (parce que la connaissance indirecte, par transmission, est la forme générale de la fausse connaissance, de l'opinion, dans le Ion et le Ménon, par exemple). Par contre, j'avais assez peu fait attention aux maillons de cette chaîne ci auparavant. Qui sont-ils, et pourquoi eux ? Apollodore est montré comme un personnage perçu comme un "fou furieux", agressif, très critique envers tout le monde, y compris lui-même, mais faisant une exception pour Socrate. Et il semblerait qu'il raconte les événements devant un public de citoyens riches, qui se sentent agressés par lui. Quant à Aristodème, il est décrit comme un disciple très proche de Socrate qui comme lui va toujours pieds nus... Sont-ils des cyniques ?! Ils y ressemblent beaucoup, en tout cas. En poussant un peu, on peut même envisager qu'ils soient en fait Diogène et Antisthène, respectivement, désignés de façon détournée. Leur description est susceptible d'avoir évoqué assez clairement les deux hommes à leurs contemporains (pour Diogène, j'en suis sûr, pour Antisthène, je spécule, il faudrait connaître ses menstruations, Aristodème étant décrit comme "petit"). Je ne sais pas très bien ce que tout ça veut dire. Peut-être Platon cherche-t-il à indiquer que ce dialogue est une réponse aux cyniques, en montrant que son mode de vie contemplatif est le véritable aboutissement d'un rejet des désirs factices de la foule ? Je ne comprends pas très bien non plus ce que le frère de Platon vient faire au milieu de cette chaîne de transmission. Dans l'introduction du Parménide, parce qu'il est avec Adimante et face à Céphale, sa présence me semble être un renvoie à la République, dont il va s'agir de discuter et d'approfondir un point important. Ici par contre, puisqu'il est tout seul... Doit-il être vu comme un proxy de Platon lui-même ? Ou alors, est-ce une façon pour Platon d'indiquer qu'il est lui-même, hypothétiquement, perpendiculaire à cette chaîne, puisqu'il aurait forcément entendu le discours de Glaucon directement, sans passer par Apollodore ? Ca pourrait être une façon d'indiquer qu'il s'agit d'une réponse à Diogène/Apollodore, puisqu'en mettant ces mots dans sa bouche, il lui indiquerait ce qu'il devrait véritablement dire, tout en signifiant qu'il est lui-même un meilleurs disciple de Antisthène/Aristodème, puisque plus proche de la source. Reste à déterminer pourquoi Diogène aurait été surnommé "cadeau de Apollon", et Antisthène, "meilleurs/vertu/excellence [du] peuple". Marques de respect ? Ironie ?
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Pour ceux qui ne sont pas sur twitter, quelle est la carte qui vient après celle du maïs ? (je ne peux pas répondre au sondage) edit : je suis con. Vigne ?
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Encore une fois, je ne comprends pas ce qui empêche Biden de répliquer tout ça par une loi statutaire fédérale, sans pour autant en faire un amendement. Est-ce anticonstitutionnel ?
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Pas vraiment de contenu philosophique chez Xenophon et Aristophane (en plus de quoi, le Socrate de Aristophane est un jeune Socrate bien différent de celui qui nous intéresse, et qui semble surtout versé dans la physiologie et la sophistique). Et il ne nous reste à peu près rien d'Antisthène et d'Aristippe, malheureusement (et d'Euclide de Mégare, et de tous les autres...). Mais même si Socrate n'y apparaît pas comme aussi central que chez Platon, on a tout de même cette survivance du socratisme non-platonique ailleurs (stoa, etc).
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De fait, ça n'existe pas (que je sache). Mais on pourrait mesurer le taux de patients se disant débarrassés d'une phobie, d'une dépression, ou d'autre chose, au bout d'un certain temps, par exemple. edit : comme ce qu'on fait déjà avec les études comparants les tcc à d'autres genres de thérapie, tout simplement.
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J'imagine que ça entre dans la catégorie "psychodynamics" des études comparatives des différentes thérapies ? D'ailleurs, j'aimerais beaucoup voir une étude comparant les effets des différentes écoles "psychodynamiques", Freud, Jung, Adler, Lacan... Déterminer s'il y a, ou non, une différence significative attribuable au cadre théorique dans lequel opère le thérapeute serait une bonne façon de déterminer si tout ça est autre chose qu'une sorte de placebo.
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Platon n'a pas le monopole de Socrate, il y a aussi un socratisme non-platonicien chez les cyniques et leurs héritiers les stoïciens, par exemple. Mais on a pas gardé assez de leurs oeuvres pour en savoir plus sur leur image à eux de Socrate.
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École & éducation : Le temps des secrets
Mégille a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Yup, petit lycée agricole privé dans les Monts d'Or. Il y a des classes générale et technologique (d'où le fait que j'y sois...), mais pas grand monde ne semble le savoir. On se retrouve donc souvent avec des classes miniatures, ce qui ne plaît pas plus que ça à l'administration évidemment, mais pédagogiquement, c'est le pied. Et dans un lieu pas laid du tout. -
École & éducation : Le temps des secrets
Mégille a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Oh, on s'amuse bien. Je fais en sorte que ce soit un cours agréable, pour eux comme pour moi, et qu'ils réussissent le bac. Même si certaines questions les interpellent, je ne m'attends pas à créer des philosophes. Il paraît que les gens se souviennent souvent de leurs cours de philo en terminale... c'est bien, mais moi je dormais. (bon, en même temps, j'étais dans un mauvais lycée public et dans de grandes classes, eux sont souvent moins de dix, donc je peux avoir plus d'interaction)