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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Problème dur de la conscience, survivre à sa mort, et autres billevesées
Mégille a répondu à un sujet de Jesrad dans Science et technologie
L'application explicite des règles logiques n'est jamais une étape très intéressante. Ce qui demande de réfléchir, c'est ce qui vient juste avant : l'éclaircissement des concepts dont on discute. Et pour ça (si c'est bien pour trancher de façon formelle une fois que c'est fait), toute nouvelle expérience est inutile, je n'ai pas besoin de chercher le squelette de César pour m'assurer qu'il n'était pas un nombre premier. Alors, "a priori", ça ne veut pas dire indiscutablement. Ca veut dire, discutable d'une certaine façon, appelant à des arguments a priori eux aussi. Et pour revenir sur ce que tu disais juste avant, je pense effectivement qu'une partie de notre désaccord vient du fait que nous donnons des sens différents à "conscience". Non pas parce que l'un ou l'autre d'entre nous commettrait une pétition de principe, mais plutôt parce que l'on ne parle pas forcément de la même chose. Que penses tu de mon expérience du oui-ja rigoureux que j'imaginais plus haut ? Si la question que tu te poses est "a-t-on besoin de faire intervenir autre chose que des processus biologiques pour expliquer la restitution de souvenir, les compétences linguistiques, etc", alors effectivement je pense que c'est une question a posteriori, et que c'est uniquement par des expériences et des observations qu'on peut trouver des éléments de réponse. Je ne pense pas que la spéculation philosophique ait la moindre emprise sur ce sujet. Toutefois, même si c'est quelque chose qui m'intéresse, ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus, ni sans doute ce qui intéresse le plus le milliardaire du début du fil qui s'interroge sur la vie après la mort. Ce qui nous intéresse en premier lieu, c'est plutôt "serai-je conscient, à la première personne, de ma propre mort ? Resterai-je conscient ensuite ? Mes proches défunts le sont-ils toujours ?". Et pour tous ça, même le ouija ne pourrait pas trancher. A quoi ressemblerait, pour toi, une preuve de l'émergence de la conscience ? Remarque que ton "forcément" suppose que ton argument est ici a priori, justement parce que tu suppose un certain sens de "conscience", qui désigne sans doute quelque chose, je te l'accorde. Mais ce que tu affirmes n'est pas "forcément" vraie pour la conscience en générale, et quelque soit la conception qu'on en ait. Un épiphénoménaliste par exemple te dirait que si la modification de la conscience doit avoir des causes, elle n'aura pas forcément de conséquence. -
Éric Zemmour, chroniqueur puis politicien
Mégille a répondu à un sujet de L'affreux dans Politique, droit et questions de société
Mais du coup, son mur, à part dans les Balkans, il le construit où ? Dans l'eau ? Autour de la Suisse ? -
La ferme des animaux : l’Âne pour 2022 (Hidalgo)
Mégille a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Qu'elle soit persuadée d'avoir fait du bien à Paris, c'est une chose, mais qu'elle s'attende à ce que les gens soient d'accord avec elle ? C'est assez incroyable. Elle n'a jamais discuté avec un non-parisien de l'image que l'on a de Paris ? -
Problème dur de la conscience, survivre à sa mort, et autres billevesées
Mégille a répondu à un sujet de Jesrad dans Science et technologie
Hm... bonne question. Il me semble d'abord que pour que ça puisse se constituer comme une preuve scientifique, il faudrait que ça dépasse la seule expérience individuelle. (autrement, il faut considérer tous les mystiques comme des preuves vivantes de l'existence de Dieu) Imaginons qu'on puisse, en suivant un protocole rigoureux, communiquer via oui-ja avec des scientifiques défunts (par exemple, en demandant à des personnes ne parlant pas la langue du défunt de manipuler le guéridon, etc), et que l'esprit du scientifique témoigne "oui oui, je suis bien dr X, la preuve je sais que mon chien s'appelait Y, et je vous assure que je suis toujours conscient". On aurait la preuve que quelque chose du mort aurait survécu à son corps, et indépendamment de ce que l'on connaît de la matière. Mais serait-ce une preuve que ce mystérieux résidu de mémoire et de compétences linguistiques, quelle que soit sa nature, ait une conscience ? Si on considère qu'un type en chair et en os nous disant "j'ai une conscience, détachez moi docteur !" n'est pas une preuve qu'il n'est pas un zombie philosophique, alors, je ne vois pas en quoi le oui-ja nous prouverait que le fantôme est conscient. (d'ailleurs, du coté des religieux superstitieux, qui veulent réconcilier leur croyance au paranormal avec leur croyance en un trajet de l'âme nécessairement hors de ce monde, il me semble qu'on retrouve parfois cette idée selon laquelle les fantômes existent mais ne sont qu'une émanation du mort différente du mort lui-même, et privée de conscience) Quand à faire soi-même l'expérience de la conscience d'autrui, est-ce que ce ne serait pas faire de cette expérience une nouvelle région de ma conscience ? Même si je vois à travers d'autres yeux que les miens, même si je me souviens d'événements que je n'ai pas vécu moi-même, même si des pensées que je ne formule pas moi-même me traversent, il me semble que tout ça serait encore dans "ma conscience". Si j'essaie de me concevoir comment est-ce qu'il pourrait en aller autrement, je me retrouve à imaginer avoir une conscience compartimentée, comme si j'avais deux écrans clairement distincts, l'un étiqueté "moi", l'autre "non moi", mais ça resterait encore deux écrans face à moi, ce serait une topologie intrigante de ma propre conscience, mais toujours ma conscience. Et même si je discute ensuite avec la personne dont j'ai "vécu la conscience" et qu'elle me certifie avoir vécue la même chose que moi, et avoir eu un fort sentiment de faire un avec moi, ça restera toujours des mots, et je resterais fondamentalement dans le même rapport d'extériorité face à leur sens que lorsque n'importe qui me témoigne de sa conscience. Alors, ça dépend de si tu es prêt à étendre le concept de "découverte" aux maths, par exemple. Je ne pense pas avoir percé les mystères de la conscience, mais s'il y a des vérités connaissables à son sujet, il me semble qu'elles doivent être découverte a priori. (les vérités a priori ne se limitant pas strictement aux maths, que Jules César n'est pas et ne peut pas être un nombre premier me semble être une vérité de cet ordre là par exemple). Je ne connais pas les choses auxquelles tu fais allusion ! J'ai bien l'impression que ça ne reviendra toujours à réduire la conscience à certaines facultés cognitives, plus ou moins arbitrairement jugée essentielle à la conscience, mais pas la conscience elle-même. Et bien, l'idée du "zombie philosophique" est justement la possibilité qu'une personne tout à fait ordinaire, ne manifestant aucun trouble et aucune anomalie, et témoigne verbalement avoir une conscience, n'en ait justement pas, et ne soit rien d'autre qu'une chose. Qu'il n'y ait pas de "ce que ça fait" (un "what is it like to be..." à la Nagel) d'être à sa place. -
Présidentielles 2022
Mégille a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Ca implique soit de trouver un autre système de parrainage, qui ne sera sans doute pas meilleurs, soit de renoncer à l'égalitarisme de chance entre candidats (en terme de remboursement partiel de frais de campagne, de temps de parole à respecter obligatoirement par les médias, etc). Il veut en construire un aussi ? Ou donc ? -
Problème dur de la conscience, survivre à sa mort, et autres billevesées
Mégille a répondu à un sujet de Jesrad dans Science et technologie
C'est ce que je crois. A moins d'accorder une valeur en soi à la compréhension de la réalité elle-même, ou encore, à la satisfaction ressentie en croyant avoir découvert une vérité métaphysique. Ouai, mais 1) on n'y arrive pas 2) la simple possibilité d'y parvenir est discutable. A moins de glisser du souci pour la conscience en elle-même, c'est à dire, pour le fait d'être un certain point de vue sur le monde, une façon dont les choses se présentent, à un souci pour un mode empirique de la conscience, comme l'attention, et en plus de ça, de traiter l'étude des effets de ce mode comme s'il s'agissait de ce mode lui-même. Peut-être est-ce seulement un manque d'imagination de ma part, mais je ne vois pas quelle découverte empirique pourrait réfuter l'argument du zombi philosophique. (je vois plusieurs contre-arguments possibles à cette hypothèse, mais tous a priori, soit philosophico-linguistique, soit métaphysique) -
Les libéraux renouvellent leur matériel Hi-Tech
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans Sports et loisirs
J'ai envie de m'acheter un pc avec ubuntu pré-installé, je n'aime pas windows et je n'ai pas envie de payer pour. Mais 1) je n'y connais rien en hardware, et 2) j'ai toujours un peu (irrationnellement ?) peur d'acheter en ligne. Pensez vous que prendre un ordi de milieu de gamme sur ce site soit une bonne idée ? https://www.linuxshop.fr/ordinateur-portable-linux.html -
Problème dur de la conscience, survivre à sa mort, et autres billevesées
Mégille a répondu à un sujet de Jesrad dans Science et technologie
j'imagine que la théorie du filtre implique que les êtres cérébralement/cognitivement/comportementalement plus simples ont en fait une conscience beaucoup plus large que nous (une pierre est peut-être consciente de tout l'univers ?), mais que cette conscience en devient d'autant moins opérative. Alors, ce n'est pas ce que fait Bergson, qui laisse une part substantielle de la vie mentale (y compris la mémoire et un libre-arbitre pouvant causer des mouvements corporels) à l'esprit non-matériel, mais il me semble qu'une bonne théorie du filtre devrait mettre toutes les variations empiriques de la vie mentale du coté du "filtre", du corps, pour ne plus laisser de l'autre coté rien d'autre que cette conscience pure qu'on peut, en hypothèse, ajouter ou soustraire en jouant au zombie philosophique. Même les états affectifs seraient le résultat d'une soustraction à un état affectif totale, peut-être assimilable à la béatitude mystique. Idem pour les dispositions à agir qui feraient la personnalité, l'état total étant alors la conscience de toutes les possibilités sans les hiérarchisés, ce qui reviendrait à se laisser porter porter par le cours naturel des choses. On pourrait comparer la conscience en elle-même à de la lumière blanche et le corps à un prisme, mais à condition de préciser que l'analogie a deux limites : la lumière blanche devrait être première sur la lumière colorée, de sorte qu'il ne puisse pas y avoir de lumière colorée sans lumière blanche ; et d'autre part, il faudrait aussi imaginer que les prismes puissent "trier" les couleurs de différentes façons, puisque les corps peuvent réduire de différentes façons la conscience pour produire plusieurs états de conscience possibles. C'est une théorie qui a quelques avantages métaphysiques, notamment de surmonter l'apparent insurmontable problème de l'émergence (les phénomènes émergents ont des "micro-fondations" pour parler comme un économiste, on peut très bien expliquer la chaleur au niveau macro par les mouvements micro, mais pour la conscience, c'est plus difficile, non seulement on ne peut pas le faire aujourd'hui, mais elle peut sembler intrinsèquement irréductible à la matière). Elle semble aussi rendre moins mystérieux le parallélisme entre les états de l'esprit et du corps, et ne pas s'encombrer d'une action causale esprit-corps, mais on peut tout de même se demander en quoi consiste ce filtrage, s'il n'est pas une forme d'action du corps sur l'esprit, etc. Mais de toute façon, une telle théorie n'a plus aucun intérêt pour l'étude empirique de l'esprit. Toute vision plus substantielle de ce qu'est l'esprit fait des prédictions généralement facilement réfutées, et c'était le cas de la vision de Bergson qui était justement impliqué dans la recherche en parapsychologie. -
Problème dur de la conscience, survivre à sa mort, et autres billevesées
Mégille a répondu à un sujet de Jesrad dans Science et technologie
C'est quand tu écris en braille un article sur des scientifiques aveugles qui ont demandé à une personne aveugle de s'adresser à une voyante non-voyante pour invoquer l'esprit de Ray Charles. -
Z, Pétain et les Juifs, une histoire nazie
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans Philosophie, éthique et histoire
Je crois que c'est ce qui est défendu par Adorno et Horkeimer, entre autre. L'idée générale, chez eux, est qu'on aurait vu à partir des lumières le triomphe d'une raison seulement instrumentale sur toute autre forme de raison, et que la shoa en serait la conséquence directe. Chose intéressante, d'autres penseurs allemands de l'époque ont partagé le même constat du triomphe de l'instrumentalité au détriment du sens, mais les solutions des uns étaient la cause du mal chez les autres. Un certain socialisme était vu comme une solution par Adorno et Horkeimer, alors que c'était justement l'avènement de la "question sociale" au XIXème (plutôt que les lumières) qui était fautive d'après Arendt (parce qu'elle fait déborder la sphère du travail sur celle de l'action proprement politique), et alors que le nazisme était la conséquence ultime de ce mal pour tous ceux là, pour Heidegger, il semble s'être s'agit de la solution, alors qu'il s'inquiétait lui aussi du règne de la technique nous faisant perdre notre authenticité, l'origine du problème était alors quelque chose comme l'oubli de l'être à partir de Platon et Aristote. On peut aussi voir la maîtrise de la technique et des processus bureaucratiques rationnalisés comme une volonté des nazis de soumettre la raison et de l'humilier en la mettant au service de leur espèce de folie (à leurs yeux) sacrée. Dans une sorte de mouvement à revers de la raison qui chez Kant humilie la sensibilité par le sentiment du sublime. En tout cas c'est, il me semble, ce qui ressors des discours nazis, leur mysticisme, leur symbolique, etc, si on les prend au sérieux, et pas seulement comme des épiphénomènes autour d'une machine rationnelle qui se serait pilotée toute seule. Je pense qu'il faut plutôt chercher le nazisme dans un romantisme tardif, qui loin de Goethe, Kant (bien plus romantique que Hegel imo) et Hegel, a complètement lâché la rationalité des lumières (je ne connais pas très bien la littérature allemande, mais j'ai l'impression que la transition lumière-romantisme a été beaucoup plus douce, longue et continue chez eux). Je pense à Wagner, à Jung et Haeckel qui ont maîtrisé la science du moment pour la tirer le plus possible vers le mysticisme, et surtout au mouvement volkish dont le nazisme est directement issu. Et quand à Nietzsche, même s'il n'est pas lui-même nazi, sa récupération par eux n'est pas complètement accidentelle, ne vient pas de nulle part, est n'est certainement pas attribuable qu'à la maîtrise de son édition par sa soeur (puisque l'appropriation par les antisémites a commencé du vivant de N). -
Problème dur de la conscience, survivre à sa mort, et autres billevesées
Mégille a répondu à un sujet de Jesrad dans Science et technologie
Je ne vois pas le panpsychisme comme une réponse au problème dur de la conscience (et encore moins comme une réponse à la question de la vie après la mort). C'est une certaine position, en l'occurrence maximale, concernant l'extension de ce qui a une conscience, et en tant que telle elle a un mérite intrinsèque, particulièrement pour répondre au problème du passage d'une matière ou d'un état de chose inerte à une conscience qualitativement différente (que ce soit du point de vue de l'évolution de l'espèce, du développement de l'individu à partir de l'embryon, ou de l'émergence à partir des parties plus simples). Ca évite aussi la zombie apocalypse philosophique. (bon, ça a aussi quelques autres problèmes, mais peu importe) Mais ça ne nous dit pas ce qu'est la conscience en elle-même. C'est compatible avec un physicalisme modéré (il me semble que seul un physicalisme strict au point de considérer le terme de "conscience", hors des facultés cognitives mesurables, comme dépourvu de sens serait incompatible avec un panpsychisme) aussi bien qu'avec un épiphénoménisme, un parallélisme, un idéalisme moniste, etc... Une théorie sympa est celle de Bergson qui voit le cerveau comme une sorte de filtre, qui vient restreindre ce dont nous avons conscience pour nous permettre d'agir (ce sans quoi nous serions dans une sorte de béatitude mystique, en étant conscient de tout l'univers d'un coup). Mais le problème avec ce genre de théories, que je suis tout à fait prêt à prendre au sérieux ne serait-ce que parce que je suis sous le charme de leur beauté métaphysique, est que pour rendre sérieusement compte du rôle du corps dans ce dont on est conscient, elles doivent devenir totalement orthogonale à la recherche empirique sur l'esprit, puisque tout ce qui est mesurable et observable objectivement doit se mettre à s'expliquer du coté "corps". Même si elles peuvent avoir une place centrale dans une vision du monde, du point de vue du chercheur, dans le cadre de ses fonctions, elles ne peuvent que rester des décorations superficielles et sans intérêts. -
Trop gros, passera pas.
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Éric Zemmour, chroniqueur puis politicien
Mégille a répondu à un sujet de L'affreux dans Politique, droit et questions de société
... Augmentation de au moins 100€ du smic et demander aux patrons de payer le plein de leurs employés, protéger et subventionner encore plus l'agriculture, et plus encore la bio et locale, filer 10000€ pour chaque chiard pondu dans la nature... oups, mauvais programme, pardon, cette fois c'est de la droite pas étatiste pas redistributrice du tout, puisque c'est chez Z. -
Images fun et leurs interminables commentaires
Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
A vérifier, mais je crois que dans les années 20, on prenait les dinos pour des gros lézards à sang froid, assez inactifs et chiants la plupart du temps (après s'être effectivement excités en les prenant brièvement pour des dragons au XIXème). Ce n'est que depuis les années 60 qu'ils sont à nouveaux cools. Et les plumes les rendent encore plus swag. edit : source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Renaissance_des_dinosaures -
Présidentielles 2022
Mégille a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Tiens, voilà ce qui serait une vraie surprise pour cette campagne : ni Zemmour ni Lepen à avoir leurs 500 signatures. Après tout, Lepen a toujours galéré à avoir ses signatures, Zemmour va piquer principalement dans le même vivier de maires qu'elle, et en plus de ça, elle a eu des résultats assez piteux aux municipales... Que se passerait-il ? Droitisation du discours de Pécresse et victoire assurée pour elle ? -
Hypothèse 1 (la plus réaliste ?) : ils sont objectivement cons, ils ont réellement un biais leur faisant croire que tout ira mieux s'ils contrôlent tout, et ils voient honnêtement dans le covid un bonne opportunité de le prouver, et par là, de prouver la supériorité de la Chine au reste du monde. Supposer autant de stupidité de l'ennemi est rarement bon, mais après tout, c'est pertinent avec le reste de leur politique en générale (économique en particulier). Hypothèse 2 (modérément complotiste) : bien que ce soit très coûteux, ils y voient une bonne façon d'augmenter leur contrôle sur leur population. Hypothèse 3 (complotiste +) : ils veulent "contaminer" l'occident par leur manière de faire, en espérant que ça nous impact plus nous qu'eux.
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Présidentielles 2022
Mégille a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
La plupart des autres pays se fichent pas mal des présidentielles (ou des lois de successions, pour ce que ça peut faire), puisque ce sont les législatives qui y comptent, et pour ça, même chez nous candidater est relativement simple. Quant aux usa, on sait tous à quel point il est facile de s'y présenter (sitôt qu'on renonce à vouloir instaurer une égalité des chances des candidats, forcément), et à quel point c'est de toute façon inutile. -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Quand on repère une répétition cohérente, un invariant, dans l'histoire, humaine ou naturelle, on en fait une science, et ça cesse d'être de l'histoire. C'est le cas pour l'astronomie aussi bien que pour l'économie. Pas encore pour la "science" politique. Mais il y a tout de même un entre-deux, une possibilité de repérer des régularités dans les faits, à mi-chemin entre le concept et la paréidolie. Sans ça, on ne pourrait jamais passer de l'histoire à la science. Et je ne sais plus pourquoi je suis en train d'écrire ça, ça n'a rien avoir avec le topic et j'ai un peu la flemme de rétro-scroller. -
J'ai rencontré cette personne hier soir. Tout à fait réel. Je suis aux anges. Par contre, c'est un homme. Comme tu dis, on ne peut pas tout demander.
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Je suis chaque jour émerveillé de découvrir que ce que je pourrais prendre pour notre collection d'hommes de paille est belle et bien une armée vivante. Ils sont flippés... mais vont au resto à dix. Il y a vraiment des gens chroniquement incapables de concevoir qu'il puisse y avoir le moindre écart entre le bien et la loi, dans un sens ou dans l'autre. C'est bluffant.
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Pourquoi ceux qui ont eu une infection après deux doses devraient faire une troisième dose, si trois doses sans infections suffisent pour les autres ? Et qu'en est-il de ceux qui auraient déjà eu deux doses mais après une infection, ou une infection entre les deux doses ? Ce n'est ni exhaustif, ni cohérent. Je ne comprends pas que ça puisse ne pas sauter aux yeux de tout le monde. Et qu'ils disent "dose de rappel non obligatoire pour les 16-17 ans" est trompeur, puisqu'elle n'est pas obligatoire pour les plus de 17 ans non plus. Le gouvernement oublie-t-il qu'il puni des gens qui respectent la loi ?
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"Mourir de vieillesse", c'est toujours mourir de quelque chose, en général, d'une combinaison de facteurs. Suffit que le covid en soit pour que ce soit techniquement vrai.
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Présidentielles 2022
Mégille a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Non, on avait dit https://fr.wikipedia.org/wiki/Septime_Sévère -
Pour faire preuve d'une très grande charité (mais pas au point d'écouter Michéa non plus), je vois bien un argument contre le libéralisme (tel qu'il est généralement conçu) allant dans le sens de ces petits mots. Je le pense faux, mais méritant considération. L'argument serait : on refuse généralement la possibilité de se vendre en esclavage, puisque ce serait s'aliéner ce que le libéralisme vise à préserver. Il y a d'autres formes de contrat qui peuvent être formellement consenti mais qui doivent être considéré comme illégitime pour la même raison, par exemple, un contrat de servage avec un seigneur féodal. Un contrat de travail contenant une clause de subordination doit être rangé dans la même catégorie. Mais bon, vu qu'il est possible de rompre un contrat de travail (même si c'est parfois rendu difficile lorsque l'état encourage des configurations oligopsoniques du marché du travail), le rapprochement est sûrement douteux. Et même si l'argument est bon, ça laisserait intacts la propriété privée et le marché, et tout au plus, ça remplacerait les entreprises par des coopératives, si on y ajoutait que la subordination peut être équilibrée par le fait de prendre part à la décision. Si c'est l'échange qui est visée, c'est stupide. Il y a deux façons de vouloir empêcher les gens de faire certains échanges. Soit on estime qu'il faut empêcher certains individus de consentir à des échanges parce que ce serait une mauvaise chose pour eux (tout comme on empêcherait un enfant d'échanger son repas contre une poignée de bonbons), mais ce serait du paternalisme, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de revenir là dessus. Soit on estime qu'il faut empêcher les gens de faire des échanges bons pour eux individuellement, mais devenant mauvais pour tous lorsque tous s'y livre. C'est déjà un peu plus intelligent, mais ça a le défaut de considérer le détenteur de la force (celui qui vient interdire l'échange) comme complètement extérieur à la situation et agissant lui-même uniquement au nom de l'intérêt collectif, sans intérêt propre.