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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Images fun et leurs interminables commentaires
Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
J'ai rencontré la femme parfaite hier. Elle est hpi, bi, poly, elle est psy mais déteste Freud, elle fait beaucoup de jeux de mots stupides, et elle a les mêmes kinks que moi. Et je crois qu'on a fait peur à quelques personnes autour de nous au bar en parlant un peu trop fort de métaphysique, d'orgies et d'eugénisme libéral. Je crois que je suis amoureux. J'ai hâte de la présenter à mes autres amoureuses. -
Le ciel. Il utilise l'ancienne magie chinoise du yijing pour obtenir le tianming. Ca marche moyen.
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Proudhon (qui n'était pas communiste, loin de là) ajoutait volontairement des contradictions superficielles à son discours, vraisemblablement pour se donner l'air intelligent en essayant de ressembler à un philosophe hégélien. Il ne comprenait rien à ce qu'il faisait (forcément, il n'avait pas la formation nécessaire pour ça, et de toute façon Hegel n'était pas encore traduit), mais en tant que prolo autodidacte au milieu d'économistes libéraux français et de philosophes socialistes allemands (pour le coup véritablement disciples de Hegel), tous bourgeois et éduqués, il avait un certain complexe d'infériorité à compenser. Ce qu'il veut dire par "la propriété c'est le vol", c'est plutôt quelque chose comme "les usages abusifs de la propriété, rendu possible par le truchement de la force de l'état, vont à l'encontre de la raison d'être de la propriété et avantage les grands propriétaires au détriment des travailleurs". (même s'il avait un conception différente de la notre de ce qui est un usage légitime de la propriété, je ne prétends pas en faire un ancap, il était trop nul en économie pour ne pas être socialiste)
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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Mégille a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
J'assume, je suis gauchiste, et je considère tous les étatistes comme des droitards. Problem ? -
Ca me donne envie d'aller ouvrir un salon de thé au Liberland.
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Parfois des nouveaux me suivent. Je me fais alors un honneur de shitposter immédiatement pour leur faire regretter leur décision.
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Présidentielles 2022
Mégille a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Il a des chances d'avoir ses signatures, lui ? J'ai des doutes. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Je n'ai pas dit de quel coté de ma limite ça se trouvait. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Basiquement des scarifications légères au couteau pendant le sexe. Je crois que l'un des intérêts (à ce qu'on m'a dit), c'est que tu revis ta partie de jambes en l'air à chaque fois que tu as mal ensuite, pendant des jours. Je trouvais ça extrême jusqu'à ce que je vois ce que d'autres font. Anyway, je ne fais pas ça, ma limite c'est la cire chaude. Pendant ce temps, dans la communauté sex positive, on parlais de fellation au sorbet et de cuni à la badoit. Il y a une entente cordiale entre les deux communautés, mais mêlé d'incompréhension. -
Marxisme Culturel
Mégille a répondu à un sujet de Elardag dans Politique, droit et questions de société
Non, ça c'est Procuste. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
A priori ce sera juste une soirée normale. Mais je me méfie, mes deux dernières soirées "normales" ne s'étaient pas passé comme prévu. WE dernier, je me ramène à l'anniversaire d'une amie d'ami, ou je ne connaissais personne (enfin, il s'est avéré plus tard que l'hôte et quelques autres convives étaient des personnes avec qui j'avais déjà matché sur diverses appli mais sans les avoir rencontrées). Et bien je me retrouve à être le seul vêtu "normalement", au milieu d'une troupe tous en latex ou en cuir noir moulant, avec deux nanas culs nus, dont une avec un pénis, qui se fouettent les fesses dans un coin. Mais les gens étaient sympa, et assez soft dans leur pratique, rien de plus hard que du knife play. Je regrette presque de ne pas avoir pris quelques numéros de téléphone. Plus tard, en milieu de semaine, je vais à une soirée "sexpo" pour rencontrer de nouvelles personnes, et il se trouve que juste à coté, il y avait une soirée bdsm. Bon, ils y faisaient surtout des initiations pour les nouveaux, mais ils étaient quand même beaucoup plus trash dans l'ensemble. Bref, ce ne sont pas mes pratiques/préférences à moi, je me retrouve littéralement dans ce genre de soirée sans le faire exprès, ces temps-ci. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
jrml, ça faisait longtemps : le mari d'une amante m'invite chez lui ce soir, je me demande comment ça va se passer. En tout cas, j'espère que je ne vais pas encore me retrouver par accident au milieu d'une soirée bdsm, ça m'est déjà arrivé deux fois cette semaine, ça commence à bien faire. -
Marxisme Culturel
Mégille a répondu à un sujet de Elardag dans Politique, droit et questions de société
Je ne réduis pas le socialisme à l'étatisme, puisque je reconnais qu'il y a des étatismes économiques non-socialistes (comme le vieux mercantilisme, ou des formes de planisme non-démocratique qui ne prétendent même pas représenter le peuple), et des socialismes non-étatiques. Seulement, il me semble qu'exclure le socialisme étatique de la famille des socialismes est un non-sens historique, puisque ça revient à prendre le socialisme comme un concept rigoureux avant d'être un mouvement historique réel, alors que ses conceptualisations sont venues sur le tard. D'ailleurs, même la plupart des socialistes anarchistes (au moins Bakounine et Kropotkine, Proudhon utilisait peu le terme de "socialisme") reconnaissaient le socialisme étatique comme faisant partie de la grande famille socialiste, même si c'était de façon incohérente à leurs yeux (un peu comme les libertariens ancap face aux libertariens minarchistes). Je connais la théorie. Reste qu'on les entend peu sur l'abolition de l'état, les marxistes, et qu'ils ne font jamais rien pour aller dans ce sens, à part donner plus de pouvoir à l'état en espérant que ça précipite la réalisation des prophéties. Quand aux socialistes modérés d'occident, ce sont tous des étatistes ayant renoncés à l'idée de la disparition de l'état, sans attendre Lordon pour ça. Et bien entendu que les socialistes étatistes (même ceux qui prétendent ne l'être que provisoirement) se soucient principalement des plus grosses entreprises, je ne me souviens pas avoir laisser insinuer autre chose. -
Les Républicains
Mégille a répondu à un sujet de PABerryer dans Politique, droit et questions de société
Oui mais dans ce cas, qui sus ? -
Les Républicains
Mégille a répondu à un sujet de PABerryer dans Politique, droit et questions de société
Toujours préférable à Z. Ce qui me la rend la plus antipathique, c'est son sécuritarisme (bref, ce qui la rapproche des candidats à sa droite). Et on constate qu'encore une fois, les lr ont choisi/vont choisir le candidat le plus libéral du lot (même si ce n'est qu'en parole, et à voix basse). Ca fait tout de même plaisir. -
Marxisme Culturel
Mégille a répondu à un sujet de Elardag dans Politique, droit et questions de société
Alors, je n'ai pas (encore) lu l'article, mais il faut savoir que de l'an 9 à l'an 15 c'est une période un peu chelou de l'histoire chinoise : l'usurpation de Wang Mang. Un espèce de prophète confucianiste se fait passer pour l'élu du ciel, les bureaucrates lui filent le pouvoir, et il met en place une série de réformes qui frôlent le communisme (redistribution égalitaire des terres agricoles). Et c'était vu par lui comme une sorte de retour à l'ordre féodal pré-impérial, justement. Evidemment, ça n'a pas été un franc succès, on l'a foutu à la porte, on a remis la dynastie Han au pouvoir, et on a essayé d'oublier ce fâcheux incident, en se promettant de ne plus recommencer ce genre de choses en Chine (oups...). -
Images fun et leurs interminables commentaires
Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Yup, la vraie, de toute évidence. Ce sont deux langues obscures avec quelques centaines de locuteurs chacune mais vaguement connues des linguistes, l'une parce qu'elle serait ridiculement simple au point de mettre en échec les théories de Chomsky (qui dominaient la discipline il y a peu de temps), l'autre parce qu'elle a une phonétique rigolote. Le simple fait de les mentionner et de leur accorder de l'importance semble provoquer une vive joie chez les linguistes. Fonctionne aussi avec la recherche de lien de parenté entre le basque et le sumérien, avec l'hypothèse du tamil comme mère de toutes les langues, avec l'hypothèse altaïque, et avec le fait de qualifier l'anglais de créole, ou mieux, de langue latine. -
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Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
J'ai trouvé une perle : Ureasonable anti-Rawls memes, sur fb. Et ceci est beau, même si ça vient d'une page de linguiste (comme on peut le deviner à l'ajout à la base de la pyramide) : -
Marxisme Culturel
Mégille a répondu à un sujet de Elardag dans Politique, droit et questions de société
Ce n'est pas du fétichisme, c'est un constat. "Socialisme" a été employé par des socialistes pour désigner le social-étatisme depuis le début de son histoire, et est depuis un bon siècle ce que la plupart des gens, même socialistes, entendent par là (trouve moi un seul marxiste qui s'oppose à une nationalisation d'entreprise -sous un état démocratique- sous prétexte que l'état n'est pas vraiment les travailleurs...). Donc à part un point de vu interne à une certaine forme de socialisme, je ne vois pas ce qui justifierait une définition aussi discriminante (et même là ce serait une mauvaise justification). Et même conceptuellement, ce n'est pas un contresens, dans la mesure ou le socialiste étatiste va généralement considérer que l'état représente les travailleurs, et que le contrôle de l'économie par un état socialiste revient donc bel et bien à un contrôle des moyens de production par et pour les travailleurs eux-mêmes, et seulement à travers l'appareil étatique. Bien sûr, tout aussi cohérent que ce soit (au moins superficiellement) ça resterait une erreur, puisque l'état sera toujours fondamentalement étranger aux travailleurs. Mais si on va par là, les formes libertaires sont elles aussi erronées puisque le travailleur individuel devra toujours se plier à l'avis majoritaire de sa collectivité. Alors, je n'ai pas lu les défenseurs du corporatisme, mais j'ai tendance à en avoir une vision différente, consistant d'abord non pas en la redistribution ou en le contrôle du capitalisme (qui en sont des conséquences), mais dans la volonté d'organiser la société en corps de métier, c'est à dire quasiment en cartel, qui fixerait les prix en négociant les uns avec les autres plutôt que par les mécanismes de marché. Ca donne à l'état une certaine distance par rapport à tout ça, c'est lui qui garanti les privilèges de chaque corps et qui fait l'arbitre entre eux, mais une fois que la structure générale est posée, en générale de façon assez conservatrice à partir de ce qui était déjà le cas dans la société, ça n'implique pas forcément beaucoup de planification centrale. Hm, pas sûr. Si on prend une définition hayékienne du planisme, c'est bien strictement le fait de concentrer le pouvoir de décision entre les mains d'un pouvoir central dont il est question (et c'est contre ceci que porte ses plus forts arguments). En ce qui concerne les formes pro-marché de socialisme anarchiste (aujourd'hui presque disparues, mais tout de même plus ancienne que les autres : Hodgskin, Proudhon, Warren, Spooner, Tucker...), il s'agit pour ainsi seulement de remplacer la planification que l'entrepreneur fait à la place de ses employés par une planification collective d'un groupe de travailleurs, qui endossent ensemble le rôle d'entrepreneurs (même si ça implique différentes coercitions pour éviter que ça fonctionne autrement). Et pour ce qui est des anarchistes anti-marché, j'ai plutôt l'impression qu'il s'agit de tout à fait autre chose. (pour Mises par contre, ce serait peut-être bel et bien du planisme, il faudrait que je remette le nez dans les définitions qu'il donne de tout ça). De ce que j'ai entendu (de première main) du fonctionnement des communautés zapatistes au Mexique, il y a surtout une forte pression sociale de la communauté, qui a sans surprise été vécue comme oppressante de la part de la personne que je connais qui en est sortie. Mais elle n'a pas mentionné de roitelets locaux. Ce qui me fait hésiter à parler de planisme ici est aussi qu'il n'y a pas de grand projet aventureux à accomplir, et que c'est une structure essentiellement conservatrice et réticente à tout changement. C'est un vice, mais d'un tout autre genre que celui des états soviétiques. J'aimerais bien savoir comment s'en sort le Rojava syrien, j'ai du mal à trouver des points de vue interne et intéressant de son fonctionnement. -
Marxisme Culturel
Mégille a répondu à un sujet de Elardag dans Politique, droit et questions de société
Le socialisme n'est pas la même chose que le planisme. Il y a des planismes non socialistes, comme le mercantilisme du début de l'époque moderne ou le keynésianisme, et il y a des socialismes non planistes (au sens de : subordonnant tous les plans à un plan central décidé d'en haut), comme ce dont rêve traditionnellement le socialisme libertaire, dont les plans ne viennent ni de l'état ni d'entrepreneurs, mais de collectivités de travailleurs et/ou de communautés d'usagers, fédérées en partant du bas. L'un l'est plus que l'autre, dans la mesure où Hitler s'est parfois revendiqué du socialisme, mais jamais du libéralisme, que je sache. De plus, que les fascismes soient des collectivismes (dans la mesure où ils subordonnent l'individu à un intérêt collectif supérieur) les rapprochent du coeur du socialisme (quand bien même ce projet est différent), alors que leur acceptation d'une forme corrompue de capitalisme ne les rapprochent que d'une conséquence du libéralisme. Tu as une vision un peu trop restreinte du socialisme. Si ce que tu expliques ici est bien la vision majoritaire des socialistes du XIXème, plutôt anarchiste, la tradition rivale, étatiste, est tout aussi ancienne. Louis Blanc en est un parfais représentant. Si on considère que l'état, en tant que représentant du peuple, représente les travailleurs, alors, rendre les outils de production aux travailleurs signifie les confier à l'état. Les clauses que peuvent ajouter les socialistes de gauche (que l'état soit démocratique, qu'il respecte certains droits fondamentaux, etc) sont tout simplement les cousines des clauses préférées des socialismes de droite (que l'état soit quelque chose comme une émanation mystique de l'âme de la nation, ou je ne sais quoi), comme l'était la République de Salo. Evidemment, puisqu'il se trouve que l'état représente toujours une certaine classe de bureaucrates, une telle option ne réalisera jamais le vœux des socialistes. Mais puisque des socialistes ont défendu historiquement cette option, et que c'est ce que défendent la plupart d'entre eux depuis le XXème siècle, il faut en conclure non pas que ce n'est pas du socialisme, mais que les socialistes ont tendance à être incohérents. D'ailleurs, ce genre d'incohérence n'est pas spécifique au socialisme étatiste. L'anarcho-syndicalisme par exemple mènerait lui aussi à subordonner les travailleurs à une autre classe, celle des syndicalistes (je ne sais pas si les espagnols ont eu le temps d'en arriver là, et de toute façon, ils n'avaient même pas aboli l'état, mais ils ont eu le temps d'avoir des pénuries quand même). Bref, tu parles à trop de socialistes dogmatismes. Le dogmatisme strict donnant le droit d'envoyer des anathèmes à ceux qui font un pet de travers devrait être réservé à ceux qui ont entièrement raison, c'est à dire nous. Et pour répondre à @Airgead non seulement, comme le rappelle @Boz, le gauchisme n'est pas le socialisme (le libéralisme est d'ailleurs le premier gauchisme, et il y a encore des sujets sur lesquels être libéral c'est être gauchiste et inversement), mais en plus de ça, la grande famille des pensées politiques de droite contient beaucoup d'idées toutes aussi meurtrières et antilibérales que les pires idées de gauches. Et c'est d'ailleurs parce que la gauche est souvent moins monstrueuse à la racine qu'elle parvient à faire accepter plus de ses crimes. Il joue souvent dans leur camp et a tenté de leur piquer leur ticket de temps en temps, mais je ne suis pas sûr qu'il soit encarté. Et le parti démocrate n'est pas intrinsèquement "liberal". Il paraît qu'il y a encore des dems conservateurs. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
C'est chiant quand on se rend à une soirée sans être averti du dress code, et qu'on se retrouve à être le seul qui n'est pas en cuir noir moulant. -
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Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
C'est bien le problème, l'homophobie, passe encore, mais je ne veux pas d'argument d'autorité dans mon cours ! Pas même d'appel à l'autorité morale des grands sages des sous-bois. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Nope. Mais les élèves sont une perpétuelle source d'étonnement. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Best of de citations de mes élèves de cette semaine : "Socialisme ? Ca a pas un rapport avec gauche droite tout ça ?" (horrifiée, à propos de l'Utopie de Thomas More) "Mais monsieur, c'est du COMMUNISME !" "Mais monsieur, tous les chasseurs le savent, que Macron, c'est un gros p*dé !" (en hurlant, après que je prenne la "théorie" de Brigitte Macron trans comme exemple de théorie du complot ridicule) Celui là j'ai dû le reprendre un peu. Y a pas à dire, à 15 km de Lyon, les jeunes n'ont pas du tout la même mentalité qu'au centre ville.