Aller au contenu

F. mas

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    12 957
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    52

Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. C'est un compte parodique !
  2. Parks and recreation... mais personne n'a vu Mr Smith goes to Washington ?
  3. C'est effectivement un livre remarquable, servi par une très grande érudition de la part de son auteur. Le premier tiers du livre m'a intéressé au plus haut point, en particulier les critiques adressées à certains courants scientistes contemporains en éthique (E Wilson et J Mackie, même si je pense que la critique volontairement polémique adressée à ce dernier tombe un peu à côté). Un peu à la manière du second Wittgenstein ou de l'école de Cambridge (Skinner), l'auteur rappelle que le lexique moral n'est pas indépendant du contexte langagier et des questions qui se sont tenues à un moment précis dans le monde social-historique. Sans la dimension "jeux de langage", la question éthique devient incompréhensible pour les philosophes qui s'en saisissent. Plus généralement, l'auteur montre que les théories politiques s'articulant sur le "Moi désengagé", c'est-à-dire prétendant à la neutralité par l'abstraction formelle de son langage, n'ont pu naître et ne peuvent se comprendre qu'à la lumière d'un certain nombre de transformations sociales et historiques situées qui vont lui donner un sens (en gros, l'invention du sujet, du Moi, de l'intériorité et la légitimité de son exploration). Le dernier tiers du livre sur l'influence du romantisme m'a semblé moi convaincant (et plus ennuyeux), jusqu'à m'interroger sur les limites de l'exercice que s'était imposé Taylor : Faire de l'histoire des idées est un exercice d'équilibriste assez difficile à tenir, car pour dessiner la généalogie des idées elles-mêmes, il faut à la fois mettre au second plan l'histoire sociale et politique (les conditions d'émergence de la pensée) et la cohérence interne des théories proposées par les auteurs étudiés (il ne s'agit pas de juxtaposer des études sur la pensée des auteurs prises indépendamment les unes des autres). Du coup, certains courants ou auteurs (en particulier le romantisme) prennent parfois une place, ou au contraire sont parfois négligés pour justifier la thèse de départ. J'aurais par exemple aimé voir plus de place pour des auteurs comme Rousseau (même si l'auteur en parle bcp), Hume ou Montaigne. Ceci posé, ça reste un livre très profond, et un classique contemporain.
  4. J'ai profité des vacances pour lire : Le bien naturel, de Philippa Foot http://en.wikipedia.org/wiki/Philippa_Foot?oldid=540675839 Moral Man and immoral society de Reynold Niebuhr http://fr.wikipedia.org/wiki/Reinhold_Niebuhr et finir Les Sources du Moi de Charles Taylor http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Taylor_%28philosophe%29
  5. F. mas

    Comment convaincre ?

    +1
  6. Yep. Et la "jupe" est un mastour très prisée des wahhabites. Une opération de comm bien menée d'après moi.
  7. Tu peux me remettre sur la voie ? Je n'ai plus exactement les termes de notre conversation en tête.
  8. Cette fausse érudition pontifiante est vraiment pitoyable.
  9. Dixit Nicolas S. ^^
  10. Les qataris, nos zamis pour la vie.
  11. j'apprends sous la plume de J Julliard que Péguy distinguait les anars des acrates. Julliard évoque l'acratie quand il parle du saint-simonisme, qui ambitionne de remplacer le gouvernement par la gestion rationnelle (et cultive donc l'utopie d'une société qui se passerait de rapports de pouvoirs).
  12. Gio : La propriété privée est un concept central chez Locke, mais note que les new liberals du début du siècle insistait bcp plus sur l'aspect parlement plus prééminence du législatif que sur la propriété (ex : ce qu'en dit Bertrand Russell ou plus récemment Louis Hartz)
  13. Excellente idée ! vazy !
  14. Toujours sous l'autorité de cet auteur, c'est en Angleterre que de telles revendications se font entendre (se qui se traduira par l'abolition des lois restictionnistes, dans le sillage de l'opposition aux corn laws). Il insiste sur le fait que c'est à ce moment que les revendications "libérales", au sens de marché libre, sortent de l'université pour devenir plus politiques.
  15. Oui, on peut tout à faire donner ça comme point de départ. D'après K Polanyi, qui instruit un procès à charge contre le libéralisme, celui-ci devient une revendication politique vers les années 1830.
  16. Oui, voilà.
  17. Très tardivement...
  18. F. mas

    Bande des six nez

    J'ai acheté Logicomix pour ma belle-sœur, qui a 15 ans.
  19. Voilà. Pourquoi expliquer par l'idéologie ce qui peut s'expliquer simplement par le pognon ?
  20. Un marché du travail moins rigide. Je me souviens que mon frère s'était vu proposé un emploi dans la banque après avoir obtenu son diplôme en Master of philosophy of science.
  21. Il est forcément plus détaillé, et propose d'autres angles d'attaque que l'histoire politique pure. De mémoire (je n'ai pas consulté l'ouvrage depuis au moins une décennie), le dernier tome sur la culture est particulièrement intéressant (notamment l'article de Gauchet sur le droite au miroir de la gauche).
  22. @Melkion : Je précise qu'il s'agit des "droites aujourd'hui" et pas des "droites en France". C'est un réactualisation relativement récente de son livre phare, du coup, c'est moins novateur. Le Sirinelli est plus touffu (trois tomes).
×
×
  • Créer...