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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Tss, vous l'avez déjà manqué la première fois, alors...^^
  2. Je ne peux pas faire pire que Gilles Langoureau et Jean-Pierre Sauser. Par égard pour les participants de ce forum, je ne reposerai pas leurs oeuvres immortelles. Je l'ai fait par le passé, et ça a suscité des drames, des blessures et des traumatismes difficiles à oublier.
  3. Je n'ai pas beaucoup apprécié mon passage à Douai. Non seulement la ville était très (trop) calme, mais la fac un repère d'arriérés avec, à quelques exceptions près, des enseignants sans intérêt. Lille II fut quand même beaucoup plus enrichissant à tout point de vue. Tiens, ça me fait penser que je suis membre fondateur de la corpo droit de la fac d'Artois, qui n'a pas du survivre bien longtemps après mon départ.
  4. Avant la Chute, il y a la création, et le rôle de la Croix en ce bas monde, c'est le Salut offert à tous les hommes. Enfin la fin des temps n'est pas l'Apocalypse mais la Parousie, ce qui change un peu la donne
  5. Douai puis Lille II.
  6. Oui, il a une question d'horaires. Je pense que je n'aurais pas pu cumuler quoi que ce soit pendant mes études de droit. C'est seulement après que j'ai fait un Dea en sciences pipo, un autre en philo (plus légers) puis le doctorat.
  7. +1 Bravo, ça fait plaisir
  8. L'harmonie des intérêts, l'idéologie de la pacification des ri par le commerce est une illusion qui n'a pas survécu à la guerre. Ce qui la rend impossible n'est pas liée à l'irrationalité des acteurs (mais plutôt de la différence des intérêts nationaux et la recherche de la puissance). Je n'ai pas encore assez avancé dans Morgenthau pour en avoir une opinion bien arrêtée.
  9. Je retiens plusieurs choses. La première sur le rejet de l'utopisme politique et moral, que Carr décèle dans le libéralisme progressiste dans les relations internationales : cette utopie repose selon lui sur l'illusion d'une entente rationnelle entre nations fondée sur l'harmonie des intérêts (c'est l'esprit de la SDN). Cela va en complément d'un rejet de l'économie de marché au nom de la prééminence du politique (prééminence, voire domination totale, puisqu'il y a même un éloge de l'autarcie). C'est intéressant de voir que déjà en 39 on rejetait le néolibéralisme, mais en fonction d'autres critères et sur d'autres définitions. A noter que l'effondrement de l'utopisme libéral-progressiste est aussi au fondement de la réflexion aronienne sur les RI (on peut donc détacher la critique de l'internationalisme libéral en RI du libéralisme comme philosophie, sous certaines conditions. Ensuite, l'auteur fait la généalogie de la critique réaliste de l'utopisme en se référant essentiellement à Machiavel, Hobbes et Marx, tout en affirmant, contre les prétentions à l'universalisme moral des libéraux (en ri je devrais toujours préciser) que celle-ci est au contraire toujourrs située, contingente et variable. Reste que les processus historiques (notamment marxiste) dont l'auteur se réclame pourrait tout aussi bien tomber sous la critique d'idéalisme, ou du moins de soustraire à une forme de "théologie" morale (pour paraphraser Voegelin). Quelque chose qui m'a surpris en bien, c'est que contrairement aux affirmations de certains critiques du réalisme (notamment Michael Walzer), il y a une claire reconnaissance de l'efficacité de la morale dans la conduite humaine, même si son articulation avec le Politique est problématique. La morale des ri n'est pas la morale ordinaire mas celle des Etats, qui répond à une nécessité fonctionnelle (elle n'est ni vraie ni fausse, mais nécessaire à la bonne marche des ri). Les premiers chapitres sont intéressants, mais je me demande si la traduction est bonne. Il est très anticlausewitzien : il pense que Clausewitz nous a légué une vision de la guerre historiquement et sociologiquement daté (et donc insuffisante pour embrasser le phénomène dans sa totalité). Seulement, moi, j'aime bien Clausewitz, que j'ai lu, et j'aime bien Aron, qui est un fin connaisseur du stratégiste. Et la lecture de C comme de A me fait m'interroger sur la lecture qu'en donne Keegan : j'ai l'impression qu'il retient ce qui l'arrange, et qu'il est parfois à la limite du contresens dans son désir de faire passer C par la fenêtre. Mais bon, je vais continuer.
  10. J'ai terminé ce ouiquende un grand classique de la théorie des relations internationales The Twenty Year's Crisis, 1919-1939 d'Edward Carr http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Hallett_Carr, et j'ai commencé un autre grand classique dans le même domaine, Politics Among Nations, de Hans Morgenthau (qui est plus touffu). http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Morgenthau En parallèle, j'ai bien entamé l'Histoire de la guerre, de J Keegan (mais je suis de plus en plus sceptique sur la traduction).
  11. et moi quand je dis que je veux du beacon partout !
  12. Le vote à petite échelle, sans doute, celui des "plus intelligents", je suis sceptique, très sceptique. Les gens intelligents ne sont pas dépourvus d'intérêts. Sinon j'y pense : sans avoir à passer par l'histoire (ce que je disais à propos de la professionnalisation des institutions), on peut aussi passer par la logique via la théorie de la rente de situation (la recherche de rente comme phénomène social, via Gordon Tullock).
  13. Ne pas expliquer par la méchanceté ce qui peut s'expliquer amplement par la bêtise, ou la naïveté. Je ne suis pas persuadé que les révolutionnaires de 48 aient voulu "mettre la main sur le magot". Par contre, ils ont commencé à réfléchir quand ils se sont aperçus qu'une fois délivrés de leur condition servile, les masses se sont précipités dans les bras de Napoléon III quelques années plus tard. Le suffrage censitaire était tout aussi soutenu par des idéalistes, qui pensaient, comme tous les doctrinaires (du genre Guizot) que le suffrage par les plus intelligents menait nécessairement à une politique plus raisonnable. Dans les deux cas, ce qu'il faut avoir en tête, c'est que les institutions ne sont pas statiques, ni faites hors du temps, plus le temps passe, plus les idéalistes laissent la place aux professionnels, et les professionnels deviennent en démocratie des entrepreneurs : c'est là tout l'enseignement du public choice. Enfin, le mouvement historique vers la professionnalisation, c'est plus de moi (puisque le PC prétend à la logique pure des institutions avec comme postulats l'individualisme méthodologique et tout le toutim sur l'agent rationnel).
  14. Allons allons, pour qu'on trouve des entreprises politiques, il faut des entrepreneurs, mais aussi aussi des vendeurs et des clients : bref, les entreprises politiques n'existent que parce qu'il y a marché politique créé par l'élection.
  15. Non non, du droit de vote.
  16. S'il fallait un exemple concret de la nocivité du droit de vote, le voilà.
  17. L'inventeur du polonium et le passeur du fleuve Styx vers l'enfer.
  18. Oh dans mon bled (enfin celui de mes parents maintenant), la grand place s'appelait S Allende, il y avait aussi une rue Louise Michel, une autre Rosa Luxemburg et ma grand-mère vivait rue Francisco Ferrer. Fun fact : le siège du PC "F" se trouvait impasse du Progrès. Sinon, les lycées et les boulevards Lénine, ça existe encore à la pelle.
  19. On parle d'Hélie de Saint Marc ? C'est aussi un résistant, déporté et écrivain, hein.
  20. Tu dis ça parce que tu es un communiste de l'université ! Sinon je suis tout à fait d'accord avec ce que tu as dit et ce qu'a dit avant ph11 il me semble (sur le problème du "néolibéralisme).
  21. Et surtout, son ambition est de comprendre les auteurs qu'il lit comme ils se comprenaient eux-mêmes, ce qui n'est pas une mince affaire.
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