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Tout ce qui a été posté par F. mas
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Y'a Michelet sinon
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Enfin, ce ne sont pas les thématiques de la nouvelles droite qui font monter le fn. Elles étaient attachées à la personnalité primesautière de Bruno Mégret, qui s'est fait vidé avec tous ses amis lors de la scission de 1998. Le fn a ce moment là s'est recentré sur son idéologie principale, le jeanmarisme (ou le Lepenprinzip).
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F. mas a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Non, pas du tout. J'affirme que le gouvernement n'a pas cédé parce que les mecs qui manifestaient n'avait aucun intérêt électoralement parlant auprès du gouvernement, et que les faire chier revenait à diviser la droite et donc les arrangeaient. J'affirme aussi qu'ils sont moins inflexibles avec les gens susceptibles de voter pour eux, genre les bretons ou les retraités, et c'est tout. -
Dans l'oreillette des otages : "Allez, maintenant on avance et on dit du bien du président !" http://www.youtube.com/watch?v=QGKKle-1R5M
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F. mas a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Voilà. -
Oui, d'ailleurs ils étaient grand fans de Levi Strauss en passant. Et la décolonisation, ça a été le déclic pour toute cette génération : l'activisme droitier pro algérie française les a saoulé et les a conduit à la réflexion théorique ("métapolitique").
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F. mas a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Chitah : Encore une fois, la manifestation fait partie du registre normal de protestation en démocratie. Nous ne vivons pas sous un régime purement majoritarien. Je ne vois ici que du clientélisme classique : on tape sur ceux qui ne rapportent rien, on est plus compréhensifs avec les clientèles habituelles (la bretagne socialiste, les épargnants qui sont aussi de gros électeurs du PS). -
Le triptyque fantastique de R Rémond est essentialiste et anti-historiciste, ce qui est quand même le comble pour une division qui se construit au fur et à mesure de l'histoire nationale. Faire rentrer toutes les droites dans les cases prédécoupées de Rémond ne lui permet pas de les comprendre, enfin ne permet pas de comprendre les échanges de thèmes entre droite et gauche, et simplifie au maximum les droites postérieures au 19eme siècle. Dire que Sarkozy est un héritier du bonapartisme gaulliste ou de l'orléanisme n'a aucun sens. Si le sujet t'intéresse, je t'invite à lire l'article de Marc Crapez suivant « De quand date le clivage gauche/droite en France? », Revue française de science politique, 48 (1), février 1998, p. 42-75. L'expression "ethno différencialisme" a une histoire, et comme je le disais, sa bonne fortune vient de sa relative plasticité, qui permet de défendre à la fois une sorte de relativisme culturel chez les uns et le plus radical des racismes chez les autres. Quand la nouvelle droite l'emploie pour la première fois dans les années 1970 ( dans un colloque contre "tous les totalitarismes, tous les racismes, etc"), je ne suis pas persuadé que tous s'accordent sur le sens à lui donner. Il s'agit pour A de Benoist de critiquer l'universalisme en politique, qui classe et hiérarchise les cultures et les peuples en fonction des critères posés par l'Occident. L'envers de cette critique est l'essentialisation, au moins partielle (mais qui peut prendre des formes biologisantes), des caractéristiques individuelles et collectives au nom de la diversité et des cultures : tout effort pour changer les autres peuples et les autres cultures est une dénaturation et une démonstration de ce racisme universaliste, ce "système à tuer les peuples" comme disait l'autre. Maintenant, depuis les années 70 et le travail de Taguieff sur la question, de Benoist a modéré son propos (et abandonné le nominalisme, puis critiqué les logiques identitaristes), tandis que certains de ses collaborateurs de l'époque (qui d'ailleurs se sont fâchés avec lui) ont repris ce terme comme un mot code pour désigner le bon vieux racisme des familles (je pense en particulier à des gens comme Pierre Vial, Guillaume Faye, JP Bardet) à la sauce FEN (sous développé = sous capable). Il me semble que le principal problème de cette démarche est épistémologique, et porte sur la question toute germanique de la culture et de l'esprit du peuple, qui est à la fois expression de l'identité collective d'un peuple et caractéristique essentielle des individus qui le compose. Il y a une sorte de socialisme larvée là dedans : l'individualité de la personne est réduite à l'identité de groupe qui le définit essentiellement, et tout ce qui participe à l'écarter de cette forme de déterminisme est considéré comme une dénaturation ou comme secondaire. C'est d'ailleurs ce qui fait que Taguieff a pu le comparé au discours de sos racisme, qui au moins à l'époque emploie le même vocabulaire contre l'assimilationisme des républicains de gauche.
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Hollande plus socialiste encore que Sarkozy
F. mas a répondu à un sujet de pankkake dans Politique, droit et questions de société
Il y a derrière ça l'idée que l'alternance démocratique ne doit pas être une occasion de développer l'esprit de factions, et que les dossiers merdeux ne deviennent pas des armes systématiques du pouvoir pour dézinguer l'opposition et se réserver le droit de se maintenir en place. L'esprit est certes démocratique, mais relève aussi de la division des pouvoirs sous l'empire d'un tel régime. -
Droite et gauche sont des étiquettes pratiques pour repérer les idéologies et les courants qui animent le débat public en démocratie, et je pense qu'il ne faut jamais perdre de vue que les classifications se font à partir de la gauche, et que la gauche tend à confondre égalité et justice. Plus on s'éloigne de la dynamique égalitaire, plus on s'éloigne de la gauche. Il n'y donc pas une mais des droites, qui ne disent pas tous la même chose. On parle par exemple ici de colonialisme. On remarque qu'historiquement, le parti colonial à la fin du 19eme a ses partisans à droite comme à gauche à l'assemblée, et glisse vers la droite de la droite seulement après les guerres liées décolonisation. D'ailleurs, les partisans de l'Algérie Française pour prendre un autre exemple étaient loin d'être tous droitistes (ex Georges Bidault). A la droite de la droite, il existe aussi des courants anticolonialistes, et même tiers mondistes. Je pense en particulier à la nouvelle droite http://www.amazon.fr/Europe-Tiers-monde-m%C3%AAme-combat/dp/2221042301 qui part d'une analyse ethno-différencialiste (qui est devenu un concept extrêmement ambigu avec le temps et dans la bouche de certains de ses représentants les plus radicaux) pour rejeter en vrac l'impérialisme, les prétentions universalistes de l'Occident, le libre échange et le libéralisme.
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Hollande plus socialiste encore que Sarkozy
F. mas a répondu à un sujet de pankkake dans Politique, droit et questions de société
Ah ça dès qu'on estime que l'existence d'un Etat et d'un gouvernement, même minimal, est légitime, il faut s'attendre à ce genre de pratiques. Il n'y a pas 36 solutions. -
Donc visiblement ça varie d'une région à l'autre. Bon. J'en prends bonne note.
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'tain ces libéraux, dès qu'il s'agit de collaborer avec une puissance étrangère...^^
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Tiens les boches nous l'ont faites aussi, celle-là (enfin, avec la variante pour mille ans).
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Je dis ça parce que visiblement, ce n'est pas une évidence en Normandie. Quand je demande une pinte, on me sert soit un demi, soit on me demande de préciser si c'est 50cl. Visiblement, d'après un patron de bistro, il n'y a que les Anglais qui demandent des pintes. Tout de suite les insultes.
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F. mas a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Il ne se rend surtout pas compte d'une chose ; pour faire plier le gouvernement dans ce pays, il faut soit faire partie de la cour, soit brûler des bagnoles. L'opposition calme et dans les clous, ça ne marche pas. Ce pays ne connaît pas la notion d'"état de droit". -
Dites, pour vous, c'est quoi une pinte ?
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Chercher une évidence...c'est un peu comme chercher une preuve en Français ?^^
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F. mas a répondu à un sujet de Chitah dans Philosophie, éthique et histoire
Tiens je parlais de féministes toquées, et l'un de mes contacts me donne l'occasion d'illustrer mon propos général par un exemple particulier http://antimasculinisme.wordpress.com/2013/09/18/origine-du-masculinisme/ -
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F. mas a répondu à un sujet de Chitah dans Philosophie, éthique et histoire
Il y a quelques théoriciennes féministes toquées qui le pensent vraiment. -
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F. mas a répondu à un sujet de Chitah dans Philosophie, éthique et histoire
Oui oui oui, on dit ça. Je t'ai à l’œil, démolisseur de civilisations. -
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F. mas a répondu à un sujet de Chitah dans Philosophie, éthique et histoire
Qui doit revoir ce qui fonde ces racines ? Qu'est ce qui permet d'affirmer que la seule fonction de la division h/f prend sa source dans l'importance de la force physique dans l'économie préindustrielle ? Qu'est ce qui permet d'affirmer qu'il est possible de remplacer efficacement une division qui s'est constituée collectivement (et bottom up) sur plusieurs milliers d'années au profit d'un modèle (topdown) jugé supérieur pensé par une centaines de types sur une cinquantaine d'années (allez 200 ans maxi) ? L'élément que je veux souligner ici, c'est que c'est un problème d'informations imparfaites et de sa répartition inégale dans le monde social. Bref aussi un problème économique. -
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F. mas a répondu à un sujet de Chitah dans Philosophie, éthique et histoire
Il y a une chose qui s'ajoute à la division entre biologique et conventionnel, qui est la confusion entre le conventionnel et l'arbitraire : certains, tout en acceptant la partition, estime que la part de conventionnel peut être déconstruit et reconstruit pour le rendre conforme à certaines normes considérées comme éthiques. C'est à mon avis sous estimer la rationalité (fonctionnaliste) des conventions, qui n'existent pas par décret d'une volonté humaine mais se sont plutôt construites par habitude, c'est à dire par l'accumulation d'expériences individuelles synthétisées en certaines coutumes ou comportements historiques. Un exemple, qui me vient de Matt Ridley, la division des tâches au sein du groupe homme femme est sans doute conventionnelle, mais émerge très tôt (au néolithique) dans un souci d'efficacité économique (celui de la division du travail et de la spécialisation). Si cette division change de forme, elle persiste depuis des millénaires jusqu'à rendre la frontière entre nature et culture floue (je restitue l'exemple de tête et dans les grandes lignes). Pour certains, estimer que cette division n'est que conventionnel suffit à justifier la réorganisation sociale en fonction de l'exigence éthique d'égalité. On peut passer du conventionalisme à l'hubris constructiviste assez rapidement.
