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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Tiens un aparté qui n'a qu'un lien indirect avec le thème de ce fil, une émission de Finkielkraut avec Bernard Lugan et Achille Mbembe sur l'Afrique du sud. L'extrême droite et l'extrême gauche au micro de Finkie en quelque sorte http://www.dailymotion.com/video/x15uzy6_l-afrique-du-sud-aujourd-hui-bernard-lugan-achille-mbembe-12-10-13_news?start=349
  2. F. mas

    Alcools

    Tututut. Trop tard, j'ai maintenant des mecs à moi sur le coup. Si j'étais toi, je traverserais le Rio Grande le plus rapidement possible, hombre.
  3. F. mas

    Alcools

    Les lambics pas de la bière ? Mais il a bu !
  4. Putain Alain Duhamel.
  5. Le pluralisme dans la presse il y a quinze ans n'était pas aussi marqué qu'aujourd'hui, et penchait nettement à gauche mais on a du mal à concevoir deux choses moins visibles actuellement (merci internet), qui était à la fois la hiérarchie entre les titres et la relative clôture sur lui-même du champ journalistique (Alerte orange : je parle comme BOURDIEU). Le Monde donnait le ton, se présentait lui-même comme le cercle de la raison (sic) sous la direction éclairée du fameux triumvirat Colombani, Plenel et Minc, et ensuite, les autres titres prenaient les places suivantes : Libé, le fig, l'évènement du jeudi, puis les newsmag à ligne centristes puis droitières. Et bien entendu, c'est plutôt Le Monde et Libé qui étaient la lecture des rédactions tv (et qui du coup donnait le ton). Quand je suis entré en fac de droit, comme dans toutes les facs de droit de France, on m'a conseillé de lire Le monde "Le journal le plus impartial et le plus complet", et éventuellement de lire de temps en temps Libé ou Le monde diplo, comme on le faisait dans toutes les facs ou les iep de France. Je me souviens même de m'être fait taper sur les doigts en td de droit public pour avoir tenté le pluralisme (j'avais cité le figaro et le fig mag parce que j'en avais ma claque de l'évènement du jeudi et de libé). J'ai l'impression que la clôture du champ journalistique est moins forte aujourd'hui, pour le meilleur et pour le pire, et que le règne des éditorialistes a pris du plomb dans l'aile essentiellement grâce aux évolutions technologiques.
  6. Je n'ai pas l'impression que tous ces braves gens aient le même écho qu'un Brunet ou un Zemmour, en partie d'ailleurs parce qu'ils viennent de la presse écrite, et sont moins formatés infotainment que les nouveaux. D'orcival par exemple, à part ceux qui lisaient Valeurs actuelles et Le spectacle du monde, je vois pas bien quel public le connaît. On l'invitait sur les plateaux d'éditorialistes en compagnie de ses confrères de Marianne, de l'Evènement du Jeudi, du Point, et toutes ces revues de salles d'attente. Nay n'a jamais eu à ma connaissance de discours super droitier, ni d'ailleurs Philippe Alexandre ou Paul Guibert (qui se souvient de lui ???) par exemple.
  7. Il faut essayer de coller au fil ou en créer un nouveau, si l'on souhaite parler d'autre chose. Sur les nouveaux journalistes ou amuseurs de la droitosphère, effectivement, il y a des artistes du genre Zemmour, Brunet ou Ménard qui popularisent un discours droitier relativement neuf au regard de ce qui se produisait dans les médias il y a 15 ans. Mais je n'ai pas l'impression que Lugan ait la même surface (mais je me trompe peut être, je ne regarde pas trop la télé et n'écoute pas la radio).
  8. Il sent bien que tout le monde, socialistes compris, va se défausser sur lui sur l'écotaxe : "c'est pas de notre faute, c'est le gouvernement précédent, et au sein du gouvernement précédent, Borloo".
  9. Ah c'est possible. J'imaginais que ça marchait un peu comme les pubs sur facebook du genre si vous avez aimé X, vous aimerez sans doute Y (en pratique, si vous avez aimé la critique de la raison pure, vous aimerez sans doute "ma philosophie" d'A. Bent).
  10. C'est dire si l'algorithme qui gère les articles qui te sont présentés a bien cerné ta personnalité.
  11. Tiens un article intéressant (et critique) sur le sujet sur causeur.fr http://www.causeur.fr/gender-studies-la-societe-francaise-et-son-histoire-reinventees-par-le-genre,24745
  12. Tiens pour rebondir sur un débat bien polémique qui a eu dans un autre fil à propos du communautarisme : plus la culture nationale commune se délite (quelqu'en soit les ou la raison), plus apparaissent les communautés et donc les identités collectives infra ou supra nationales, et donc se multiplient les occasions de s'agacer ou de froisser les uns et les autres. Et donc l'alimenter les raisons "imaginaires" (au sens de Castoriadis pas au sens de sans véritable existence) de trouver l'offre politique frontiste intéressante.
  13. Bon, ce n'est pas Bernard Lugan, qui est certes à la droite de la droite du front national, qui le fait monter dans les sondages. Léonarda et François Hollande sont des sergents recruteurs beaucoup plus efficaces que ce Monsieur qui persiste à porter des moustaches à l'anglaise (pour un nationaliste français pfffff !).
  14. Je préfère le terme radical. Le libertarianisme n'est pas une version extrême des positions du libéralisme classique.
  15. +1 : il y a des nostalgiques de l'Europe pré-démocratique parmi les libéraux, celle d'avant 14. C'est d'ailleurs l'impression qu'a du donner Mises quand il publie son livre sur le libéralisme en 1927, au moment où les régimes libéraux sont à la fois déconsidérés et en voie d'effondrement.
  16. Pour continuer sur la question de l'universalisme du libéralisme politique, j'ai pour l'instant trouvé un mid term en m'inspirant d'un texte de Michael Walzer intitulé : thick and thin, moral argument at home and abroad. L'idée est d'opposer une conception maximaliste à une conception minimaliste de la justice : si certains termes généraux sont sans doute universels ou universalisables (on trouve l'équivalent de la justice dans toutes les cultures), la manière de les articuler dans chaque langue et culture particulière leur donne un contenu substantiel spécifique. Il me semble qu'il faut penser le libéralisme politique sur le même modèle, avec des règles minimales communes à toutes les cultures mais se déployant dans chaque pays particulier. Je développerai ça à un autre moment.
  17. Ca dépend quelle extrême-droite, qui dépend aussi pas mal des cultures et des histoires particulières. Si on jette un coup d'oeil hors de nos frontières, il apparaît que plusieurs formations régulièrement classées à l'extrême droite (populiste) adoptent des positions très libérales (ici, beaucoup plus favorable à la propriété et à sa défense, aux libertés individuelles, fédéraliste et anti-étatistes). Je pense au Vlaams Belang, à l'UDC ou au FPO, qui ne sont certes pas libérales à tout point de vue (mais quelle formation l'est ? Même Ron Paul se présente aux primaires du PR). Ils associent leur libéralisme à une forte composante identitaire, linguistique, culturelle, voire ethnique. Sinon, aux USA, l'alliance Paléo des libertariens et de la vieille droite ratissait très à droite, y compris dans les cénacles racialistes (et cela, il faut d'ailleurs le souligner ici, n'a été modéré que grâce au libertarianisme certes très conservateur, mais très strict quand même du vieux LewRockwell qui les a vite poussé vers la sortie). Maintenant, l'extrême-droite nationale populiste à la française de type fn, essentiellement bonapartiste, jacobine et plébiscitaire, peut très bien se passer de libéralisme, et me semble tout à fait compatible avec l'étatisme qui domine le paysage politique français. Ce qui l'obsède, c'est le consensus, l'unité nationale et l'unanimisme démocratique. La fiscalité et les libertés publiques passent après, on l'a bien vu.
  18. Pour être plus précis, affirmer l'universelle validité de la théorie libérale ou au contraire sa particularité comme pratique culturelle occidentale née des deux derniers siècles par et pour des européens ou des populations occidentalisées me paraît irréfutable. On n'a pas d'autre choix que de justifier l'une des deux positions en l'absence de norme pour démontrer la supériorité d'une position sur l'autre.
  19. Je précise pour lever toute éventuelle ambiguïté et en prenant le risque de passer pour un affreux relativiste culturel, que je suis partagé sur cette question.
  20. Impossible de me souvenir. Un illustre inconnu. Par contre, la revue, je crois que c'était Item, la revue lancée par Philippe Héduy.
  21. Tu dis plusieurs choses qui méritent qu'on s'y attarde. S'il y a anti-universalisme chez AdB, et même un moment nominalisme, il est quand même pas mal revenu dessus ces trente dernières années. En quoi l'universalisme rationaliste du libéralisme est une faiblesse ? J'y vois au contraire un avantage, celui de s'étendre au delà de la culture particulière occidentale et européenne dans lequel il est né, non ? C'est une vraie question, hein. Sinon, sur cet aspect à savoir la critique de l'universalisme et du rationalisme, le lecteur de Burke que tu es n'a pas à chercher bien loin, il existe aussi une tradition sceptique à l'intérieur de la tradition libérale (cf Hume et Oakeshott au hasard^^) mais aussi communautarienne (McIntyre) solide, qui ne parle pas le langage du droit naturel et du rationalisme abstrait. L'antirationalisme forcené d'un de Maîstre ou d'un Bonald par exemple est quand même très curieux. Sur la liberté, dans la veine de Hume, je t'invite d'ailleurs à lire ce texte de de Jasay : http://www.dejasay.org/bib_journals_detail.asp?id=33
  22. Oh moi pas du tout. Tout ce qui touche au fiscalisme (et à ses sous à lui) lui fait horreur. Rappelle-toi que quand il était au commande, il proposait même de supprimer l'impôt sur le revenu. C'est fifille qui serrerait plus les dents, et encore, pas sûr.
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