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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. J'me disais bien que t'étais pas net.
  2. Je me souviens d'une manif de chasseurs où je m'étais bien marré. Ils avaient lâché un ragontin dans une fontaine pour assurer le spectacle.
  3. Aimer et baiser sont deux choses différentes, non ? Enfin, j'espère que tu vois la différence quand même.
  4. Pourquoi par automatisme ?
  5. Je rêve, on parle théologie dogmatique sur liborg. Vite, un lolcat
  6. Encore faut-il que le sacrifice de la messe dans le rite catholique ne soit qu'une commémoration, ou la répétition mémorielle d'un acte qui s'est passé il y a deux mille ans. Ce n'est pas le cas. Ce n'est pas un temple.
  7. Dis, Librekom ? T'es protestant ? Tu sais, tu peux nous le dire, hein, on te mangera pas.
  8. Ah-ah-ah...Il est bien évident qu'un tel fil n'existe pas sur ce forum. Ce n'est même pas la peine de vérifier. Quel blagueur ce Drake. Nous parlions donc des grandes écoles. L'ensta déménage sur le plateau de Saclay, z'avez vu ?.. Drake, si je trouve ton adresse ip...
  9. L'auteur met le doigt sur quelque chose, malgré la nécessaire caricature (stylisation) des positions en présence entre Finkie et Badiou. Le centre de la production philosophique s'est lentement mais sûrement déplacé d'Europe vers les Etats-Unis, et malheureusement, une grande partie des universitaires français n'est pas encore au courant de leur provincialisation. Les programmes de recherches dans le domaine se sont mondialisés et adaptés aux us et coutumes anglo-américains, pour le meilleur et pour le pire (et le pire n'est pas bien meilleur que le pire purement hexagonal), ce qui rend certains débats et certaines controverses un peu dérisoires une fois mis en perspective. Il faut tout de même préciser trois choses : la première, c'est que le débat en philosophie politique n'est pas plus audible aux USA qu'en France : les débats autour de l'équilibre réfléchi ou de la position originelle chez Rawls n'attirent pas non plus des cars de touristes. C'est peut être aussi que la philosophie n'a pas vocation à se donner en spectacle pour les non-philosophes. On est plus au temps des cours de Victor Cousin à la Sorbonne, qui se faisait applaudir après chaque trait d'esprit par ses étudiants. La seconde, c'est que la posture révoltiste à la Badiou, à la Zizek comme à la Rancière ou à la Tony Negri s'exporte très bien sur les campus étrangers, contrairement à ce qu'affirme Wolin qui ne voit qu'un surgeon franco-français. La fascination pour la révolution reste un plaisir coupable pour certains étudiants en lettres et en philosophie, et pas seulement en première année d'études et pas seulement en France. Finkie est sympatoche, il écrit même des livres parfois intéressants en sa qualité de professeur, mais faut pas pousser : son audience est limitée au pays (ce qui ne veut pas dire que les critiques qu'il adresse sont dénuées de valeur) et sa prétention philosophique est modeste. Maintenant, sur le point de vue de l'auteur de l'article, qui cite Strauss un peu à côté de la plaque : effectivement, le Moderne qui réfléchit sur la politique se pense lui-même en dehors de son champ d'application. C'est même là la condition de scientificité de son activité propre. Seulement, Strauss ne dit pas non plus qu'en reconnaissant sa co-appartenance à la Cité, il a le devoir d'en refléter l'esprit, c'est-à-dire, pour reprendre certains propos de l'auteur, de décrire positivement mais dans la langue philosophique le monde tel qu'il est dans sa transitivité. Il n'est pourtant pas le porteur de lumière, la conscience historique de son temps, mais part de sa situation (le fait d'être socialisé et citoyen) pour réfléchir. Et réfléchir, c'est apporter une critique à ce qui est, à ce que nous naturalisons par habitude ou par coutume. Il faudrait voir à ne pas trop en demander aux philosophes non plus.
  10. Intermède nord-américain http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=miSjgv1MH7s
  11. On peut essayer d'organiser en marge une grande manif contre les impôts. Des millions de libéraux risquent d'affluer, 'tention.
  12. Hum...dans un autre fil, j'ai expliqué avoir été élevé dans un cirque puis dans une cave par deux universitaires finnois...
  13. ...ou alors d'Arielle Dombasle...
  14. Pour moi, le dernier libertaire qui sort du lot, et de loin, c'est Cornélius Castoriadis derrière son engagement en faveur d'une démocratie radicale, il y a la recherche de toute une vie en philosophie politique qui est passionnante. Et hélas en grande partie fausse (mais passionnante quand même !).
  15. Tiens, si l'anarchisme t'intéresse en ce moment, il y a une histoire de l'anarchisme signée Jean Préposiet qui vient de resortir en format poche, qui complète la somme classique de Jean Maitron sur le mouvement libertaire en France et propose une analyse beaucoup moins partisane que celle marxiste-communiste de Daniel Guérin. Il y a même quelques pages sur l'anarcho-capitalisme, qui parlent essentiellement de M. Rothbard, R. Nozick, D. Friedman et surtout L. Spooner. Sinon je lis en ce moment The evolution of morality de Richard Joyce, qui est une tentative de définition de la nature de la morale à la lumière de la biologie et de la psychologie évolutive. http://www.amazon.com/Evolution-Morality-Life-Mind-Philosophical/dp/0262600722 Histoire de me rafraîchir un peu la mémoire, j'ai aussi commencé Economics in one lesson de Henri Hazlitt.
  16. Qui se souvient des tripodes ? http://www.youtube.com/watch?v=f6zdRCy5ctM
  17. J'ai toujours trouvé qu'il ressemblait à un nain de jardin, lui. Mais bonne remarque, il mérite sa place à la maison de retraite socialiste. Le progressisme a de l'avenir.
  18. excellent !
  19. J'ai déjà du mal à me représenter moi-même Bon vent pour le PLD,dont je ne partage que peu d'options, mais comme dit un proverbe grec rapporté par Aristote, "le citoyen qui ne sert pas sa patrie ne sert à rien". L'encouragement va d'ailleurs à tous ceux qui font un peu pour assainir le cloaca maxima qu'est la politique de ce pays.
  20. Michel Serres, Stéphane Aisselle, Edgar Morin, le triptyque fantastique.
  21. Vous ici ? Quelle bonne surprise. Surtout, ne pas céder à la tentation : le bulletin de vote, c'est le mal
  22. Je ne connais pas les relais et les connections de la Morano, ni ceux de Mosco, mais je vois très bien comment fonctionne le bastringue : la capacité de nuisance peut être interne au parti et à la coalition. Je me souviens d'avoir discuté avec le collaborateur d'un ministre du gouverment sarko dont je tairais le nom, qui m'expliquait que le président gardait au gouvernement son boss malgré sa détestation parce qu'il pouvait "actionner" quand il le voulait un certain nombre de députés dont le pdt avait besoin pour faire passer certaines de ses réformes. C'est aussi parce que ledit ministre était capable de nuire à son propre camp qu'il pesait, et qu'il fallait donc ménager. La frontière entre amis et ennemis en politique est à la fois très fine et mouvante, ce qui aux dires de Carl Schmitt la rend plus éprouvante que la guerre qui elle fait une claire distinction entre les camps
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