-
Compteur de contenus
12 951 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
52
Tout ce qui a été posté par F. mas
-
Quelqu'un connaît ce livre ? https://www.hup.harvard.edu/catalog.php?isbn=9780674707580
-
C'est du journalisme. Le journalisme est approximativement français. Mais je vais rajouter des guillemets
-
Comme d'hab : il faut leur demander l'autorisation. Et oui, cet article est excellent.
-
Devenir du Parti Républicain Américain
F. mas a répondu à un sujet de Lexington dans Europe et international
Et le fusionisme et en train de mourir comme je le disais d'ailleurs récemment sur cp https://reason.com/2021/02/10/is-there-a-future-for-fusionism/ https://www.contrepoints.org/2021/02/06/390463-apres-donald-trump-le-conservatisme-americain-en-miettes -
Jordan B. Peterson
F. mas a répondu à un sujet de Eltourist dans Politique, droit et questions de société
Assez simple : bonjour nous aimerions reproduire votre texte sur le site de Contrepoints, le site libéral d'information français... -
Jordan B. Peterson
F. mas a répondu à un sujet de Eltourist dans Politique, droit et questions de société
Si tu veux traduire, n'hésite pas à leur demander. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
F. mas a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
oui -
En fait je pensais plutôt au débat en philosophie morale de ces 40 dernières années, où le contrat comme hypothèse est souvent utilisé. On pense à John Rawls, mais aussi Brian Barry, David Gauthier ou encore James Buchanan. On peut juger ces entreprises fausses ou limitées, mais elles existent et ne sont pas négligeables.
-
En général et pour la plupart, ces droits découlent d'un contrat hypothétique plus que de cette règle de facture pour le moins récente. J'ai l'impression que la nap est surtout taillée sur mesure pour délégitimer l'impôt par principe, là où la bataille de l'impôt qui s'est jouée autour de l'institution du gouvernement représentatif portait plutôt sur son contrôle et son domaine d'élection. Cela se traduit en théorie par toutes les réflexions portant sur le domaine des biens publics et les passagers clandestins. Tout cela est une discussion intéressante, j'en remercie Jonathan. Elle a pour moi à un mérite supplémentaire à titre personnel : ça me permet de décoller certaines réflexions et idées que mon esprit engourdi par la trivialité du quotidien avait dissimulé au fin fond de ma conscience (pas spécialement rationnelle). Il s'est développé une discussion sur les vertus morales, qui appelle à plusieurs remarques. La première, c'est qu'il existe des libéraux qui s'inscrivent dans la tradition éthique des vertus (c'est à dire sur une manière d'envisager les questions morales plus que sur leur contenu), et que Deirdre McCloskey prétend en être la dernière représentante, défendant les vertus bourgeoises comme essentielles à l'essor et au fonctionnement du capitalisme, qu'on pourrait qualifier de manière provocante de 'libéralisme réellement existant'. Elle se réclame d'une tradition qui remonte au moins à David Hume et surtout Adam Smith (elle en fait une étude extrêmement détaillée et passionnante, tout en rappelant son côté égalitaire et révolutionnaire en politique, aspect totalement gommé par la discipline économique comme par les commentateurs anglais à la veille de la révolution française). Exprimer le capitalisme à travers le prisme des vertus, c'est aussi pour McCloskey l'occasion de critique une manière d'envisager le capitalisme sous le seul angle de la rationalité économique (qui se ramène aussi à la seule vertu de prudence) : On doit décoller les représentations ordinaires du capitalisme de l'individu "maximisateur d'utilités" (MaxU), son développement a autant besoin de Foi, d'Espérance, de Charité, de Justice, de Courage, de Tempérance. Ce qui est valable ici pour le capitalisme peut être envisageable pour le libéralisme politique. Maintenant, je suis assez réservé sur l'entreprise de McCloskey : les contours de ses vertus sont assez floues et ressemblent parfois à la rationalisation a posteriori de l'ethos des classes bourgeoises du passé. Celles d'Adam Smith me paraissent plus intéressantes et surtout mieux fondées. Plus généralement, il me semble qu'il y a tout de même un décalage entre vertus classiques, vertus morales professés par les libéraux, et surtout virtus politique (celle des gouvernants de l'Etat moderne, la version légalisée des modes d'action du Prince). Les vertus classiques confondent politique et morale, puisqu'elles s'inscrivent dans le cadre politique de la cité, et non de l'Etat moderne, les vertus proposées par Smith, qui sont celles 'artificielles' opposées à celles 'naturelles', sont celles du citoyen ordinaire dans sa relation politique ou sociale, et pas celle des gouvernants, fonctionn devenue professionnelle entre temps. La virtus des gouvernants, c'est celle de la pensée machiavélienne, qui en fait une rationalité centrée sur l'efficacité (MaxU en quelque sorte) pour conquérir, se maintenir au pouvoir et gouverner. Le principe du gouvernement représentatif, qu'on peut juger faux ou trop faible, c'est aussi de pouvoir économiser la vertu des citoyens en proposant un système de lois et de contre-pouvoirs permettant de se reposer sur un autre principe non-moral, l'intérêt (coucou Mandeville) pour contenir les passions des gouvernés et les appétits des gouvernants. En gros le droit moderne est aussi un substitut à la vertu (et le problème, c'est que ça n'a pas changé, le droit et la législation ont tendance à se substituer aux vertus). Pour conclure, je pense que toute réflexion sur la vertu comme éthique est indissociable sur l'invention moderne du gouvernement représentatif, qui a chassé les vertus classiques de sa réflexion et instauré de nouvelles vertus comme de nouveaux vices politiques (vices et vertus qui ne sont pas immédiatement moraux).
-
C'est peut être que pour beaucoup, le libéralisme est d'abord une critique globale de la politisation plus qu'un contenu politique à proprement parler : l'outil politique/étatique pour obtenir certains biens nécessaires à la vie bonne n'est pas adapté ou produit les effets inverses à ceux escomptés (ex : le libéralisme ne vit pas que par ses lois mais par l'existence d'une culture bourgeoise qui défend et encourage ses vertus propres. Seulement imaginer que l'Etat puisse en assurer la promotion, ou pousser à son développement sous estime les effets de capitalisme de connivence ou la transformation des incitations économiques en incitations politiques). Je dis, bien sûr pour beaucoup de libéraux. Pas tous. On notera par exemple que James Buchanan, qui a bcp fait pour élaborer les fondements théoriques du public choice, n'était pas hostile à une intervention de l'Etat au-delà du régalien pour protéger les marchés par exemple. Ceci étant dit, si les discussions politiques portent sur les fondements de l'ordre politique (ou la structure de base pour parler comme Rawls) plus que sur la vie politique ordinaire (la vie politique au sein des institutions politiques), je n'ai pas l'impression que les libéraux se contentent de demander plus de liberté au sens d'absence de contraintes ou de maximisation de l'utilité (les théories du contrat, l'institutionnalisme etc). Je ne nie pas qu'il puisse exister une sorte de spontanéisme chez certains radicaux, enfin surtout sur le net, mais que ça soit parmi les théoriciens ou les praticiens (ceux qui s'engagent dans les partis et les associations politiques j'entends), ça me semble un peu rapide comme constat. Plus fondamentalement, et c'est ce que je suggérais plus haut, je ne pense pas que 'la liberté' soit une valeur secondaire comme les autres, mais plutôt la condition pour que l'ensemble des conceptions de la vie bonne puisse exister, tout comme la délibération raisonnable est une précondition pour la résolution des conflits entre différentes conceptions du bien et du juste (et ces deux préconditions n'appartiennent qu'à la tradition philosophique libérale, qui nous a légué un lexique assez touffu). On peut imaginer que pour certaines théories monistes, la liberté comme maximisation de liberté cherche à se substituer à toutes les autres conceptions du Bien, comme d'autres imaginent l'impartialité, l'équité ou l'égalité pour organiser le corps social et politique. C'est à mon avis une illusion consensualiste de type "summum bonum" : croire qu'un accord raisonnable est possible dans les seuls termes de l'idiome libertarien ou tout autre idiome est aveugle au fait du pluralisme contemporain, qui empêche toute reconstruction théorique de ce type. Il faut savoir reconnaître que la liberté à des biens concurrents, avec laquelle elle doit s'accommoder au sein d'un gouvernement modéré. Bien entendu, ce que je viens de dire correspond surtout au libéralisme classique, et pas aux théories libertariennes et ancap, qui pourront trouver toute cette modération dégoûtante éminemment socialo-communiste.
-
Donc si je comprends bien, il y a fait du pluralisme, mais les diverses conceptions du bien tombent sous l'ensemble "Bien". En quoi cette conception 'objective' du Bien diffère de celle du pluralisme alors ? Dire que les biens en compétition tombent dans l'ensemble Bien au singulier ne me semble pas déterminant pour en changer fondamentalement la signification (son hétérogénéité interne, sa conflictualité, et l'impossibilité d'avoir un accord sur une morale objective entre tous les agents). Sur l'individu "maximisateur d'un seul bien", je pense qu'il y a méprise : les libéraux ne répondent nécessairement et en toute occasion en valorisant un seul type de bien (la liberté individuelle dans toutes les circonstances). J'irais même plus loin, la liberté n'est pas nécessairement la finalité de la vie bonne pour les libéraux, elle est seulement son prérequis (il faut être libre pour choisir et donc avoir une vie morale) : chacun est libre d'orienter ses choix de vie comme il l'entend. Je sais qu'il y a bcp de militants très vocaux sur l'émancipation totale de l'individu, mais un ordre libéral idéal coordonne les conduites des plus libertins comme des plus religieux par exemple. Sinon une remarque : Kekes s'inspire de Berlin, mais n'est pas relativiste. Il distingue des biens et les valeurs premières et secondaires. Le premier groupe regroupe des biens universellement nécessaire à l'être humain, le second groupe ceux forgés par les circonstances, l'histoire, les trajectoires individuelles et les pratiques sociales. Toutes les valeurs du second groupe sont conditionnelles, et peuvent faire l'objet de transactions rationnelles dans le débat public : on échappe ici au pur relativisme et au pur monisme.
-
C'est toujours intéressant de challenger ses propres convictions et ses propres théories, ça fait partie de la vie de l'esprit. Je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps pour examiner en détail les thèmes avancées ici. Il y a une chose que je ne saisis pas bien : comment faire tenir ensemble la critique pluraliste du monisme (qu'il soit libéral ou pas) et une défense 'objectiviste' du bien, qui du coup me semble nier la pluralité des valeurs en compétition au sein de l'ordre social ?
-
Bienvenue!
-
Je vais lire ça avec intérêt, c'est très bien de lire John Kekes. Je suis un peu intrigué, parce que Kekes qui est l'auteur d'un excellent livre sur le pluralisme moral, est un de mes auteurs préférés. Il ne sort pas du libéralisme politique, même si son approche tend plus vers Berlin que Rand ou Rothbard. C'est particulièrement visible dans son essai intitulé Moral Tradition and Individuality. Mais après tout, on peut très bien prendre appui sur un auteur libéral pour s'extraire de la tradition philosophique libérale : c'est ce que fit John Gray avec Oakeshott.
-
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
F. mas a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
C'est un peu long. Tu pourrais essayer pour la fin de semaine prochaine, s'il te plait ? -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
F. mas a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
On nous avait promis que le Brexit serait une catastrophe pour la GB, en fait non. Un article de Dan Hannan https://reason.com/2021/01/21/after-brexit-good-news-for-free-trade-in-the-u-k/ -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
F. mas a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Qu'attend Donald Trump pour pardonner Assange et Snowden ? https://mises.org/power-market/snowden-and-assange-there-still-time-trump-do-right-thing -
Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
F. mas a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
Je n'y fous plus les pieds depuis 6 mois. -
Sans avoir lu l'ouvrage, j'ai envie de dire : quelle naiveté ! (même si c'est de Coase, que j'admire of course) En même temps, je note que le livre a été publié au moment où la propagande de Pékin sur le mode 'le modèle de développement chinois est un capitalisme adapté à la mentalité locale' battait son plein, y compris au sein des élites occidentales (2013, il n'y a pas si longtemps!). Depuis quelques temps (et surtout les mises au point de XI Jinping), cette légende s'est un peu calmée. La libéralisation type 'économie socialiste de marché' devrait être comparée à la période de la NEP en URSS. C'est une parenthèse visant à moderniser l'appareil de production et en aucun cas une adoption du modèle capitaliste (sur lequel le régime politique chinois vit en parasite). Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'aujourd'hui, la nomenklatura chinoise a dans le viseur la chute de l'URSS et Tien an Men qui lui donne des sueurs froides. Tout est fait pour que ce genre d'évolution n'arrive pas dans le pays, y compris le gros retour en arrière politique de Xi Jinping. On s'oriente plutôt vers un Etat de surveillance dans lequel la compétition pour la suprématie technologique vise aussi à la suprématie politique et idéologique (marxiste léniniste!). Les initiatives à plusieurs centaines de milliards de dollars comme la route de la soie ou la conquête de l'Afrique sont surtout là pour étendre la puissance du pays et asseoir une domination impérialiste qui s'alimente du ressentiment anti-occidental.
-
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
F. mas a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
oui! -
@Sekonda et comment !
-
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
F. mas a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Merci @Dardanus -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
F. mas a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Quelqu'un pour cet article de Caleb Fuller du Mises sur les conséquences inattendues des politiques de régulation concernant la vie privée sur internet ? https://mises.org/wire/unintended-consequences-internet-privacy-regulations -
En fait, il existe des journalistes référents pour obtenir la carte de presse. Il y a un journaliste qui a observé ma production perso, qui m'a interrogé plusieurs fois (en particulier sur mes taches et ma manière de travailler) et qui a rendu son avis à la commission. Ca me rappelle d'ailleurs qu'il faut que je remplisse mon dossier 2021 ce weekend.
