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Tout ce qui a été posté par F. mas
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Intelligence Artificielle, Morale et Politique
F. mas a répondu à un sujet de 0100011 dans Philosophie, éthique et histoire
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Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
F. mas a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Grâce à la magie de twitter et à @Drake, pour la première fois de ma vie, Gilles Dor m'a adressé la parole. -
CRISPR-Cas9 : L'édition des gènes, pour le meilleur et pour le pire.
F. mas a répondu à un sujet de Citronne dans Science et technologie
Pour rebondir sur ce qui vient d'être dit, il y a un article sur le sujet dans Science et Avenir https://www.sciencesetavenir.fr/sante/bebes-genetiquement-modifies-les-scientifiques-s-indignent_129793?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1-3oClbelY8ccoOW6T1f2lPhudKHXrbFCePV5K7zVVX3AKJgOTUjnjAYY#Echobox=1543423170 -
Les droitards, quelle plaie
F. mas a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
Les amis, si on se concentrait sur les discours plutôt que le physique ?- 3 507 réponses
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Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
F. mas a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
https://www.amazon.com/Enterprise-Law-Justice-Without-State/dp/1598130447 https://www.amazon.com/Structure-Liberty-Justice-Rule-Law/dp/019870092X/ref=sr_1_4?s=books&ie=UTF8&qid=1543406504&sr=1-4&keywords=randy+barnett https://www.amazon.com/Against-Politics-Government-Routledge-Political/dp/0415513650/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1543406533&sr=1-1&keywords=against+politics On peut trouver le livre de DJ en pdf sur ternet. Le reste, je ne sais pas. -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
F. mas a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Bruce Benson rules. Mais Anthony de Jasay aussi (et randy barnett). Sinon pour la critique du droit anacap par un type qui les a lu https://www.press.uchicago.edu/ucp/books/book/chicago/C/bo18523749.html -
La différence entre cité et Etat n'est pas seulement affaire de traduction anodine : il s'agit de deux organisations sociales distinctes qui ont produit deux sciences politiques différentes qu'on a tendance à mélanger, ce qui revient à plaquer des conceptions anciennes sur du moderne et modernes sur de l'antique. C'est d'ailleurs une faiblesse du livre de Freund, qui pense pouvoir concilier Max Weber et Aristote, ce qui est possible en paroles, mais pas en pratique. Pour résumer, l'esprit de l'aristotélisme en politique, c'est la définition de la citoyenneté qu'il en donne dans la politique : on devient bon citoyen en alternant les postes de commandement et d'obéissance, là où la politique moderne a professionnalisé et institutionnalisé la division entre l'activité de gouverner et celle d'être gouverné. Sur le sujet, je recommande les cours de Castoriadis sur la démocratie athénienne, mais si Castoriadis est trop gauchiste, on peut aussi se reporter au curieux livre de Pierre Manent 'Les métamorphoses de la Cité'. Plus classiquement, on peut aussi lire les critiques formulées par Montesquieu (et ensuite par Madison, Jay Hamilton dans les premiers federalist papers) à l'endroit des cités antiques (et le remède, pour ces derniers, que constitue le gouvernement représentatif). C'est un épisode de l'histoire politique occidentale qu'il ne faut pas négliger pour mieux comprendre les théories politiques que nous manipulons aujourd'hui.
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Non, là ce n'est pas tant une question de qualité que de taille (et je me faisais un peu chier...) Je le reprendrai sans doute un jour quand je serai dans de meilleures dispositions.
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Dans le genre, il y a ça (j'avoue que ça m'est tombé des mains aussi) https://en.wikipedia.org/wiki/Human_Accomplishment
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C'est une question de traduction ici (statuere). Tricot écrit bien, mais il n'est pas toujours fidèle au grec. Le terme état n'existe pas en grec : c'est une facilité qu'il utilise pour se faire comprendre (c'est comme 'volonté' !)
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Sur Aristote : l'homme est social-politique, il est doué de parole/de raison, il peut donc naturellement créer des communautés donc celle politique, sans passer par la case Etat, c'est là où je voulais en venir. Sur Nisbet : non, je ne pense pas. Il a même tendance à montrer que l'Etat est partisan (donc politique) parce que ses intérêts ne coïncident pas avec ceux qu'il exploite.
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Sur le totalitarisme L'idéologie et la terreur, c'est au contraire très arendtien ce que je dis ! Gauchet parle d'idéocratie : un régime guidé par l'idéologie et qui se sert de la terreur pour effacer la réalité et la remplacer par la propagande. L'origine des systèmes totalitaires dans les systèmes coloniaux oui, mais ces systèmes ne contenaient pas déjà l'intégralité, en eux-même, le système totalitaire (c'est une source...). La relative anarchie au sommet des systèmes totalitaires n'est pas voulue, même si elle est réelle (cf le nazisme) Aristote vous fusille du regard depuis sa tombe : la Cité n'est pas l'Etat, c'est même une organisation politique sans Etat (sur le sujet par ex vidal naquet ou castoriadis, mais bon), ce phénomène purement moderne, et qui marque la rupture entre l'ancien monde et le nouveau (avec le gvt représentatif). Dans la notion de P, mais plus encore dans le Nomos, Schmitt dissocie Politique et Etat : le critère ami/ennemi, c'est justement pour rompre avec la vieille tradition positiviste qui réduit le Politique à l'étatique, alors que justement, celui-ci peut se loger dans d'autres lieux/organisations sociales, genre les grands espaces (cf le nomos). Le 'certain type d'Etat' de Nisbet, c'est l'Etat moderne, qui est en compétition pour le pouvoir depuis l'origine avec les féodalités/les corps intermédiaires/ d'un côté, l'Eglise et l'Empire de l'autre, et qui ne triomphera que quand tous ses compétiteurs seront à terre. C'est celui qui selon le bon mot de Hume se fit par la conquête extérieure ou intérieure (la GB v. la France).
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Oui, The quest for community. La tradition sociologique est intéressant aussi, enfin si on est dans le trip sociologue.
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Désolé de répondre un peu tard, j'étais assez occupé! Non je ne confonds pas décisionnisme et totalitarisme. Ce qui intervient dans/pour établir la situation d'exception, c'est le souverain politique, celui dont la décision ne se subsume d'aucune norme, parce qu'il est à la fois celui qui pose la norme, qui peut l'abolir et s'y soustrait car Princeps legibus solutus est. Contrairement au positivisme, il n'y a pas de rupture entre pouvoir constituant originaire et dérivé, entre décision politique créatrice qui pose les institutions et son fonctionnement ordinaire. L'exécutif, c'est le lieu constitutionnel de la souveraineté concrète (par opposition à celle abstraite de la constitution écrite libérale-bourgeoise), où pour les décisionnistes, le souverain agit de façon délié des lois ordinaires (ou qui peut se délier lui-même des lois ordinaires au nom de par exemple, l'état d'exception). D'ou les réflexions de capitant sur l'article 16 ou celle de Schmitt sur l'art 48 de la constitution de Weimar. Il y a une raison à la non formalisation de l'exécutif, qui par ailleurs, dans la tradition libérale, est toujours subordonnée au législatif ou au judiciaire, c'est que sont histoire longue le fait plutôt appartenir à la tradition monarchie (voire despotique, si on en croit L Strauss toujours). Son intégration au constitutionnalisme moderne se fait de manière chaotique, et se fixe grâce aux crises économiques et à la guerre (cf de Jouvenel). Aujourd'hui, le triomphe absolu de l'exécutif correspond aussi à celui de l'état bureaucratique moderne, devenu tellement dominant qu'il a largement obsolétisé le droit libéral d'avant guerre (Cf N Roussellier sur le pouvoir exécutif) Le totalitarisme ce n'est pas tant l'acceptation de l'arbitraire au sens premier du terme au beau milieu de l'ordre constitionnel que sa subordination à l'idéologie + l'emploi de la terreur. Sur le 'libéral conservatisme' : on peut soutenir la thèse inverse, comme le fait par exemple Robert Nisbet (thèse que je fais mienne au passage) : l'Etat, avec son exécutif fort ses technocrates et sa bureaucratie, est profondément révolutionnaire : il détruit systématiquement les communautés naturelles et les corps intermédiaires (mais aussi la monnaie, le droit commun, la morale et les coutumes établies) pour proposer sa version propre afin s'assouplir l'échine de ses administrés. Je ne mets pas en doute le libéralisme d'Aron, je rappelle seulement qu'il est meilleur politologue qu'économiste Et que sur ce plan là, je ne le trouve pas totalement convaincant. J'ai donné la réf sur Raynaud plus haut, c'est un article de Commentaire.
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CRISPR-Cas9 : L'édition des gènes, pour le meilleur et pour le pire.
F. mas a répondu à un sujet de Citronne dans Science et technologie
Y'a qu'à laisser les pays aux standards moraux particulièrement bas (Chine, Corée du Nord, Russie, Mordor) faire le sale boulot et profiter ensuite de leurs avancées tech en leur envoyant des espions! La morale est sauve et tout le monde s'y retrouve! -
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La bonne époque de la piraterie informatique
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CRISPR-Cas9 : L'édition des gènes, pour le meilleur et pour le pire.
F. mas a répondu à un sujet de Citronne dans Science et technologie
Il y a un article dans the conversation que je viens de programmer pour demain. Mais tout article complémentaire est bienvenu. Le sujet est suffisamment important pour qu'on en parle. -
Pour Schmitt, il n'y a pas de politique libérale, seulement une critique libérale de la politique, qui en gros à ses yeux peut se réduire à l'économie et à la morale (et au droit > cf la critique du normativisme), donc pas d'opposition possible entre lib pol et lib éco. On pourra lire par exemple sur le sujet la Notion de politique. Sur Augusto : comme il n'existe pas de gouvernance politique proprement libérale (même si le fonctionnement de l'état de droit nécessite un certain nombre d'institutions de base), son fonctionnement s'accommode de différents modes de gouvernement (démocratie, monarchie, dictature, parlementarisme) qui ont en commun de ne pouvoir être le reflet de son fonctionnement social. Ca colle plus ou moins bien, et en ce qui concerne le Chili, la libéralisation s'est accompagnée de la transition vers la démocratie. Je n'innocente pas Aron, il faut lire l'article de Philippe Raynaud sur le sujet, qui est complet. Mais je prends en compte cette remarque. La postface de Taguieff au livre de Freund est intéressante, mais je cherche toujours ce qu'il a trouvé de libéral chez lui. Schmitt n'envisage pas l'état libéral bourgeois 'centré sur ses fonctions régaliennes' comme un modèle politique, son truc, c'est rééquilibrer le pouvoir pour donner à l'exécutif la prééminence absolue. Aron n'a jamais pensé en termes de recentrage sur les fonctions régaliennes (il est plutôt keynésien), et de mémoire, Freund non plus. C'est d'ailleurs, à mon avis le problème commun à ces auteurs, malgré leurs grands talents en sc politique. Je ne vois pas bien pourquoi on parle des anarcaps ici : entre le décisionnisme et sa tentation permanente de l'intervention politique dans tous les domaines de l'existence et l'anarcapie, il y a le libéralisme classique, hein.
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Les vrais savent.
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Non, Schmitt ne distingue pas entre libéralisme économique et politique. Il a dans le viseur le gouvernement représentatif (parlementarisme et démocratie, théorie de la constitution), le libéralisme bourgeois qui a à sa tête la classe discutante et prétendument rationnelle (parlementarisme et démocratie) et défend un droit déterritorialisé typique des thalassocraties (le nomos de la terre). Sur Hobbes : la critique adressée à Schmitt par Leo Strauss repose d'ailleurs sur son usage radicalisé de l'auteur du Leviathan : il cherche à fonder un pensée illibérale en s'appuyant sur l'un des auteurs fondateurs du libéralisme (ou du moins de ses concepts clefs), ce qui ne peut aboutir qu'à un échec dans sa tentative de sortie de la philosophie moderne. Aron et Freund font une lecture sélective de Schmitt. Aron n'est même pas au courant que Schmitt a été kronjurist du reich, il est surtout influencé par sa vision des relations internationales (sur le sujet, https://www.commentaire.fr/boutique/achat-d-articles/raymond-aron-lecteur-de-carl-schmitt-9592), tandis que Freund est plus conservateur (wébérien, néoaristotélicien, etc), mais très modérément libéral (ce qui par ailleurs n'enlève rien à ce dernier. Je le trouve très intéressant, peut être même par certains côtés plus de Schmitt). Perroux était corporatiste, pas libéral, et Capitant décisionniste tendance gaulliste de gauche.
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Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
F. mas a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Ahha je vois Gwen Calves dans le lot (que j'ai un peu connu puisqu'elle bossait sur les USA à scpo). Quelqu'un de très compétent, mais effectivement, ce ne sera pas super réac si les intervenants sont de la même eau
