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Tout ce qui a été posté par Domi
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Je fais un retour à l'Opéra Italien. L'Opera Seria ayant trois actes, les compositeurs écrivirent des petites farces, des pièces bouffonnes durant les entractes, les intermezzi. Assistant dans un premier temps à deux pièces séparées, les spectateurs des entractes virent la représentation d'une même pièce, séparée en deux. Enfin, on joua cette pièce en lever de rideau. L'Opéra bouffe était né. Une des pièces les plus réussies de ce genre est la Serva Padrona de Pergolèse où la pièce commence par les récriminations d'Uberto contre sa servante Serpina et s'achève, grâce à l'habileté de cette dernière, par leur mariage : Je recopie la présentation de Youtube pour vous permettre d'apprécier les airs sans écouter la totalité de la pièce : Part 1: 02:35 Aria: Aspettare e non venire ~ Uberto 04:16 Recitativo: Questa e per me disgrazia! ~ Uberto, Serpina 07:52 Aria: Sempre in contrasti ~ Uberto 11:27 Recitativo: In somma delle somme ~ Serpina, Uberto 13:02 Aria: Stizzoso, mio stizzoso! ~ Serpina 16:29 Recitativo: Benissimo! ~ Uberto, Serpina 18:38 Duetto: Lo conosco ~ Serpina, Uberto Part 2: 23:03 Recitativo: Or che fatto ~ Serpina, Uberto 26:38 Aria: A Serpina penserete ~ Serpina 29:50 Recitativo: Ah, quanto mi fa male ~ Uberto, Serpina 31:52 Aria: Son imbrogliato io gia ~ Uberto 36:03 Recitativo: Favorisca, Signor ~ Serpina, Uberto 39:40 Duetto: Per te io ho nel core ~ Serpina, Uberto 42:35 Contento tu sarai! ~ Serpina, Uberto • Umberto: Furio Zanasi • Serpina: Sonya Yoncheva • Vespone: Roberto Carlos Gerboles • Tafano: Pablo Ariel Bursztin
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Doué me parait plus fort que Barcola. Pour le reste, notre addition de talents individuels est en effet impressionnante mais nous restons sur deux matches où nous avons été laminés collectivement par l'Espagne.
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Cinquante ans après Lully, le prochain grand représentant de la tragédie lyrique française sera Jean-Philippe Rameau (1683 - 1764). Auparavant reconnu comme théoricien, auteur d'un traité sur l'harmonie, il connaitra à partir de 1733, à l'âge de cinquante ans, alors que son oeuvre musicale était encore très mince, une impressionnante série de succès au théâtre. Je n'ai jamais assisté à un opéra de Rameau mais leur déroulement, qui correspond aux habitudes de l'époque, peut étonner. Les danses et scènes joyeuses succèdent systématiquement aux airs mélancoliques ou tragiques selon une alternance codifiée. Voici en tout cas quelques uns de ses airs les plus fameux : Forêts paisibles (les indes galantes) : "Puissant maître des flots" (Hyppolite et Aricie) : Tristes apprêts (Castor et Pollux) : et enfin "Nature, amour qui partagez mon coeur" du même Castor et Pollux :
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A condition de préciser la catégorie auquel il appartient, "chanson populaire amusante", on peut sans doute parler de chef d'oeuvre.
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Domi a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Pas de souci. Je ne voyais pas de meilleur terme à opposer aux catégories des étrangers et immigration récente. -
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Domi a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Si je compte bien 20 % qui font 80 % du travail, cela représente un écart de 1 à 20 entre la moyenne des 20 % les plus productifs et la moyenne des 80 autres % . Si on évoque les personnes exerçant le même poste, mon ressenti serait plutôt de 1 à 2 entre les extrêmes et au doit mouillé 50 % de productivité en plus pour les plus productifs par rapport aux autres. -
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Domi a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Je précise que mon propos n'était pas de plaider pour un départ massif des populations immigrées mais de dire pourquoi selon moi, il n'y a pas de fatalité au fait que les "français ne veulent plus travailler" si les conditions étaient réunies. Sinon, je suis plutôt d'accord avec ton message. -
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Domi a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
J'ai tendance à penser (je suis là aussi dans le ressenti) que si la main d'oeuvre immigrée/étrangère disparaissait de certains métiers, elle serait partiellement réinvestie par les français de souche. Ils y travaillaient avant et certains métiers strictement immigrés en ville sont occupés par des populations d'ancienne souche française en ville. Et à l'inverse le même raisonnement vaut pour la délinquance qui serait davantage réinvestie par les français de souche si les immigrés s'en allaient. -
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Domi a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Plusieurs points. D'abord, il est impossible d'argumenter sur des chiffres que tu tires de ton ressenti personnel sans aucune évaluation sérieuse. Ensuite, les écarts de productivité ne posent pas de problème d'emploi si salaires s' ajustent sur les productivités respectives de chacun. Enfin, il faut distinguer les écarts de productivité entre postes équivalents et postes différents. -
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Domi a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Comme symptôme de la mentalité française, on peut rappeler également le succès du discours selon lequel les entreprises auraient reçu énormément de cadeau pendant le Covid alors que dans le même temps les français trouvaient normal d'être payés à ne rien faire. -
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Domi a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Ils vont également dans le même temps comptabiliser les charges patronales dans les taxes sur les salariés mais présenter les réductions de charges comme des cadeaux aux entreprises. -
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Domi a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
En réalité, une "victoire" paradoxale du libéralisme car le discours libéral prouvant que les gens payaient plus de prélèvement obligatoire que ce qu'ils pensaient a été entendu et utilisé par Zucman pour montrer que les classes populaires et moyennes avaient des taux de prélèvement obligatoires (par le biais des charges sociales et patronales) plus importants que les "ultra-riches" mais les gens en ont tiré des conclusions socialistes. J'aurais tendance à en conclure que le libéralisme est une doctrine plutôt rationnelle et vouloir trop l'axer sur les intérêts et les passions ne fonctionne pas. -
L'opéra Italien a globalement dominé l'Europe musicale des XVIIème et XVIIIème siècle, les grandes capitales étrangères important des compositeurs italiens. Un pays toutefois fit une résistance particulière : la France. Alors qu'existait un lien manifeste entre les premiers opéras et les ballets de cours, les français ne comprenaient visiblement pas l'intérêt d'une action théâtrale mise en forme par le chant. Mazarin fit des tentatives infructueuses pour importer des opéras Italiens. Ce fut finalement Jean-Baptiste Lully, qui , sous la protection de Louis XIV, adapta le principe de l'opéra en France par des compositions originales (non reprises des succès italiens), en français et adapté au goût des français de l'époque (plus soucieux notamment de compréhension du texte que d'exploits vocaux). Lully composa essentiellement, des ballets de cour, des comédies ballets (sur des livrets de Molière) et enfin des tragédies lyriques, équivalent français de l'opéra seria italien. Voici un extrait d'Armide, une de ses plus fameuses tragédies lyriques (de 1686) : et du bourgeois gentilhomme (1670) : On voit dans l'extrait précédent le chef d'orchestre marquer le rythme avec un bâton. En répétant ainsi lors d'un Te Deum destiné à la guérison du roi, Lully s'est blessé au pied. Cette blessure a provoqué une gangrène dont le compositeur est mort.
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Après l'émergence de l'opéra à Florence, différentes écoles domineront la péninsule italienne, l'école romaine particulièrement faste entre 1620 et 1660 et la Vénitienne durant la même période. Le public vénitien sera plus populaire que les publics romains et florentins. A partir de 1770, c'est l'opéra napolitain qui triomphera, pas seulement en Italie mais dans toute l'Europe, les compositeurs d'opéras Italiens s'exportant dans de nombreux pays. Malgré son nom il serait légitime de douter du caractère "sérieux" de cet opéra "Seria" : compositions en série (certains compositeurs atteignent facilement la centaine d'opéras), souvent sur les mêmes livrets, des représentations présentant un patchwork de divers opéras sous le nom d'un opéra célèbre, dont les scènes sont représentées dans le désordre, devant un public désinvolte, discutant sans se gêner le moins du monde durant les récitatifs avant d'applaudir et de hurler à tout rompre lorsque la soprano ou le castrat vedette chante un aria ! Pour se faire une plus juste idée de ce type d'opéra, voici quelques arias d'Alessandro Scarlatti, père de Domenico :
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Post-libéralisme : la bataille pour l'âme du conservatisme américain
Domi a répondu à un sujet de F. mas dans Europe et international
Question naïve : comment les post-libéraux parviennent-ils à prendre le contrôle de ses revues/Think tank ? Entrisme ? Certains changent d'opinion ? Si le post-libéralisme a le vent en poupe, il serait plus logique que ses propres revues gagnent en lectorat et influence à l'inverse des revues du conservatisme américain traditionnel. -
Pour mémoire, dans A la recherche du temps perdu : https://www.lelivrescolaire.fr/page/7366024
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Résumons très grossièrement l'histoire de la musique savante occidentale. Du VIIème au XIème siècle domine le chant grégorien, "un chant pour voix d'hommes, parcourant théoriquement deux octaves, exclusivement homophone (à l'unisson), en diatonique pur, sans note sensible" (Une histoire de la musique, Lucien Rebatet). Vers la fin du XIème siècle apparaissent les troubadours et les trouvères, aristocrates écrivant, composant et chantant pour leurs pairs et qui joueront un rôle important jusque vers 1300. A la fin du XIIème siècle, avec l'école de Notre-Dame et ses représentants Léonins et Pérotin, le chant Grégorien évolue vers la polyphonie. La polyphonie vocale dominera sans partage la musique occidentale jusqu'aux environs de 1600. A ce moment apparaissent deux innovations importantes qui font entrer la musique dans son âge classique : les débuts de la musique instrumentale avec les Sacrae Symphoniae de Giovanni Gabrieli, première pièce dans laquelle le compositeur précise les instruments avec lesquels le morceau doit être joué en 1597 et en 1600, ce qui est généralement considéré comme le premier opéra, l'Euridice de Jacopo Peri, jouée à Florence lors du mariage par procuration de Marie de Médicis et de Henri IV : Toutefois, c'est probablement (le thème était décidément à la mode) l'Orfeo de Monteverdi de 1607, qui représentent le mieux pour nous l'innovation constituée par les premiers opéras :
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Je n'y avais pas mis les oreilles, mais je compatis.
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Lecornu dernier des premiers ministres de Macron ?
Domi a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
Cette réforme des retraites, c'est plus ou moins la même que celle qui avait été suspendue au moment du covid, non ? -
Les Républicains
Domi a répondu à un sujet de PABerryer dans Politique, droit et questions de société
Disons aussi qu'il y a des pratiques légalement condamnables et il y a le clientélisme : des gens qui te doivent un emploi manifestement inutile par ailleurs mais dont tu pourras toujours défendre la légalité en justice. -
Sarkozy, la défaite du ravioli francais
Domi a répondu à un sujet de Cugieran dans Politique, droit et questions de société
Une donnée qui vaut ce qu'elle vaut : mon expérience personnelle de Parisien. Je marche pas mal. Je vais assez régulièrement au travail à pied : 5,5 Km peut-être une cinquantaine de fois par an le matin et 2 km presque tous les soirs. Le Week-end aussi je fais très souvent de longs trajets à pied en journée. Je marche moins la nuit sauf 10 minutes à pied vers minuit en rentrant du cinéma. L'épisode le plus violent dont je me souvienne sur les deux dernières années s'est produit alors que je marchais pour aller au travail. Deux types se toisaient et étaient sur le point de se battre. Le plus grand reprochait à l'autre d'avoir donné un coup sur sa camionnette alors que l'autre, qui conduisait une trottinette reprochait au conducteur de la camionnette d'avoir failli le renverser. Ils se sont finalement séparés sans avoir échangé de coups. Le seul endroit dans Paris où j'ai ressenti un malaise c'est dans la zone Barbes-La Chapelle mais sans qu'il y ait à un moment un risque où une menace explicite, cela correspondait seulement au sentiment diffus de ne pas être chez moi. Globalement mon "sentiment d'insécurité" de marcheur Parisien est très faible voire nulle alors que je suis d'une nature plutôt méfiante. Ceci dit je n'ai pas fait l'expérience de Chatelet les Halles tard le soir. -
Le racisme systémique une notion contestable
Domi a répondu à un sujet de Domi dans Politique, droit et questions de société
L'explication principale est de toute manière que homme ou femme, il est difficile à une personne agressée de l'avouer publiquement et de déposer plainte. En ce qui concerne, les différences hommes/femmes, il conviendrait d'avoir des chiffres comparatifs. Il reste qu'un homme battu actuellement bénéficiera de moins de soutiens publics qu'une femme agressée. -
Le racisme systémique une notion contestable
Domi a répondu à un sujet de Domi dans Politique, droit et questions de société
Mille merci, en effet, je m'étais demandé en écrivant ce qui pouvait clocher dans mon raisonnement alors que la réponse était évidente, mon intuition étant quand même qu'on doit se trouver plus proche des 30 % qui discriminent tout le temps que de l'hypothèse opposée. Les deux hypothèses mériteraient dans tous les cas, si l'une ou l'autre était avérée, d'être finement analysées et les responsabilités de chacun d'être justement pesées. Par ailleurs, àmha les partisans du racisme systémique (PRS) ont une préférence pour l'implication de la majorité du groupe majoritaire (dans notre exemple 100 % des propriétaires qui discriminent 30 % des cas auraient leur préférence). Comme par ailleurs, ils ne sont pas sûr de prouver que la majorité discrimine, les PRS vont avoir recours à l'analyse de l'ordre légal que la majorité est censée approuver. Or, là aussi en apparence l'accusation échoue puisque la loi ne fait pas de distinction raciale et condamne même les discriminations privées. Seulement la loi échoue à empêcher les discriminations. Il s'agit donc de rendre celui qui approuve l'ordre légal responsable des échecs de la loi. En changeant de domaine, tout le monde connait l'écart entre le nombre de viols dans les enquêtes de victimisation et les viols condamnés judiciairement. Tu approuves l'ordre légal dans lequel seul une faible proportion des auteurs de viols sont condamnés ? C'est bien la preuve que tu approuves les viols et à un niveau plus général, c'est la preuve de l'existence du patriarcat. Manque de bol, un tel écart entre victimisation et condamnations existe dans le cas des hommes battus. La société est-elle donc aussi un matriarcat qui a pour objet de tabasser les hommes ? Dernier point très important. Il faut distinguer la thèse du racisme systémique des deux idées suivantes : tout d'abord, l'idée qu'à racisme ou tendance à discriminer égaux la minorité en souffrira plus que la majorité, (idée à la fois très importante et à peu près incontestable mais qui apparait très rarement dans le débat), ensuite, l'idée plus contestable mais défendable que dans une société donnée le racisme (conscient) ou la xénophobie/tendance à discriminer (qui peuvent être inconscients) sont plus forts dans la majorité que dans la minorité. La thèse du racisme systémique a pour but de piper les dés de telle sorte que le "perdant" ou le raciste sera toujours du même côté. -
Le racisme systémique une notion contestable
Domi a répondu à un sujet de Domi dans Politique, droit et questions de société
La "société" est trop holistique dans ce contexte. Je me répète. Dans les cas des discriminations ce que fait la société est le résultat de ce que font ceux qui discriminent et de ceux qui ne discriminent pas. En prenant la moyenne des discriminations (ou un résultat agrégé au niveau de la société) on arrive à la conclusion que la société "dans son ensemble" discrimine à X % ce qui engagerait toute la société. Il ne s'agit même pas de dire ici que la responsabilité est d'abord individuelle mais que le raisonnement serait trompeur même si on voulait avoir une idée "agrégée" du phénomène des discriminations. Autre exemple afin de parvenir à être plus clair : 20 % des employeurs discriminent une minorité à hauteur de 20 % en terme de salaire. 80 % ne discriminent pas. La perte de salaire liée aux discriminations est de 4 % Un partisan du racisme systémique va amalgamer cette situation à celle où tous les employeurs discriminent à hauteur de 4 % Et il est vrai que le résultat global pour la minorité est le même mais c'est une fausse description de ce qui se passe dans la société. -
Le racisme systémique une notion contestable
Domi a répondu à un sujet de Domi dans Politique, droit et questions de société
A mon avis, je ne fais pas de confusion et tu ne vois pas suffisamment le côté pervers de la notion de racisme systémique. Prenons un exemple. Supposons qu'un testing montre qu'une personne de couleur ait 30 % de chances en moins d'obtenir un logement (je crois qu'il y avait eu effectivement un test en ce sens). Cette statistique montre en gros que 70 % des propriétaires ne discriminent pas et que 30 % discriminent. Or, le raisonnement par le racisme systémique fait porter la responsabilité des discriminations sur toute la société et donc dans mon exemple sur les 70 % qui ne discriminent pas. Le raisonnement est en gros que si vous ne parvenez pas à empêcher les discriminations de se produire, c'est donc que vous participez à ces discriminations. C'est le problème d'un raisonnement sur les moyennes. Quand 30 % des personnes discriminent et 70 % ne discriminent pas la société dans son ensemble produit 30 % de discrimination et donc tous les membres de la société participent à ces discriminations à hauteur de 30 %. Ce qui permet de dire au final que tout le monde discrimine et donc est raciste. Les choses ne sont pas formulées comme ça mais en réalité c'est comme cela que raisonnent les partisans du racisme systémique.
