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Domi

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Tout ce qui a été posté par Domi

  1. Avec toutes les incertitudes que nous avons sur les avantages / inconvénients du climat futur, je dirai que nous avons plutôt intérêt, s'agissant des pays riches à réduire nos émissions à un rythme régulier mais un peu plus soutenu que jusqu'alors, mais sans aller jusqu'aux solutions actuelles. Les pays pauvres doivent croitre en utilisant les énergies fossiles (donc faire croitre leurs émissions) mais tenter de faire baisser le ratio émission / PIB (que la croissance ou la richesse produite soit moins dépendante des énergies fossiles) C'est une solution au doigt mouillé. Je suis plutôt d'accord avec toi qu'un climat plus chaud a plutôt plus de chance d'être préférable à un climat plus froid. Je crois que le sud de la France (Nîmes ou Nice) représente un peu la température moyenne. Or globalement, la civilisation humaine s'est mieux répandue dans les climats plus chaud que cette limite que plus froid. Mais je reste plus sensible à la limitation des incertitudes qu'à tenter ce pari. Je ne réagissais pas au Tweet d'Alex Epstein. Je suis plutôt d'accord avec sa vidéo. Enfin je suis d'accord avec toi que la question des conséquences du réchauffement est importante mais que celle de la compatibilité de se priver des énergies fossiles l'est tout autant. On peut être favorable à cette réduction, non par pessimisme (parce que l'on craint des conséquences vraiment catastrophique du réchauffement...) mais par optimisme (parce que l'on pense que cette réduction est possible, à un moindre coût). Or jusqu'ici, les pays riches ont assez bien réussi à réduire leurs émissions et je ne pense pas que c'est ce qui a le plus comprimé leur croissance en comparaison des dépenses publiques excessives par exemple.
  2. Moi non plus. Je pense que la différence porte sur la question du degré de preuve exigé pour agir. "on ne peut pas exclure" = degré de preuve minimaliste = principe de précaution. Exiger une preuve certaine (par définition impossible) = degré de preuve maximaliste Pour moi, la vérité est entre les deux
  3. Que la possibilité d'une catastrophe extrême soit prise en compte dans la réflexion est normal, et c'est de la prudence, qu'elle oriente systématiquement le choix, c'est le principe de précaution. Dans le cas du réchauffement, il faudrait vraiment envisager des conséquences extrêmes et très peu probables pour que ses inconvénients soient supérieurs aux avantages de la croissance économique. Donc dire par exemple, on instaure la croissance zéro ou la décroissance en raison du réchauffement, est très contestable.
  4. Je pense que la prudence en face d'une incertitude et le principe de précaution sont deux choses distinctes. Le principe de précaution consiste à brandir toujours la menace d'une catastrophe extrême sans tenter d'examiner sa probabilité.
  5. Je ne pense pas faire appel au principe de précaution non plus (tu répondais à @L'affreux qui commentait lui-même mon message. Ce que je veux exprimer c'est que le point de vue de la science et le point de vue de l'action (politique notamment) sont deux choses différentes. En chance, une hypothèse reste soumise à réputation. Donc en l'occurrence certains sceptiques ont beau jeu de dire que d'une part, on ne doit agir que si la cause anthropique est prouvée de façon certaine et que d'autre part la cause anthropique comme toute hypothèse scientifique restera toujours soumise à réfutation donc incertaine. Il s'agit évidemment d'un abus de la démarche scientifique en transposant ce qui relève de la science sur ce qui relève de l'action. Bien sûr les sceptiques n'argumentent pas de la manière que j'ai décrite mais à certains égards, ils agissent en fonction de ces principes. Dans un autre domaine, un entrepreneur fait des paris sur l'avenir, sur l'environnement concurrentiel, sur les choix de consommation. Il n'attend pas d'avoir des certitudes scientifiques à cet égard. Au moment où j'écris ce message, je me souviens d'un extrait de Droit Naturel et Histoire de Léo Strauss qui colle parfaitement à ce que je dis. Léo Strauss résume la pensée de Burke :
  6. Toutes les conséquences climatiques ne sont pas néfastes, bien sûr mais il y a deux raisons à mon avis de préférer le statu quo au réchauffement climatique. D'abord, on connais le climat actuel, les conséquences du réchauffement sont plus incertaines. Elles pourraient être globalement plus favorables mais il est également possible qu'elles soient carrément défavorables au global. La planète telle qu'elle existe est plutôt propice à la vie et à l'activité humaine. Il parait préférable de préserver le climat actuel que d'aller vers un autre climat plus incertain. Ensuite, à supposer que le climat futur soit ni plus ni moins favorable aux activités humaines que maintenant, le passage de l'un à l'autre nécessitera des adaptations qui auront certainement un coût. Donc à choisir, en situation d'incertitude, je préférerai préserver le climat actuel qu'aller vers un climat plus chaud. En exprimant cette préférence, je fais entièrement abstraction ici du coût de cette préservation (se passer des énergies fossiles). Si on fait rentrer cette question dans la balance, on est amené à se poser deux autres questions : quel sera le coût futur économique de se passer des énergies fossiles (dans quelle mesure pouvons nous trouver des substituts efficaces ?) et évidemment quel sera le coût attendu du réchauffement ? Bien entendu, à l'heure actuelle, il est évident que les bienfaits de la croissance économique en général et des énergies fossiles en particulier sont sans commune mesure avec les inconvénients éventuels du réchauffement. La question est en sera-t-il de même dans l'avenir si le réchauffement se poursuit et en fonction du progrès des énergies de substitution ?
  7. Pour moi, il y a un effet miroir entre les deux attitudes suivantes, qui consistent pourtant apparemment le problème dans l'ordre : du côté sceptique : On ne pourra étudier la possibilité d'aucune mesure de lutte contre le réchauffement climatique tant qu'on ne m'aura pas prouvé (et je suis de toute manière décidé à n'admettre aucune preuve quelles que soient celles qui me seraient apportées...) que l'homme est responsable du réchauffement climatique, du côté alarmiste : la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique est incontestable. Il est donc inutile voire interdit d'en discuter. Pour moi, la responsabilité de l'homme me parait l'hypothèse la plus probable donc je pense qu'on doit en priorité discuter des mesures adaptées à cette réalité mais on doit toujours laisser ouverte la possibilité d'une discussion sur la cause du réchauffement.
  8. Domi

    Chanson franchouille

  9. Domi

    Chanson franchouille

  10. Domi

    Chanson franchouille

  11. Même si la machine est supérieure en tout, les humains peuvent conserver un avantage comparatif, non ?
  12. Domi

    Chanson franchouille

    Alissa Wenz :
  13. Domi

    Vidéos diverses intéressantes

    J'en mets deux autres dans chanson franchouille
  14. Domi

    Vidéos diverses intéressantes

    Il n'y a pas un sommet qui serait toujours plus loin dans le passé mais dans un passé déterminé qui peut servir de modèle et de référence. Il est donc logique de déplorer le recul survenu depuis. Dans le cas de la chanson française, le sommet a été atteint selon moi dans les années 60 (Barbara est au-dessus de Mistinguett). Aujourd'hui j'aime beaucoup Alissa Wenz par exemple, mais elle est inconnue :
  15. Domi

    Vidéos diverses intéressantes

    Je réponds sérieusement à un commentaire ironique (et assez drôle) A mon humble avis, il y a une décadence, non pas dans l'offre totale car il existe certainement autant sinon plus de grands artistes aujourd'hui que dans le passé mais dans ce que le grand public écoute, ou dans la manière dont offre et demande s'influencent réciproquement (les gens préfèrent spontanément ce qui est facile, on leur propose donc des choses faciles ce qui les habitue à n'écouter que ce genre de musiques).
  16. Bravo Rincevent !
  17. Au contraire j'aime bien ces vidéos
  18. Je comprends pas ? Je ne lui ai pas trouvé un côté connard ...
  19. La comparaison des musiques des James Bond est plus rigoureuse car il n'y a pas de biais de sélection. Mancini et Michel Legrand ont certainement été sélectionnés car "chouchous" de l'auteur de la vidéo mais il faut reconnaitre qu'ils seraient impensables aujourd'hui.
  20. Domi

    Vols en France

    Il y a deux mois de ça, je vois un type se saisir d'un pot de fleur, à l'étalage d'un fleuriste dehors. Un fleuriste l'interpelle, le type rend le pot de fleur sans demander son reste.
  21. Dans l'article que tu cites, il semble que la chronologie soit inversée. C'est après une menace de suppression de fréquences pour d'autres raisons qu'Hanouna a proposé de supprimer l'audiovisuel public et que la ministre a réagi en disant que c'est inadmissible :
  22. En effet, j'ai plutôt exposé l'argument que j'aurais utilisé que celui qui est le plus employé en réalité.
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