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Librekom

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Très bon quand-même. Le pire c'est que les deux ne sont pas antagoniques, on vit à la fois dans un monde orwellien et dans le meilleur des mondes de Huxley, le totalitarisme doux et mesquin d'un côté, l'idiocratie et la grande nurserie de l'autre.

En cela l'auteur a partiellement raison, la vision libertarienne est incomplète, il lui manque la critique de la socété atomisée, festive et décadente.

Posté

La société atomisée et décadente n'est possible que par l'action de l'état qui se substitue aux institutions traditionnelles, leur faisant perdre leur raison d'être.

Posté

La société atomisée et décadente n'est possible que par l'action de l'état qui se substitue aux institutions traditionnelles, leur faisant perdre leur raison d'être.

Je connais cette théorie.

Posté

La société atomisée et décadente n'est possible que par l'action de l'état qui se substitue aux institutions traditionnelles, leur faisant perdre leur raison d'être.

Exactement : fin de la propriété privée = fin des barrières éthiques.

Posté

La société atomisée et décadente n'est possible que par l'action de l'état qui se substitue aux institutions traditionnelles, leur faisant perdre leur raison d'être.

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Posté

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Des arguments ?

J'ai parfois l'impression que tel Chavez qui tiens les USA pour responsables de tous les mots, nous faisons pareil avec l'état.

Posté

T'es plus anarcap toi ?

Tu parles comme un liberal classique !

Posté

Non, il parle juste comme un Librekom qui fantasme sur le petit cul d'Apollon. Faisez gaffe, les gens, vous êtes officiellement pris tous les deux !

Posté

Des arguments ?

J'ai parfois l'impression que tel Chavez qui tiens les USA pour responsables de tous les mots, nous faisons pareil avec l'état.

Tu as raison de faire preuve de vigilance sur ce sujet, rien n'est pire que le fanatisme dans un sens ou dans l'autre. Parfois nous nous égarons dans notre critique contre l'Etat, mais dans 99% des cas, nous avons je pense des arguments.

Posté

Des arguments ?

J'ai parfois l'impression que tel Chavez qui tiens les USA pour responsables de tous les mots, nous faisons pareil avec l'état.

Certaines institutions humaines ont des finalités économiques (pas seulement économiques, mais aussi économiques), comme par exemple à l'origine la famille (ou la "famille souche"). En situation de rareté relative, elles servent à économiser des ressources (temps, argent, etc) et à protéger les individus de l'aléa de l'existence. L'Etat a organisé depuis le milieu du 19e le transfert de la plupart des fonctions assurées par les institutions civiles sous prétexte d'en donner une version plus efficace. J'évoquais la famille, mais l'histoire des institutions de Charité suivent à peu près le même chemin. Dans cette compétition inégale, il est évident que l'offre proposée par l'Etat a fini par déconsidérée celle des communautés historiquement constituée. Sur le sujet, le grand spécialiste est l'historien et sociologue Robert Nisbet.

Posté

oui, et elle est vraie même.

Disons que c'est une demi-vérité, je l'ai d'aileurs souvent défendue. Il est vrai que le despotisme doux récompense les individus isolés, veules, conformistes et les rend donc plus dépendants, dans la fiction d'une pseudo émancipation. Mais s'il s'agit de remettre au goût du jour la vieille théorie de l'aliénation, c'est très insuffisant. Même si l'Etat s'effondrait demain, les individus ne reprendraient pas pour autant goût à la responsabilité, la passion pour l'égalité des conditions demeurerait, la société du spectacle resterait en place avec ses démagogues, et il n'est pas écrit par avance que la société civile émergente résisterait au processus de l'idiocratie festive.

Posté

Disons que l'Etat fut un excellent initiateur de l'état actuel des choses ; l'homofestivus lui doit son existence. A présent cependant, ils sont pour ainsi dire autonomes, i.e. sans état, on aurait à les supporter encore un moment. Et pas dit que certains n'y ont pas pris goût de façon irréversible.

Posté

Disons que c'est une demi-vérité, je l'ai d'aileurs souvent défendue. Il est vrai que le despotisme doux récompense les individus isolés, veules, conformistes et les rend donc plus dépendants, dans la fiction d'une pseudo émancipation. Mais s'il s'agit de remettre au goût du jour la vieille théorie de l'aliénation, c'est très insuffisant. Même si l'Etat s'effondrait demain, les individus ne reprendraient pas pour autant goût à la responsabilité, la passion pour l'égalité des conditions demeurerait, la société du spectacle resterait en place avec ses démagogues, et il n'est pas écrit par avance que la société civile émergente résisterait au processus de l'idiocratie festive.

Il ne s'agit pas d'aliénation à proprement parler, et effectivement, la passion pour l'égalité demeurerait (elle est notamment extrêmement corrosive en matière d'autorité du droit, qui me semble être un point essentiel du libéralisme classique ou pas). Seulement, si l'homme est un animal social, politique, qui tend naturellement à troquer et à échanger, comme dirait l'autre, à créer des conventions pour survivre et vivre mieux, alors l'effacement de l'Etat n'aboutirait pas à l'anomie sociale généralisée et à la décivilisation. Il est même possible (pas certain, puisque on est dans l'hypothétique) que l'inverse se produise : les ressources gaspillées dans les institutions politiques et sociales via l'impôt seraient employés plus rationnellement, et les comportements encouragés par l'existence de l'Etat social disparaîtraient en grande partie (pas forcément toutes, idiocratie peut très bien se produire en situation parfaitement libérale).

Posté
Sur le sujet, le grand spécialiste est l'historien et sociologue Robert Nisbet.

Quels ouvrages, en particulier ?

Posté

Des arguments ?

J'ai parfois l'impression que tel Chavez qui tiens les USA pour responsables de tous les mots, nous faisons pareil avec l'état.

Il n'est pas dit qu'il est responsable mais simplement qu'il est le vecteur.

Non, il parle juste comme un Librekom qui fantasme sur le petit cul d'Apollon. Faisez gaffe, les gens, vous êtes officiellement pris tous les deux !

Bien vu.

Disons que c'est une demi-vérité, je l'ai d'aileurs souvent défendue. Il est vrai que le despotisme doux récompense les individus isolés, veules, conformistes et les rend donc plus dépendants, dans la fiction d'une pseudo émancipation. Mais s'il s'agit de remettre au goût du jour la vieille théorie de l'aliénation, c'est très insuffisant. Même si l'Etat s'effondrait demain, les individus ne reprendraient pas pour autant goût à la responsabilité, la passion pour l'égalité des conditions demeurerait, la société du spectacle resterait en place avec ses démagogues, et il n'est pas écrit par avance que la société civile émergente résisterait au processus de l'idiocratie festive.

Ce n'est pas exactement ça le problème, qui est que les institutions ont une fonction sociale et que leur remplacement par l'Etat conduit à l'atomisation des individus, la désagrégation du lien social.

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