Alchimi Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 Alors les allergies mortelles aux piqûres ça existe il me semble. Et les urgences en cas de doute ça peut être nécessaire pour certains cas. Après te le proposer tout de suite, en l'absence de réaction grave à la piqûre, ça reste gros hein. ?
Bisounours Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 il y a 5 minutes, Alchimi a dit : les allergies mortelles Au pied ? je dubite surtout avec zéro rougeur locale. Dans la zone orl je dis pas. Et puis bon, à mon âge, je le saurai depuis le temps.
Alchimi Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 Non mais c'est bien ce que je disais. (La zone du pied je ne pense pas que ça change grand chose par contre).
Lugaxker Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 Il y a 23 heures, Pegase a dit : Alors je suis bien d'accord avec ça et ce n'est pas trop dur d'argumenter à ce niveau là. Ce qui m'interroge c'est les différences de perceptions. Pour certains libéraux, la France est un pays proche du communisme. Pour les gens de gauche, le libéralisme est partout. Pour les droitards, la théorie du genre, l'immigration la bien-pensance gangrènent le pays quand les gauchistes ont l'impression que Zemmour est partout et que les fachos sont aux portes du pouvoir. Qu'est-ce qui peut expliquer que les constats soient aussi décalés ? On voit les aspects qui nous dérangent. Il y a bien du communisme, du libéralisme, du progressisme bien-pensant, de l'immigration, du fascisme en France, dans une certaine mesure. Pour les communistes, la France sera toujours trop libérale ; et pour les anarcaps, la France sera toujours trop socialiste. On a tendance à exagérer pour mettre en lumière ce qui ne va pas dans le pays (ou plutôt ce qu'on croit qui ne va pas). Je le fais aussi, je parle parfois de soviétisation et de mentalité communiste par exemple. Au final, mon constat personnel est que je pense que l'État (c'est-à-dire le moyen politique, la violence) prend trop de place dans ma vie (45 % de prélèvements obligatoires, réglementation à outrance, procédures administratives infernales, etc.) à tel point que ça en devient intolérable (pour moi). D'où le fait que je désire que cette place de l'État diminue et que j'oriente mes propos et mes actions à cette fin. Quand un communiste (ou approchant) dit que la France est "ultralibérale", je peux comprendre qu'il veut dire qu'elle est trop libérale pour lui. Mais je suis en total désaccord avec sa conception des choses. 1
Bisounours Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 il y a 9 minutes, Lugaxker a dit : il veut dire qu'elle est trop libérale pour lui Les chiffres, et la réalité contredisent objectivement cela. Enfin, il me semble. Pour autant, je suis d'accord qu'employer les termes de communisme et dictature soit un peu too much et discrédite celui qui les évoque. On ne gagne rien à être caricatural.
Lugaxker Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 il y a 3 minutes, Bisounours a dit : Les chiffres, et la réalité contredisent objectivement cela. Enfin, il me semble. Comment ça ? Pour un vrai communiste, tant que tout n'est pas nationalisé / collectivisé, c'est libéral. En effet c'est éloigné de la conception du libéralisme qu'on peut se faire, mais je vois bien dans quel état d'esprit ce type de personne se trouve. il y a 7 minutes, Bisounours a dit : Pour autant, je suis d'accord qu'employer les termes de communisme et dictature soit un peu too much et discrédite celui qui les évoque. On ne gagne rien à être caricatural. Je dirai que ça dépend du contexte. Ça m'arrive de parler de communisme et de dictature pour exposer une atteinte majeure à la propriété ou à la liberté, quand je sais que ceux qui m'écoutent comprennent très bien que j'exagère. Le confinement pour moi, ça justifie le fait qu'on parle de dictature (même si évidemment ça n'en est pas une, puisqu'il faudrait un dictateur pour cela) : les gens enfermés pendant des semaines ; les petits commerces, hôtels, bars, restaurants, boîtes de nuit, forcés de fermer ; la chasse aux promeneurs ; l'interdiction des enterrements ; l'obligation pour les entreprises d'imposer le port du masque à ses employés / clients, etc. Sinon comment appeler un État où il est plus rapide d'énoncer ce qui est autorisé plutôt que ce que est interdit ?
Mister_Bretzel Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 41 minutes ago, Lugaxker said: Sinon comment appeler un État où il est plus rapide d'énoncer ce qui est autorisé plutôt que ce que est interdit ? This
Bisounours Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 il y a une heure, Lugaxker a dit : Comment ça ? Pour un vrai communiste, tant que tout n'est pas nationalisé / collectivisé, c'est libéral Ne jamais discuter avec un communiste. Tellement d'outrance et de déni des réalités. il y a une heure, Lugaxker a dit : quand je sais que ceux qui m'écoutent comprennent très bien que j'exagère. Ouais. Avec des libéraux, quoi il y a une heure, Lugaxker a dit : Le confinement pour moi, ça justifie le fait qu'on parle de dictature Pas moi, même si c'est tentant, je dirais plutôt autoritarisme et centralisation. Le souci avec ces mesures liées à l'épidémie, c'est qu'elles ont été acceptées par pas mal de gens il me semble, car "justifiées" par le risque sanitaire. Et que globalement, les Français adorent leur système de santé il y a une heure, Lugaxker a dit : Sinon comment appeler un État où il est plus rapide d'énoncer ce qui est autorisé plutôt que ce que est interdit ? Franchement, je sais pas . Mais une dictature pour moi, ça fait référence à des pays comme la Corée, Cuba, la Chine, le Venezuela. Je sais bien que par certains côtés on peut estimer que nous nous en approchons, mais tout de même, faut savoir raison garder, et sens de la mesure. 2
Marlenus Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 Pour le pays libéral, faut bien voir que pour le pékin moyen, le crony capitalisme est du libéralisme. Plus généralement, quand l'argent va dans quelque chose de privé c'est du libéralisme. Et l'une des différence importante avec un libéral, c'est qu'il ne fait pas la différence entre l'argent que l'on donne au privé et l'argent qu'on ne lui prend pas... Donc, faire des baisse d'impôts pour les "riches" ou les entreprises, c'est la même chose que si tu leur verse de l'argent directement pris dans la poche des contribuables moyens (partant du principe que ce qui n'est pas pris dans la poche des autres est pris dans la mienne). 1
BirdyNamNam Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 Il y a 1 heure, Marlenus a dit : pékin moyen Oui, mais il n'y a pas que les pékins moyens. j'écoutais Onfray dernièrement, il a ce raisonnement. Il confond le crony avec le libéralisme. C'est bête parcequ'à côté de ca il a des idées pas mal. Tout ca pour dire que c'est au delà du pékin moyen. 1
Marlenus Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 1 minute ago, BirdyNamNam said: Oui, mais il n'y a pas que les pékins moyens. j'écoutais Onfray dernièrement, il a ce raisonnement. Il confond le crony avec le libéralisme. C'est bête parcequ'à côté de ca il a des idées pas mal. Tout ca pour dire que c'est au delà du pékin moyen. Il y en a qui confondent de bonne foi, d'autres dans un projet politique... 1
poney Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 Onfray est un pékin moyen, il est à la philosophie ce que Harari est à l'histoire ou Eric Emmanuel Schmidt à la littérature : ça s'achète en gare par des gens qui n'ont pas d'autres livres chez eux en dehors de ceux de la cuisine ou pour dresser leurs chiots. edit : et pour avoir lu les 4, je pense très sincèrement malgré toutes les moqueries que BHL est bien meilleur dans le genre intello publique de service 2 1
Lameador Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 Dans notre ère des KPIs et du numérique, Onfray peut être vu comme un pionnier de la philosophie quantitative. Un type qui pond plusieurs pages par jour doit forcément, de temps en temps, dire des trucs intéressants. Sinon, mon coté un peu populiste me fait penser qu'un philosope médiocre (mais pas nul) qui passe bien auprès de divers publics, ce n'est pas sale. Ca ne me met guère en appétit, mais il a légitimement sa place dans le marché de la production d'idées francophones, ne serait-ce qu'au regard de ses concurrents.
Lugaxker Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 Il y a 3 heures, Bisounours a dit : Pas moi, même si c'est tentant, je dirais plutôt autoritarisme et centralisation. Le souci avec ces mesures liées à l'épidémie, c'est qu'elles ont été acceptées par pas mal de gens il me semble, car "justifiées" par le risque sanitaire. Et que globalement, les Français adorent leur système de santé Dérive autoritariste c'est un terme que j'utilise un peu aussi Je vois pas mal de gens qui ont accepté les mesures mais qui souhaitent de tout leur cœur qu'un tel confinement ne se reproduise pas. Je me demande si un 2e confinement serait autant accepté, même pour aider le "système de santé que le monde nous envie".
BirdyNamNam Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 il y a 56 minutes, poney a dit : Onfray est un pékin moyen, il est à la philosophie ce que Harari est à l'histoire ou Eric Emmanuel Schmidt à la littérature : ça s'achète en gare par des gens qui n'ont pas d'autres livres chez eux en dehors de ceux de la cuisine ou pour dresser leurs chiots. edit : et pour avoir lu les 4, je pense très sincèrement malgré toutes les moqueries que BHL est bien meilleur dans le genre intello publique de service Je n'ai pas vraiment lu Onfray. Mais, ce qu'il dit n'est pas sans intérêt. Il dénonce avec pas mal de talent ce que beaucoup d'entre nous disent ici (la perte de liberté, les ayatollah verts, ...). Je l'ai entendu parler de la négation des faits que beaucoup d'intellectuels Français affectionnent depuis Rousseau. Mais bon, il fait référence à Aron et Arendt tout en dénonçant le libéralisme. Là, il devient ridicule. J'imagine qu'il ne fait aller trop loin dans la dénonciation pour vendre des livres.
Johnathan R. Razorback Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 Il y a 4 heures, BirdyNamNam a dit : Je l'ai entendu parler de la négation des faits que beaucoup d'intellectuels Français affectionnent depuis Rousseau. Le bougre s'y connaît en matière d'ignorance des faits.
Lameador Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 Et à part ça, les Marie-Chantal de Merde ont dédaigné François Fillon et son assistante Pénélope. https://immobilier.lefigaro.fr/article/la-mairie-de-paris-inaugure-des-hlm-des-beaux-quartiers-qui-font-rever_a4693120-c50d-11ea-85e7-1f012c74e565/
Zagor Posté 15 juillet 2020 Signaler Posté 15 juillet 2020 il y a 44 minutes, Johnathan R. Razorback a dit : Le bougre s'y connaît en matière d'ignorance des faits. Oui enfin c'est un fait connu qu'il y a eu une collaboration entre les communistes et les nazis lors du traité germano-soviétique . Ce n'est pas parce que certains communistes sont rentrés rapidement en resistance que ça annule le comportement général du mouvement (le maréchal Laroque a été un resistant de la première heure, est-ce pour autant que les nationalistes ont été resistants?). Plus généralement j'en ai assez de ce discours de l'URSS et les communistes ont été le fer de lance contre le nazisme. Militairement c'est vrai (et c'est plus la puissance russe que le communisme) mais quand on voit comment ils ont gérés les pays pendant la guerre (Katyn) et après, il n'y a aucun mérite à leur accorder.
Rincevent Posté 17 juillet 2020 Signaler Posté 17 juillet 2020 Le 15/07/2020 à 23:27, Zagor a dit : Plus généralement j'en ai assez de ce discours de l'URSS et les communistes ont été le fer de lance contre le nazisme. Militairement c'est vrai (et c'est plus la puissance russe que le communisme) mais quand on voit comment ils ont gérés les pays pendant la guerre (Katyn) et après, il n'y a aucun mérite à leur accorder. C'est d'ailleurs l'exact symétrique du discours présentant nazisme et fascismes comme les remparts protégeant l'Europe du bolchevisme. La seule raison pour laquelle on ne l'entend plus guère, c'est que ces régimes ont disparu bien avant. 1
poney Posté 17 juillet 2020 Signaler Posté 17 juillet 2020 Il faut toujours troller les urss boys en leur rappellant un fait largement connu et reconnu des spécialiste : leur meilleur outil de guerre avant l'arrivée massive du T34 et même après, fut pour la Russie leur camions de transport, qui leur ont permis de bouger leurs immenses troupes très rapidement. Et qu'ils étaient arrivés dans le prêt bail par les USA et que c'était des camions américains. 4 1
Mathieu_D Posté 18 juillet 2020 Auteur Signaler Posté 18 juillet 2020 Mmmh militairement même les plus anticommunistes conviennent que c'est principalement l'URSS qui a vaincu l'Allemagne.
Drake Posté 18 juillet 2020 Signaler Posté 18 juillet 2020 Il y a 1 heure, Mathieu_D a dit : l'URSS Quel rapport avec le communisme ?? 3
Mister_Bretzel Posté 18 juillet 2020 Signaler Posté 18 juillet 2020 Je pense que dans sa tête l'URSS a foiré parce qu'elle était capitaliste.
Vilfredo Posté 18 juillet 2020 Signaler Posté 18 juillet 2020 il y a 1 minute, Mister_Bretzel a dit : Je pense que dans sa tête l'URSS a foiré parce qu'elle était capitaliste. ou plutôt à cause du capitalisme autour d’elle (trotsky power)
poney Posté 18 juillet 2020 Signaler Posté 18 juillet 2020 Le capitalisme c'est la merde. Le communisme c'est le bonheur. L'URSS c'était la merde donc c'était capitaliste. 2
Pegase Posté 20 juillet 2020 Signaler Posté 20 juillet 2020 Je pense qu'on a tous déjà discuté avec un type qui trouvait le moyen de rabattre un problème, même mineur, sur le capitalisme, le libéralisme, le marché qui détruit tous les liens sociaux. On m'a sorti il y a peu que le développement du jargon administratif et les acronymes étaient des tentatives de lisser le langage afin d'enlever aux individus toute capacité d'agir face à la machine libérale. Je comprends qu'il y a sans doute un effet de mode. En France, c'est de bon ton dans les cercles intellectuels de faire le lien entre un problème même banal et le capitalisme, mais ça m'insupporte de plus en plus. C'est sans doute réconfortant de se créer une vision du monde qui ne souffre d'aucune contradiction, n'accepte pas le hasard ou la contingence mais tout ça contribue à rendre le débat à la française particulièrement nul et inintéressant. 2
Johnathan R. Razorback Posté 20 juillet 2020 Signaler Posté 20 juillet 2020 Il y a 6 heures, Pegase a dit : On m'a sorti il y a peu que le développement du jargon administratif et les acronymes étaient des tentatives de lisser le langage afin d'enlever aux individus toute capacité d'agir face à la machine libérale. Récemment deux personnes différentes (une de droite et une de gauche) m'ont sorti que le développement de l'Etat depuis la révolution industrielle était la faute du capitalisme, si inhumain que seule la construction d'un Etat-providence pouvait rendre la vie humaine supportable... Je ne sais pas s'ils ont lu Polanyi, c'est un peu sa thèse.
Waren Posté 20 juillet 2020 Signaler Posté 20 juillet 2020 Le plan de relance Européen, c'est une bataille entre deux mondes: les frugaux défendant l'austérité et l'ancien monde et les autres défendant le nouveau monde et la solidarité.
Mégille Posté 20 juillet 2020 Signaler Posté 20 juillet 2020 Il y a 2 heures, Johnathan R. Razorback a dit : Récemment deux personnes différentes (une de droite et une de gauche) m'ont sorti que le développement de l'Etat depuis la révolution industrielle était la faute du capitalisme, si inhumain que seule la construction d'un Etat-providence pouvait rendre la vie humaine supportable... Je ne sais pas s'ils ont lu Polanyi, c'est un peu sa thèse. Indépendamment de Polanyi, on peut aussi avancer l'explication suivante : l'état est un parasite, un destructeur net de richesse, et il faut donc préalablement une société suffisamment productrice pour qu'il puisse s'y développer. C'est la seule façon que je vois d'expliquer un apparent paradoxe : historiquement, les sociétés les plus riches (les USA actuels, l'Europe moderne, la Chine médiévale, Rome, etc) sont souvent les plus lourdement étatisées de leur époque, alors qu'à chaque instant, les sociétés les plus étatisées s'enrichissent moins vite que les autres. D'où aussi l'échec de l'instauration de solides états en Afrique malgré les velléités socialistes de la plupart de leurs fondateurs. D'où un petit cycle : lorsque les structures coercitives traditionnelles ne sont plus assez fortes pour contenir la libre création, et que l'état n'est pas encore assez gros pour le faire, une société s'enrichit. Au fur et à mesure, l'état grossit en absorbant une part toujours plus grosse de la richesse créée. D'abord une part plus petite que le nouvel enrichissement, rendant le coût de l'état invisible, et permettant même à l'état de se présenter comme cause de la richesse ; puis inévitablement, la bête finit par grossir tellement qu'elle fait s'appauvrir sa société, c'est le moment où elle doit chercher des ennemis et des persécuteurs imaginaires pour justifier son existence de plus en plus misérable. Et c'est alors au tour des sociétés à sa marge de prendre le relais. Il me semble que ce cycle précis a eu d'innombrables claires occurrences. Bien sûr, il peut aller plus ou moins vite, et même être interrompu, mais c'est la tendance générale. 9
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