Liber Pater Posté 19 septembre 2024 Signaler Posté 19 septembre 2024 En fait mon point c’est que meme au sein d’un monopole, il y a des pressions concurrentielles tant que les actionnaires doivent allouer du capital. Il faut choisir entre produit A et produit B. Dans les grosses boîtes, les managers doivent faire part de leurs besoins au top management. Le top arbitre et alloue des fte et un budget. La concurrence se fait donc entre managers, mais il n'y a pas d'échange consenti, les transferts et budgets se gérant au niveau top et redescendant par l'admin/rh
MXI Posté 19 septembre 2024 Signaler Posté 19 septembre 2024 52 minutes ago, Tramp said: Mais la concurrence est judgement un process qui sert à optimiser. Optimiser la production, optimiser les structure du capital, le risque etc. Hm, je le vois différemment pour la raison mentionnée par Liber Pater: 45 minutes ago, Liber Pater said: 19 hours ago, Tramp said: En fait mon point c’est que meme au sein d’un monopole, il y a des pressions concurrentielles tant que les actionnaires doivent allouer du capital. Il faut choisir entre produit A et produit B. Dans les grosses boîtes, les managers doivent faire part de leurs besoins au top management. Le top arbitre et alloue des fte et un budget. La concurrence se fait donc entre managers, mais il n'y a pas d'échange consenti, les transferts et budgets se gérant au niveau top et redescendant par l'admin/rh => un mix de planisme et politique me semble plus adapté que l'analogie concurrence: la taille du gâteau est fixe (debt and equity), et on optimise les parts sous contraintes en top-down plutôt que de façon itérative par agents indépendants comme dans un monde concurrentiel ouvert, où le gâteau grossit et sky is the limit - ou presque.
Tramp Posté 19 septembre 2024 Signaler Posté 19 septembre 2024 La concurrence existe justement parce que les ressources sont rares. La taille du gateau a aussi vocation à changer : on s’endette, reinvestit des profits ou on ferme/vend des divisions. Après oui, le process de negotiation n’est pas exactement le meme, surtout dans les entreprises les plus bureaucratiques.
Bézoukhov Posté 23 septembre 2024 Signaler Posté 23 septembre 2024 Le 18/09/2024 à 11:31, Tramp a dit : Est-ce qu’il y a des gens qui ont étudié l’effet de la concurrence au sein d’une firme (ie les différents produits & departments de la firme sont en concurrence pour obtenir des ressources) sur la concurrence en general ? La concurrence interne cherche à maximiser le RoE parce qu'elle répond au besoin de l'actionnaire. La concurrence externe cherche à minimiser le RoE parce qu'elle répond au besoin du client. Les deux sont nécessaires à la convergence des prix à la convergence des RoE vers une sorte de frontière efficiente. Mais je vois mal comment l'un peu apprendre de l'autre parce qu'il y a une fonction max et une fonction min.
Liber Pater Posté 23 septembre 2024 Signaler Posté 23 septembre 2024 La concurrence interne cherche à maximiser le RoE parce qu'elle répond au besoin de l'actionnaire. La concurrence externe cherche à minimiser le RoE parce qu'elle répond au besoin du client. Les deux sont nécessaires à la convergence des prix à la convergence des RoE vers une sorte de frontière efficiente. Mais je vois mal comment l'un peu apprendre de l'autre parce qu'il y a une fonction max et une fonction min.Je ne pense pas que la concurrence interne soit la mécanique à l'œuvre sur la maximalisation du RoE. Ne serait-ce que parce que l'effet premier est plutôt une minimisation des coûts et une allocation efficiente des ressources.
Bézoukhov Posté 23 septembre 2024 Signaler Posté 23 septembre 2024 Ben minimiser les coûts ça maximise le R ou ça minimise le E selon comment le type de couts. Allouer les ressources de manière efficiente, ça veut dire quoi d’autre que de positionner les investissements (le E) là où il y a la plus grosse espérance de R ?
Tramp Posté 31 janvier Signaler Posté 31 janvier Est-ce qu’il y a un marché secondaire à Lloyds of London ie est-ce que les membres peuvent se revendre les polices entre eux (gérer leur risque ou libérer du capital par exemple) ?
MXI Posté 31 janvier Signaler Posté 31 janvier 1 hour ago, Tramp said: Est-ce qu’il y a un marché secondaire à Lloyds of London ie est-ce que les membres peuvent se revendre les polices entre eux (gérer leur risque ou libérer du capital par exemple) ? Je le vois typiquement plus par réass' classique ou LPT / Part VII selon les objectifs / contraintes. Edit: et tout le système de RITC spécifique à la Lloyd's qui rendeait l'utilité d'une titrisation plus qurstionnable encore 1
MXI Posté 31 janvier Signaler Posté 31 janvier Mes excuses pour le multipost - esprit d'escalier : L'assurance est super règlementée, et tout transfert d'obligations contractuelles est assez compliqué, voire très compliqué si des particuliers sont impactés avec implication des régulateurs / juges (Part VII), ce qui explique en partie le recours à la réass' classique et l'absence de titri - en théorie les obligations restent ainsi avec la cédante, même si en pratique.... disons que si la Swiss ou Munich font défaut me police auto sera le cadet de mes soucis xD La libération de capital du coup se fait vraiment avec LPT / ADC / structures de réass' avec des boites de run-off (Enstar, Cataline, Darag, Riverstone viennent de suite à l'esprit) qui se spécialisent dans le transfert de risque (+ tout le système de RITC spécifique à la Lloyd's qui est en pratique similaire à un part VII comme mentioné avant). Il y a pas mal de titri qui existe, mais je pense plutôt comme alternative à la réass' cat (ILS, ILW), dans un contexte un différent. Aux Bermudes plus qu'à Londres je pense, mais faudrait que je regarde les chiffres. Ça fait qques années que je ne suis plus sur un syndicat, et ma mémoire n'est plus ce qu'elle était, donc si des bonnes âmes voient que je "m'enduis d'erreur", please shout.
Bézoukhov Posté 1 février Signaler Posté 1 février C’est surtout que j’ai un peu de mal à voir l’intérêt. Tu t’engages pendant un an sur un risque spécifique (on est surtout sur du IARD je suppose). A priori tu gères dès la souscription ton appétence aux risques via des mécanismes divers (yc coass avec d’autre Lloyds si besoin). Si tu fais une révision intégrale de ton risque en plein milieu, y a un truc qui cloche.
MXI Posté 3 février Signaler Posté 3 février On 2/1/2025 at 6:57 PM, Bézoukhov said: Tu t’engages pendant un an sur un risque spécifique (on est surtout sur du IARD je suppose). Seul bemol - je souscris, ah ah, au reste : les polices sont peut être en grande majorité annuelles (et encore, bien ouvent par année de souscription), mais les risques en résultant ne le sont pas: il y a un intérêt à commuter / se débarasser de vieux portefeuilles qui ont déjà 10 ans, et en ont encore pour 10-20 ans de développement, au hasard la RC US. Ne pas oublier que la Lloyd's, c'est le business fun : il y a 3 ans, le WTC bougeait encore un peu; le Baltimore bridge, on en a pour 20 ans, l'amiante, ça a failli couler la Lloyd's dans les années 90 et ca bouge encore un peu aussi... D'où le boom de l'activité de run off ces dernières années.
Tramp Posté 19 mars Signaler Posté 19 mars Est-ce que quelqu’un connaît le niveau de dépendance de l’économie belge aux institutions européennes (incluant notamment tout le lobbyisme qui traîne autour mais aussi par exemple l’aéroport) ?
Neomatix Posté 19 mars Signaler Posté 19 mars Le budget de fonctionnement de l'UE en Belgique est €6.3bn. Environ la moitié correspond à des rémunérations, lesquelles ne sont pas imposées en Belgique (les fonctionnaires européens paient des impôts à l'UE directement, va comprendre) Le marché du lobbying pour l'UE est estimé à €3-4bn. Maintenant il y a aussi un coût pour la Belgique : police, services publics, etc. (et ça me pète bien les noyaux de faire des détours de tarés parce que je ne sais quel tocard vient en visite diplomatique et se fait un ego trip à utiliser la police que je finance pour m'empêcher de circuler dans les rues que je finance). L'aéroport à mon avis c'est anecdotique. Pour l'emprunter assez souvent, la part de trafic dû à l'UE est faible. Donc, au total, je dirais environ €10bn. Soit 1-2% du PIB.
Adrian Posté 19 mars Signaler Posté 19 mars Grok Révélation L’économie belge, petite et très ouverte (taux d’ouverture de 88 % en 2023 selon la Direction générale du Trésor), bénéficie largement du marché unique européen, qui facilite les échanges commerciaux avec ses voisins (Allemagne, France, Pays-Bas), principaux partenaires économiques. Environ 63,8 % des exportations belges sont destinées au marché intra-européen, représentant une part cruciale de son PIB (66 % en 2023). Les fonds européens, tels que les fonds structurels et d’investissement, ont joué un rôle clé dans le développement des infrastructures belges. Par exemple, l’UE a investi 13 millions d’euros pour connecter l’aéroport de Bruxelles-National au réseau ferroviaire belge et aux lignes à grande vitesse vers Paris, Amsterdam, Londres et Cologne. Ces investissements renforcent la position de la Belgique comme carrefour logistique et commercial en Europe, augmentant sa dépendance aux décisions et priorités de l’UE. Le plan de relance post-COVID-19, Next Generation EU, illustre également cette dépendance : la Belgique a reçu 5,3 milliards d’euros pour soutenir son économie, un montant non négligeable pour un PIB de 585 milliards d’euros en 2023. Sans ces fonds, la résilience économique belge aurait été mise à rude épreuve, notamment dans des secteurs comme les transports et les PME. Bruxelles, siège de la Commission européenne, du Parlement européen (en partie) et du Conseil de l’UE, génère une activité économique significative liée aux institutions européennes. Avant la pandémie, une étude estimait que ces institutions, ainsi que les organisations internationales et les entreprises qui gravitent autour (lobbyistes, consultants, etc.), représentaient environ 20 % de l’emploi total dans la région bruxelloise. Cela inclut non seulement les fonctionnaires européens, mais aussi un écosystème de services (hôtels, restaurants, immobilier) dépendant de cette présence. Le lobbyisme, en particulier, est un moteur économique majeur. Avec environ 26 500 à 37 300 lobbyistes actifs à Bruxelles selon Transparency International, la ville est le deuxième plus grand centre mondial de lobbying après Washington, DC. Ces lobbyistes, représentant des intérêts commerciaux (plus des deux tiers des 11 800 organisations inscrites au registre de transparence de l’UE) ou des ONG, influencent les politiques européennes qui ont un impact direct sur l’économie belge. Par exemple, les décisions sur les normes environnementales ou les régulations commerciales affectent des secteurs clés comme l’industrie chimique (premier poste d’exportation belge) ou le port d’Anvers-Zeebruges, deuxième hub portuaire européen. Les entreprises belges, intégrées dans ces chaînes de valeur, dépendent donc indirectement de l’activité de lobbying qui façonne les lois européennes. L’aéroport de Bruxelles-National (Zaventem) est un symbole concret de la dépendance belge aux institutions européennes. Outre le financement européen pour son raccordement ferroviaire, il bénéficie de la présence des institutions et du lobbyisme qui attirent un flux constant de visiteurs : fonctionnaires, eurodéputés, lobbyistes, diplomates. En 2023, l’aéroport a accueilli environ 22 millions de passagers, un chiffre en partie dopé par cette activité européenne. Une grève massive en octobre 2024, impliquant agents de sécurité et personnel d’accueil, a paralysé l’aéroport, affectant 42 000 passagers et démontrant sa vulnérabilité aux perturbations sociales, souvent liées à des revendications amplifiées par le contexte européen (ex. : pressions syndicales transnationales). Sans les institutions européennes, l’aéroport perdrait une partie significative de son trafic, ce qui aurait des répercussions sur l’économie locale (emplois directs et indirects, logistique). Sa connexion aux réseaux européens le rend aussi dépendant des politiques de transport et de libre circulation de l’UE. 4. Dépendance structurelle et vulnérabilités La dépendance belge aux institutions européennes va au-delà des avantages économiques directs. Elle est structurelle : la Belgique a adapté son économie à son rôle de "capitale de l’Europe". La Flandre (60 % du PIB) profite du commerce extérieur facilité par l’UE, tandis que Bruxelles (17 % du PIB) repose sur les institutions et leurs satellites. Cependant, cela expose le pays à des risques. Par exemple, une perte de compétitivité due à des coûts salariaux élevés (indexation automatique) et à la hausse des prix énergétiques, conjuguée à un déficit commercial croissant (-20,9 milliards d’euros en 2023), pourrait être amplifiée si l’UE ne parvient pas à maintenir un environnement économique favorable. De plus, le lobbying, bien qu’économiquement bénéfique, peut déséquilibrer les priorités. Les grandes entreprises (Meta, Google, TotalEnergies) dépensent des sommes colossales (près de 400 000 euros par eurodéputé selon Novethic) pour influencer des décisions qui ne profitent pas toujours aux PME belges, pourtant piliers de l’économie locale.
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