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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron


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Il n'a rien fait et ne fera rien. Il a été nul à l'intérieur et - comme Valls - en a été récompensé par une promotion.

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Au fait, si vous avez l'impression que c'est le flou niveau programme, c'est pour une raison simple: tout le boulot se fait actuellement et en concertation. Ils ont des tas de groupes de travail et établissent des propositions concrètes issues des gens qui participent au mouvement. Du coup logiquement:

- Y'a pas de programme clair dans les médias qui ont rien à foutre de chercher l'info tant qu'elle est pas centralisée

- C'est probablement l'une des explications de son succès, puisqu'il utilise sa personnalité pour promouvoir un travail collaboratif au lieu de balancer un programme pré-maché aux gens en mode "votez pour moi parce que". Là où l'extrême gauche s'était faite le chantre du participatif pour le défoncer ensuite avec ses personnalités écrasantes (coucou Méluche), lui utilise ça exactement comme il faut pour rassembler autour de lui et son mouvement.

 

Personne n'y avait prêté d'importance et même ici il y a pas mal de gens qui s'étaient foutus de la gueule de son mouvement, mais j'ai l'impression que c'est pourtant ça qui est exactement en train de le faire gagner. D'ailleurs sans les meetings qui font très logiquement salle comble, pas sûr que les grands médias auraient compris sa popularité.

 

Par exemple sur l'éducation, en vrac, je trouve:

- Autonomie/liberté pédagogique pour les profs en mode décentralisé sur les écoles

- libération du recrutement des enseignants (ouvertures aux gens de l'entreprise, etc)

- recentrage des programmes sur les fondamentaux (exit macramés & cie, c'est aux écoles de décider le reste)

- rapprochement écoles / monde du travail (stages en boîte dès le lycée, interventions de gens de l'entreprise)

 

Rien de bien révolutionnaire, mais quelques éléments qui vont quand même dans le bon sens. Pareil sur le travail, à noter qu'ils veulent aussi s'attaquer directement aux syndicats et leur représentativité...

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Au fait, si vous avez l'impression que c'est le flou niveau programme, c'est pour une raison simple: tout le boulot se fait actuellement et en concertation. Ils ont des tas de groupes de travail et établissent des propositions concrètes issues des gens qui participent au mouvement. Du coup logiquement:

- Y'a pas de programme clair dans les médias qui ont rien à foutre de chercher l'info tant qu'elle est pas centralisée

- C'est probablement l'une des explications de son succès, puisqu'il utilise sa personnalité pour promouvoir un travail collaboratif au lieu de balancer un programme pré-maché aux gens en mode "votez pour moi parce que". Là où l'extrême gauche s'était faite le chantre du participatif pour le défoncer ensuite avec ses personnalités écrasantes (coucou Méluche), lui utilise ça exactement comme il faut pour rassembler autour de lui et son mouvement.

 

Personne n'y avait prêté d'importance et même ici il y a pas mal de gens qui s'étaient foutus de la gueule de son mouvement, mais j'ai l'impression que c'est pourtant ça qui est exactement en train de le faire gagner. D'ailleurs sans les meetings qui font très logiquement salle comble, pas sûr que les grands médias auraient compris sa popularité.

Les salles combles sont pleines de deux types de gens : ceux qui y croient, et ceux qui viennent tâter le terrain.

Par exemple sur l'éducation, en vrac, je trouve:

- Autonomie/liberté pédagogique pour les profs en mode décentralisé sur les écoles

- libération du recrutement des enseignants (ouvertures aux gens de l'entreprise, etc)

- recentrage des programmes sur les fondamentaux (exit macramés & cie, c'est aux écoles de décider le reste)

- rapprochement écoles / monde du travail (stages en boîte dès le lycée, interventions de gens de l'entreprise)

 

Rien de bien révolutionnaire, mais quelques éléments qui vont quand même dans le bon sens. Pareil sur le travail, à noter qu'ils veulent aussi s'attaquer directement aux syndicats et leur représentativité...

Tout ceci n'a absolument aucune importance. Ce qui compte, c'est le truc sur lequel il va s'engager. Ce qu'on appelle, justement, un programme. Pour le moment, c'est le grand flou. Et pour rappel, Fillon avait dit des trucs pour faire volte-face en 2 semaines. Alors le Macron, il peut très faire de la dentelle en concertation bisous et se retourner 2 semaines après.
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Au fait, si vous avez l'impression que c'est le flou niveau programme, c'est pour une raison simple: tout le boulot se fait actuellement et en concertation.

ça j'y crois moyennement, tout macronnien que je suis.

 

Sa méthode me fait plutôt penser à celle de Mélenchon, qui fait participer ses insoumis à l'élaboration de son programme, alors qu'en réalité il est déjà décidé.

 

Plus probablement, Macron attend de voir qui seront ses concurrents pour se positionner.

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ça j'y crois moyennement, tout macronnien que je suis.

 

Sa méthode me fait plutôt penser à celle de Mélenchon, qui fait participer ses insoumis à l'élaboration de son programme, alors qu'en réalité il est déjà décidé.

 

Plus probablement, Macron attend de voir qui seront ses concurrents pour se positionner.

Ca paraît plus crédible que le coup de La Belle Entente Populaire.
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Les salles combles sont pleines de deux types de gens : ceux qui y croient, et ceux qui viennent tâter le terrain.

Ben oui, comme dans tout meeting politique. Avec probablement beaucoup plus de nouveaux que les partis tradis qui rameutent juste leurs habitués.

 

Pour le moment, c'est le grand flou.

Et j'ai expliqué pourquoi justement dans le message auquel tu réponds. Le flou, il est dans les médias. En coulisse, il se prépare du plus concret. Mais c'est justement ce mode de préparation qui est à l'origine de sa popularité, donc c'est certainement pas demain qu'il va livrer un programme clef en main. S'il le fait trop tôt, ça tuerait complètement son élan populaire.

 

Sa méthode me fait plutôt penser à celle de Mélenchon, qui fait participer ses insoumis à l'élaboration de son programme, alors qu'en réalité il est déjà décidé.

 

Plus probablement, Macron attend de voir qui seront ses concurrents pour se positionner.

Possible, on verra. M'étonnerait pas que ça soit un mix des deux, mais en même temps ils doivent déjà orienter le travail de leurs comités dans une direction voulue. Ce que j'ai lu dans les divers documents reste au final assez proche de la philosophie des trucs qu'il a proposé jusqu'ici. Comme depuis le début:  un décoincage général du système avec une dose de liberté supplémentaire et quelques cadeaux pour faire passer le tout. Une social-démocratie qui va un peu dans la direction de l'Allemagne sur le principe du compromis (d'ailleurs les propositions sur les syndicats y ressemblent un peu).

Exemple: Link

  • Yea 1
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Je veux bien que des mecs fassent des réunion saucisson-pinard pour refaire le monde, mais à chaque fois que je vois un tweet d'un meeting de Macron passer sur mon feed twitter, je me tape la tête avec le cul tellement c'est con :

 

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Je veux bien que des mecs fassent des réunion saucisson-pinard pour refaire le monde

Tu confonds avec Riposte Laïque, je crois. ;)
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Je ne comprends pas trop cette focalisation des journalistes et des analystes sur "le flou de son programme".

Ne peut on pas prendre acte que le programme est de toute façon un grand exercice de démagogie, n'est en général que très partiellement appliqué, et s'intéresser avant tout à la philosophie exprimée par le candidat ? Cela peut donner des enseignements sur la manière dont il réagira aux circonstances, et me paraît plus intéressant qu'une liste de 60, 100 ou 3000 propositions.

Quand à la philosophie de Macron, c'est pas Rand ou Rothbard, mais c'est déjà un peu moins que d'habitude un mélange de Colbert et Napoléon... peut être que des choses évoluent dans le bon sens si ce genre de personnages plaît au public.

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Voici un extrait d'article, qui montre comment Macron veut recuperer les deputes socialistes:

 

Je suis stupéfait, admet un député proche de M. Montebourg. Depuis trois semaines, on ne me parle que de Macron sur le terrain, dans les réunions, en famille. Les gens veulent du changement et c’est lui qui l’incarne. »

« Macron, c’est l’iceberg du Titanic socialiste, où l’orchestre joue la partition de la primaire pendant que le bateau coule », s’amuse un élu fraîchement rallié à En marche !

Le désarroi est tel que certains s’interrogent désormais sur l’hypothèse d’un vote utile en faveur d’Emmanuel Macron. « Je ne serai pas de ceux qui favoriseront un second tour Fillon-Le Pen en me taisant et en laissant la gauche s’écrouler », prévient ce parlementaire. « Si fin février ou début mars, Macron est trop loin devant, j’appellerai à voter pour celui qui permettra de battre Fillon et Le Pen, dont l’élection serait une catastrophe sociale pour le pays », assure un soutien du premier cercle de M. Montebourg. « Macron devant nous, ce sera intenable, s’inquiète un proche de François Hollande. Est-ce qu’on assumera le risque de faire élire le chrétien Fillon, ou pire, Marine Le Pen ? »

Preuve de cette confusion, même des éléphants du PS envisagent désormais de soutenir le candidat d’En marche !, alors que son programme demeure largement embryonnaire. « Je sais que ma parole a du poids. J’utiliserai cette capacité pour aider celui qui sera en meilleure capacité de rassembler », a prévenu Ségolène Royal dans le JDD, dimanche 15 janvier, se réjouissant qu’« Emmanuel regarde vers le futur ». « Je crois que la gauche peut gagner et lorsque nous y verrons plus clair, lorsque toutes les candidatures seront sur la table, que les candidats auront leurs signatures, alors il y aura des choix à faire », a abondé Jean-Marc Ayrault, dimanche sur France 3.


Les législatives dans le viseur

Pour inciter le plus grand nombre d’élus à basculer, l’équipe d’En marche ! prépare déjà les législatives et laisse entendre qu’un « appel » à candidatures sera lancé d’ici à la fin du mois. Objectif : présenter des candidats dans toutes les circonscriptions. « On ne fera pas d’accord d’appareil avec qui que ce soit, prévient Benjamin Griveaux, porte-parole d’En marche ! Renouvellement, société civile et stricte parité seront les trois critères de nos investitures. » Selon nos informations, M. Macron compte notamment réserver un tiers des sièges à des personnes issues du monde de l’entreprise ou du milieu associatif.

Pour attirer les candidats, l’ancien ministre assure qu’ils pourront afficher une double étiquette, celle d’En marche ! et d’un autre parti. Seule obligation : signer une charte où ils s’engageront à soutenir « cinq à dix réformes essentielles » durant la législature. « Ce sera une sorte de mandat impératif, explique l’entourage de M. Macron. L’inversion de la hiérarchie des normes en fera partie, par exemple. L’idée, c’est qu’on peut avoir des désaccords mais pas sur l’essentiel. » Suffisant pour convaincre les hésitants ?

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/16/la-dynamique-campagne-d-emmanuel-macron-seme-le-desarroi-a-gauche_5063126_4854003.html#v0Si3aiq1VgIj3iV.99
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/16/la-dynamique-campagne-d-emmanuel-macron-seme-le-desarroi-a-gauche_5063126_4854003.html#v0Si3aiq1VgIj3iV.99

 

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« Macron devant nous, ce sera intenable, s’inquiète un proche de François Hollande. Est-ce qu’on assumera le risque de faire élire le chrétien Fillon, ou pire, Marine Le Pen ? »

 

 

C'est pas un peu l'apanage des fascistes de classer les gens selon leur religion, de refuser de voter pour untel parce qu'il est juif ou unetelle parce qu'elle est musulmane ? C'est intéressant de voir qu'ils font de l'entrisme au sein du PS et même parmi les proches de Hollande.

 

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Est-ce que les français vont lui donner si tous les hollandais le rejoigne?

Si cela lui permet de recuperer le vote des vieux, c'est pas debile comme strategie.
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Si il arrive à gagner, c'est qu'il est quand même né sous une putain de bonne étoile le petit.

Mouais, on peut tout de même admettre qu'il a eu pas mal d'audace et de courage. Se lancer sans un parti politique, c'était joueur.

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Mouais, on peut tout de même admettre qu'il a eu pas mal d'audace et de courage. Se lancer sans un parti politique, c'était joueur.

 

Ou alors, c'est qu'en amont et en coulisses, tout est très bien planifié. Ok, on peut aussi parier sur l'incompétence de ses adversaires (ce n'est pas un pari risqué)...

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Ou alors, c'est qu'en amont et en coulisses, tout est très bien planifié. Ok, on peut aussi parier sur l'incompétence de ses adversaires (ce n'est pas un pari risqué)...

On rigolerait bien le PS devait expliquer aux debiles qui votent a la primaire que non... leur candidat n'irait pas plus loin !
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Ou alors, c'est qu'en amont et en coulisses, tout est très bien planifié. Ok, on peut aussi parier sur l'incompétence de ses adversaires (ce n'est pas un pari risqué)...

Bah, il n'est pas fou, non plus. Il y est allé avec des soutiens affichés et probablement des soutiens du genre "si t'es le plus populaire en février, on te suit". Il n'empêche que ça reste du jamais vu pour l'instant dans l'histoire de la Vème. Bon, il faut encore voir comment tout ça se finit, bien sûr.

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Bah, il n'est pas fou, non plus. Il y est allé avec des soutiens affichés et probablement des soutiens du genre "si t'es le plus populaire en février, on te suit". Il n'empêche que ça reste du jamais vu pour l'instant dans l'histoire de la Vème. Bon, il faut encore voir comment tout ça se finit, bien sûr.

Mmhh, si j'étais taquin je dirais que De Gaulle en 58 non plus.

C'était plutôt un coup d'Etat de la part d'un Général , comme de l'autre côté des Pyrénées...

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Bah, il n'est pas fou, non plus. Il y est allé avec des soutiens affichés et probablement des soutiens du genre "si t'es le plus populaire en février, on te suit". Il n'empêche que ça reste du jamais vu pour l'instant dans l'histoire de la Vème. Bon, il faut encore voir comment tout ça se finit, bien sûr.

 

J'aimerai beaucoup que tout ceci se dégonfle dans un petit pfuit misérable, notamment pour le jeton que se prendrait encore la presse mainstream qui n'a pas arrêté de nous le survendre depuis des mois.

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J'aimerai beaucoup que tout ceci se dégonfle dans un petit pfuit misérable, notamment pour le jeton que se prendrait encore la presse mainstream qui n'a pas arrêté de nous le survendre depuis des mois.

Oui et non. Il a l'air de valoir mieux que tout ce que le PS propose.

  • Yea 3
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Pour les idées libérales, je préfère un "duel" Mélanchon-Macron-Fillon-Le Pen qu'un "duel" Mélanchon-Montebourg-Juppé-Le Pen. 

 

Macron a politiquement sagement opéré : il n'a cessé d'amasser ses propres ressources (via la création de et l'investissement dans son propre mouvement, c'est-à-dire dans son propre électorat) afin d'être en position de force au moment d'éventuelles négociations au lieu de négocier en coulisses un deal avec le PS, le PRG ou le centre dès le début. 

 

Je pensais qu'il n'allait pas aller jusqu'au bout en 2017 mais il estime sans doute que vu l'état de la concurrence, il a une chance. 

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Un sondage paru ce matin indique que Valls pourrait récupérer 30% des électeurs de Hollande à la presidentielle et faire autour de 9-10%. Il n'a rien repris sur Macron.

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