Lancelot Posté 11 décembre 2017 Signaler Posté 11 décembre 2017 Traitez-moi de vieux jeu mais quitte à choisir comme réformette à la con je préfère une dictée par jour plutôt que l'écriture inclusive obligatoire.
Bisounours Posté 11 décembre 2017 Signaler Posté 11 décembre 2017 il y a une heure, Lancelot a dit : Traitez-moi de vieux jeu mais quitte à choisir comme réformette à la con je préfère une dictée par jour plutôt que l'écriture inclusive obligatoire. C'est très bien la dictée quotidienne. Je sais pas si elle est toujours pratiquée à l'école primaire en revanche. Si c'est le cas, c'est inquiétant. Je faisais la dictée de Pivot, j'aimais bien
Neomatix Posté 11 décembre 2017 Signaler Posté 11 décembre 2017 La dictée c'est bien, non-preparée c'est mieux.Nan parce que si c'est pour coller 1h de révision de dictée aux parents tous les soirs autant s'abstenir, hein.
Adrian Posté 16 décembre 2017 Signaler Posté 16 décembre 2017 Profs fâchés avec l'orthographe : aux concours, des phrases bancales en cascade Les futurs profs de nos enfants !
Neomatix Posté 16 décembre 2017 Signaler Posté 16 décembre 2017 Citation l'orthographe [...] et leur niveau en grammaire font frémir, davantage d'année en année », dénonce une chercheuse Magnifique. 1
Bézoukhov Posté 16 décembre 2017 Auteur Signaler Posté 16 décembre 2017 A ce sujet, cette interview est épique : http://www.leparisien.fr/societe/profs-faches-avec-l-orthographe-le-plus-important-c-est-la-pedagogie-16-12-2017-7455525.php Dans quel monde on vit. Morceaux choisis : Citation Mais il ne faut pas surestimer l'orthographe même si c'est très rassurant pour les parents. On est à cheval là-dessus alors que c'est d'une grande complexité, entre les verbes, les pronoms... Faut-il des cours d'orthographe dans la formation des professeurs ? Il faut travailler la maîtrise de la langue, pas seulement l'orthographe. Malheureusement, la formation est faite au pas de course, elle n'est pas suffisante. 20 ans de formation et ils ne maîtrisent pas l'ORTHOGRAPHE parce que c'est au pas de course ?
Romy Posté 16 décembre 2017 Signaler Posté 16 décembre 2017 L'enseignement primaire est devenu une voie de garage pour les médiocres, notamment pour ceux qui ne supportent pas la «compétition». Même si on redevenait beaucoup plus exigeant sur le niveau, la population se présentant au concours resterait la même. A part la privatisation et les perspectives de rémunération qui vont avec, je ne vois pas de solution pour rendre cette carrière attrayante.
Jean_Karim Posté 18 décembre 2017 Signaler Posté 18 décembre 2017 heu, le concours de prof des écoles cette année c'est 11 000 admis pour 72 000 inscrits...
Mathieu_D Posté 18 décembre 2017 Signaler Posté 18 décembre 2017 On 16/12/2017 at 9:39 PM, Romy said: A part la privatisation et les perspectives de rémunération qui vont avec, je ne vois pas de solution pour rendre cette carrière attrayante. Mmmmh j'ai régulièrement dans mon entourage pro des nanas (des ingés ou équivalent) qui pêtent un câble et se réorientent vers l'enseignement.
Jensen Posté 18 décembre 2017 Signaler Posté 18 décembre 2017 2 hours ago, Mathieu_D said: Mmmmh j'ai régulièrement dans mon entourage pro des nanas (des ingés ou équivalent) qui pêtent un câble et se réorientent vers l'enseignement. Si elles ont une conscience professionnelle, elles risquent de faire une nouvelle réorientation assez rapidemment. Vu ce que me raconte ma sœur instit sur les cas qu'ils ont à gérer (enfants ont besoin d'avoir un encadrement spécialisé, qui n'existe plus au nom de "l'inclusion"), l'enseignement en primaire, merci mais non merci. Si autant de profs sont dépressifs, ça n'est pas (uniquement) parce qu'ils sont fragiles. Sinon, ça fait 2-3 ans qu'on entend parler réorientation (des profs) en salle des maîtres. Inimaginable il y a 10 ans, et mauvais signe pour l'institution.
Mathieu_D Posté 18 décembre 2017 Signaler Posté 18 décembre 2017 Ma belle soeur a eu un cas clinique comme ça. Je prie que mes filles évitent d'avoir à subir ça pendant leur scolarité.
NoName Posté 18 décembre 2017 Signaler Posté 18 décembre 2017 Il y a 9 heures, Jean_Karim a dit : heu, le concours de prof des écoles cette année c'est 11 000 admis pour 72 000 inscrits... Ça reste vrai cependant. Sur les 72000 inscrits il y a pas mal de quiches quand même qui font ça parce qu'ils ont rien à faire d'autre.
Bisounours Posté 18 décembre 2017 Signaler Posté 18 décembre 2017 Il y a 10 heures, Jean_Karim a dit : heu, le concours de prof des écoles cette année c'est 11 000 admis pour 72 000 inscrits... Il y a 6 heures, Jensen a dit : Vu ce que me raconte ma sœur instit sur les cas qu'ils ont à gérer (enfants ont besoin d'avoir un encadrement spécialisé, qui n'existe plus au nom de "l'inclusion"), l'enseignement en primaire, merci mais non merci. Si autant de profs sont dépressifs, ça n'est pas (uniquement) parce qu'ils sont fragiles. Faudrait voir le niveau des 11000 par rapport à celui d'il y a une 20aine d'années C'est pas étonnant que les instits et les enseignants dépriment, ils doivent éduquer au lieu d'instruire
Tramp Posté 18 décembre 2017 Signaler Posté 18 décembre 2017 Si l'Etat arrêtait de subventionner les pauvres pour qu'ils aillent à l'école, les autres pourraient se concentrer en classe.
Bisounours Posté 18 décembre 2017 Signaler Posté 18 décembre 2017 C'est beau ce que tu viens d'écrire et ça vend du rêve libéral : les pauvres n'ont pas à avoir accès à l'école, qu'ils restent donc ignares.
Tramp Posté 18 décembre 2017 Signaler Posté 18 décembre 2017 On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. On ne peut pas et se plaindre que toutes les écoles ne soient pas H4 et en même temps souhaiter que tout le monde y aille.
NoName Posté 18 décembre 2017 Signaler Posté 18 décembre 2017 il y a 32 minutes, Bisounours a dit : C'est beau ce que tu viens d'écrire et ça vend du rêve libéral : les pauvres n'ont pas à avoir accès à l'école, qu'ils restent donc ignares. c'est surtout super condescendant envers les pauvres. S'ils ne vont pas à l'école, ils resteront stupides ?
Bisounours Posté 18 décembre 2017 Signaler Posté 18 décembre 2017 il y a 1 minute, NoName a dit : c'est surtout super condescendant envers les pauvres. S'ils ne vont pas à l'école, ils resteront stupides ? Pas stupides, mais sans instruction. Pauvre ne signifie pas idiot. Et pour être instruit il faut du temps à y consacrer.
Boz Posté 19 décembre 2017 Signaler Posté 19 décembre 2017 17 hours ago, Jensen said: Sinon, ça fait 2-3 ans qu'on entend parler réorientation (des profs) en salle des maîtres. Inimaginable il y a 10 ans, et mauvais signe pour l'institution. J'ai commencé en 2001 à la chute des tours : j'entendais déjà ça en salle des profs, tous les jours. Plein de profs ont fait prof par défaut ou par confort, quand ils se rendent compte qu'il faut bosser pour arriver à des résultats, ça leur fait tout drôle (je le sais, j'étais comme ça). D'un autre côté, l'institution est tellement mauvaise qu'il est vrai que beaucoup d'aspects qui échappent au contrôle de l'enseignant viennent peser sur son quotidien, mais une vérité demeure : faire des bons cours c'est du boulot, ça règle pas mal des "problèmes de société qu'on nous impose dans nos classes" et en plus, c'est extrêmement gratifiant (à condition de n'attendre aucun retour officiel et de ne pas être carriériste).
Bézoukhov Posté 19 décembre 2017 Auteur Signaler Posté 19 décembre 2017 Il y a 4 heures, Boz a dit : (à condition de n'attendre aucun retour officiel et de ne pas être carriériste). C'est tout le problème de l'EN. Tu ne peux pas demander à des bacs +5 de ne pas avoir envie de faire carrière...
Bisounours Posté 19 décembre 2017 Signaler Posté 19 décembre 2017 il y a 27 minutes, Bézoukhov a dit : Tu ne peux pas demander à des bacs +5 de ne pas avoir envie de faire carrière... Bac + 5 dans pas mal de matières littéraires, comme histoire, ou carrément lettres et socio, ça débouche très souvent sur de l'enseignement/recherche/concours administratifs ; il y a des débouchés dans le secteur privé de l'entreprise ?
Bézoukhov Posté 19 décembre 2017 Auteur Signaler Posté 19 décembre 2017 Dans la recherche, il y a des carrières ; tu ne fais pas le même métier à 25 ans qu'à 50. Tu passes de petite main à l'encadrement de projets plus vastes, du moins si tu es bon. Tu trouveras toujours des contre-exemples qui voudront rester seuls dans une petite uni, mais ce n'est pas la règle. Les concours administratifs de Cat. A (ceux que normalement doit viser un Bac +5 ; c'est une hérésie de voir des Bac +5 en Cat. B), tu prends aussi des responsabilités. Le collège, le lycée et l'école ont cette spécificité d'embaucher des gens à haut niveau d'études pour faire le putain de même métier pendant 40 ans, excepté pour les quelques suceurs qui iront à l'inspection ou deviendront directeurs d'établissement (3/5% des profs ? au doigt mouillé). Comment tu veux motiver les gens ? La seule motivation repose sur la "vocation" et les luttes syndicales. C'est terriblement logique, on n'essaie pas d'offrir autre chose aux professeurs. 2
poney Posté 19 décembre 2017 Signaler Posté 19 décembre 2017 Quand j'ai réalisé vers 17/18/19 ans que toutes les meufs que je trouvais bêtes à manger du foin en secondaire voulaient devenir institutrices, et le sont devenues par la suite, j'ai réalisé qu'on allait au devant de gros problèmes. 4 1 5
Romy Posté 19 décembre 2017 Signaler Posté 19 décembre 2017 il y a une heure, poney a dit : Quand j'ai réalisé vers 17/18/19 ans que toutes les meufs que je trouvais bêtes à manger du foin en secondaire voulaient devenir institutrices, et le sont devenues par la suite, j'ai réalisé qu'on allait au devant de gros problèmes. Une de mes amies est institutrice de fraîche date et avait failli rater l'oral car elle avait préparé un cours pour des CM2 bien trop compliqué (il nécessitait notamment que les élèves écrivent plus de trois lignes). Je sais qu'aujourd'hui elle enseigne en douce des choses trop «compliquées», en grammaire notamment. Je ne la vois pas faire de vieux os dans l'Éducation Nationale.
Brock Posté 19 décembre 2017 Signaler Posté 19 décembre 2017 1 hour ago, poney said: Quand j'ai réalisé vers 17/18/19 ans que toutes les meufs que je trouvais bêtes à manger du foin en secondaire voulaient devenir institutrices, et le sont devenues par la suite, j'ai réalisé qu'on allait au devant de gros problèmes. Ca c'est tres interessant. J'ai un ami que j'ai toujours considere comme intelligent, qui depuis quelques annees me decoit systematiquement ( il virtue signal a donf sur FB et tombe dans tous les panneaux sjw ) - devinez quoi, il est prof. Sinon ma fille est en train de developper une paresse fondamentale, j'ai l'impression qu'ils ne font rigoureusement aucun effort en classe.J'ai rencontre ses profs qui sont des gamines hipster, rien a voir avec la prof aguerrie avec experience dont on aurait besoin. Je suis assez ravi car cette ecole publique pourrie est en train de motiver ma conjointe a passer au prive. J'ai entendu de ces horreurs, proferees par les mamans sjw connasses qui m'entourent , c'est gerbant : " ils nous faut plus de diversite dans nos classes ( alors que ladite diversite est deja a l'origine de plein de problemes), envoyez la a l'ecole francaise, il y a au moins six noirs par classe ! ( SIC - genre j'ai envie que ma fille traine avec des bandes de noirs wtf ) (au passage notez l'obsession de diversite ) , et aussi "cette ecole elle est pas bien, c'est plein de CEO et ils sont tous riches! quelle horreur!" Ils (elles en l'occurrence) sont des fucking imbeciles congenitaux.
NoName Posté 19 décembre 2017 Signaler Posté 19 décembre 2017 Il y a 2 heures, Bisounours a dit : Bac + 5 dans pas mal de matières littéraires, comme histoire, ou carrément lettres et socio, ça débouche très souvent sur de l'enseignement/recherche/concours administratifs ; il y a des débouchés dans le secteur privé de l'entreprise ? Grosso merde: non. Sauf si tu fais autre chose ensuite.
Rincevent Posté 19 décembre 2017 Signaler Posté 19 décembre 2017 Il y a 2 heures, Bisounours a dit : Bac + 5 dans pas mal de matières littéraires, comme histoire, ou carrément lettres et socio, ça débouche très souvent sur de l'enseignement/recherche/concours administratifs ; il y a des débouchés dans le secteur privé de l'entreprise ? Normalement, socio pourrait déboucher sur du conseil en management (les questions de conduite du changement, c'est typiquement de la microsociologie). Mais ça suppose qu'on ne réduise pas la socio à sa partie "critique" et politisée, hein.
poney Posté 19 décembre 2017 Signaler Posté 19 décembre 2017 Ca et un tas d'autres trucs, le vrai problème c'est que les employeurs n'ont pas grande idée de ce qu'un diplomé en sciences humaines au sens large est théoriquement capable de faire et de rendre comme service. 1
Bézoukhov Posté 19 décembre 2017 Auteur Signaler Posté 19 décembre 2017 il y a 56 minutes, Brock a dit : Ca c'est tres interessant. J'ai un ami que j'ai toujours considere comme intelligent, qui depuis quelques annees me decoit systematiquement ( il virtue signal a donf sur FB et tombe dans tous les panneaux sjw ) - devinez quoi, il est prof. Parfois, j'ai effectivement l'impression que devenir prof rend con.
Wayto Posté 19 décembre 2017 Signaler Posté 19 décembre 2017 il y a 3 minutes, poney a dit : Ca et un tas d'autres trucs, le vrai problème c'est que les employeurs n'ont pas grande idée de ce qu'un diplomé en sciences humaines au sens large est théoriquement capable de faire et de rendre comme service. C'est ça, en histoire par exemple en terme d'analyse et de synthèse on est théoriquement des bêtes (vu qu'on fait que ça ) mais j'ai jamais vu d'employeur venir prospecter pour ça à l'université.
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