Neomatix Posté 29 août 2016 Signaler Posté 29 août 2016 C'est quoi une cérémonie republicaine de remise des diplômes ?C'est une remise des diplômes sans burqa ni burkini. 2
Fagotto Posté 29 août 2016 Signaler Posté 29 août 2016 Je suppose qu'ils veulent crédibiliser le brevet avec cette "cérémonie" ripoublicaine, mais faire une cérémonie pour un truc ridicule c'est doubler le ridicule...
Rincevent Posté 29 août 2016 Signaler Posté 29 août 2016 Je suppose qu'ils veulent crédibiliser le brevet avec cette "cérémonie" ripoublicaine Et au final, l'associer au brevet achèvera de décrédibiliser la République.
Philiber Té Posté 29 août 2016 Signaler Posté 29 août 2016 C'est quoi une cérémonie republicaine de remise des diplômes ? Le Monde.fr - Rentrée scolaire : les principales nouveautés Les changements de la rentrée de jeudi découlent de la réforme du collège et de celle des programmes du CP à la troisième. http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/08/29/rentree-scolaire-2016-2017-les-principales-nouveautes_4989307_4401467.html
Mathieu_D Posté 29 août 2016 Signaler Posté 29 août 2016 Ha j'ai fait ça en 1989 pour le bicentaire. On a planté un arbre de la liberté. J'avais trouvé tout le truc super cool.
Flashy Posté 29 août 2016 Signaler Posté 29 août 2016 On voit bien le délitement. Hollande ou Sarkozy, par exemple, n'ont pas fêté le bicentenaire pendant leur quinquennat.
Mathieu_D Posté 29 août 2016 Signaler Posté 29 août 2016 Avec des costumes et tout le tralala ?Oui énorme tralala pour l'époque !J'avais mon bonnet phrygien aussi.
Rincevent Posté 29 août 2016 Signaler Posté 29 août 2016 Oui énorme tralala pour l'époque ! J'avais mon bonnet phrygien aussi. Ah j'en ai eu un aussi ! J'étais tout petit à l'époque...
Astha Posté 29 août 2016 Signaler Posté 29 août 2016 Oui énorme tralala pour l'époque ! J'avais mon bonnet phrygien aussi. L'École publique ?
Mathieu_D Posté 29 août 2016 Signaler Posté 29 août 2016 Tu étais dans le publique ? Oui. L'offre privée est/était peu développée en Lorraine ou alors pour les rejetés du public.
Tramp Posté 29 août 2016 Signaler Posté 29 août 2016 Fillon trouve que la propagande enseignée n'est pas la bonne propagande : Le Monde.fr - Les exagérations de François Fillon sur les programmes d’histoire à l’école Le député LR accuse l’école d’apprendre aux enfants à « avoir honte » de la France et veut réécrire les programmes d’histoire comme un « récit national ». http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/08/29/les-exagerations-de-francois-fillon-sur-les-programmes-d-histoire-a-l-ecole_4989506_4355770.html
Flashy Posté 30 août 2016 Signaler Posté 30 août 2016 Le plus surprenant restait à venir, avec l'explication des EPI, ces enseignements pratiques interdisciplinaires destinés à croiser des cours qui n'ont a priori rien en commun. Et les formateurs de suggérer que deux enseignants, l'un de sciences de la vie et de la terre (SVT) et l'autre de lettres modernes par exemple, pourront l'an prochain se retrouver à travailler ensemble autour d'un sujet commun : « Gargantua, Emma Bovary… mangent-ils équilibré ? » (sic). À l'énoncé de cet exemple érigé en modèle, Marie et tous ses voisins ont été stupéfaits. L'une des inspectrices a poursuivi la présentation du Powerpoint : « Vous pourriez mettre en place un exercice de réécriture de menu mangé par Gargantua, façon bio… » À la lecture du document rétroprojeté, il apparaissait clairement que les deux enseignantes de français et de SVT qui avaient rédigé ce sujet n'avaient pas réussi à se mettre d'accord, puisqu'une autre problématique sur « les enjeux de l'alimentation » était également notée. Deux titres étaient même suggérés : « Je me nourris, tu te nourris, il se nourrit » ou « Faut-il manger végétarien à la cantine ou pas ? ». http://www.lepoint.fr/societe/reforme-du-college-voyage-en-absurdie-30-08-2016-2064609_23.php Dans la salle, certains étaient bouche bée, d'autres atterrés, la plupart n'écoutaient plus du tout. Quelques professeurs vociféraient. Les formateurs ont continué leur exposé, en parlant du cadre horaire : « Sur deux périodes de deux heures par semaine, dont certaines en co-animation… » Le chef d'établissement juché sur l'estrade a interrompu ses collègues : « Cette co-animation prendrait beaucoup trop d'heures sur la répartition globale, c'est inenvisageable ! » À la fin des trois jours de formation, Marie s'est étonnée de ne toujours pas avoir de précisions sur la mise en place de la réforme. Réponse de la formatrice : « Si cela ne vous plaît pas, vous n'avez qu'à changer de métier ! » Didier Jodin, 50 ans, est prof de lettres classiques dans l'académie de Strasbourg. Il en a vu passer, des réformes. Mais il est aujourd'hui excédé. « Il y a un côté sectaire dans ces formations. On est tenu d'y croire, comme à une divinité. Ceux qui mordent à l'hameçon et y croient ont une rhétorique simple : il y a des choses qui ne marchent pas actuellement, donc la réforme est bonne. Quel sophisme ! » Agnès, professeur d'anglais à Paris dans le 18e arrondissement, se souvient de sa – pénible – première journée de formation : « On nous a parlé comme à des abrutis. On n'a pas attendu qu'on nous dise de bosser avec les collègues pour le faire ! Mais dans le cadre défini par la réforme, c'est infaisable. Lorsque j'ai demandé à l'inspectrice quand nous étions censés nous organiser, elle m'a répondu : Pendant la récré, en salle des profs, vous n'avez qu'à marcher avec vos collègues vers la machine à café pour discuter de l'EPI ! C'était totalement infantilisant. » Sans compter les intimidations. À la pause, l'inspectrice en avait assez des interrogations de la consciencieuse Agnès et lui a lancé : « Je peux vous demander votre nom et celui de votre collège ? » Réponse d'Agnès : « Mais oui, allez dire à mon inspectrice que je pose des questions, j'assume pleinement ! » Mais ce qui inquiète surtout cette professeure de lettres classiques, c'est moins ces cours conjoints avec des collègues que le contenu des programmes. « Nous étions censés recevoir les nouveaux programmes il y a quatre mois. Mais nous n'avons toujours aucune nouvelle. » Et Stéphanie de résumer la situation dans le langage de ses élèves : « Hashtag Déprime. Hashtag Désillusion. » « Et si #college2016 était un vaste complot ? » signe LeChat, le pseudo d'un professeur sur Twitter. Depuis des mois, les profs de collège se lâchent, hurlent leur désarroi et jettent leurs dernières billes. Ils ont eu beau lutter contre cette réforme du collège qu'ils renient, qu'ils honnissent, l'heure est à sa mise en place. Fini les débats sur son contenu : le ministère l'a imposée, il va falloir l'appliquer. Mais malgré les formations destinées à la mettre en place, les critiques continuent. Il y a d'abord ces nouveaux programmes. On parlera désormais de « notions » à étudier par cycle de trois ans d'étude et d' « axes » par niveau… Pour Didier Jodin, la mise à l'écart de la culture est actée : « On a des indications de corpus qui donnent des repères, qui s'accrochent de manière artificielle à des thèmes qui n'ont aucun sens. Comme par exemple en 5e : Se chercher, se construire ou encore Le voyage et l'aventure : pourquoi aller vers l'inconnu ? » Les manuels vont devoir être modifiés et préparés dans l'urgence. Nombreux sont les enseignants qui voient dans la synchronisation de la refonte des programmes et de la réforme un moyen pour « alléger les programmes » et « niveler par le bas ». Une crainte qui prend corps en langues, discipline dans lesquelles les inspecteurs recommandent désormais de « passer par le français », alors que jusqu'à présent il était interdit de prononcer un mot dans la langue de Molière en classe, pour favoriser le « bain de langue ». Et que dire de l' « accompagnement personnalisé » ou AP, une autre innovation de la réforme. Fini les petits groupes : désormais, l'aide personnalisée se fera… en classe entière. Dans les formations, cette nouveauté est justifiée de la manière suivante : « Peu importe le nombre d'élèves, si on passe d'une posture de face-à-face à une posture de côte-à-côte »… « Dans mon collège, raconte Marie Lamfroy, on avait réussi à faire de l'AP en demi-classe, voire par groupe de huit ou neuf pour ceux qui étaient le plus en difficulté. Maintenant, la réforme l'impose en classe entière, et on doit l'intégrer aux heures de discipline, alors qu'elle était dissociée de l'enseignement de la matière jusque-là. En somme, il faudra choisir entre un cours de français et un cours de méthodologie ! » Tout va bien. 2
Airas Posté 31 août 2016 Signaler Posté 31 août 2016 Un article de Piketty sur la mixité sociale dans les collèges en région parisienne : http://piketty.blog.lemonde.fr/2016/08/31/le-gouvernement-souhaite-t-il-vraiment-la-mixite-sociale/ Avec des solutions toutes trouvées et tellement prévisibles Ces résultats ont une implication forte : si l’on souhaite véritablement faire progresser la mixité sociale, alors il faut impérativement faire rentrer les collèges privés dans une procédure commune d’affectation des élèves aux collèges. Si on les laisse en dehors du système, et que l’on tente de faire progresser la mixité au sein des seuls collèges publics, alors le seul effet sera d’accentuer la fuite des familles favorisées vers le privé (déjà un tiers des enfants, demain la moitié ?) l'intérêt du privé si sur tout les aspects ont fonctionne comme le public?
Mathieu_D Posté 31 août 2016 Signaler Posté 31 août 2016 Mais qui paiera la scolarité des pauvres affectés aux écoles de riches ?
Flashy Posté 31 août 2016 Signaler Posté 31 août 2016 La réforme du collège tue : http://www.lepoint.fr/societe/un-enseignant-tente-de-s-immoler-dans-la-salle-des-profs-pres-de-rouen-31-08-2016-2065067_23.php (ça n'en sans doute rien à voir avec la réforme du collège. Je trouve drôle, cependant, d'imaginer que son geste est consécutif à sa lecture des nouveaux programmes).
Tramp Posté 6 septembre 2016 Signaler Posté 6 septembre 2016 Le Monde.fr - Faut-il interdire les week-ends d’intégration ? Les dérives du bizutage ont régressé depuis son interdiction, en 1998. Mais les nouvelles pratiques d’intégration, qui remplacent souvent cette tradition, font débat http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/09/06/faut-il-interdire-les-week-ends-d-integration_4993539_4401467.html
Lancelot Posté 6 septembre 2016 Signaler Posté 6 septembre 2016 On interdit une pratique, elle se fait remplacer par la même chose sous un autre nom. Incroyable. Vite une loi pour interdire le nouveau nom.
Brock Posté 6 septembre 2016 Signaler Posté 6 septembre 2016 Normalement l' integration est un truc sympa.Heureusement les francais en ont fait une merde puante.Ils ont essaye de me bizuter a l'iut, ca s'est pas passe comme ils voulaient.Et ca n'a eu aucun impact sur mon integration parceque les bizuteurs n'ont generalement pas de couille discernable.
Nigel Posté 6 septembre 2016 Signaler Posté 6 septembre 2016 Ah ? Ils ont essayé de te mettre la tête dans les chiottes et pour l'éviter, t'as fait sauter l'école ? Faut au moins ce niveau de badassité venant de ta part.
Stuart Tusspot Posté 6 septembre 2016 Signaler Posté 6 septembre 2016 En tout cas dans ma fac on ne dit déjà plus WE d'intégration, c'est tabou. Stage de rentrée, c'est bien plus mieux.
Rincevent Posté 6 septembre 2016 Signaler Posté 6 septembre 2016 Normalement l' integration est un truc sympa.Heureusement les francais en ont fait une merde puante.Ils ont essaye de me bizuter a l'iut, ca s'est pas passe comme ils voulaient.Et ca n'a eu aucun impact sur mon integration parceque les bizuteurs n'ont generalement pas de couille discernable.On veut des détails. Plein.
Mathieu_D Posté 6 septembre 2016 Signaler Posté 6 septembre 2016 Normalement l' integration est un truc sympa.Heureusement les francais en ont fait une merde puante.Ils ont essaye de me bizuter a l'iut, ca s'est pas passe comme ils voulaient.Et ca n'a eu aucun impact sur mon integration parceque les bizuteurs n'ont generalement pas de couille discernable.Il y a ses endroits où ça implique autre chose que de boire *bien* plus que de raison ?(le cubi à l'entonnoir, j'ai eu un peu de mal mais c'était marrant)
Freezbee Posté 7 septembre 2016 Signaler Posté 7 septembre 2016 Des cours d'entreprenariat pour les 11-12 ans
Brock Posté 8 septembre 2016 Signaler Posté 8 septembre 2016 ah non moi c'etait l'epoque ou il fallait vendre du pq devant la gare saint lazare pour acheter de l'alcool. Les mecs sont arrives et ont bloque les portes de l'amphi, ensuite ils nous on fait enfiler des sacs poubelles comme manteau, avant de nous attacher avec du scotch au poignet par groupe de trois.Jusque la c'etait rigolo.Puis j'ai appris qu'on allait se faire enfariner avant de devoir aller prendre le metro pour faire des trucs indefinis.Donc j'ai sorti mon cran d'arret, j'ai coupe le scotch et retire le sac, un gars m'a dit de lui donner mon cran, je lui ai dit de venir le prendre, puis je suis monte pour sortir de l'amphi.La d'autres gars bloquaient la sortie, j'avais mon schlass a la main donc il m'ont laisse sortir sans resister, puis je suis rentre chez moi lire des bds. L`anne d'apres la promo etait integralement constituee de racailles alors il n'y a pas eu de bizutage.Ou disons pas dans ce sens-là... Ici je croise regulierement des groupes d'etudiants debutants qui seraient des bizuts au pays du fromage qui pue.Ils sont tous joyeux, portent le T-shirt de leur promo et vont tous ensemble boire des coups et decouvrir la ville, guides par un 2e annee rigolard.Tu peux pas lutter quand t'as un pays de merde t'as un pays de merde ton seul espoir c'est de te casser avant d'avoir perdu trop de temps.
Eltourist Posté 8 septembre 2016 Signaler Posté 8 septembre 2016 ah non moi c'etait l'epoque ou il fallait vendre du pq devant la gare saint lazare pour acheter de l'alcool. Les mecs sont arrives et ont bloque les portes de l'amphi, ensuite ils nous on fait enfiler des sacs poubelles comme manteau, avant de nous attacher avec du scotch au poignet par groupe de trois.Jusque la c'etait rigolo.Puis j'ai appris qu'on allait se faire enfariner avant de devoir aller prendre le metro pour faire des trucs indefinis.Donc j'ai sorti mon cran d'arret, j'ai coupe le scotch et retire le sac, un gars m'a dit de lui donner mon cran, je lui ai dit de venir le prendre, puis je suis monte pour sortir de l'amphi.La d'autres gars bloquaient la sortie, j'avais mon schlass a la main donc il m'ont laisse sortir sans resister, puis je suis rentre chez moi lire des bds. L`anne d'apres la promo etait integralement constituee de racailles alors il n'y a pas eu de bizutage.Ou disons pas dans ce sens-là... Ici je croise regulierement des groupes d'etudiants debutants qui seraient des bizuts au pays du fromage qui pue.Ils sont tous joyeux, portent le T-shirt de leur promo et vont tous ensemble boire des coups et decouvrir la ville, guides par un 2e annee rigolard.Tu peux pas lutter quand t'as un pays de merde t'as un pays de merde ton seul espoir c'est de te casser avant d'avoir perdu trop de temps. C'est exactement comme ça que se passe l'intégration dans mon école, que du fun et rien d'obligatoire
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