Tramp Posté 30 janvier 2017 Signaler Posté 30 janvier 2017 Il y a déjà un corps d'inspecteurs dont c'est la mission; ça s'appelle l'inspection du travail. Il faudrait peut-être dire à Benoît que ça existe. L'infection du travail ne fait ca que dans le contexte de travail.
FabriceM Posté 30 janvier 2017 Signaler Posté 30 janvier 2017 Hmmm http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2016/12/15/benoit-hamon-veut-creer-une-inspection-de-lutte-contre-les-discriminations_1535484 Une autoquote s'impose. (programme Hamon) Un point probablement passé inaperçu : Création d’un corps de contrôle anti-discriminations Je créerai un nouveau service public, la brigade de lutte contre les discriminations. Ce corps de contrôle vérifiera régulièrement les pratiques des structures publiques et privées en matière de discrimination (d’égalité femmes-hommes, accessibilité pour les personnes handicapées, discriminations à l’embauche et plafond de verre, traitement inéquitable des clients ou usagers, etc.) Je rappelle aussi que j'ai fait un tableau avec toutes les mesures de son programme pour 2017 programme hamon 2017.xlsx Parmi les points complètement délirants, on a aussi : création d'un droit de veto pour les représentant.e.s des salarié.e.s élus au comité d’entreprise sur les grands choix stratégiques dans les entreprises de plus de 2000 salarié.e.s. Ce veto pourra porter sur les choix de l’entreprise en termes de délocalisation, de digitalisation, d’utilisation des fonds publics (CICE, CIR), de robotisation ou de fermeture d’usine." Je renforcerai l’implication des syndicats dans la prise de décisions stratégiques et je garantirai leur accès exhaustif à l’information. J’encouragerai la syndicalisation par une grande campagne d’information dans les entreprises. Je mettrai en place un chèque syndical pour faciliter la syndicalisation en PME et pouvoir négocier à armes égales. Soumettre à l'avis et donner le pouvoir aux syndicats de refuser l'installation de la moindre machine, du moindre programme. Leur donner de fait la possibilité de forcer la liquidation judiciaire d'un site. Tout ce qu'il faut à la France.
Tremendo Posté 30 janvier 2017 Signaler Posté 30 janvier 2017 Il y a déjà un corps d'inspecteurs dont c'est la mission; ça s'appelle l'inspection du travail. Il faudrait peut-être dire à Benoît que ça existe. Et que c'est même Pierre Laval qui l'a créée...
Sanson Posté 30 janvier 2017 Signaler Posté 30 janvier 2017 L'infection du travail ne fait ca que dans le contexte de travail. Quel serait le périmètre de cette inspection anti-discrimination ? "Les discriminations" ça n'existe pas. On parle de discrimination au travail ? Dans l'accès à l'emploi ? à un logement ? Et comme le contrôle du travail salarié est le plus simple, car je vois mal des inspecteurs faire la tournée des discothèques pour voir si on y vide plus ou moins de minorités visibles par rapport à la clientèle, ou regarder par dessus l'épaule des flics pour voir si ils font plus ou moins de délit de sale gueule. In fine le seul secteur un peu objectivable et avec un minimum d'enjeux c'est le travail. Pour tous les autres domaines il n'y a pas besoin de ce machin, il y a déjà un foultitude de contrôleurs dont les discriminations ne sont pas le métier unique qui en parle dans leur rapports. Ce corps d'inspection ne fera que marcher sur leurs plate-bandes. Voir aussi la description qu'il en donne : > fonctionnaires d’autres administrations, comme des policiers ou de nouvelles recrues. on sent le projet qui a maturé à mort dans sa tête. Des fonctionnaires d'un peu tous les ministères, des policiers, et pourquoi pas une pincée de "nouvelles recrues"... Et puis dans tous ces ministères il y a bien des gens en cravate pour réfléchir à la place du président et qui lui diront quoi faire, c'est évident. Ce "projet" il sert à cocher la case "lutte contre les discriminations" dans le cerfa qui lui sert de programme. je remarque que souvent Hamon biaise quand il avance ses idées. la lutte contre les discriminations ? une inspection aux missions et au périmètre indéfinis. Le revenu universel ? On fera une conférence citoyenne pour que les Français décident de son mode de financement. Un peu tiédasse tout ça.
Tramp Posté 30 janvier 2017 Signaler Posté 30 janvier 2017 A priori c'est en réponse au manque de femmes dans les bars.
FabriceM Posté 30 janvier 2017 Signaler Posté 30 janvier 2017 Ce "projet" il sert à cocher la case "lutte contre les discriminations" dans le cerfa qui lui sert de programme. Oui c'est un méli-mélo conçu pour lancer des croquettes au plus grand nombre de variétés de gauchistes possible. Mais amha tu te trompes si tu crois qu'il n'a pas vraiment l'intention de mettre en œuvre ces mesures une fois au pouvoir. C'est volontairement flou, pour faire rêver les uns, pour ne pas trop effrayer les autres, et se garder de la latitude pour négocier, mais ça n'est pas des paroles en l'air.
Sanson Posté 30 janvier 2017 Signaler Posté 30 janvier 2017 Ce ne sont pas pures paroles en l'air, mais il ne s'avance pas sur de vraies propositions non plus. Il lance l'idée, ne dit rien sur la mise en place concrète de son machin et espère que ça fera mouche. Le revenu universel est symptomatique : un projet à plusieurs centaines de milliards d'euros qui doit transformer profondément la société française est renvoyé à une "conférence citoyenne". Voilà ce que je veux faire, dites moi comment faire... Je ne dis pas que d'autres candidats ne font pas pareil. Mélenchon ne chiffre rien, mais au moins son programme est en fait issu d'une synthèse de contributions nationales (en théorie...).
Adrian Posté 30 janvier 2017 Auteur Signaler Posté 30 janvier 2017 "On attribue un salaire fictif à un robot et il participe à la protection sociale" dit Régis Juanico porte-parole de Hamon https://twitter.com/franceinfo/status/824381358248075264
Escondido Posté 30 janvier 2017 Signaler Posté 30 janvier 2017 Tu peux lui demander quelle sera la hauteur de la participation si les robots sont installés à l'etranger ?
h16 Posté 31 janvier 2017 Signaler Posté 31 janvier 2017 "On attribue un salaire fictif à un robot et il participe à la protection sociale" dit Régis Juanico porte-parole de Hamon https://twitter.com/franceinfo/status/824381358248075264 Ces gens sont juste bêtes. Genre : "intellectuellement émoussés". Pas fini. Pour sortir ce genre de trucs, je ne vois pas d'autres explications, une manoeuvre politique ou électorale ne permettant pas d'expliquer ce niveau de bêtise là.
Anton_K Posté 31 janvier 2017 Signaler Posté 31 janvier 2017 Affligeant. Je ne sais pas s'ils sont sérieux où si c'est une magouille pour taxer le capital comme le travail (sauf que si je ne me trompe pas le capital est déjà plus taxé que le travail). Vous me direz, pourquoi pas taxer les robots comme capital ET comme travail? Surveillez-moi je fais bien le socialiste.
Bézoukhov Posté 31 janvier 2017 Signaler Posté 31 janvier 2017 Et surtout comment on définit un robot ? Est-ce-qu'une session Excel qui permet d'accélérer les calculs du contrôle de gestion est un robot ?
Escondido Posté 31 janvier 2017 Signaler Posté 31 janvier 2017 Et surtout comment on définit un robot ? Est-ce-qu'une session Excel qui permet d'accélérer les calculs du contrôle de gestion est un robot ?Est-ce que le tracteur du fermier endette qui a un pilote automatique est un robot ?
Mathieu_D Posté 31 janvier 2017 Signaler Posté 31 janvier 2017 Historiquement il n'y avait pas le même genre d'abrutis à l'époque des premiers métiers à tisser?
Tramp Posté 31 janvier 2017 Signaler Posté 31 janvier 2017 Les métiers à tisser mécaniques. J'ose pas imaginer que les premiers métiers à tisser aient subi ce genre de bêtise.
Johnathan R. Razorback Posté 31 janvier 2017 Signaler Posté 31 janvier 2017 Ces gens sont juste bêtes. La stupidité ou l'intelligence sont des contingences individuelles. L'hostilité au monde moderne, industriel, mécanisé, a pour sa part des déterminants structurels: "The reasons for the existence of the two cultures are many, deep, and complex, some rooted in social histories, some in personal histories, and some in the inner dynamic of the different kinds of mental activity themselves. But I want to isolate one which is not so much a reason as a correlative, something which winds in and out of any of these discussions. It can be said simply, and it is this. If we forget the scientific culture, then the rest of western intellectuals have never tried, wanted, or been able to understand the industrial revolution, much less accept it. Intellectuals, in particular literary intellectuals, are natural Luddites." -Charles Percy Snow, The Two Cultures, 1959, p.22. "D'une façon générale, il est évident que les producteurs de la vision du monde romantique représentent certains fractions traditionnelles de l'intelligentsia dont le mode de vie et de culture sont hostiles à la civilisation industrielle bourgeoise: écrivains indépendants, religieux ou théologiens (de nombreux romantiques sont fils de pasteurs), poètes et artistes, mandarins universitaires, etc. Quel est le fondement social de cette hostilité ? L'intelligentsia traditionnelle [...] vit dans un univers mental régi par des valeurs qualitatives, des valeurs éthiques, esthétiques, religieuses, culturelles ou politiques ; toute leur activité de "production spirituelle" -le terme est de Marx, dans L'Idéologie allemande- est inspirée, orientée et façonnée par ces valeurs, qui constituent, pour ainsi dire, leur raison d'être en tant qu'intellectuels. Or, étant donné que le capitalisme est un système dont le fonctionnement est entièrement déterminé par des valeurs quantitatives, il existe une contradiction fondamentale entre l'intelligentsia traditionnelle et l'environnement social moderne, contradiction qui est génératrice de conflits et de révoltes." -Michael Löwy & Robert Sayre, Révolte et mélancolie. Le romantisme à contre-courant de la modernité, Éditions Payot, 1992, 303 pages, p.118.
FabriceM Posté 31 janvier 2017 Signaler Posté 31 janvier 2017 La stupidité ou l'intelligence sont des contingences individuelles. L'hostilité au monde moderne, industriel, mécanisé, a pour sa part des déterminants structurels: Le problème c'est que ces gens sont incapables de se rendre compte que la phrase "je vais taxer les robots" n'a aucun sens, aucune chance d'aboutir à quoi que ce soit de pertinent d'un point de vue pratique. Ce n'est pas une question de logique politique ou d'expérience dans le monde de l'industrie, c'est juste un manque criant de réflexion. 1
Johnathan R. Razorback Posté 31 janvier 2017 Signaler Posté 31 janvier 2017 c'est juste un manque criant de réflexion. C'est une affaire d'ignorance économique si on ne considère que la mesure en elle-même. Mais si on se demande pourquoi c'est Hamon qui soutient cette mesure, plutôt que Montebourg, Mélenchon ou MLP, il faut se demander si ça ne tient pas à des écarts sociologiques entre leurs électorats et/ou leurs partisans. En gros mon hypothèse serait qu'Hamon parle plus que les autres aux "bourgeois-bohèmes", lesquels, en plus de ne pas trop aimer les riches, n'aiment pas non plus beaucoup la modernisation technique, parce qu'elle met en jeu des valeurs non-qualitatives (non-esthétiques, non-improductives, etc.). Pour un tel public, l'important n'est pas que la taxation des robots soient possible ou utile, ou qu'elle leur assure un emploi industriel (LOL) ; l'important est que prétendre le faire suffit pour renforcer le narcissisme collectif du groupe. Pour certaines fractions de l'intelligentsia classique (cf le texte de Löwy ci-dessus), s'opposer à la modernisation, au robot, c'est s'opposer à la déshumanisation du monde, c'est valoriser le socio-culturel, le dialogue, l'humain... Simondon évoquait déjà la peur du robot, manifestation d'une "culture partielle", dans son traité philosophique de 1958: "L'opposition dressée entre la culture et la technique, entre l'homme et la machine, est fausse et sans fondement; elle ne recouvre qu'ignorance ou ressentiment. Elle masque derrière un facile humanisme une réalité riche en efforts humains et en forces naturelles, et qui constitue le monde des objets techniques, médiateurs entre la nature et l'homme. La culture se conduit envers !'objet technique comme l'homme envers l'étranger quand il se laisse emporter par la xénophobie primitive. Le misonéisme orienté contre les machines n'est pas tant haine du nouveau que refus de la réalité étrangère. Or, cet être étranger est encore humain, et la culture complète est ce qui permet de découvrir l'étranger comme humain. De même, la machine est l'étrangère; c'est l'étrangère en laquelle est enfermé de l'humain, méconnu, matérialisé, asservi, mais restant pourtant de l'humain. La plus forte cause d'aliénation dans le monde contemporain réside dans cette méconnaissance de la machine, qui n'est pas une aliénation causée par la machine, mais par la non-connaissanse de sa nature et de son essence, par son absence du monde des significations, et par son omission dans la table des valeurs et des concepts faisant partie de la culture. La culture est déséquilibrée parce qu'elle reconnait certains objets, comme l'objet esthétique, et leur accorde droit de cité dans le monde des significations, tandis qu'elle refoule d'autres objets, et en particulier les objets techniques, dans le monde sans structure de ce qui ne possède pas de significations, mais seulement un usage, une fonction utile. Devant ce refus défensif, prononcé par une culture partielle, les hommes qui connaissent les objets techniques et sentent leur signification cherchent a justifier leur jugement en donnant a l'objet technique le seul statut actuellement valorisé en dehors de celui de l'objet esthétique, celui de l'objet sacré. Alors naît un technicisme intempérant qui n'est qu'une idolâtrie de la machine et, à travers cette idolâtrie, par le moyen d'une identification, une aspiration technocratique au pouvoir inconditionnel. Le désir de puissance consacre la machine comme moyen de suprématie, et fait d'elle le philtre moderne. L'homme qui veut dominer ses semblables suscite la machine androïde. Il abdique alors devant elle et lui délègue son humanité. Il cherche à construire la machine à penser, rêvant de pouvoir construire la machine à vouloir, la machine à vivre, pour rester derrière elle sans angoisse, libéré de tout danger, exempt de tout sentiment de faiblesse, et triomphant médiatement par ce qu'il a inventé. Or, dans ce cas, la machine devenue selon l'imagination ce double de l'homme qu'est le robot, dépourvu d'intériorité, représente de façon bien évidente et inévitable un être purement mythique et imaginaire. Nous voudrions précisément montrer que le robot n'existe pas, qu'il n'est pas une machine, pas plus qu'une statue n'est un être vivant, mais seulement un produit de l'imagination et de la fabrication fictive, de l'art d'illusion. Pourtant, la notion de la machine qui existe dans la culture actuelle incorpore dans une assez large mesure cette représentation mythique du robot. Un homme cultive ne se permettrait pas de parler des objets ou des personnages peints sur une toile comme de véritables réalités, ayant une intériorité, une volonté bonne ou mauvaise. Ce même homme parle pourtant des machines qui menacent l'homme comme s'il attribuait a ces objets une âme et une existence séparée, autonome, qui leur confère l'usage de sentiments et d'intentions envers l'homme. La culture comporte ainsi deux attitudes contradictoires envers les objets techniques : d'une part, elle les traite comme de purs assemblages de matière, dépourvus de vraie signification, et présentant seulement une utilité. D'autre part, elle suppose que ces objets sont aussi des robots et qu'ils sont animés d'intentions hostiles envers l'homme, ou représentent pour lui un permanent danger d'agression, d'insurrection." -Gilbert Simondon, Du mode d'existence des objets techniques, 1958, p.9-12.
FabriceM Posté 31 janvier 2017 Signaler Posté 31 janvier 2017 Il est tant de fermer ce fil non? Je dirais même, il 1
Adrian Posté 1 février 2017 Auteur Signaler Posté 1 février 2017 Et maintenant il existe des métiers à jet d air a plus de 1000 insertions de trame/minute .
0100011 Posté 1 février 2017 Signaler Posté 1 février 2017 C'est moi ou bien la politique internationale a-t-elle été complètement absente de cette primaire. J'avoue avoir suivi de loin mais je n'ai rien entendu ressortir sur le sujet (l'europe, le moyen orient les relations avec les US). Au contaire de la primaire de droite où j'ai assisté à de vrais prises de positions (notamment Juppé vs Fillon sur l'approche du traitement du MO et de la Russie). Que pense Hamon des relations internationnales ? Je n'ai rien entendu de sa part mis de côté les piques sur le multiculturalisme etc. (mais c'était plutôt franco-français la lutte en pureté laicarde).
Johnathan R. Razorback Posté 1 février 2017 Signaler Posté 1 février 2017 C'est moi ou bien la politique internationale a-t-elle été complètement absente de cette primaire ? Ce n'est pas toi. On ne sait pas ce qu'un hypothétique président Hamon ferait de différent d'un Hollande/Valls. Probablement rien en fait.
0100011 Posté 1 février 2017 Signaler Posté 1 février 2017 Cazeneuve (un emploi fictif de plus ?), Ayrault, Valls, Hollande : mais quelle brochette de branleurs ! Qu'ont ils fait à l'international ?
TheRedBaron Posté 4 février 2017 Signaler Posté 4 février 2017 Au réseau associatif qui permet de monter une organisation politique "populaire" ; le plus connu étant la synergie PCF/syndicats. À vrai dire, je ne vois pas quelconque synergy entre le PCF et les syndicats. La politique du PCF a toujours été irréaliste. En effet, pourquoi le PCF a-t-il pu prospérer pendant les Trentes Glorieuses? On n'a pas connu un pareil âge d'or (épanouissement) en Angleterre ou en Allemagne. Je vous propose une explication: en France la révolution industrielle n'a pas vraiment renouvelé le secteur privé, et par conséquent la productivité nationale est restée sous-optimale. Ce retard a gâté la qualité de vie des ouvriers, et les a faits mécontents. Est-ce que vous avez une meilleure explication?
Rincevent Posté 4 février 2017 Signaler Posté 4 février 2017 À vrai dire, je ne vois pas quelconque synergy entre le PCF et les syndicats.C'est un peu dommage de s'exprimer sur l'histoire de France en la méconnaissant à ce point. Le PCF et la CGT (à l'époque le plus gros syndicat français, et de loin) ont toujours marché main dans la main depuis la réintégration de la CGT-U au sein de sa grande sœur en 1936.
Marlenus Posté 4 février 2017 Signaler Posté 4 février 2017 C'est un peu dommage de s'exprimer sur l'histoire de France en la méconnaissant à ce point. Le PCF et la CGT (à l'époque le plus gros syndicat français, et de loin) ont toujours marché main dans la main depuis la réintégration de la CGT-U au sein de sa grande sœur en 1936. Cela s'est un peu distendu par rapport à une certaine époque même si cela reste quand même très très proche. A un moment, le secrétaire général de la CGT faisait forcément parti du comité central du PCF. C'est en 1993 que cela a vraiment cassé, avec Viannet refusant de soutenir le PCF aux élections. Et on voit le travail. En 93, les encarté CGT votaient à 50% PC, en 2007, ils n'étaient plus que 7%. Pour info, en 1946, les non communistes sont parti et ont créé la CGT-FO (vrai nom de FO).
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