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Guerre civile culture, IDW, SJW & co


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il y a 3 minutes, Mégille a dit :

Je vois une théorie tourner depuis quelques mois sur des groupes fb américains plutôt conservateurs, ou centristes anti-woke. D'après eux, le mouvement identitariste de gauche, dans ses proportions actuelles en tout cas, aurait été initié par les gros groupes financiers américains immédiatement après le mouvement occupy wall street, afin de détourner d'eux la vindicte populaire.

 

Ca fait un an ou deux que j'ai vu cette théorie. Ca tournait sur 4chan à époque.

 

 

il y a 4 minutes, Mégille a dit :

Si ça se passe de cette façon, j'ai un peu peur que l'on tombe dans l'excès inverse.

 

Comment ca? Quel excès inverse?

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il y a 46 minutes, Mégille a dit :

D'après eux, le mouvement identitariste de gauche, dans ses proportions actuelles en tout cas, aurait été initié par les gros groupes financiers américains immédiatement après le mouvement occupy wall street, afin de détourner d'eux la vindicte populaire.

Hmmm, non seulement les bases idéologiques sont là depuis des décennies, mais les bases sociologiques sont aussi là depuis des années. Je ne pense pas que les media puissent créer de toutes pièces un mouvement pareil ; en revanche, foutre de l'huile sur le feu, ça oui, c'est une des spécialités des media dès qu'ils cherchent à vendre du papier (et l'on sait les problèmes financiers du NYT).

 

Maintenant, si ça permet aux gens honnêtes de se rendre compte que le journal de déférence qu'est le Nouillorque Times est tout aussi malhonnête et biaisé que Breitbart, et devenu bien plus ouvertement raciste que Unz ou que VDare, ce serait positif.

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À mon avis c'est accorder beaucoup trop d'importance à Occupy Machin.

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il y a 1 minute, Lancelot a dit :

À mon avis c'est accorder beaucoup trop d'importance à Occupy Machin.

Un peu comme Charlotteville : quelques gugusses ont réussi à faire causer d'eux de manière disproportionnée par rapport à leur importance réelle, à la fois en nombre, et en influence concrète sur le reste du monde.

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il y a 55 minutes, Zagor a dit :

Ca fait un an ou deux que j'ai vu cette théorie. Ca tournait sur 4chan à époque.

 

C'est devenu plus mainstream ces dernier mois.

 

Je l'ai vue du côté du côté de la gauche classique également : les élites de droite poussent l'agenda woke pour détourner l'attention de la vraie lutte des classes et créer des divisions internes de la gauche (ou juste les attiser, les gauchos qui connaissent leur culture politique savent que les divisions internes font partie de leur héritage culturel :D)

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Il y a 8 heures, NoName a dit :

Comment on en est arrivé à laisser rentrer dans l'université des gens qui la haissent ?

 

Ils ne la haïssent pas, ils veulent la conquérir. On n'essaie pas de conquérir une femme qu'on rejette.

Il y a 6 heures, Rincevent a dit :

Amener trop de gens au niveau de l'élite (dont les places ne sont pas extensibles), c'est y intensifier la lutte des places, et in fine risquer de déstabiliser et de fragiliser tout l'édifice. 

 

Trop de concurrence tue la concurrence ?

Ces avancées barbares sont la conséquence logique de l'idéologie majoritaire au sein de l'institution scolaire, de la maternelle jusqu'en fac, depuis 80 ans. Comment s'étonner que les individus reproduisent adultes ce qu'on a leur a inculqué enfant ? Et comme la victimisation et la tyrannie des minorités progressent encore, on en a pour minimum 20 ans.

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il y a 40 minutes, michel kohlhaas a dit :

Trop de concurrence tue la concurrence ?

Trop d'espoirs déçus pour trop peu de places, ça fait s'accumuler le ressentiment, ce qui est d'autant plus dangereux quand il s'agit de gens capables d'en entraîner beaucoup d'autres à leur suite (aka une élite potentielle).

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il y a 27 minutes, Rincevent a dit :

Trop d'espoirs déçus pour trop peu de places, ça fait s'accumuler le ressentiment, ce qui est d'autant plus dangereux quand il s'agit de gens capables d'en entraîner beaucoup d'autres à leur suite (aka une élite potentielle).

 

C'est inquiétant comme point de vue. Donc l'éducation pour tous est une erreur ? En même temps, il est vrai que le fonction publique regorge de personnels surdiplômés par rapport à leur mission.

Posté

La circulation des élites c'est un vieux truc en sociologie.

il y a 1 minute, Bisounours a dit :

Une instruction minimum est indispensable pour tous. Mais est-il nécessaire que tout le monde accède au bac. ?

Je pense que c'est mal poser le problème. A la limite requérir un niveau décent au bac (si on admet l'idée de la nécessité d'un examen au niveau national), du genre du bachot, et on verra bien si tout le monde y accède (sans doute pas).

Posté
il y a 8 minutes, Lancelot a dit :

Niveler par le bas c'est le contraire d'augmenter la concurrence.

 

En réalité, le niveau d'instruction moyen a augmenté sensiblement. Un paysan moyen de 1940 avait probablement moins d'instruction qu'un employé sncf ou une caissière de supermarché d'aujourd'hui.
Le problème se situe plutôt au niveau des élites qui, elles, ont sensiblement régressé. A vrai dire, s'il existera toujours une élite sociale, l'élite morale ou intellectuelle est en voie de disparition. Ce qui ouvre des places pour des ânes idéologisés à l'excès.

Posté
1 minute ago, michel kohlhaas said:

En réalité, le niveau d'instruction moyen a augmenté sensiblement. Un paysan moyen de 1940 avait probablement moins d'instruction qu'un employé sncf ou une caissière de supermarché d'aujourd'hui.
Le problème se situe plutôt au niveau des élites qui, elles, ont sensiblement régressé. A vrai dire, s'il existera toujours une élite sociale, l'élite morale ou intellectuelle est en voie de disparition. Ce qui ouvre des places pour des ânes idéologisés à l'excès.

Périplaquisme.

Posté
il y a 46 minutes, michel kohlhaas a dit :

C'est inquiétant comme point de vue. Donc l'éducation pour tous est une erreur ?

Non. Je dis juste que ce n'est pas la peine de former des élites si l'on n'a pas de places pour elles.

 

Ce n'est pas un hasard si, dans les sociétés un peu libres, seule une petite minorité d'une classe d'âge décroche de quoi étudier à l'université, plutôt que dans le supérieur technique spécialisé ou dans une école professionnalisante. La maturité gymnasiale, c'est 20 % d'une classe d'âge en Suisse ; le VWO, c'est aussi 20 % d'une classe d'âge aux Pays-Bas. Pour ma part, j'y vois davantage qu'une coïncidence.

 

De même que le doctorat devrait être réservé à une petite élite. En Allemagne par exemple et de ce que j'en sais, un doctorat c'est historiquement non pas une, mais deux thèses, l'une équivalant au doctorat français, et l'autre équivalant à l'habilitation à diriger des recherches (ou à l'ancien Doctorat d'Etat avant la réforme de 1984).

  • Yea 6
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il y a 36 minutes, Rincevent a dit :

La maturité gymnasiale

C'est quand les élèves sont en âge de faire du sport ?

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mmmh mon labo a des liens avec le Max Plank je connais pas mal de docteur/doctorant allemand ou passé par l'allemagne de toutes nationalités qui n'ont qu'une seul doctorat ; par contre tous ont été assistant et tous trainent en longueur, il n'y a pas de "doctorant" sans cours donné en plus, sans être assistant donc (comme ça existe en Belgique via le fnrs).

 

par contre c'est normal de se faire appeler "doktor" alors qu'en français, si t'es pas médecin ça fait un peu douchebag

Posté
Il y a 1 heure, Rincevent a dit :

pas une, mais deux thèses

 

Une vraie thèse et une seconde thèse sur le marxisme ? :D

 


Par contre, je pense qu'on se fourvoie dans un HS complet ici.

Le fourvoiement des élites universitaires dans des idéologies idiotes et nuisibles existait déjà avant la massification. Rappelez vous des maoïstes.

 

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il y a 49 minutes, poney a dit :

par contre c'est normal de se faire appeler "doktor" alors qu'en français, si t'es pas médecin ça fait un peu douchebag

Oui, les titres c'est très germanique. L'équivalent de Darty en Suisse, c'est Fust, sauf que la vraie dénomination de la boîte, c'est "Ing. Dipl. Fust AG". Parce que savoir que le (fils du) fondateur est un ingénieur, ça a l'air important.

Posté
12 hours ago, Bézoukhov said:

Par contre, je pense qu'on se fourvoie dans un HS complet ici.

Le fourvoiement des élites universitaires dans des idéologies idiotes et nuisibles existait déjà avant la massification. Rappelez vous des maoïstes.

Les universitaires sont des gens bizarres qui tournent en vase clos donc oui, ils sont particulièrement susceptibles de dériver vers des lubies bizarres (marxisme, psychanalyse, phrénologie, racisme scientifique...). Tout ça n'est pas très grave tant que ça reste dans le vase clos et que les débats subsistent malgré tout. La phrénologie est un bon exemple de cas où les mauvais aspects de la théorie ont été progressivement éliminés tandis que les bonnes intuitions ont été conservées dans les développements ultérieurs. Ceci dit, et je peux me tromper, mais j'ai l'impression qu'avec des gens à la Sartre on est déjà dans un prototype de l'intellectuel starifié qui ne casse pas trois pattes à un canard mais qui compense avec des engagements politiques chelous pour draguer de l'étudiante en masse.

  • Yea 2
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C'était une bête de concours, personne ne dira le contraire :mrgreen: De même pour ses pairs intellectuels de l'époque.

Concernant la massification, initialement je disais qu'elle n'avait sans doute pas aidé, et je le pense toujours. Les docteurs qui s'épanchent par paquets de douze sur twitter ou les plateaux télé aujourd'hui sont loin d'un Sartre. Les gens vraiment brillants (je ne doute pas qu'ils existent) sont couverts par le bruit et doivent se soumettre au conformisme pour survivre.

  • Yea 3
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Je n'ai jamais lu sa philosophie donc je ne répondrai pas sur ce point.

Par contre j'ai lu ses non-fictions et j'ai beaucoup aimé, au moins sur ce point c'est un bon intellectuel.

Bien sur il la figure de l'intellectuel stalinien médiatique, mais c'est tellement une caricature que je sais pas ce qu'on peut en penser avec 2 minutes d'honnêteté. 

 

Paradoxalement j'ai lu Beauvoir et j'aimerais que tous les trublions féministes de notre époque aient sa sagesse et son élégance, pas sur que je sois d'accord avec Beauvoir mais c'est agréable à lire et on a pas l'impression de sortir plus con de la lecture au contraire des têtes de gondoles actuelles.
Sartre, je ne sais pas.

Par contre je tiens la phrénologie pour une grosse pseudo science de babos hippie, je ne sais pas ce qu'on peut en retenir de bien.

 

EDIT :

 

tenor.gif

 

le wiki fr...

 

Citation

En 1825, François Magendie qualifia la phrénologie de pseudo-science2. Cette conception, bien ancrée dans son temps, est un exemple de méthode expérimentée biaisée dans le cadre de l'étude de l'histoire de la médecine.

 

butthurt spotted

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il y a 6 minutes, poney a dit :

je tiens la phrénologie pour une grosse pseudo science de babos hippie

J'aurais plutôt vu des types avec des casques en liège et des pieds à coulisse, pour ma part.

 

(Et ce qu'on peut en retenir de bien, c'est l'idée de zones du cerveau dédiées à telle ou telle tâche, je suppose.)

Posté
à l’instant, Rincevent a dit :

J'aurais plutôt vu des types avec des casques en liège et des pieds à coulisse, pour ma part.

:D

bah au 19ième oui mais aujourd'hui, regarde ceux qui vont en sophrologie, c'est entre un cours de yoga et un repas ayurvédique 

Posté
14 minutes ago, Rincevent said:

(Et ce qu'on peut en retenir de bien, c'est l'idée de zones du cerveau dédiées à telle ou telle tâche, je suppose.)

Tout à fait. Les phrénologistes étaient importants à une époque et leurs idées (que ce soit dans l'optique de les confirmer ou de les falsifier) ont contribué à la naissance (dans leur forme moderne) d'approches comme la neuropsychologie (lier des lésions cérébrales particulières à des déficits particuliers) ou les études lésionnelles chez l'animal. Le débat a même été dépoussiéré plus tardivement avec l'arrivée de l'imagerie cérébrale.

Posté
50 minutes ago, Rincevent said:

J'aurais plutôt vu des types avec des casques en liège et des pieds à coulisse, pour ma part.

 

(Et ce qu'on peut en retenir de bien, c'est l'idée de zones du cerveau dédiées à telle ou telle tâche, je suppose.)

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Posté

Sartre connaissait relativement bien ses allemands, enfin, les "3 H", surtout pour l'époque. (Hegel, Husserl, Heidegger). Je l'ai toujours trouvé un peu grossier, j'ai souvent eu l'impression qu'il ne faisait rien de plus qu'un mélange approximatif de ces trois là. Quoi que son premier bouquin, "la transcendance de l'ego", est pas mal. Un bon apport à la phénoménologie. Et même si le reste sent l'entourloupe mal argumentée, il y a quand même quelques idées clefs rigolotes, et ça fait vite fait réfléchir les lycéens.

 

Et d'accord sur Beauvoir. J'ai remis le nez dans le tome 2 du Deuxième sexe ce we, et il y a effectivement quelques moments où ça te force à réfléchir, à t'arrêter un peu et te demander si ça éclaire différemment ta vie ou celles gens autour de toi... Avec les auteurs féministes plus récents, ça arrive vachement moins souvent.

Posté

Tiens Bill Burr, toujours fidèle à lui-même: Bill Burr's 'racist' and 'sexist' Grammys routine sparks outrage among liberals

Je partage surtout pour ce passage:

Citation

"I can't say this name," he said. "The Grammy goes to Natalia Lafourcade. I will accept on behalf of her. If I butchered her name, I'm sorry. Natalia, you won."

And at another point, Burr joked about suicide.

why am I not surprised :D

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