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Indépendance financière et Fuck You Money


Jensen

Messages recommandés

Posté
  Le 30/03/2018 à 11:57, Tramp a dit :

Le pays idéal pour les retraites c'est vraiment le Portugal. Développé et vraiment pas cher. 

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Pour lire quelques forums de retraités jeunes (par l'indépendance financière), l'espagne a des villes sympas aussi.

 

 

Posté

Pour rester sur le même sujet, je serais assez intéressé de savoir ce que les uns et les autres utilisent pour suivre leurs finances personnelles justement, piloter leurs budgets, etc.

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Quand tu commences à avoir du capital, des revenus non négligeables et des placements diversifiés, suivre tout ça prend de plus en plus de temps. Comment faites-vous pour le faire de façon plus efficace possible ?

Posté
  Le 30/03/2018 à 12:25, Rübezahl a dit :

Ie suis toujours ahuri de voir le nombre de retraités qui optent pour ça (beaucoup au Maroc) n'avoir aucune conscience de ça.

Ils sont au bout du couteau de ceux qu'ils veulent voir comme leurs larbins, mais sans la plus petite conscience de rien.

Thanks Darwin.

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Pourtant ils ne tombent pas comme des mouches non plus ces retraités...

Posté
  Le 30/03/2018 à 13:12, Lexington a dit :

Pour rester sur le même sujet, je serais assez intéressé de savoir ce que les uns et les autres utilisent pour suivre leurs finances personnelles justement, piloter leurs budgets, etc.

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Quand tu commences à avoir du capital, des revenus non négligeables et des placements diversifiés, suivre tout ça prend de plus en plus de temps. Comment faites-vous pour le faire de façon plus efficace possible ?

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Moi j'y vais en Excel perso... Mais c'est sûr que je suis pour des sujets plus intéressants.

Posté
  Le 30/03/2018 à 13:12, Lexington a dit :

Pour rester sur le même sujet, je serais assez intéressé de savoir ce que les uns et les autres utilisent pour suivre leurs finances personnelles justement, piloter leurs budgets, etc.

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Quand tu commences à avoir du capital, des revenus non négligeables et des placements diversifiés, suivre tout ça prend de plus en plus de temps. Comment faites-vous pour le faire de façon plus efficace possible ?

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Pour mon budget quotidien (qui me permet de voir où part mon argent), j'utilise le logiciel Money Manager en version gratuite.

Suffisant pour moi, vu que l'idée est surtout de bien vérifier où part mon argent.

 

Posté
  Le 30/03/2018 à 13:41, Mathieu_D a dit :

Pourtant ils ne tombent pas comme des mouches non plus ces retraités...

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Je ne suis pas ces faits divers de près, mais ça me donne quand même un peu l'impression d'habiter en aval d'un barrage fissuré.

Je ne dis cependant pas qu'ils ont tort hein.

(Et l'image du barrage est peut-être bancale).

Posté
  Le 30/03/2018 à 13:12, Lexington a dit :

Pour rester sur le même sujet, je serais assez intéressé de savoir ce que les uns et les autres utilisent pour suivre leurs finances personnelles justement, piloter leurs budgets, etc.

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Quand tu commences à avoir du capital, des revenus non négligeables et des placements diversifiés, suivre tout ça prend de plus en plus de temps. Comment faites-vous pour le faire de façon plus efficace possible ?

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Achète un vampire une femme. C'est pas gratuit ça peut même s'avérer ruineux, mais c'est très efficace s'il elle te laisse quelque chose.

:)

  • Nay 2
Posté
  Le 28/03/2018 à 16:01, NicolasB a dit :

... étudier tu peux considérer ça comme un spectacle...

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ça me semble un peu jouer sur les mots.

Un spectacle, c'est quand même largement de la distraction (au sens de distraire/détourner d'une activité utile).

étudier, c'est normalement, au contraire, apprendre une activité utile.

 

Regarder une série TV c'est du spectacle. Pour pas mal de gens c'est oublié dans les 48 heures.

étudier ... on a espoir que ça dure un peu plus.

 

Posté
  Le 30/03/2018 à 16:04, ttoinou a dit :

En france avec l'ednat "etudier" prend tout un autre sens

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Alors "étudier" ça désigne plus que le lycée normalement.

  Le 30/03/2018 à 16:04, ttoinou a dit :

En france avec l'ednat "etudier" prend tout un autre sens

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Alors "étudier" ça désigne plus que le lycée normalement.

Posté
  Le 29/03/2018 à 22:28, Rincevent a dit :

Alors développons, développons ! ;)

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Pour ne pas vivre sa vie professionnelle comme une souffrance (inb4 le prof de philo de terminale "travail ça vient de trepalium lol") il y a deux approches, soit trouver un métier dans lequel on peut s'épanouir, soit considérer son métier comme purement alimentaire permettant de financer les autres activités (famille, bourrage de gueule, world of warcraft, trampoline professionnel...) dans lesquelles s'épanouir.

Le système actuel décourage plus ou moins violemment des catégories entières de professions, il crée des générations de jeunes gens sans vocation, pour qui la première approche est donc impossible parce que les seuls métiers vers lesquels on les a poussé sont pour eux inaccessibles et/ou ennuyeux à mourir.

Il ne faut donc pas s'étonner qu'ils cherchent à prendre leur retraite le plus vite possible.

  • Yea 2
Posté
  Le 28/03/2018 à 07:33, Tramp a dit :

"Sure you could play horseshoes till it got dark, but then you got to read books. Books ain't no good. A guy needs somebody — to be near him … . A guy goes nuts if he ain't got nobody. Don't make no difference who the guy is, long's he's with you … . I tell ya, I tell ya a guy gets too lonely an' he gets sick."

Of Mice and Men

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Tu cites 2 fois Steinbeck sur ce fil alors une petite réaction.

Je suis entièrement d'accord avec l'utilité (énorme) et l'intérêt (énorme) d'interactions entre les gens.

(et je bénis ça tous les jours que Dieu fait).

Mais ... l'interaction physique n'est de loin pas le seul medium de connexion/échange avec ses semblables.

 

Dans un autre post, tu écris "l'homme, animal social".

Ben, ama, certains oui indubitablement, d'autres moins (ou sous d'autres formes).

L'expression "animal contractuel" de A. Rand me parait bien plus juste (et bien plus saine).

 

Posté
  Le 30/03/2018 à 16:51, Rübezahl a dit :

L'expression "animal contractuel" de A. Rand me parait bien plus juste (et bien plus saine).

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Moui. Et après on doit subir indéfiniment les:

 

"L'anthropologie du libéralisme repose sur le présupposé d'un homme non fondamentalement social." -Alain de Benoist.

Posté

Les vaches, les loups, les macaques sont des animaux sociaux. L'humain est plus que ça, il vit dans un cocon de normes sociales (dont en particulier des contrats). Si ça fait faire caca par terre à Alain de Benoist, on vivra avec.

Posté
  Le 30/03/2018 à 13:12, Lexington a dit :

Pour rester sur le même sujet, je serais assez intéressé de savoir ce que les uns et les autres utilisent pour suivre leurs finances personnelles justement, piloter leurs budgets, etc.

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Quand tu commences à avoir du capital, des revenus non négligeables et des placements diversifiés, suivre tout ça prend de plus en plus de temps. Comment faites-vous pour le faire de façon plus efficace possible ?

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Calc pour ma part avec plusieurs feuilles stratégiques:

- Une par mois pour le budget. A la longue, tu te retrouves avec une foule de données passionnantes que tu cumules sur les années, du style énergie, impôts, courses, vacances, etc. Ca te permet de vachement planifier tes dépenses et de faire des stats. Moi, c'est presque devenu du contrôle de gestion d'après certains !  Une bonne heure par semaine.

- Une pour le PEA (5-7% de rendement en moyenne depuis 2011). Une opération par trimestre en moyenne. Le reste, un peu de lecture financière de temps en temps, histoire d'être au courant de ce qui se passe.

- Plusieurs pour les cryptos, parce que ca a payé, et que cela continuera de payer dans le futur. La principale difficulté pour cette ligne, c'est la sécurité que tu dois gérer toi même et c'est ce qui peut vite te prendre du temps. Une bonne heure par semaine, sécurité comprise.

 

L'immobilier est en auto-pilotage; tout est numérique et j'ai un gestionnaire pour les déclarations fiscales. Un très bon cabinet sur Lyon. Quand ca roule bien, ce n'est pas grand chose.

 

C'est vrai que tout mis bout à bout, cela finit par prendre un peu de temps, mais on peut le considérer comme pratiquement un véritable travail de gestion qui finit par payer de par son efficacité, en toute modestie.

 

Posté
  Le 30/03/2018 à 16:14, Lancelot a dit :

Pour ne pas vivre sa vie professionnelle comme une souffrance (inb4 le prof de philo de terminale "travail ça vient de trepalium lol") il y a deux approches, soit trouver un métier dans lequel on peut s'épanouir, soit considérer son métier comme purement alimentaire permettant de financer les autres activités (famille, bourrage de gueule, world of warcraft, trampoline professionnel...) dans lesquelles s'épanouir.

Le système actuel décourage plus ou moins violemment des catégories entières de professions, il crée des générations de jeunes gens sans vocation, pour qui la première approche est donc impossible parce que les seuls métiers vers lesquels on les a poussé sont pour eux inaccessibles et/ou ennuyeux à mourir.

Il ne faut donc pas s'étonner qu'ils cherchent à prendre leur retraite le plus vite possible.

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Je ne vois pas en quoi c'est spécialement le système actuel.

 

La société a toujours besoin de bras pour des métiers peu gratifiant socialement (et donc avec une rémunération basse).

Ils ont toujours été largement supérieur en nombre aux métiers épanouissants.

 

On peut reprocher au système d'essayer de faire croire qu'il est possible que cela ait changé alors que non.

 

Mais dans les faits, mineur au XIXème ou serf au moyen âge, cela n'a jamais été des boulots super épanouissants.

Posté

On peut s'épanouir dans tous les métiers. 

 

La mentalité française de cracher sur 98, 67% des emplois productifs n'aide pas c'est sur. 

Posté
  Le 30/03/2018 à 22:53, Marlenus a dit :

La société a toujours besoin de bras pour des métiers peu gratifiant socialement (et donc avec une rémunération basse).

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C'est l'inverse, les métiers peu gratifiants socialement ont une rémunération plus haute que les travail équivalents mais plus gratifiants socialement. Moins d'offre (de gens qui veulent y bosser), donc des salaires supérieurs. Tu peux penser aux éboueurs, plutôt bien payés ; ou inversement aux gens qui font du marketing, qui sont chroniquement sous-payés et exploités dans des stages sans espoir de CDI ("exploités" volontairement, puisque précisément ils sont très nombreux pour travailler dans cette branche).

  • Yea 1
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  Le 31/03/2018 à 01:45, Rincevent a dit :

C'est l'inverse, les métiers peu gratifiants socialement ont une rémunération plus haute que les travail équivalents mais plus gratifiants socialement. Moins d'offre (de gens qui veulent y bosser), donc des salaires supérieurs. Tu peux penser aux éboueurs, plutôt bien payés ; ou inversement aux gens qui font du marketing, qui sont chroniquement sous-payés et exploités dans des stages sans espoir de CDI ("exploités" volontairement, puisque précisément ils sont très nombreux pour travailler dans cette branche).

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Autant j'approuve la seconde partie, autant pas du tout la première. Le travail chiant est souvent un travail peu qualifié. Balayeur, BTP de base, femme de ménage : n'importe qui peut le devenir en quelques jours, ce qui créé un appel d'air sur l'offre et donc tire le salaire vers le bas.

L'exemple des éboueurs, dont les exemples mafieux ne manque pas, ressemble plutôt à une exception.

Posté
  Le 31/03/2018 à 03:28, cedric.og a dit :

Autant j'approuve la seconde partie, autant pas du tout la première. Le travail chiant est souvent un travail peu qualifié. Balayeur, BTP de base, femme de ménage : n'importe qui peut le devenir en quelques jours, ce qui créé un appel d'air sur l'offre et donc tire le salaire vers le bas.

L'exemple des éboueurs, dont les exemples mafieux ne manque pas, ressemble plutôt à une exception.

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Tu parles des métiers qui sont peu gratifiants socialement parce qu'ils sont mal payés (en l'occurrence, parce que le pool de travailleurs est virtuellement infini). Moi, je parlais des métiers qui sont bien payés parce que peu gratifiants socialement (je pensais à éboueur, on aurait pu ajouter plombier, mais on pourrait même y inclure comptable). C'est assez différent, mais j'aurais dû être plus explicite. ;)

Posté
  Le 31/03/2018 à 03:38, Rincevent a dit :

Tu parles des métiers qui sont peu gratifiants socialement parce qu'ils sont mal payés (en l'occurrence, parce que le pool de travailleurs est virtuellement infini). Moi, je parlais des métiers qui sont bien payés parce que peu gratifiants socialement (je pensais à éboueur, on aurait pu ajouter plombier, mais on pourrait même y inclure comptable). C'est assez différent, mais j'aurais dû être plus explicite. ;)

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Plombier et comptables nécessitent un haut niveau de connaissance par rapport à éboueur.

 

Je dirais au débotté qu'on peut sans doute voir ça dans une matrice avec une dimension "gratification sociale", une autre "connaissances requises", une autre "demande", une "risque" et enfin une "attrait du public" ce qui est différent de gratification (psycho attire tout le monde, pourtant je n'y vois pas bien le côté gratification sociale), ce qui me semble déjà un peu plus complet.

 

Dans la première case, on a peu de gratification sociale, peu de connaissances requises, peu de risques, peu d'attrait du public mais une forte demande (annihilée par le manque de barrières à l'entrée liée au connaissances). On y retrouve nos mineurs, balayeur, etc. Mauvaise pioche.

Dans une seconde, même chose mais avec plus de risque : éboueur. Rajoute le côté mafieux, tu as une fort jolie paye pour ce que tu y fais.

Les marketeux se retrouvent eux dans la case gratification sociale / connaissances requises / peu de risque / attrait du public / forte demande. Et encore, ça dépend quel type de marketing, j'ai pas mal d'amis dans le milieu plutôt bien payés...

 

Et développeur de jeu vidéo? En France, c'est très mal payé car ??? / connaissances requises / peu de risque / attrait du public / relativement faible demande. Quid de la gratification sociale? J'ai l'impression que c'est tellement subjectif qu'à part certains stéréotypes j'ai du mal à classer les métier. Je fais de l'informatique, quand j'explique ce que je fais tout le monde fait "woaaaah" mais pourtant l'informatique c'est un truc de gros geeks. Alors je suis où?

 

(Juste pour le fun, je vous laisse imaginer différents cas un peu ubuesques, c'est assez amusant).

 

 

Edit : rajoutons une dimension "régulation de l'état" et ça explique pas mal de choses en plus. Le joli hypercube illisible.

 

Posté

@cedric.og Une matrice 5D ? J'ai hâte d'apprendre son algèbre

 

  Le 31/03/2018 à 04:00, cedric.og a dit :

 Je fais de l'informatique, quand j'explique ce que je fais tout le monde fait "woaaaah" mais pourtant l'informatique c'est un truc de gros geeks. Alors je suis où?

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Ben ouais pareil personne comprends ce que je fais dans mon entourage

Dans la matrice tu te trouves à gratification sociale moyenne /  connaissances et expériences requises élevées, grosse demande, risque faible, attrait du public faible. Bref, le sweat spot.

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