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Voy

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Tout ce qui a été posté par Voy

  1. Oui, et ça, personne (enfin, je pense) n'est contre, ça relève de la liberté de chacun de choisir la forme que prendra son entreprise/coopérative/mutuelle/association.
  2. Ce qui se constitue en association ou autres personnes morales liées à l'économie solidaire (mutuelles, etc), est justement constitué en association parce que dans le monde de l'entreprise privé, il n'y aurait aucun financement car aucune rentabilité. Ce sont des excroissances de l'État-providence qui vivent uniquement des subventions, et donc de l'argent des autres. Tous les jours, des entreprises privées font des investissements "connotés", ça peut être pour des raisons marketing ou pour des raisons simplement éthiques de leurs dirigeants. Mais ça reste des entreprises privées et pas des associations ou coopératives. Des entreprises privées qui tentent de s'auto-financer, puis de dégager un bénéfice. Pas de dilapider l'argent du contribuable. Une personne morale n'est pas légalement considérée comme "solidaire" quand elle investit dans des produits financiers bisous, mais seulement quand c'est une association, coopérative, mutuelle... Pour le cas de la coopérative ou de la mutuelle, la question est plus complexe. Des géants dans l'agro-alimentaire (notamment Fonterra, premier distributeur mondial de produits laitiers, Nouvelle-Zélande) sont des coopératives. Mais justement, ce sont des coopératives qui n'ont pas eu besoin d'un ministère pour se développer.
  3. C'est tout ce qui est coopératives, associations, mutuelles et bisou-organisations qui sont opposées aux hydres voraces capitalistes (entreprises privées). Oui.
  4. Les thèmes sont surtout ultra-mainstream (on ne parle plus des hipsters depuis un an, c'est totalement out).
  5. Ca me fait penser à beaucoup de jeunes gauchistes qui se lancent dans la sociologie et la philosophie avec comme seule garantie celle d'avoir un job de l'EdNat ou de l'Enseignement Sup' ou du CNRS.
  6. "Il n'y aura plus d'interpellation dans les milieux scolaires, parce que tous les enfants doivent vivre en sécurité dans ce lieu." ... Parce que la police n'agit pas avec comme but : la sécurité ? La police est dangereuse ?
  7. Oui. (du moins, tout laisse à le penser)
  8. Le twitter de Leonarda (lol) : https://twitter.com/LEONARDADIBRINI
  9. Les anciens du Lycée Autogéré de Paris : http://www.l-a-p.org/IMG/html/portraits_AM/25ans.html C'est assez explicite, non ?
  10. Voy

    Business Simply

    http://www.federation-auto-entrepreneur.fr/sites/default/files/french-guide-for-auto_entrepreneur.pdf En anglais.
  11. Ca ressemble à quoi depuis le tremblement de terre ?
  12. Voy

    Flims du moment

    N'allez pas voir le majordome. C'est du vomis démocrate.
  13. Sympatoche. J'avais aussi été étonné. On pourrait penser que les Chinois se rapprochent du mode de vie japonais. Mais non, ils sont vraiment dégueulasses : ils crachent tout le temps partout (la municipalité de Pékin mettait des amendes pendant les JO), dégueulassent les rues, pissent de partout. C'est ignoble.
  14. Vos arguments sont rationnels, les miens non; ils présentent des contradictions. Vous avez raison, vous m'avez convaincu. Merci.
  15. La réputation dépend largement du brevet : une entreprise qui fournit le produit original est réputée, une entreprise qui tente de copier sans violer le brevet fournira un produit de plus mauvaise qualité, et donc ne sera pas réputée. La réputation dans le cadre d'un marché sans brevet ne signifie absolument rien.
  16. Les techniques modernes permettent largement de connaître le fonctionnement d'un produit et ses composants et d'en déterminer les innovations nécessaires pour en arriver au dit produit. Le secret industriel est une chimère dans le débat du brevet.
  17. Être le premier à remplir la paperasse et à remplir les conditions du brevet (à savoir décrire de manière scientifique son innovation), c'est être le premier à gagner la course, c'est la concurrence. C'est ce à quoi on accepte d'être confronté quand on est dans un système capitaliste. Si "remplir de la paperasse" en premier n'était pas une condition valide pour réussir, sûrement plein de métiers, et particulièrement dans le domaine de la finance disparaîtraient. Et bien cette vision ne m'intéresse pas. Je veux considérer en tout premier lieu celui qui a produit une application d'une idée, je m'en tape de Samsung. Ils peuvent mettre dans les clauses du brevet qu'ils ont des droits d'exploitation réservés du brevet, mais le brevet lui-même disparaît quand l'individu qui a innové disparaît aussi.
  18. Logiquement, non. Quand tu mourras, le brevet disparaîtra et les droits de l'exploitation du brevet disparaîtront aussi. Je m'intéresse surtout au fait qu'un individu soit à la source de la production intellectuelle.
  19. Pour une personne, le décès me semble être un "curseur" pertinent, pour la simple raison que les droits sur une propriété intellectuelle ne peuvent s'exercer que par un individu vivant, existant ; que l'innovation est devenue une problématique indépendante du processus de création, et donc qu'il n'y a plus aucune raison à laisser perpétuer des brevets ou des droits d'auteur. Cependant, on est tous libres de donner notre propriété après notre mort, l'héritage étant un don comme un autre. Mais comme ce qui nous intéresse n'est pas l'idée en soi mais son application matérielle, il semble logique que ce soient les conséquences de l'application matérielle de cette idée qui soient versées en héritage, à savoir la rente engendrée par la détention du brevet pendant que l'inventeur était encore en vie. Pour les entreprises, la mort du ou des chercheurs impliqués* dans le projet de recherche (suivant le même raisonnement ci-dessus) sauf que les droits d'exploitation du brevet sont uniquement réservés à l'entreprise, ce qui permet aux chercheurs de ne pas partir fournir leur production intellectuelle à l'entreprise B alors que les financements indispensables à la création venaient de l'entreprise A. (sur le coup de l'entreprise, je suis un peu moins certain, c'est à méditer) *ou alors la première mort de l'un des chercheurs impliqués, ce qui permet d'éviter des abus de type "impliquer cent chercheurs de dix-huit ans dans un projet de recherche pour garder jusqu'à leur lointaine mort les droits réservés de l'exploitation du brevet ?
  20. Très bonne question. Je ne me la suis jamais vraiment posée. Une proposition : Peut-être parce qu'à un moment donné, après que l'innovation soit connue du public et appliquée dans le secteur industriel depuis des décennies, on considère qu'elle fait partie du "capital culturel global" - qu'une production de l'esprit, lorsqu'elle devient communément usitée, se range du côté des problématiques indépendantes du processus de création industrielle au même titre que les formules mathématiques ?
  21. Nous parlons ici des cas où l'effort trouve une application industrielle ou scientifique. Ceux qui ont fait un effort inutile n'auront de toute façon aucune récompense, étant donné que personne ne s'intéressera à leur production intellectuelle. Que veut dire indéfiniment ? Toute une vie ? Héritage ?
  22. Je comprends pas, l'idée qui en ressort c'est quoi ?
  23. Oui. C'est l'association des sons ou des mots qui importent, pas les sons ou les mots eux-mêmes. Tout comme c'est la formulation d'une idée qui importe, pas l'idée en elle-même.
  24. Parce qu'une découverte mathématique répond à un problème dont l'existence ne dépend pas d'une création de l'esprit ou d'un créateur. Le problème mathématique est, c'est tout. Toute découverte ou tentative de découverte de l'esprit, du monde, de ce qui nous entoure ne peut être breveté en conséquence. Par contre, les philosophes ou les écrivains peuvent conserver des droits sur la formulation de leurs découvertes, étant donné que la formulation est un problème qui est inhérent au processus de création, à l'aide des droits d'auteur. Je dois sûrement m'exprimer très mal. Navré.
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