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Voy

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Tout ce qui a été posté par Voy

  1. Qu'il y ait conditions de résiliation ou non, si un médecin/"euthanasiste" s'obstine à vouloir te tuer alors que tu refuses, ça devient un droit de vie et de mort et là, c'est un meurtre. C'est assez drôle car vous avez les mêmes peurs à propos du libre-suicide assisté que les socialistes à propos de la privatisation des hôpitaux, des assurances maladies et de plein d'autre chose. Si il y a de la concurrence, il y en aura entre les "euthanasistes" et les psychiatres. Les uns proposeront leur solution, les autres proposeront la leur, et c'est au fond à l'individu de choisir ce qu'il préfère. Tout en sachant que si vous voulez vous suicider avec une assistance, vous aurez plus intérêt à le faire chez un euthanasiste qui a fait ses preuves, qui n'est pas un voyou et qui ne court pas à la mort de tous les malades. Bref, un euthanasiste qui a monté sa boîte, une boîte qui marche et qui est reconnue. On peut vouloir que son suicide soit exhibé (et être assisté à son suicide c'est une bonne manière de l'exhiber), oui. Si ça permet de se sentir moins seul, plus rassuré. On peut vouloir que son suicide se passe sans douleur. C'est assez humain. On peut aussi vouloir être accompagné. On peut tout simplement vouloir mourir sans avoir le courage du geste. Ne plus supporter sa vie, son existence, mais fermement vouloir mourir. Vous n'êtes personne pour interdire aux gens d'en finir avec leur vie, que ce soit quand ou comment. Le libéralisme c'est pas Alice au pays des Merveilles et bisoubisou, c'est aussi pouvoir permettre à des déviants de faire des choses déviantes parce qu'elles n'impliquent qu'eux, ou permettre à des gens malheureux de se suicider sans qu'ils ne demandent rien à personne. C'est moins bisoulibéral, mais c'est libéral quand même.
  2. Ca risque d'être pas très beau à voir.
  3. Totalement d'accord. On ne possède le droit de mort que sur sa propre vie. Pas sur celle de quelqu'un d'autre. C'est le meilleur moyen de partir en embrouilles morbides sur des questions d'héritage, par exemple.
  4. http://www.youtube.com/watch?v=l-_uEmdmSsY Michèle Causse, suicide assisté filmé. C'est totalement glauque et le fait de filmer ça est d'une stupidité sans nom, je suis d'accord. Voilà comment ça se passe : on est entouré, on est accompagné, rassuré, on nous fait rire, on nous parle, on nous permet de mourir dans une certaine sérénité qu'on ne peut avoir seul. N.B. : Je ne conçois pas de mourir comme ça. Mais je conçois que certaines personnes veuillent mourir, profondément, et n'ont pas la conscience de la beauté de la vie, ou ne l'ont plus. Ils ont peur mais ils veulent. C'est leur liberté. Une liberté ultime, même. J'ai du mal à concevoir que certaines personnes ici soient opposées au fait de pouvoir mourir comme on veut.
  5. C'est l'intérêt même du suicide assisté. Remplir sa volonté alors qu'on en est incapable.
  6. Le droit de vie ou de mort, oui, c'est de l'esclavagisme. Mais dans le cas d'un contrat, il n'est pas question de "droit de". Il est question d'engagement à la suite d'un agrément. Le droit de vie ou de mort, c'est presque une définition de l'esclavage. Un contrat te permettant de mourir d'une manière plus sure, plus rassurante et plus rassurée, c'est un service. Le médecin ne te pointe pas un pistolet sur ta tempe. Tu peux résilier le contrat jusqu'au dernier moment. N'oublie pas que tu ne peux inclure que ta propre mort dans le contrat : tu décides de mourir toi, tu ne signes pas pour la mort d'un autre. Dans ce cas-là, ça serait particulièrement inacceptable. Comme le dit Roark à Wynand sur le voilier de ce dernier : Je pourrais mourir pour vous, pour vous sauver si vous tombez à l'eau, mais je ne vivrai jamais pour vous. On voit bien là la distinction qui est faite entre vie/esclavage et mort.
  7. L'objet du contrat n'est pas la vie du patient, c'est le service de supprimer la vie du patient. Tant que c'est fait de manière volontaire, il n'y a pas à dire qu'il est question d'esclavage.
  8. Définitive, moralement répréhensible, mais c'en est une dans le sens où des gens se suicident pour ne plus souffrir de leurs problèmes psychologiques.
  9. Évidemment. Dans le cadre d'un échange volontaire. Ce n'est d'ailleurs pas ce que je suis en train de dire. Je dis que réduire le rôle du médecin à purement "soigner", (soigner les bobos, désinfecter les plaies, enlever des tumeurs), c'est totalement réducteur. Déjà parce que la conception même de soigner est très très vague (le suicide est une forme de guérison psychologique), mais aussi bien trop restrictive (à ce titre, un médecin ne peut plus pratiquer d'avortement si on nous sort la bonne morale "non un médecin est là pour préserver la vie/soigner").
  10. Un médecin n'est pas là pour x ou y raison, il est là pour fournir le service que tu attends de lui. Ca peut être de prolonger ta vie en supprimant ton cancer ou de te suicider dans de bonnes conditions parce que tu n'as plus envie de vivre.
  11. Demandez à n'importe quelle personne qui est un minimum (vraiment un minimum) informée et qui utilise régulièrement facebook, google, en bref, internet, si elle est au courant que ses données sont collectées et revendues/transférées à des organismes privés ou publics, elle vous répondra oui. Tout le monde sait que les gros réseaux sociaux stockent des données personnelles. Tout le monde le sait jusqu'à un point où posséder un compte facebook entraîne de simples coûts d'opportunité vis-à-vis de la privée. Il ne faut pas se demander pourquoi les gouvernements agissent comme ça (et je suis d'accord pour dire que c'est scandaleux), mais pourquoi les gens acceptent de vendre leur vie privée aux gouvernements en contrepartie de l'utilisation d'un simple réseau social. En fait, se demander tout simplement pourquoi les gens sont devenus des abrutis qui ne voient rien de mal chez ceux qui les gouvernent. Des moutons aveugles.
  12. Kennedy est intouchable, c'est un démocrate bisou adoré des Européens.
  13. Il y aurait oppression des riches si les riches empêchaient les pauvres de s'enrichir, de monter leur entreprise, de mutualiser leurs risques, bref, de laisser les gens s'organiser comme ils le souhaitent. Le fondement du libéralisme économique, c'est le laissez-faire. Donc pas d'oppression empêchant les pauvres de devenir riche ou plus simplement d'améliorer leurs conditions de vie. Le revenu de base inconditionnel me semble plus être un compromis qu'une nécessité.
  14. Il paraît que les femmes aiment les mecs sombres et délinquants.
  15. J'ai l'impression que si ce système d'ADN chimique permet d'identifier des braqueurs après enquête, il permet aussi de découvrir des objets volés que portent des groupes fouillés par la police. Il suffit que chaque voiture de police soit équipée de sa petite lampe torche bleue et chaque fouille pourrait donner lieu à la découverte (et restitution) d'objets volés. L'idée est excellente.
  16. Ca concerne effectivement beaucoup de monde. Mais ça permet de se rendre compte de l'ampleur qu'a pris l'État fédéral au fil des années. Et j'imagine que ça ne laisse pas non plus indifférents nombre d'Américains.
  17. http://www.contrepoints.org/2013/09/09/138418-comment-eviter-formation-cartels
  18. Voy

    Jeux vidéo

    On imagine déjà les niches fiscales pour les salariés des jeux vidéo. "Un créateur de jeu vidéo réfléchit tout le temps à sa prochaine réalisation. Pas seulement au bureau. Ce qui implique de devoir faire fleurir son imagination, acheter des consoles, acheter des jeux vidéos. C'est nécessaire à l'exercice de ce fabuleux métier d'intérêt général de la jeunesse. C'est pourquoi les salariés concernés bénéficient de réductions d'impôts." On peut même imaginer, après les fabuleux ordinateurs distribués dans certaines régions de France aux lycéens (immédiatement revendus sur leboncoin car d'une qualité médiocre), les jeux vidéos distribués aux lycéens. Pour l'intérêt général. Pour permettre à tous, fils d'ouvrier, descendant d'immigré, enfant de mère au foyer, d'avoir accès à une culture multimédia interactive et vivante. Un bond en avant dans l'accès à la connaissance. C'est le droit aux loisirs." Tandis que les jeux vidéos devraient être examinés par le Comité National d'Éthique des Jeux Vidéos qui fournirait un avis consultatif à l'Autorité supérieure des Jeux Vidéos à propos de la répartition ethnique des protagonistes, de la vigilance anti-raciste, anti-violence et anti-homophobie. Les jeux vidéos violents, eux, (c'est-à-dire dès qu'il y a du sang ou des gens qui crient), allant de World of Warcraft à GTA V, seront taxés en fonction de leur "dangerosité sociale" par l'Autorité supérieure des Jeux Vidéos afin de financer les multiples mesures culturellement solidaires.
  19. Tant mieux. Obama pratique le forcing depuis le début avec cette loi. Pour le coup, il faut féliciter les Républicains et surtout le petit nombre de représentants des Tea Parties qui ont fait basculer les votes. Une nouvelle occasion de constater que le système politique américain est remarquablement bien fait. On peut faire gonfler, gonfler, gonfler l'État fédéral mais si ça ne va plus, ça ne va plus. Point. Et sur le coup, les deux parties sont forcées de trouver un accord au plus vite si elles ne veulent pas faire couler une administration toute entière.
  20. Parce qu'il y a encore des gens qui suivent la politique française ? Pour être convaincu de quoi, au juste ? Que tel est une ordure, que telle est une abrutie, que tel a un gouvernement totalement éclaté mais que tel est le professionnel des malversations ? La politique française est profondément inintéressante. Les débats tournent en rond ; les idées sont, dans les grandes lignes, les mêmes - uniquement distinguées par de la xénophobie pour l'une, par de l'altruisme abrutissant pour l'autre. La politique française est stagnante depuis des décennies. Faites une série de politique fiction, vous ne pourrez parler que d'histoires de cul ou de scandales. Parce qu'au niveau des idées : 1) ça ne vole pas haut, 2) c'est homogène 3) les politiques sont des abrutis finis qui ne maîtrisent aucune notion de philosophie ou d'économie. Ca me fait penser à une émission du Grand Journal où, brusquement, soudainement, dans un débat politique avait surgi le nom d'un philosophe. Hegel, de mémoire. Pendant quelques secondes, l'audience s'est tue. Les chroniqueurs observaient le studio avec des yeux de doberman. Le niveau était peut-être monté trop haut. Et puis, très vite, le niveau est redescendu et on est retombé dans les petites tacles quotidiennes. Qu'est-ce que le plus dramatique, au fond ? C'est que certaines personnes, comme Mélenchon ou Le Pen s'approprient ce climat de stupidité ambiante de la politique et dénoncent les partis majoritaires, suivant toujours la même doxa "les autres disent des âneries, nous on s'intéresse à l'ouvrier, à la femme au foyer". Or, la condition de l'ouvrier ou de la femme au foyer est tout aussi inintéressante et vide de sens que le scandale de telle ministre qui booste son fils dans tel conseil régional. Précisément parce que la politique française ne sait pas se détacher des événements purement factuels. Il n'y a plus d'idéologie, et en conséquence, plus de grands débats. Les faits divers sont les plus gros vecteurs de débats politiques temporaires. En fait, la question est relativement simple. Les énarques lisent-ils des livres ? Ou leur apprend-on uniquement à manipuler les médias, humilier et rabaisser les opposants et dévorer son adversaire pour obtenir le poste le plus haut-placé ? Aura-t-on, un jour, en France, des interviews comme Thatcher en donnait où elle citait implicitement Hayek, où elle tentait d'expliquer aux millions de citoyens britanniques ce qu'est le marché, ce qu'est la main invisible, ce qu'est la liberté ? Cela fait plusieurs mois que je me suis totalement détaché de la politique, et plus globalement, de l'actualité française. Elle n'a plus aucun intérêt. Malgré l'amour que je portais pour ce pays, la France est devenue une coquille vide, sans idéaux, sans grands hommes, sans grands penseurs. Ou alors ces derniers partent pour des horizons lointaines. Ou alors ils ne percent pas et restent dans un cercle restreint - trop restreint parfois que même les personnes souhaitant se renseigner ne les découvriront pas. Même si un jour, quelqu'un réussit à mettre ce pays dans les rails, il faudra des décennies pour que les Français se remettent d'un tel abrutissement ambiant. Je suis pour le moins pessimiste.
  21. Je n'ai jamais érigé Pinochet en exemple du libéralisme. Relis-moi. J'ai dit qu'à titre comparatif, si je devais choisir, entre un État qui prétend savoir mieux que moi ce qui est bon pour moi, qui m'interdit de fumer quand je veux et où je veux, qui m'interdit d'aller dans certains lieux pour des raisons moralisatrices totalement absurdes, qui taxe tout et n'importe quoi, qui m'empêche de monter ma propre entreprise, qui se goinfre de mes propres créations et un État qui globalement me fout la paix mais qui, par ailleurs, peut avoir un côté sombre parce que les types à sa tête ne veulent que garder leur pouvoir, je préfère le deuxième État. Mais ce n'est pas pour autant que j'en fais mon idéal. Si tu veux parler idéal, par contre, alors là oui, pas de compromis, et d'ailleurs si on pousse la logique objectiviste (ou individualiste, au choix) à l'extrême, on ne peut être selon moi qu'anarchiste. +1
  22. Qu'importe. Le seul fait de devoir systématiquement nuancer ses propos quand on exprime une idée montre que son idée ne tient pas debout.
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